Connexion    



Semaine de la langue française, et cetera !

La semaine de la langue française et de la francophonie se déroule du 12 au 20 mars 2016. Cette semaine permet de célébrer la langue française à travers de nombreuses animations organisées partout en France et à l'étranger.

À noter une action positive qu'a faite le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel en partenariat avec la Délégation générale à la langue française : des séquences-son et vidéos diffusées tout le long de cette semaine sur de nombreux médias, des séquences-son et vidéos qui montrent que les Francophones sont nombreux et de plus en plus nombreux de par le monde.

Il est dit :
- Aujourd'hui, 274 millions de personnes sont francophones à travers le monde, nous pourrions même être 3 fois plus nombreux en 2060.
- À l'horizon 2050, nous serons près de 750 millions à faire rayonner la Francophonie partout dans le monde, nous avons tant à partager !

Ces slogans sont positifs et montrent aux Français que leur langue a de l'avenir puisqu'elle sera, vers 2050, une des plus parlées dans le monde, un argument qu'il ne faut pas hésiter à employer face aux capitulards linguistiques et aux apôtres du tout-anglais auxquels nous avons souvent à faire, hélas. 

 

Stimuler l'appropriation de la langue française

Dire MATINALE et DIRECT au lieu des termes anglais La Semaine de la langue française et de la francophonie a été créée en 1995 à l'initiative du ministère de la Culture et de la Communication. Elle est organisée chaque année autour du 20 mars, journée internationale de la francophonie.

Cet événement est un moment privilégié de l'identité francophone. Des milliers de manifestations sont organisées en France et à l'étranger :

  • ateliers d’écriture, joute oratoire
  • compétitions de slam
  • conférences, débats
  • expositions, rencontres
  • etc.

Ces événements permettent au grand public de fêter la langue française, fédératrice d'un espace culturel commun à tous les francophones et aux amoureux du français.

Créer un événement et participer à la semaine de la langue française et de la francophonie

Des activités pédagogiques pour fêter la langue française

 Dire MÉCÉNAT et FINANCEMENT PARTICIPATIF au lieu des termes anglaisLa Semaine de la langue française et de la francophonie est un temps fort de l'opération nationale "Dis-moi dix mots". Chaque année, dix mots sont mis à l'honneur. Pour l'année scolaire 2015-2016, les dix mots retenus sont : "chafouin, champagné, dépanneur, dracher, fada, lumerotte, poudrerie, ristrette, tap-tap, vigousse".

Les enseignants peuvent utiliser les outils de sensibilisation à la langue française mis en ligne sur le site : www.dixmoidixmots.culture.fr

  • un "livret des dix mots" propose des définitions, des jeux et des textes
  • des fiches pédagogiques, des animations audiovisuelles et des chroniques audio sur les dix mots réalisées par le Scéren-CNDP

La Semaine de langue française et de la francophonie est une occasion de présenter les projets artistiques ou littéraires développés dans le cadre de l'opération "Dis-moi dix mots".

 

Les médias, mauvais élèves de la langue française

La langue française selon Julien Doré et Laurent VoulzyDu 12 au 20 mars, la francophonie est à la fête. Créée en 1995, la Semaine de la langue française et de la francophonie met à l'honneur la langue de Molière dans l'Hexagone et à l'étranger. C'est dans ce cadre que depuis deux ans est célébrée le 16 mars la Journée de la langue française dans les médias, afin de promouvoir l’utilisation du français dans l’audiovisuel. Une mission pour le moins difficile face à l’expansion planétaire de l’anglais et à la mauvaise utilisation de la langue de Rabelais et de Baudelaire dans les médias.

