Connexion    



Les Jeux et le Sommet de la Francophonie, reportés !

Nous apprenons que les IXes Jeux de la Francophonie qui devaient avoir lieu du 23 juillet au 1er août 2021, ont été reportés en août 2022. 

Nous apprenons aussi que le XXIIIe Sommet de la Francophonie qui devait se dérouler cette année à Tunis en Tunisie, est reporté à l'an prochain à Djerba, une île touristique loin de la capitale du pays.

Initialement prévus au Nouveau-Brunswick, mais la province canadienne s'étant désistée (?), les Jeux de la Francophonie se dérouleront alors à Kinshasa, en RDC (République démocratique du Congo).

Changement de pays, recul de la date, apparemment, organiser les Jeux de la Francophonie semble être plus une corvée qu'une grande partie de plaisir pour ceux qui sont chargés de les organiser. Il est vrai qu'en France ces Jeux sont totalement occultés par les médias ce qui fait que les mécènes ne doivent pas se bousculer au portillon pour les financer. 

Quant au Sommet de la Francophonie qui lui devait se dérouler à la fin de l'année, année du cinquantenaire de l'OIF (anciennement l'ACCT, Agence de coopération culturelle et technique), il a été reporté à l'an prochain pour cause de crise sanitaire.

Nous remarquons cependant que le Sommet ne se passera plus à Tunis, la capitale de la Tunisie, comme initialement prévu, mais à 300 km de là, à Djerba, une île touristique. Est-ce parce que la Francophonie est tombée en disgrâce en Tunisie que le Sommet s'éloigne ainsi de la capitale ? - Nous ne le savons pas, mais la question se pose.

Voilà donc où nous en sommes à force de n'avoir d'yeux que pour ce qui se passe dans l'anglosphère, à force de parler anglais à tout va, non seulement les Français discréditent leur langue et leur culture, mais finissent par convaincre les autres Francophones de se détacher de la langue française.

La crise due au coronavirus aura eu cependant une note positive pour le combat que nous menons : les anglomaqués de Paris-2024, Estanguet en tête, se posent des questions sur les JO à Paris en 2024, à savoir s'il n'y aura pas de retard sur les chantiers qui ont été arrêtés 2 mois à cause du confinement, et si le sponsorat sera au rendez-vous pour aider à financer cette gigantesque entreprise basée davantage sur l'argent que sur le sport.

Pour nous qui avons combattu l'anglomanie de l'équipe Paris-2024 chargée de promouvoir les JO à Paris - rappelez-vous son slogan "Made for sharing" et les interventions en anglais de la plupart de ses membres devant le CIO et la presse internationale, alors que le français est pourtant la langue première de l'Olympisme -, pour nous donc, toutes ces embûches sont une juste punition contre ces gens sans scrupules qui se sont montrés indignes de la langue de Coubertin lui préférant celle de la pub et du fric, comme l'a si bien décrit Michel Serres, philosophe, professeur d'université et Académicien. 

Par contre, si la crise sanitaire que nous avons connue va toucher financièrement parlant les JO de Paris de 2024, elle risque de toucher aussi, hélas, tout ce qui a trait à la Francophonie et à la langue française. Les reports des Jeux et du Sommet de la Francophonie ne sont certainement pas étrangers à cette crise financière en devenir, et on nous parle même de fermer de nombreuses Alliances françaises de par le monde.

Plus que jamais donc, il nous faudra être vigilants sur l'argent alloué à toutes les organisations de la Francophonie et de la langue française, car la tentation de nos politiciens sera grande de réduire drastiquement leur budget d'autant plus que les médias ne s'en émouvront pas.

 

Les IXes Jeux de la Francophonie, reportés !

Le nouveau rendez-vous pour les IXes Jeux de la Francophonie en République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa a été fixé pour le 19 au 28 août 2022.

Le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie s’est réuni le 6 mai 2020, en session extraordinaire entre experts, sous la présidence du Canada, en présence de 18 représentants d’États et gouvernements membres au titre du sport et de la culture. 

Au terme des échanges, le Conseil d’orientation du CIJF a notamment souscrit à la demande des plus hautes autorités de la République Démocratique du Congo et a recommandé au Conseil permanent de la Francophonie d’entériner le report des IXes Jeux de la Francophonie RDC Kinshasa, actuellement prévus du 23 juillet au 1er août 2021, aux dates du 19 au 28 août 2022.

Le Conseil d’orientation du CIJF a également encouragé la RDC à poursuivre ses efforts dans les préparatifs afin de tenir les délais requis et garantir la tenue des IXes Jeux de la Francophonie aux nouvelles dates proposées.

