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Pourquoi nombre de nos décideurs participent-ils à tuer la langue française ?

Les exemples sont légion, hélas, où l'on peut constater qu'un bon nombre de nos décideurs participent à tuer la langue française à force de mettre de l'anglais partout.

Ils participent à tuer notre langue, alors que pourtant, normalement, ils sont porteurs des valeurs de la République, une république dont la langue officielle est le français (article 2 de notre Constitution), une langue qui est un élément important du lien social et qui permet, ce faisant, de renforcer la cohésion nationale, une langue qui nous ouvre sur le monde en français grâce à la francophonie présente sur les 5 continents et qui nous permet de communiquer à l'international puisqu'en plus d'être notre langue nationale, c'est une langue internationale.

Bref, malgré tout cela, un bon nombre de nos décideurs semblent baisser les bras, semblent capituler face à la volonté des Anglo-Américains, des banquiers de Wall Street et de la City et des milliardaires des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) d'imposer l'anglais partout.

Valérie Pecresse et le courage politique

Dernièrement, c'est le président du département de Haute-Savoie, M. Jean Rottner, qui, malgré un procès, défend bec et ongles le fait de donner une subvention publique à un organisme qui ne respecte pas notre langue, alors qu'il a pourtant la possibilité, selon l'article 15 de la loi Toubon, de demander à cet organisme la restitution de la subvention.

Et que dire du "Business Act", terme employé par le président de la Région du Grand Est avec la complicité de la préfète de la région Grand Est, Mme Josiane Chevalier, pour qualifier le plan de relance économique de la région Grand Est.

Eh oui, relancer la région en violant la langue française ne gêne pas outre mesure ces messieurs-dames !

 

Trahison linguistique dans le Grand Est

Nous vous livrons ici, la correspondance qu'a eue, un de nos adhérents, M. Daniel De Poli, avec le président de la région Grand Est, M. Jean Rottner : 

De : Daniel De Poli
Envoyé : le vendredi 21 août 2020 
À : M. Jean Rottner et à Mme josiane.chevalier
Objet : Anglicisme « Business Act » à bannir

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous écrire, car j'ai été scandalisé par l'emploi de l'anglicisme Business Act par la Région Grand Est : 

https://www.grandest-ba.fr/wp-content/uploads/2020/07/business-act-grand-est-rapportvf-opti.pd 

En effet, pourquoi emploie-t-on cette expression étrangère, inusitée en français et donc incompréhensible pour l'immense majorité des habitants de la Région ? Ce mépris est véritablement incroyable et dépasse l'entendement. 

L'emploi d'une expression anglaise est d'autant plus ridicule que l'anglais a désormais un poids géopolitique nul au sein de l'Union européenne vu que cette langue n'est plus la langue nationale d'un seul pays de l'UE. 

Plus généralement, quel image donne-t-on de la France en employant des anglicismes ? 

Réponse : l'image d'un pays terni, vassalisé, incapable de décrire la modernité avec ses propres mots. Cette pratique est déplorable et doit donc cesser au plus vite (imagine-t-on le général de Gaulle employer un tel anglicisme ?). Elle est d'autant plus scandaleuse que l'hégémonie actuelle de l'anglais en Europe (qui n'a plus lieu d'être) fait perdre des milliards d'euros aux pays de l'UE et rapporte en retour dix milliards d'euros par an au Royaume-Uni.

Voir l'entretien du professeur François Grin https://www.letemps.ch/societe/2005/06/22/anglais-mauvaise-solutio 

Bien à vous,
     
Daniel De Poli

 

Voici la réponse de M. Rottner :

De : M. Jean Rottner
À : M. Daniel De Poli 
Sujet : RE: Anglicisme « Business Act » à bannir
Date : le jeudi 27 Août 2020 

Monsieur,

Je tiens tout d’abord à vous remercier d’avoir pris la peine de m’écrire pour me faire part de votre ressenti. Vous déplorez que le grand plan de relance et de modernisation de notre économie régionale ait pris pour titre l’anglicisme, Business Act.

Si j’entends votre scepticisme, plusieurs raisons ont présidé à ce choix.

En premier lieu, le document stratégique issu de cette démarche est le fruit d’un travail conduit depuis la fin du mois d’avril avec l’ensemble des acteurs économiques de la région et enrichi par plus de 200 contributions spontanées recueillies par le biais d’un site internet dédié. Adopté en séance plénière du Conseil régional le 9 juillet 2020, le Business Act a suscité la mobilisation spontanée et recueilli l’adhésion de près de 600 personnes en deux mois. Cette démarche partagée s’est constituée autour de ce titre qu’il n’est évidemment plus question de changer.

