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À Emmanuel Macron : 100 signatures contre la dictature du tout-anglais !

Dans sa qualité, dans son usage même, la langue française sombre en déshérence. Comme tant d'autres langues, et avec trop d'autres cultures, elle se trouve de fait colonisée par l'hégémonie anglo-américaine.

À l'occasion du soixante-dix-neuvième anniversaire de l'appel à la résistance du Général de Gaulle, un collectif composé de représentants de vingt-cinq nations s'adresse au Président de la République française.

Au chef de l'État, premier contributeur de la Francophonie, ce collectif demande de montrer l'exemple de la résistance, plutôt que de collaborer à la colonisation de notre pays.

 

Manifeste adressé au Président de la République française

Monsieur le Président de la République,

 La langue française va mal. Non plus étoffée mais étouffée par l'anglo-américain, elle voit désormais son usage même évincé par cette dernière langue devenue si peu étrangère. Confrontée à cette invasion, notre mémoire renvoie en écho un passé douloureux de soumission et d'oubli de soi. Une majorité capitulatrice plaidera le réalisme, hermétique aux cris sourds d'une identité enchaînée par une pseudo « langue universelle », en réalité servante d'un maître particulier.

 Le français outragé, le français brisé, le français martyrisé. Mais le français rendu à la dignité si, Monsieur le Président, vous choisissez de suivre enfin la trace laissée par l'esprit de résistance.

 – Il est demandé au chef de l'État premier contributeur à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de montrer l'exemple : en renonçant à l'emploi de l'anglo-américain à l'étranger, quand le français demeure l'une des deux premières langues d'usage d'une majorité d'organes internationaux ; en renonçant à l'utilisation peu digne de l'anglo-américain en France même, décourageant ainsi nos visiteurs de pratiquer une langue désertée par ses locuteurs naturels.

 - Il est demandé au chef de l'État : De faire étudier une loi renforçant le dispositif linguistique présent en en rendant notamment l'application contraignante. De rappeler aux autorités judiciaires leur pouvoir de poursuivre les contrevenants à une loi constamment bafouée. De rappeler, immédiatement, les préfets à leur obligation de contrôle de légalité pour les collectivités en infraction, par défaut, avec l'article 15 de la Loi du 4 août 1994.

 - Il est demandé au garant de la Constitution d'interrompre la marche suicidaire vers l'intronisation de la langue anglo-américaine comme seconde langue officielle de la nation ; ainsi devrez-vous mettre un terme au projet sacrilège prétendant dispenser dans les établissements scolaires des cours de matières générales en anglo-américain.

Ce manifeste reçoit des signatures venues de France, mais aussi des francophones du monde entier. Du pays source de la langue commune, la Francophonie attend légitimement le signal fort d'une résistance enfin consciente de l'enjeu.

- Il est donc attendu du chef de file de l'OIF qu'il mette la politique étrangère de la France en accord avec les revendications humanistes de l'organisation, fidèle à la langue des Lumières, celle de l'égalité et du partage. À cet égard, nous déplorons l'installation au poste de secrétaire générale de l'OIF d'une personnalité rouandaise membre actif d'un régime politique détestable.

- Il est attendu du chef de file de l'OIF qu'il défende l'usage de la langue française, non qu'il le rétrécisse. Les francophones se sont particulièrement émus de votre adoubement, lors du dernier Sommet de la Francophonie, de l'anglo-américain comme « langue d'usage » pour le monde. À en juger par le dynamisme économique d'une majeure partie de l'Afrique francophone, comme par la vitalité économique du Canada francophone, terre de créativité et de haute technologie, leur « langue d'usage » – le français – en vaudrait pourtant d'autres.

 Lors de ce Sommet, nous vous avons également entendu ceindre la langue française du titre de « langue de la création ». Conviendrait-il déjà que l'État encourageât les appellations françaises pour baptiser nouveaux produits et services créés par toute entreprise revendiquant son aide ; mieux, par toute entreprise où entrent des capitaux d'État. Or il se produit très exactement l'inverse.