Retrouvez toutes les informations sur les Jeux de la Francophonie sur le site internet des Jeux de la Francophonie : www.jeux.francophonie.org 

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.

Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org Contacts

Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) :

- Zeina Mina, Directrice du CIJF, courriel : zeina.mina@francophonie.org

- Thomas Gil, Responsable des partenariats, de la mercatique et de la communication,  courriel : thomas.gil@francophonie.org

- Julie Tilman, Responsable presse et médias pour l'OIF, courriel : media@francophonie.org 

 

300 millions de regards vers Djerba

La crise du COVID-19 a obligé de revoir et repenser l’agenda diplomatique et notamment l’événement internationale de cette fin d’année : le XVIIIe Sommet de la Francophonie que Tunis devait accueillir à l’occasion de son 50e anniversaire.

C’est une sage décision que d’avoir reporté cet événement en 2021 compte tenu de la crise sanitaire qui frappe le monde. Je salue d’ailleurs la proposition du président Kais Saied d’accueillir cet événement sur l’île de Djerba, carrefour de civilisation et de culture à l’image de ce qu’est l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) depuis sa naissance en 1970 par la volonté, entre autre, du président Habib Bourguiba.

Ce Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement, avec le concours des forces de la Société civile, doit se réunir sur la thématique « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ». Une thématique prophétique quand on regarde ce que nous vivons actuellement, mais une thématique pleine de sens et qui, nous pouvons le dire, tombe à point nommé.

En effet, dans ce contexte, nous avons et nous aurons plus que jamais besoin de solidarité pour le développement de nos territoires grâce à l’outil numérique.

Cette crise que nous vivons doit être une occasion pour renforcer les actions de l’Organisation dans des secteurs dont l’importance va s’accroître dans les jours, mois et années à venir pour nos pays et nos peuples.

Face à cette crise sans précédent, nous appelons le président Kais Saied, le président Emmanuel Macron et la Secrétaire Générale de l’OIF Louise Mushikiwabo à proposer, à l’occasion du XVIIIeSommet, le renforcement du Projet francophone d’appui au développement local (Profadel) lancée en 2011 en soutenant notamment et massivement les initiatives dans les secteurs de l’e-santé et de l’Économie Sociale et Solidaire.

Parce que la Francophonie est cette institution qui connecte la langue française au 4 coins du monde, nous vous proposons de construire une Communauté Francophone du Numérique par la création d’une application mobile de l’OIF. Cette application aurait pour objectif de promouvoir la langue française de proximité par un accès à tous et pour tous aux outils éducatifs, de cibler le ou les associations dans chaque pays qui proposent une offre culturelle francophone ou encore un accès à une plateforme interactive de dialogue et d’initiatives à l’image de la Grande consultation des Jeunes, « La Francophonie de l’Avenir », menée actuellement par l’institution.

Le président Habib Bourguiba disait en 1965 que la Francophonie est ce « lien de parenté le plus précieux qui fait de nous des hommes à part entières », le président Léopold SédarSenghor, 20 ans plus tard, disait qu’elle est « cet instrument de symbiose pour le renforcement de la coopération culturelle et technique malgré nos différentes civilisations ».

Oui Messieurs les présidents, vos paroles résonnent encore plus aujourd’hui à l’heure où nous avons besoin de renforcer ce lien de parenté et cette coopération pour bâtir cette Francophonie des Peuples malgré nos différentes civilisations.

                                                              ****************************

Le 20 mai dernier, le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, et la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la FrancophonieLouise Mushikiwabo, ont convenu de reporter en 2021 le XVIIIe Sommet de la Francophonie que Tunis devait accueillir à l’occasion de son 50e anniversaire.

De manière assez inattendue, le chef de l’État tunisien a proposé d’accueillir le sommet sur l’Ile de Djerba « La Douce », carrefour de civilisations et joyau de la Tunisie. Certains diront que c’est une manière pour le chef de l’État « d’éloigner » cet évènement pour en minorer l’importance.

Bien au contraire, cette décision est à saluer, car au-delà de l’importance de décentraliser un évènement international de cette ampleur, c’est surtout une opportunité exceptionnelle, diplomatique oserai-je dire, de mettre en avant ce joyau de notre pays à un moment crucial puisque l’ile de Djerba concourt à la prestigieuse entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les Chefs d’État et de Gouvernement qui se rendront sur l’Ile de Djerba se rendront certainement compte de la richesse de son artisanat, de ses habits traditionnels, de ses chapeaux de Guellala et Sédouikech. Ils pourront admirer la diversité de sa civilisation, cette terre de tolérance où se côtoient la mosquée Fadlhoun de Midounla synagogue de la Ghriba à Erriadh ou l’église Saint-Joseph de Houmt Souk. Ils découvriront la forteresse de Bordj El Kastilla tour des Crânesle site archéologique de Méninxles vestiges de El Kantara et certainement gouter son riz, son Mesfouf, sa Kamounia, son couscous aux poissons, ces plats traditionnels qui se transmettent de génération en génération.