La langue française selon Calojero et LouaneC’est un scoop : une application high tech, créée par une petite start-up bretonne et sponsorisée par un think tank de la Silicon Valley, va booster la langue française. Il suffira de dire un mot à son smartphone pour qu’il dévoile son orthographe et sa définition. Cette appli se veut être le best of de la langue française. Les mots non répertoriés dans le dictionnaire seront blacklistés pour ne jamais être borderline. Longtemps restée en stand by pour des raisons financières, la start-up a pu relever le challenge grâce au buzz qu’a provoqué son crowdfunding sur la Toile. Last but not least, elle sera présentée en live et en prime time durant cette semaine de la francophonie à Paris à ceux qui auront eu la chance d’être inscrits sur la short list des invités. Une success story pour cette petite entreprise.

Défendre la langue de Molière…

La langue française selon Jean-Louis Aubert et Indila« Je défendrai jusqu’à la mort la pureté de la langue française », clamait au XVIIe siècle le poète François de Malherbe. Une pureté qui, au XXIe siècle, à bel et bien disparu à en croire l’information ci-dessus - fausse - qui pourrait bien rendre malades les amoureux de langue de Molière. Néologismes, anglicismes, mots valises, les médias de l’audiovisuel en usent de plus en plus, au grand dam des lecteurs qui, parfois, n’y comprennent plus rien. Pour remédier à cet emploi effréné de mots qui ne sont tout simplement pas français et parfois même incorrects, le 16 mars a donc été décrété Journée de la langue française dans les médias. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), à l’origine du projet dont on célèbre la deuxième édition, affirme qu’il tient à « veiller à la défense et à l’illustration de la langue française » dans la communication audiovisuelle.

Une mission laborieuse à l’heure de la mondialisation. En effet, que ce soit dans la presse, sur internet, sur les radios ou à la télévision, les mots « étrangers » se font la part belle. A côté de la multitude de déviations de langage vers l’anglais des présentateurs et journalistes, les titres de rubriques comme Hit, Top ten, Best of et consorts en tous genres sont devenus légion.

… avec mesure

Dire RÉTRO et COURSES au lieu des termes anglaisAncien chef correcteur du Monde, enseignant formateur en école de journalisme et auteur de plus de cinquante ouvrages sur la langue française et la culture générale, Jean-Pierre Colignon ne fait pas partie de ces « puristes poussiéreux » qui refusent l’introduction ou l’emprunt de termes étrangers dans les médias, « tant qu’il n’y a pas d’excès et qu’on ne se met pas à employer un mot étranger à la place d’un mot français qui est compris de tout le monde ». Jean-Pierre Colignon n’est ainsi pas contre le fait d’en accepter quelques-uns. « On ne peut guère lutter contre un mot bien construit issu d’une langue étrangère et qui va être rapidement compris de tout le monde. »

Autre erreur parmi d’autres qui se répand, l’utilisation croissante des abréviations issues de l’anglo-américain que sont les « super », « hyper », « méga », « top », « must », et cela alors que la langue française possède des tournures bien plus précises et raffinées grâce aux superlatifs comme « très beau, très bien, le meilleur, le plus grand »... ou encore aux adjectifs tels « incomparable, inégalable »... mais aussi aux mots d' « excellence », d' « exception », etc.

Participant à trois commissions ministérielles de terminologie, l’ancien correcteur et ses collègues ont cependant proposé aux médias des équivalents à certains mots tels success story, crash, sponsor, dealer, en live, en stand by, has been, out, corporate, team, short list, off record, vintage, news, replay, process, updater, flyer, look, bashing, dispatcher, customizer, deadline, briefer, borderline, buzz, dress code, etc.

Léa Salamé et Laurent Ruquier, fêtent la langue française !

Les journalistes mauvais élèves

Jean-Pierre Colignon sait qu’il va se faire « détester et haïr », mais son constat est sans appel : à côté de ces anglicismes, les médias de l’Hexagone parlent et/ou écrivent tout simplement mal français, et la situation empire année après année. Au point que depuis peu, les cours de français (grammaire, orthographe) ont fait leur apparition dans les grandes écoles de journalisme afin que les étudiants se remettent à niveau. En effet, les faux amis le sont toujours, la dictée a disparu, et l’écriture en « format sms » contribue grandement à la baisse du niveau de langue. D’autre part, la mauvaise utilisation du français est telle que les Assises du journalisme ont consacré toute une demi-journée à ce thème le 11 mars.