Faute d'avoir su précéder le Québec comme référence mondiale pour la défense du français, du moins sachons nous inspirer de sa pugnacité et abandonner nos comportements serviles. Il y va de notre identité nationale et de l’avenir de la Francophonie.

 Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à notre requête.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à notre haute considération.

 

Signataires

Louis Maisonneuve et Dr Pauline Belenotti, Président et Secrétaire d'Observatoire des Libertés, France. Philippe Carron et Jacques Badoux, responsables de l'antenne Suisse romande pour le collectif, Suisse. Jean-Paul Perreault, Président du Mouvement Impératif français, Montréal, Canada.

 

Associations partenaires

Philippe Reynaud et Lucien Berthet, Président et Secrétaire de Défense de la Langue Française-Savoie, France. Pierrette Vachon L'Heureux, Présidente de l'Association pour le soutien et l'usage de la langue française, Québec-ville, Canada. Albert Salon, docteur d’État, ancien ambassadeur, Président d’Avenir de la langue française (ALF), Paris, France. Régis Ravat Président de l'Association Francophonie Avenir (AFRAV), Nîmes, France. Edgar Fonck, directeur de l'Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre, De Haan, Belgique. Alain Ripaux, Président de Francophonie Force Oblige, Appilly, France. Catalina Hadra, secrétaire générale de Dicifran (Association pour la diffusion de la Civilisation Française en Argentine), Buenos Aires, Argentine.

 

