Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l'Éducation nationale !

À l'occasion de la Présidentielle d'avril dernier, Emmanuel Macron ayant été réélu à la tête de la France pour 5 ans, a changé son Premier ministre Jean Castex pour le remplacer par Élisabeth Borne, et, le vendredi 20 mai 2022, la nouvelle Première ministre nous a fait part des membres de son gouvernement.

Ainsi, nous avons appris que Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement Castex était remplacé par Pap Ndiaye.

Pap Ndiaye est un historien universitaire, enseignant-chercheur de 56 ans, penseur de la « condition noire » en France, Il a étudié 5 ans aux États-Unis et semble, à lire ses écrits et à voir ses conférences, très imprégné de la culture et de la mentalité étatsunienne.

Apparemment donc, sa nomination à la tête de l'Éducation nationale n'augure rien de bon pour les sujets qui nous sont chers : langue française, plurilinguisme, lutte contre le tout-anglais.

Bien sûr, nous n'allons pas le juger maintenant puisqu'il vient tout juste de prendre ses fonctions, mais nous serons très vigilants sur ce qu'il va faire et décider, et ne manquerons pas de l'encourager ou de le critiquer selon les mesures qu'il prendra.

Cela dit, nous avons noté, lors de la passation de pouvoir entre le nouveau et l'ancien ministre rue de Grenelle, que Jean-Michel Blanquer faisait remarquer à Pap Ndiaye :

 « Certains veulent opposer la République et les droits individuels, le fait que chaque appartenance de chacun serait plus importante que la République elle-même. C'est l'inverse du message républicain, ».

On se souviendra aussi que Jean-Michel Blanquer s’était érigé en pourfendeur de la culture « woke » (Note de l'Afrav, culte exacerbé et politisé des minorités), qu’il avait assimilé à un « nouvel obscurantisme, lors d’une entrevue sur Europe 1. Casser des statues, faire le procès de tous les personnages historiques (…) est une démarche absurde et dangereuse. Cela veut dire l’abolition du passé. Ce sont des choses qu’on voit dans George Orwell. Ce sont des choses qui préparent les marches vers le totalitarisme ».

Enfin, pour nous, à l'Afrav, Jean-Michel Blanquer a été positif sur deux sujets :

il  a voulu rétablir la méthode syllabique pour l'apprentissage de la lecture et il s'est opposé à l'écriture inclusive. 

Par contre, comme tous les ministres de l'Éducation nationale qui se sont succédés depuis plus de 40 ans à ce ministère, il a fermé les yeux sur la prédominance de l'enseignement de l'anglais dans notre système éducatif, prédominance préjudiciable, bien sûr, au plurilinguisme et à la mort annoncée de l'italien, de l'espagnol et de l'allemand en tant que premières langues étrangères enseignées (LV1) et préjudiciable également à notre langue, puisque, du coup, l'enseignement du français en tant que langue étrangère LV1, recule partout en Europe au profit de l'anglais .

De plus, Jean-Michel Blanquer a lancé des programmes scolaires pour que certaines matières enseignées puissent être enseignées, dès le CM1, dans une langue étrangère (comprendre l'anglais), ce qui est pourtant hors la loi, puisque selon l'article 1 de la loi n°94-665, dite loi Toubon, la langue de l'enseignement en France est le français.

Tout n'était donc pas rose avec M. Blanquer, mais avec M. Ndiaye tout ne risque-t-il pas d'être pire ?

À suivre...

 

Pap Ndiaye sous le feu des critiques, par Ivan Rioufol, journaliste au Figaro

Sur le culte exacerbé et politisé des minorités telle qu'il pourrait être mis en avant par Pap Ndiaye (Propos d'Ivan Rioufol retranscrits à partir de la vidéo ci-après - source CNEWS)  :

C'est un nouveau modèle de société qui subrepticement a été mis sur la place publique, alors que ce modèle n'a jamais été débattu durant la campagne présidentielle.

Durant la campagne présidentielle tout ce qui était considéré comme étant la question identitaire a été jugé superflu au nom du pouvoir d'achat, or ce qui se passe aujourd'hui c'est que la nomination de Pap Ndiaye contredit totalement ce que représentait auparavant Jean-Michel Blanquer qui était un ministre qui défendait le processus d'assimilation.