Dire FLUX et REDIFFUSSION au lieu des termes anglaisAussi bien dans les médias publics que privés, la course à l’information, et donc la précipitation et la concurrence effrénée entre les médias, conduit à mal employer le français. Sur la liste des erreurs, les fautes de prononciation, dont le fameux « cent euros » avec la faute de liaison qui claque à nos oreilles en « cent "z"euros ». Mais, plus dramatique encore, les multiples contresens et impropriétés, c’est-à-dire l’emploi de mots pour d’autres qui déforment l’information. Et Jean-Pierre Colignon de citer un exemple parmi tant d’autres : « Le 27 février dernier, sur une chaîne d’information en continu, la journaliste a annoncé en titre : "Des paysans ont démonté le ministère de l’Agriculture", autrement dit, Paris était à feu et à sang, livré aux émeutiers. En réalité, seul le stand du ministère avait été démonté au Salon de l’agriculture. » Ces erreurs sont « plus graves qu’un accord de participe passé, même si un mauvais accord de participe suffit à transformer le sens d’une phrase ».

Une vaine lutte ?

Dire STYLISME et AUDITION au lieu des termes anglaisMais le combat mené par le CSA pour rendre à la langue française sa splendeur et lui conserver ses richesses dans les médias a ses limites. En effet, « veiller à la défense et à l’illustration du français » dans l'audiovisuel est une recommandation et de ce fait elle n’est pas contraignante, puisque jamais un média n’a réellement été sanctionné, ni verbalement ni financièrement. « Au Monde et au Journal de Genève, on avait tenté de mettre en place un système, se souvient avec humour Jean-Pierre Colignon : celui qui commettait une erreur déposait un franc (0,15 euro) et la cagnotte servait à faire un apéro ! ». « Mais, de bon vin, on ne peut faire mauvais latin », écrivait François Rabelais au XVIe siècle…

Si la langue française est l’une des langues les plus difficiles à maîtriser au monde, elle n’en demeure pas moins l’une des plus riches que nombre de non francophones rêvent de pratiquer. Pour l’écrivain Anatole France, « la langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme, et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle ».

Dire INSTRUCTIONS et DATE LIMITE au lieu des termes anglais→ Consulter sur le site du CSA le programme de cette deuxième édition de la Journée de la langue française dans les médias, parrainée par Guillaume Gallienne, acteur et réalisateur, sociétaire de la Comédie-Française, Dany Laferrière, de l’Académie française, et le jeune auteur-compositeur-interprète Vianney.

Anne Bernas

Source : rfi.fr, le vendredi 11 mars 2016


Lancement de la Semaine de la Langue française... par culture-gouv



En pleine semaine de la langue française, Macron et Royal célèbrent le franglais !

FLEXGRID, SMILE et YOU & GRID, tels sont les trois projets de «réseaux électriques intelligents» présentés par des régions et que les deux ministres ont décidé de retenir après un an de réflexion.

Ségolène Royal et Emmanuel Macron s'entendent parfaitement et leur langue commune est le «franglais». La ministre de l'Environnement et le ministre de l'Industrie avaient lancé en avril 2015 un «appel à projets pour le déploiement à grande échelle de Réseaux électriques intelligents». Ils viennent de révéler, ce mardi, en pleine semaine de la langue française donc, les trois dossiers retenus qui ont été déposés chacun par des collectivités territoriales de l'Hexagone et de l'Outremer.

Arrive en tête le projet FLEXGRID; il émane du Conseil régional de Provence-Alpes -Côte d'Azur. Il est suivi par le dossier SMILE du Conseil régional de Bretagne, qui s'est mis en lien avec les Pays-de -la Loire pour cette remarquable trouvaille sémantique. En troisième place, «la métropole européenne de Lille , en lien avec le Nord Pas-de-Calais» a été récompensée pour son projet YOU & GRID.