Par ailleurs, s’il est vrai que les termes retenus proviennent de la langue anglaise, ils sont couramment utilisés dans l’univers des affaires et de l’entrepreneuriat. En conséquence, il me semble que leur sens n’a pas échappé à ceux auxquels le plan est destiné, ni d’ailleurs au grand public. J’ajoute qu’afin que le contenu du rapport demeure intelligible, nous avons également veillé à ne pas le truffer de termes anglais ou jargonneux pourtant courants dans le secteur de l’innovation.

Par ailleurs, la situation géographique de la région Grand Est, au cœur de l’Europe, et l’intensité des liens qu’elle entretient avec ses voisins suisses, allemands, luxembourgeois et belges, illustrée notamment par la solidarité dont ils ont fait preuve lors de la crise sanitaire, justifient pleinement l’usage de l’une des langues officielles de l’Union Européenne dans le titre d’une stratégie dont les échanges transfrontaliers constituent un levier majeur de développement.

Enfin, si nous sommes naturellement attachés à la défense du français et à la promotion de la francophonie, il va de soi que notre langue est plastique et qu’elle ne saurait demeurer figée dans un certain état de pratique. Pour cette raison, il me semble qu’il nous revient d’accepter que des termes nouveaux ou étrangers puissent parfois y intervenir.

Je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs,

Jean Rottner

 

Réponse de M. De Poli :

De : M. Daniel De Poli
À : M. Jean Rottner (Jean.Rottner@grandest.fr)
Copie à Mme Josiane Chevalier (josiane.chevalier@bas-rhin.gouv.fr)
Envoyé : le jeudi 27 Août 2020 
Objet : Rép. : Anglicisme « Business Act » à bannir

Monsieur,

Merci pour votre réponse, qui m'a cependant choqué. Je me permets d'ajouter quelques observations complémentaires :

En premier lieu, le document stratégique issu de cette démarche est le fruit d’un travail conduit depuis la fin du mois d’avril avec l’ensemble des acteurs économiques de la région (...).

Mais ces acteurs sont tous français ! Et l'emploi d'une expression française pour désigner le plan de relance coulait donc de source.

Par ailleurs, s’il est vrai que les termes retenus proviennent de la langue anglaise, ils sont couramment utilisés dans l’univers des affaires et de l’entrepreneuriat.

Mais non ! Une expression telle que business act est inusitée en français et donc incomprise de nombreux Français, d'autant plus que le terme anglais business est polysémique. J'ajoute que l'emploi d'anglicismes dans l’univers des affaires et de l’entrepreneuriat est totalement inutile car la quasi-totalité des anglicismes a des équivalents français courants, consultables sur le site internet du grand dictionnaire terminologique : http://www.granddictionnaire.com

Pour ma part, je suis un habitant de la région et me sens vraiment humilié, rabaissé par cette expression anglaise. Pourquoi occulte-t-on ainsi les mots de ma langue au profit de ceux d'une langue étrangère ? C'est révoltant, scandaleux.

(...) justifient pleinement l’usage de l’une des langues officielles de l’Union Européenne dans le titre d’une stratégie dont les échanges transfrontaliers constituent un levier majeur de développement.

Tout d'abord, il est anormal et scandaleux que la langue du Royaume-Uni continue à être une langue officielle de l'Union européenne dans la mesure où cette langue n'est plus choisie par aucun pays (l'Irlande a choisi l'irlandais et Malte le maltais). L'anglais aurait donc normalement dû être déchu de son statut de langue officielle après le 31 janvier 2020 (il ne sert plus à rien). Ensuite, cette langue n'a absolument pas sa place dans le cadre d'échanges transfrontaliers car elle a désormais un poids géopolitique nul au sein de l'Union européenne. Les échanges doivent donc se faire en français ou en allemand, qui sont d'ailleurs deux langues de travail de la Commission européenne (l'anglais n'y ayant plus sa place vu son poids géopolitique nul au sein de la nouvelle Union). L'emploi du français dans ces échanges est particulièrement indiqué car les trois capitales de l'Europe (Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg) sont francophones et la majorité des pays de l'UE fait partie de l'Organisation internationale de la Francophonie ou veut en faire partie.

Voir la carte suivante : https://www.francophonie.org/sites/default/files/2019-09/Carte_88%20etats%20et%20gvts%20OIF.pdf

Carte de la Francophonie selon l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

Enfin, si nous sommes naturellement attachés à la défense du français et à la promotion de la francophonie, il va de soi que notre langue est plastique et qu’elle ne saurait demeurer figée dans un certain état de pratique.