Personnes privées

Ilyes Zouari Président du Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone, France.Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, directeur de recherche au CNRS, Marseille, France. Tahar Ben Jelloun, écrivain, Prix Goncourt, France, Maroc. Michel Bühler, auteur-compositeur et chanteur. Sainte-Croix, Suisse. Vladimir Fédorovski, écrivain, Neuilly, France. Rémy Pagani, Maire honoraire de la ville de Genève, Suisse. Zachary Richard,auteur-compositeur et chanteur (« Travailler c'est trop dur »), Louisiane, États Unis d'Amérique. Jean-Marie Rouart, écrivain, membre de l'Académie française, Paris, France. Jean Ziegler, homme politique, écrivain, vice-président du comité consultatif du « conseil des droits de l'homme » de l'ONU, Suisse. Pierre Perret, chanteur, Seine-et-Marne, France. Jeannie Longo, cycliste, championne olympique et du monde, Savoie, France. Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, Toulon, France. Guimba Konate, ingénieur, ex-conseiller au Ministère des Télécommunications du Sénégal, Sénégal. Didier Van Cauwelaertécrivain, Prix Goncourt, France. Jacques Drillon, journaliste-écrivain, Paris, France. Lakhdar Amrani, professeur de français, Algérie. Benoit Bergeron, enseignant en biologie, Montréal, Canada. Anna Maria Campogrande, fonctionnaire européenne, président d’Athena, Association pour la défense et la promotion des langues officielles de la Communauté européenne, résident à Bruxelles, Belgique. Huguette Lemieux, interprète, Ottawa, Canada. Michel Feltin-Palas, journaliste, Paris, France. Marianne Périllard, traductrice, Lausanne, Suisse. Erasmia Boutsikari, avocate, Gytheion Grèce. Agnès Rosenstiehl, auteur, illustratrice (Mimi Cracra), Paris, France. Ingrid Stromman, professeur de français et d'anglais, Trondheim, Norvège. François Delarue, cardiologue, Paris, France. Jean-Pierre Siméon, poète et dramaturge, directeur de la collection poésie, éditions Gallimard, Clermont-Ferrand, FrancePaul Miédan-Gros, pilote de ligne, ancien Président du Syndicat National des Pilotes de Ligne, Santeny, France. Rosana Pasquale, professeur de français, université nationale de Lujan-Buenos Aires, Argentine. Fernand Melgar, cinéaste, Lausanne, Suisse. Yvan Lepère, journaliste, Bruxelles, Belgique. Alexandre Riblet, professeur de français, Mexico, Mexique. Angel Viñas, enseignant, ancien directeur à la Commission européenne, Bruxelles, Belgique. Miltiades Vassilatos, ingénieur, Montréal, Canada. Renato Corsetti, enseignant, Londres. Royaume-Uni. Thierry Saladin, médecin, secrétaire de l'AFRAV, Montpellier, France. Paolo Monaco, expert de l'organisation internationale pour la sécurité de la navigation aérienne, Bruxelles, Belgique. Jean-Louis Carpe, professeur de philosophie, Orléans, France. Pia Sylvie Marquart, enseignante, Hurghada, Égypte. Monique Phuoeng, directrice de société, Phnom Penh, Cambodge. Rodolphe Clivaz, artiste, directeur de théâtre, Lausanne, Suisse. Alain Borer, écrivain, poète, Los-Angeles (É.U.A.) et Paris, France. Olivier Belle, auteur-compositeur et chanteur, Neuilly, France. Étienne Guilloud, pasteur, Bière, Suisse. Yves Montenay, Président de l'Institut culture, économie et géopolitique, vice-président de l'ALF, France. Bérénice Franca Vilardo Irlando, ex fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères d'Italie, Rome, Italie. Valeria Pancrazzi, professeur de français, Tigre-Buenos Aires, Argentine. Philippe Mougel, conseiller artistique, Clermont-Ferrand, France. René Fournier, maire honoraire de Carignan, Québec, Canada. Louise Chevrier, romancière, Chambly, Québec, Canada. Micheline Khemissa, enseignante, Écublens, Suisse. Daniel Perrenoud, médecin, Lausanne, Suisse. Gérard Laurin, professeur de français, Gatineau, Québec, Canada. Ralph Stehly, professeur émérite de l'Université de Strasbourg, France. Claude Filatrault, conseiller à Hydro-Québec, Québec-ville, Canada. Françoise Carré, enseignante, Landevieille, France. Philippe Prudhomme, professeur de français, Président de l'association « Les amis de Bougainville », Papeete, Tahiti, France. Benoît Cazabon, linguiste, enseignant en biologie, co-fondateur et ex-directeur de l'Institut franco-ontarien, Vernet, Ontario, Canada. Claude Sybers, auteur littéraire, dramaturge Saly, Sénégal. Jean-Louis Brion, ingénieur, Nouvain-la-Neuve, Belgique. Veronica Gebauer, professeur de français, Université nationale de Cordoba, Argentine. Luc Charrette, pédiatre, Gatineau, Québec, Canada. Cyril R. Vergnaud, professeur de langues, Pingtung, Taiwan. Nicolae Dragulanescu, professeur d'université, Président de la Ligue de coopération culturelle et scientifique Roumanie France, Bucarest, Roumanie. Bert Schumann, ingénieur, Rennes, France. Michel Donceel, violoneux, Bertirx, Belgique. Gérard Cartier, ingénieur et auteur, L'Étang-la-Ville, France. Laurent Martin, pianiste, Vollore, France. Madana Gobalane, Président de l'association indienne des professeurs de français, Chennai, Inde. Fara Nume, professeur de français, Temara, Maroc. Alicia Santana, professeur de français, Tigre-Buenos Aires, Argentine. Jean Maisonneuve, pilote de ligne, Billom, France. Évelyne Raimbault, secrétaire, Fontenay-sous-Bois, France. Daniela L. Martinez, professeur de français, Buenos-Aires, Argentine. Nicolas Bitterlin, ouvrier du livre, Québec-ville, Canada. Bernard Joss, dessinateur, Lausanne, Suisse. Geneviève Despinoy, professeur d'espagnol, Agen, France. Emilie Szczukiecka, enseignante, Wroclaw, Pologne. Damien Feron, photographe. Madrid, Espagne. Ines Mensi, enseignante, Tunis, Tunisie. Dominique Lambilotte, fonctionnaire de police, Bertrix, Belgique. Kader Ali Lahmar, inspecteur d'enseignement du français, Oran, Algérie. Johan Nijp, professeur de français, Groningen, Pays-Bas. Mohamed Farhat, enseignant, Joub Jenin, Liban. Nathalie Pacico, technicienne, Courcelles, Belgique. Didier Catineau, journaliste, écrivain, Plassay, France. Jean-Pierre Roy, réalisateur, Montréal, Canada. Roger Rochat, ingénieur, Cottens, Suisse. André Creusot, administrateur, Ottawa, Canada.