Emmanuel Macron et Ségolène Royal, assassins de la langue française et de la Francophonie ?

«Les trois dossiers lauréats pourront recourir au guichet des investissements d'avenir, afin de bénéficier d'un accompagnement financier sur les actions d'économies d'énergie et de pilotage de la consommation électrique chez le consommateur: 50 millions d'euros sont mobilisés dans ce but», nous dit le communiqué commun publié par les deux ministres. Si nous devinons à peu près ce qu'ils veulent nous dire, à travers ce style administratif bien français, nous restons malgré tout sur notre faim quant à la signification réelle des trois projets couronnés. Emmanuel Macron et Ségolène Royal ne prennent pas la peine de nous donner une version dans la langue de Molière.

FLEXGRID, renvoie au «flex» de flexibilité, «grid» étant un réseau électrique en anglais. SMILE, c'est tout simplement un sourire. Quant à YOU & GRID, cela se traduit par «toi et réseau». Cela sonne évidemment «petit nègre, français rudimentaire, à la syntaxe simplifiée», indique le dictionnaire Le Robert qui n'a pas encore banni l'expression de son lexique.

Une filière française regroupée au sein de «Think Smartgrids»

Le communiqué à en-tête «République française» ne dit pas si les dossiers lauréats, qui vont donc bénéficier d'aides financières, l'ont été en partie pour leur dénomination en «franglais». On ne sait pas non plus comment étaient libellés les autres projets qui n'ont pas retenu l'attention des deux ministres. On nous apprend seulement qu'un quatrième projet va «bénéficier d'un accompagnement adapté», qu'il a été déposé par le Conseil régional de la Martinique et qu'il s'intitule SMART COMMUNITY NORD.

Plus généralement, en ce jour de récompenses, les ministères de l'Économie et de l'Environnement précisent que «ce déploiement (de projets) va nourrir la stratégie de la filière française des réseaux électriques intelligents, structurée au sein de l'association «Think Smartgrids» créée dans le cadre de la Nouvelle France industrielle, et ainsi renforcer son dynamisme, au service de la transition énergétique et de la création d'emplois verts». Think Smartgrids, en traduction littérale veut dire «penser réseaux intelligents».

Un grand merci à Ségolène Royal et Emmanuel Macron de nous élever à un tel niveau d'intelligence et d'élégance en cette Semaine de la langue française et de la francophonie 2016.

Jean-Pierre Robin

Source : lefigaro.fr, le mardi 15 mars 2016


Journée de la langue française dans les médias... par culture-gouv



Érik Orsenna sur France TWO !

À propos de la prestation de l’académicien Orsenna

Bien qu’académicien de son état, M. Orsenna ne fait rien pour défendre la langue française, objet en tous domaines d’un véritable arrachage linguistique de la part de nos élites. Cela à l’avantage du tout-anglais cher au cartel patronal européen « Business Europe », à la Commission Européenne*, à l’ex-ministre des Universités Geneviève Fioraso**, aux admirateurs américano-formatés de l’OTAN*** et aux très discrets négociateurs du destructif Traité Transatlantique qui achèvera de briser ce qui reste du « produire en France » (pardon : du « made in France » et de la « french touch »).
Nous comprenons parfaitement l’attitude d’Orsenna : tout le monde n’a pas une mentalité de résistant et certains vendeurs de littérature préfèreront toujours se mettre « in the wind » sans pour autant abandonner leurs grands airs « de gôôôche ».