C'est certain. Mais il n'en demeure pas moins que les anglicismes doivent être évités tant que faire se peut car ils sont considérés comme un danger par de nombreux peuples. C'est pourquoi nombreux sont les pays qui ont adopté des politiques terminologiques actives pour les remplacer. On peut citer la France, le Québec, les pays hispanophones, l'Arménie, la Turquie et même l'Islande, qui est certainement la championne en la matière. Cette entreprise néologique est bien sûr fondamentale car une langue qui ne fait qu'emprunter à l'anglais et qui n'est plus capable de décrire la modernité avec ses propres mots perd de son prestige à l'international. Qui aurait encore envie d'apprendre le français si celui-ci n'était même plus capable de décrire les réalités modernes avec ses propres mots ?

La francisation des emprunts, tant que faire se peut, est fondamentale si on ne veut pas voir le français devenir un sabir anglicisé, qui n'aura fatalement à terme plus aucun prestige à l'international. Car on préfère toujours l'original à la copie. Cette volonté d'éviter les anglicismes se retrouve aussi dans la charte de France Télévisions : 

« Les personnels intervenant à l'antenne sont tenus à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Ils s'abstiennent, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. » 

Les anglicismes représentent donc un danger à long terme pour notre langue, d'autant plus que, contrairement aux emprunts des siècles précédents, les emprunts actuels ont tendance à ne plus être francisés et ne respectent donc presque jamais les règles d'orthographe et de prononciation du français. On voit à l'œuvre ce raz-de-marée dévastateur dans d'autres langues. En italien, par exemple, il n'y a pas de politique terminologique comme dans les pays francophones. Avec pour conséquence une invasion du langage courant par les anglicismes : computer, software, hardware, mouse, browser, homepage, link, know-how, byte, database, thread, chip, file, privacy, social network, provider, etc.

Une telle dérive ne doit pas se produire en français. Je citerai l'ancien président Georges Pompidou : 

« Si nous reculons sur notre langue, nous serons emportés purement et simplement ». 

 Enfin, il est important de mentionner que l'emploi d'anglicismes est inutile en français. Car certaines langues comme l'islandais, l'arménien ou le chinois n'ont fait quasiment aucun emprunt aux langues étrangères. Par exemple, une langue comme le chinois - langue de la future première puissance économique mondiale - n'emploie aucun anglicisme et désigne toutes les réalités modernes avec des idéogrammes. Quelques exemples :

Chaîne de blocs : 区块链

Mégadonnées : 大数据

Jeune pousse : 初创企业

Infonuagique : 云计算

Coentreprise : 合资企业

Ordinateur : 电脑

Logiciel : 软件

 

En conclusion, je demande à la région Grand Est de cesser à l'avenir d'employer des termes anglais dans ses communications au détriment de termes français. Même si la région n'est pas un établissement public, je signale que les établissements publics doivent employer les termes français officiels dans leurs communications, comme cela est mentionné dans l'article 11 du décret n° 96-602 du 3 juillet 1996 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000378502

Je signale également que plusieurs établissements publics et des collectivités territoriales ont été condamnés récemment en justice pour l'emploi illégal d'anglicismes : 

https://www.francophonie-avenir.com/fr/L-anglomanie-traitee-sur-le-plan-juridique/434-Affaires-gagnees-par-l-Afra

Bien à vous,

Daniel De Poli

Vous aussi, n'hésitez pas à écrire à M. Jean Rottner (Jean.Rottner@grandest.fr) et à Mme Josiane Chevalier (josiane.chevalier@bas-rhin.gouv.fr)  pour protester contre l'anglomanie qu'ils contribuent à diffuser et à encourager !

 

Haute-Savoie : La Clusaz pourrait restituer une subvention de 20 000 euros à cause d'un anglicisme

La station de La Clusaz (Haute-Savoie) pourrait restituer une subvention de 20 000 euros au motif qu'elle a utilisé un anglicisme dans le nom d'une compétition de ski.

Publié le 16/06/2020, par M.D.

Le "Radikal Mountain Junior", un anglicisme qui pourrait coûter 20 000 euros à la station de La Clusaz.

Dans un arrêt rendu le jeudi 4 juin, la cour administrative d'appel de Lyon donne raison à l'association de défense de la langue française en Pays de Savoie qui poursuivait la station pour l'emploi d'un anglicisme - termes empruntés à la langue anglaise.

Cette décision concerne l'intitulé d'une épreuve de ski freeride, la "Radikal Mountain Junior" qui s'est tenue du 29 au 30 mars 2014 dans la station de Haute-Savoie. En choisissant d'employer ces termes, la société d'économie mixte (SEM) de La Clusaz "ne (respecte) pas les dispositions de la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française", selon l'association requérante à qui la justice a donné raison.

Le texte de loi prévoit notamment que "l'emploi d'une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d'une expression ou d'un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu'il existe une expression ou un terme français de même sens".