En analysant plus en profondeur cette décision, je me remémore cette phrase prononcée en 1985 par l’ancien président sénégalais Léopold Sedar Senghor, un des pères fondateurs de la Francophonie : « La Francophonie c’est cet instrument de symbiose pour le renforcement de notre coopération culturelle et technique malgré nos différentes civilisations »
À Djerba, cette terre de diversité civilisationnelle, le peuple francophone tournera son regard, 300 millions de regards, vers ce trésor qui le temps d’un sommet sera la Capitale de la Francophonie !

Rayed CHAÏBI
Président de l’Association pour la Promotion de la Coopération et de l’Amitié entre la France et la Tunisie (APCAFT)

Source : realites.com, le jeudi 21 mai 2020

 

Jeux Olympiques. Pourquoi Paris 2024 craint d’être touché par le report de Tokyo

Le report des Jeux olympiques de Tokyo menace ceux de Paris 2024. La question des sponsors, notamment, se pose d’ores et déjà.

Le report des Jeux olympiques de Tokyo à 2021, combiné au ralentissement économique inévitable post-pandémie, modifie la donne pour Paris 2024 qui va devoir s’adapter, notamment pour continuer à attirer des partenaires, une quête devenue un peu plus complexe.

Une ère pleine d’inconnues, en tout cas plus chaotique que prévu. Voilà ce qui attend Paris 2024 dans les semaines, voire les mois à venir. « Clairement, cette période ouvre la boîte à questions », estime Virgile Caillet, délégué général de l’Union sport et cycle, représentant les entreprises dans le secteur sportif. Il est encore tôt pour évaluer l’impact de la crise sur les grands chantiers des Jeux olympiques (3 milliards d’euros prévus d’investissements publics et privés), la plupart n’ayant pas démarré, à l’exception du village olympique à Saint-Denis qui n’en est qu’à la phase préliminaire de démolition.

La question se pose encore davantage pour les sponsors, essentiels au budget du comité d’organisation, le Cojo, puisqu’ils doivent rapporter entre 1 et 1,2 milliard d’euros sur un total prévu de 3,8. Car la récession guette. Et les capacités ou les velléités d’investissements d’entreprises qui pourraient rejoindre les Jeux dans quatre ans risquent d’en pâtir.

Une année blanche ?

« Paris 2024 va redoubler d’efforts dès la crise passée, car l’économie va repartir, mais de là à annoncer un investissement de 80 à 100 millions d’euros pour être partenaire d’un événement qui aura lieu en 2024, c’est un peu risqué », estime Jean-François Lamour, ancien ministre des Sports.

La cohabitation pendant un an avec les Jeux de Tokyo peut aussi perturber les lignes. « Si les JO de Tokyo ont lieu à l’été 2021, est-ce que des entreprises vont quand même lancer à l’automne 2020 un partenariat avec Paris 2024 ? Est-ce qu’on fait démarrer la grande mobilisation des Français autour des JO de Paris avant que ceux de Tokyo aient lieu ? Il y a le risque d’une nouvelle année blanche pour Paris 2024 », craint Bruno Bianzina, directeur général de l’agence de communication Sport Market.

Cette année de double olympiade, inédite dans l’histoire, l’est tout autant pour la gestion des partenaires des JO. « À mon avis, tout le monde est en train de regarder ce qu’il y a dans les contrats », assure Magali Tézénas du Montcel, directrice générale de Sporsora. Pour autant, beaucoup s’accordent à penser que Paris 2024 bouclera sans souci son budget sponsors prévu à 1,1 milliard d’euros.

« On est quand même avec des partenariats sur des temps longs, et la crise que l’on vit, elle, est ponctuelle. Il y a assez de temps d’ici 2024 pour activer les partenariats. Je ne suis pas très inquiète. Il va juste falloir faire les choses différemment », assure Magali Tézénas. « Je reste persuadé qu’ils finiront par concrétiser leur programme marketing (…), mais ce sera beaucoup plus chaotique », anticipe Bruno Bianzina.

Paris 2024, pas - encore ? - inquiet

À ce stade, Paris 2024, qui assure être dans les temps, a signé des partenariats avec le groupe bancaire BPCE, EDF, la FDJ et Le Coq sportif. Tony Estanguet, le patron du Comité d’organisation des JO (Cojo) Paris 2024, n’est lui en tout cas pas inquiet, décelant même dans cette période quelques occasions à saisir. « Certains sponsors qui vont nous rejoindre dans l’année qui vient vont même bénéficier de l’exposition des Jeux de Tokyo alors que, s’ils avaient eu lieu cet été, cela n’aurait pas été le cas », a-t-il souligné.