Par ailleurs, le « socialiste » Orsenna, homme-lige de feu Mitterrand, a tenu à soutenir la loi El Khomri contre les centaines de milliers de jeunes étudiants et salariés qui combattent ce coup terrible contre le droit du travail. C’est son affaire, certains nantis que le peuple de gauche a jadis porté au pouvoir et qui ne risquent pas de bosser toute leur vie pour le SMIG, d’être licenciés à la première incartade ou de pointer ensuite des années au chômage, ont une mentalité de collabos du capital, pardon, du parti « socialiste »…

Mais pourquoi a-t-il fallu que dans ses réponses à M. Delahousse qui l’avait interpellé sur les anglicismes, M. Orsenna n’ait même pas prononcé le mot « anglais » ? Qu’au titre des menaces pesant sur le français, l’académicien n’ait trouvé à critiquer que « le langage des SMS » (un proverbe russe dit que la souris ne connaît pas d’animal plus dangereux que le chat) ? Pourquoi faut-il que l’homme à l’habit vert ait en outre exigé implicitement, non pas l’application de l’article II de la Constitution (« la langue de la République est le français ») et de la Loi Toubon (qualifiée allusivement de « ligne Maginot » linguistique), comme on pouvait pourtant l’attendre d’un institutionnel mandaté pour défendre une langue qui est sa raison sociale et son outil de travail ? Non, M. Orsenna aura préféré minimiser les dangers pesant sur la langue commune, culpabiliser en finesse les prétendus « conservateurs » - en clair, les militants de la langue française que personne n’invitera jamais au 20 heures ! – et il n’aura pipé mot sur la politique linguistique de substitution systématique, méthodique, acharnée, du "business-Globish" au français dans les domaines commercial, publicitaire, scientifique, universitaire, dans la chanson, dans le cinéma « français », sans parler des « services publics » et des sociétés où l’État est majoritaire et où les « produits » nouveaux sont systématiquement nommés en anglais : EDF, Poste, SNCF, etc.

Tract contre l'anglicisation-américanisation de notre société

La langue française est certes de taille à se défendre avec l’aide de tous ceux qui l’aiment et la servent, véritables écrivains, mais aussi gens du peuple, ouvriers, étudiants, paysans, enseignants, qui militent pour sauver les acquis sociaux de notre pays dont certains défenseurs commencent enfin que la langue française est le premier service public de France.

Mais comme les acquis syndicaux, notre langue de lumière doit désormais se méfier de ses pires ennemis, qui ne sont pas seulement ceux qui l’attaquent au nom du fric et de l’ordre néolibéral euro-atlantique : qu’elle se méfie aussi ET SURTOUT de ses faux amis qui ne lui déclarent leur amour (si platonique…) devant les caméras que pour mieux la désarmer, dénigrer les maigres digues légales existant encore, et laisser libre cours en tous domaines, politique, culturel, économique, linguistique, au totalitarisme planétaire de « l’économie ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » chère aux instigateurs du destructif Traité de Maastricht.

*Ancien ministre socialiste de l’économie devenu commissaire européen, Pierre Moscovici s’est notamment illustré en adressant au gouvernement français une lettre écrite en anglais pour le sommer de déréguler le marché du travail en France. Le gouvernement n’a protesté ni contre l’ingérence ni contre l’humiliation infligée à notre langue. En revanche, M. Valls a d’excellents traducteurs à sa disposition si l’on en juge par la teneur du projet El Khomri.

**Sans souci pour la loi Toubon et l’article II de la Constitution, G. Fioraso s’est illustrée en autorisant l’anglais comme langue universitaire et en fermant les yeux sur les innombrables débordements auxquels les « garde-fou » de sa loi ont donné lieu de la part des angliciseurs à tout-va.

***désormais des prises d’armes de l’armée française se font en anglais sans que cela semble outre mesure irriter certains officiers. Quand va-t-on remplacer le refrain révolutionnaire de la Marseillaise par le « God save the Queen » ?

Georges Gastaud, militant de la résistance sociale, politique et linguistique, fils de Résistant.


Les interviews de la Semaine de la langue... par culture-gouv




Publié par Régis RAVAT le 15 mars 2016

0 personne aime cet article.


Aucun commentaire...

Pour commenter cette article, identifiez-vous! ou créez un compte

Défendez le français, financez des procès,

nous ne recevons aucune subvention !


Inscription à l'infolettre!

S'il vous plaît, veuillez entrer votre courriel

Digital Newsletter

Pour vous desinscrire, veuillez cliquer ici ».