 

Avis au lecteur

La version du manifeste qui vous est proposée ici, est la version initiale du manifeste, accompagnée de l'ensemble des signataires.

Ce manifeste est paru dans sa version complète sur Agora Vox :

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/appel-des-100-pour-refuser-la-215939

Il est paru, le dimanche 16 juin 2019, dans Le Parisien / Aujourd'hui en France, mais sous une version quelque peu raccourcie du seul fait de la rédaction du quotidien.

http://www.leparisien.fr/societe/defense-de-la-langue-francaise-100-signatures-pour-refuser-la-dictature-du-tout-anglais-16-06-2019-8094285.php

Le 17 juin, c'est Le Devoir, grand journal francophone du Québec qui le publiait :

https://www.ledevoir.com/societe/556861/un-manifeste-demande-la-protection-le-francais-contre-le-colonialisme-anglo-americain

Pour tout contact : 
- courriel : langue-francaise2018@laposte.net 
- téléphone : 06 76 24 24 01

 

Des Canadiens appellent le président français à la résistance !

Le 16 juin 2019, le journal français Le Parisien — Aujourd’hui en France a publié une tribune signée par 100 personnalités francophones à travers le monde, dont 13 Canadiens. Le texte appelle le président français à défendre la langue française face «au colonialisme anglo-américain» et à cesser les discours officiels en anglais.

 Geoffrey Gaye (Francopresse)

« Il nous banalise, il nous infériorise »,  lance Jean-Pierre Perreault véritablement remonté contre Emmanuel Macron, président de la France. « Lorsqu’il intervient dans ses discours, il donne davantage de pouvoir à l’anglosphère. Ça a des effets sur la francophonie et sur la diversité culturelle, c’est un président qui souffre d’une profonde anglomanie. Nous souhaitons qu’Emmanuel Macron cesse cela », revendique le président du mouvement québécois Impératif français.

Également membre du collectif Langue française, il fait partie des premiers à avoir proposé l’idée d’un manifeste pour appeler Emmanuel Macron à « protéger la langue française du colonialisme anglo-américain ».

Cent personnalités du monde de l’écriture, de l’enseignement ou de l’art issues de 26 pays ont signé la tribune. « C’est vraiment un travail auquel ont participé très activement des gens du Québec, du Canada et même d’Amérique», révèle Jean-Pierre Perreault.

La romancière Louise Chevrier, le réalisateur Jean-Pierre Roy, ou encore René Fournier, maire honoraire de Carignan, figurent parmi les 13 signataires canadiens. La liste aurait pu être encore plus longue. « Je n’ai aucune idée de comment on s’est limité à 100 personnes. Je connaissais beaucoup de gens qui étaient intéressés pour signer, beaucoup d’écrivains notamment », affirme Benoît Cazabon, cofondateur de l’institut franco-ontarien.

« Une langue désertée par ses locuteurs naturels »

« Le français outragé, le français brisé, le français martyrisé. Mais le français rendu à la dignité si, monsieur le Président, vous choisissez de suivre enfin la trace laissée par l’esprit de résistance», peut-on lire dans l’introduction du manifeste. Les auteurs appellent ensuite  « le premier contributeur de l’Organisation internationale de la Francophonie », à agir sur trois points.

Tout d’abord, « en renonçant à l’emploi de l’anglo-américain à l’étranger ». La tribune dénonce une langue « désertée par ses locuteurs naturels », alors que « le français demeure l’une des deux premières langues d’usage d’une majorité d’organes internationaux.»

Jean-Paul Perreault contre Emmanuel Macron, l'anglomane

Benoît Cazabon fait partie des onze signataires canadiens. Il ne manque pas d’arguments sur ce point. « Quand le chef de l’État se présente en anglais, il sort de sa fonction. C’est humiliant. Il y a des moments d’exception, c’est sûr. Si Macron doit discuter avec Trump sur des accords commerciaux, il peut le faire en anglais, mais quand il fait un discours officiel il me semble que c’est mieux d’utiliser la langue de chez lui », argumente l’homme expliquant qu’au Québec, « un discours officiel en anglais ne serait pas acceptable ».