Pour autant, cette séquence pourrait tout de même impacter l’approche et la stratégie de Paris 2024. « On ne peut pas mettre de côté ce qu’on est en train de vivre, et il faut que Paris 2024 s’en saisisse », préconise Virgile Caillet. « Paris 2024 a toujours revendiqué de faire des Jeux différents et avec ce qui se passe, cela peut être l’occasion de le faire ».

Le risque repose sans doute plus sur les autres évènements sportifs à venir, de moindre importance que les JO, mais qui ont eux aussi besoin de partenariats. « C’est un peu comme l’éléphant dans la boutique de porcelaine. Si l’éléphant bouge, c’est la porcelaine qui se brise. Si les JO bougent, ce sont les autres évènements qui vont en pâtir, pas les JO », analyse Philippe Bailly, du cabinet NPA Conseil.

Source : letelegramme.fr, le vendredi 27 mars 2020

 

Une pétition pour sauver les Alliances Françaises !

Une pétition pour sauver les Alliances françaises (12 mai 2020) recueille déjà des milliers de signatures. Lancée par des élus , des directeurs , des professeurs, elle a déjà atteint 5000 signataires. Les Alliances françaises forment un réseau , c'est aussi une institution très populaire.

Le pilier du rayonnement culturel français, c'est la Francophonie  !

Une seule méthode : Faciliter l’enseignement de la langue française à l’étranger et la circulation de ses artistes. Pour cela, la France a pu compter sur un réseau de 832 Alliances françaises dans 132 pays, dont la France, c'est le premier réseau culturel au monde.

Évidemment la crise du Coronavirus a frappé de plein fouet les Alliances françaises dans leur cœur de métier :  l'enseignement de proximité de la langue française.

Plus que la langue française, les Alliances Françaises à travers le monde transmettent aussi notre Culture.  Littérature, cinéma, mais aussi cuisine, nos habitudes de vie, notre vision du monde.

Souvent elles sont le symbole, dans leurs villes d'implantation, d'une certaine convivialité à la française. Et mieux elles font le pont entre la France et les pays francophones qui développent leurs propres cultures. Elles témoignent ainsi de  la diversité qui nourrit la Francophonie tout en renforçant le socle de  valeurs partagées.

Aujourd'hui, c'est plus de 150 ans d'investissements matériels et humains qui sont en danger.  En effet, des centaines d’enseignants de français comme langue étrangère, souvent des indépendants, craignent de perdre leurs emplois très rapidement.

Soutenues par la politique de diplomatie culturelle à la marge, les Alliances françaises sont, et c'est à souligner, le plus souvent auto-financées ! Sur le budget total, la part des subventions françaises se limitent à 10%, dans la plupart des cas à travers le détachement de fonctionnaires pour assurer le management des unités dans les pays d'accueil. Souvent constituées comme associations de droit local privé, elles ont su développer un modèle économique viable via leurs cours de français (500 000 apprenants).

Avec le Coronavirus, elles ont su réagir rapidement en développant le télé-enseignement. Cependant ce segment de marché est très concurrentiel, avec des concurrents sans bureaux, sans mission culturelle. Elles sont donc souvent nettement plus chères. Et surtout, elles privent les apprenants d'une immersion dans la culture française qu'elles offrent à travers leurs différents services, comme la médiathèque, les initiations à la cuisine, etc.  Conclusion, les plus  petites Alliances sont sur le point de mettre la clef sous la porte..

Et c'est face à ce constat que les conseillers consulaires, vos élus locaux,  ainsi ceux qui font vivre les antennes locales, se mobilisent et ont lancé, ensemble, la semaine dernière une pétition pour alerter les expatriés et les autorités. Lors de l'écriture de l'article, elle avait déjà recueillie près de 5000 signatures.

C'est un tout nouveau président de la fondation, qui chapeaute le réseau, qui va être en charge de relever ce défi. Yves Bigot, qui est aussi directeur général de TV5 Monde, grand promoteur de la Francophonie, dans son interview de la semaine dernière, indiquait qu'il était mobilisé pour obtenir l'aide nécéssaire auprès du gouvernement.

Fabien Ferasson

Source : lesfrancais.press, le mardi 12 mai 2020

 

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 04 juin 2020

0 personne aime cet article.


Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

Défendez le français, financez des procès,

nous ne recevons aucune subvention !


Inscription à l'infolettre!

S'il vous plaît, veuillez entrer votre courriel

Digital Newsletter

Pour vous desinscrire, veuillez cliquer ici ».