Procédure de restitution

"Le règlement, le programme de la manifestation, l'affichage et la présentation de cet événement étaient exclusivement rédigés en langue anglaise", relève la cour administrative d'appel de Lyon dans son arrêt, repéré par Le Dauphiné Libéré. L'association requérante avait, dans un premier temps, sollicité le conseil départemental. Elle lui avait demandé, en 2014, d'engager une procédure de restitution d'une subvention de 20 000 euros qui avait été accordée à la station, ce qui avait été refusé.

Mais cette décision de justice change la donne, contraignant l'exécutif départemental à revenir sur ses positions et demander la restitution de cette subvention. Il devra, par ailleurs, verser une somme de 1 000 euros à l'association de défense de la langue française en pays de Savoie.

Cette même association avait demandé la restitution d'une subvention de 10 000 euros allouée à une entreprise pour les "Corporate Games" - toujours pour l'emploi d'un anglicisme. Mais la cour administrative d'appel ne lui a pas donné raison sur ce point, écrivant que ces principes "ne s'appliquent pas aux sites internet, dont celui créé et animé par l'organisateur de la manifestation en litige".

M.D.

Source : france3-regions.francetvinfo, le mardi 16 juin 2020

Note de l'Afrav : En fait , il y a beaucoup de confusion dans cet article, mais, il est vrai, à la décharge de son rédacteur, l'association DLF-Pays de Savoie attaquait le département de Haute-Savoie sur plusieurs tableaux ce qui n'est pas fait pour simplifier les choses.

Dans la réalité, et à lire l'arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon, on s'aperçoit que celle-ci ne condamne que le président du Conseil départemental de Haute-Savoie, M. CHRISTIAN MONTEIL.

Elle le condamne en ce qu'il a refusé d'engager une procédure de restitution de la subvention qu'il a accordée à la SEM de la Clusaz pour l'organisation de la compétition "Radikal Mountain Junior". 

Ce monsieur devra donc écrire au responsable de la SEM de la Clusaz pour qu'il explique pourquoi il a usé d'une tournure anglaise et de mots anglais pour qualifier la compétition qu'il a nommée "Radikal Mountain Junior". 

Junior freeride Tour Radikal Mountain Junior La Clusaz.

Ensuite, fort des explications qu'il aura reçues de la SEM de la Clusaz, le président du Conseil départemental de Haute-Savoie aura alors la possibilité de demander la restitution totale ou partielle de la subvention (20 000 euros) ou, carrément, de ne demander aucune restitution.

Eh oui, dans l'état actuel de la loi, rien n'oblige le président du Conseil départemental de Haute-Savoie, après qu'il a reçu les explications de l'organisme pris en défaut d'anglomane, de demander la restitution de la subvention. 

Voici ce que dit l'article 15 de la loi Toubon :

« L'octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi.

Tout manquement à ce respect PEUT, après que l'intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention. »

Et comme PEUT ne veut pas dire DOIT, il est fort à parier que le président du Conseil départemental de Haute-Savoie, n'exigera pas la restitution de la subvention, après que l'intéressé a présenté ses observations,

Déjà, dans une lettre adressée à l'association DLF-Pays de Savoie, il dit qu'il n'est pas obligé d'initier une procédure de restitution des subventions (c'est-à-dire, en premier lieu, d'écrire au responsable de la SEM de la Clusaz pour lui demander pourquoi il a qualifié en anglais l'évènement sportif qu'il a créé) :

Christian Monteil, président du département de Haute-Savoie procès contre l'anglomanie

Voilà donc où nous en sommes : un élu de la République, pris en flagrant délit de collaboration avec des anglomanes, va traîner des pieds pour exécuter une décision de justice qui, de surcroît, n'est guère contraignante, puisque, au final, il ne sera même pas obligé de demander la restitution de la subvention qu'il a accordée à la SEM de la Clusaz pour son "Radikal Mountain Junior".

Cela dit, on remarquera également que la Cour administrative d'appel de Lyon dit dans son arrêt, que la loi Toubon est inopérante sur les sites présents sur la Toile.

Ici, les juges semblent méconnaître les Circulaires du 6 mars 1997 et du 7 octobre 1999, toutes deux précisant que la loi Toubon s'applique bien sur les sites Internet :

- Circulaire du 6 mars 1997 ;

- Circulaire du 7 octobre 1999 ;

- Résumé sur l'applicabilité de la loi Toubon sur les sites Internet.

Une preuve de plus, s'il en fallait une, qu'il n'est pas facile de défendre la langue française dans notre propre pays, alors que pourtant nous sommes en face de décideurs, de politiciens et de juges français !

Plus que jamais, il devient nécessaire de réveiller les consciences !

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 28 aout 2020

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

Défendez le français, financez des procès,

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