Les signataires souhaitent renforcer par une loi « le dispositif linguistique présent en rendant notamment l’application contraignante; en rappelant aux autorités judiciaires leur pouvoir de poursuivre les contrevenants.»

Enfin le troisième point demande « d’interrompre la marche suicidaire vers l’intronisation de la langue anglo-américaine comme seconde langue officielle de la nation ». Là encore, Benoît Cazabon a des arguments à revendre. « Il faut un pluralisme linguistique pour protéger les langues à égalité. Aujourd’hui, il s’agit d’un multilinguisme qui permet aux anglophones de rester unilingues et d’écraser les autres langues. Avant nous pouvions choisir une autre langue que l’anglais à l’école, c’est de plus en plus compliqué désormais.»

Le Québec, érigé en exemple

Cette tribune réagit également au discours qu’a tenu Emmanuel Macron lors du Sommet de la Francophonie tenu en octobre dernier en Arménie. Le chef de l’État français avait déclaré que l’anglais est « une langue d’usage pour le monde, une langue de consommation ». Les signataires lui répondent : «à en juger par le dynamisme économique d’une majeure partie de l’Afrique francophone, comme par la vitalité du Canada francophone, leur langue d’usage — le français — en vaudrait pourtant d’autres ».

(...)

Suite sur : https://www.francopresse.ca/2019/06/27/colonialisme-anglo-americain-des-canadiens-appellent-le-president-francais-a-la-resistance/  

Source : francopresse.ca/, le jeudi 27 juin 2019

 

Nous n'en resterons pas là !

Forts de ce manifeste qui a eu un certain écho dans les médias, nous allons à présent l'envoyer officiellement au Président de la République, Emmanuel Macron. 

Nous allons l'envoyer en lui précisant que si ce manifeste ne suscite en lui aucune mesure pour que cesse l'anglicisation de notre pays et que, ce faisant, rien n'est fait pour remettre la langue française à la première place partout en France où l'anglais s'est substiué à elle, nous pourrions alors attaquer l'État pour INACTION à vouloir respecter, et à faire respecter, la langue française.

En cela, nous prendrions exemple sur les quatre associations écologiques qui, au nom de l’intérêt général, ont décidé d’attaquer l’État français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. Voir : ​https://laffairedusiecle.net/

Pour nous, associations de défense de la langue française, il s'agirait, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’État français en justice pour qu’il respecte la langue française et la fasse respecter partout sur le territoire français, partout dans les instances internationales où elle a le statut de langue officielle.

Cette action s’inscrirait dans le refus du basculement au tout-anglais, basculement qui a l’air d’avoir été programmé en sous-marin, sans l’avis du peuple, en toute illégalité.

D'ores et déjà, nous commençons à monter un dossier, et chacun d'entre vous peut nous aider à l'attayer en écrivant à un politicien, un maire, un sénateur, un député, un président de Région, à un dirigeant d'une entreprise publique, etc., qui ne respectent pas la loi Toubon.

Me Christophe Sanson : attaquer l'État en justice

Source de la vidéo : https://www.ledauphine.com/france-monde/2018/12/27/peut-on-reellement-attaquer-l-etat-en-justice

N'oubliez pas, non plus, que vous pouvez porter plainrte auprès d'un procureur de la République, suite à une publicité qui ne respecte pas la loi,

Voir : https://www.francophonie-avenir.com/fr/L-anglomanie-traitee-sur-le-plan-juridique/326-PORTONS-PLAINTE-CONTRE-LES-ANGLOMANES

Dans tous les cas, les lettres devront être envoyées avec un accusé de réception. 

Ensuite, il suffira de nous adresser le double de votre courrier, avec les réponses, s'il y en a eu, bien évidemment.

Haut les cœurs !

 

 

 




Publié par Thierry SALADIN le 17 juin 2019

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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