Avec le culte des minorités, nous avons là un processus à l'américaine de multiculturalisme, de communautarisme. D'ailleurs le nouveau ministre de l'Éducation s'en flatte lui-même puisqu'il dit qu'il a été formé plus spécifiquement aux États-Unis dans ce racialisme et ce communautarisme là et qu'il voit en France les travers que l'on peut naturellement dénoncer aux États-Unis, sauf qu'aux États-Unis, bien sûr, l'histoire des Noirs n'est pas celle de l'histoire des minorités en France.

L'histoire des Noirs aux États-Unis est intimement liée à celle de l'esclavage, il y a eu un racisme d'État aux États-Unis jusqu'aux années 60 où il y avait un véritable apartheid.

La France n'a jamais connu cela, au contraire, la France a toujours accueilli les différences d'ethnies, je ne peux même pas dire le mot race, puisque le mot race avait disparu et là, non seulement il revient avec cette philosophie communautariste qui vient des États-Unis, c'est le pire que pourrait nous amener les États-Unis, mais en plus il vient avec cette réhabilitation de la race.

Alors, maintenant, ce n'est pas la race telle qu'on l'avait connue avec une hiérarchie entre les races elles-mêmes, mais c'est une race conceptualisée socialement, c'est-à-dire à partir du moment où vous êtes de couleur - ça ne marche pas pour les Blancs - vous êtes considéré comme pouvant être potentiellement victime de discriminations dites racistes, et donc cela revient à dire dans le fond que tous ces antiracistes sont obsédés par la race.

Une boîte de Pandore a été ouverte et cela me paraît désastreux.

Le ministre Pap Ndiaye sur France Inter

« Il y a un vocabulaire d'extrême droite qui s'est répandu bien au-delà de l'extrême droite.

Il faut déconstruire et dénoncer des termes comme l'islamo-gauchisme ou le racisme anti-blanc. »

En février 2021, le nouveau ministre de l'Éducation nationale critiquait les termes d'islamo-gauchisme et de racisme anti-blanc.

Réaction de Jean-Luc Mélenchon, Président de la France Insoumise

« Je partage l'appréciation de Monsieur Pap Ndiaye à propos d'Emmanuel Macron qui disait à son sujet que l'on peinait à discerner une politique ou même un point de vue consistant. Sur ce point, nous sommes d'accord ! »

Réaction d'Éric Zemmour, Président de Reconquête

« Pap Ndiaye est obsédé par la race. Il a participé à des réunions interdites aux blancs. Macron avait dit qu’il fallait déconstruire la France, son Ministre va le faire ».

Réaction de Jordan Bartella, vice-président du Rassemblement National

« En nommant Pap Ndiaye ministre de l'Éducation nationale, Emmanuel Macron confie un ministère crucial pour notre avenir à un militant communautariste et indigéniste. Avec ce remaniement, la dislocation de la Nation s'accélère ! »

Réaction de Julien Aubert, Président d'Oser la France, député Les Républicains

« J’ai rappelé à Jean-Michel Apathie qu’il fallait écouter son interlocuteur et qu’il vaut mieux connaître les concepts qu’on veut manier. Oui, Pap Ndiaye porte un combat qui n’est pas progressiste, mais wokiste. Non, ce n’est pas ma République, ni celle de Jaurès ou Clemenceau. »

Sur Pap Ndiaye, par Arthur de Watrigant, cofondateur de L'Incorrect

« Pap Ndiaye est l'un des penseurs de l'idéologie racialiste en France. En le nommant ministre de l'Éducation Nationale, Emmanuel Macron envoie un signal on ne peut plus clair. »

Pap Ndiaye : Un woke au gouvernement ? Par Stella Kamnga, chroniqueuse à RMC

« Il veut lutter contre le racisme et le communautarisme blancs en créant lui-même des conditions de communautarisme et de racisme noirs. Ça n'a pas de sens ! »

Pap Ndiaye, par François-Xavier Bellamy, député au Parlement européen (PPE)

Pap Ndiaye accuse la France et sa culture de « racisme structurel »

« L’urgence absolue pour notre pays, c’est de reconstruire l’école. En la confiant à Pap Ndiaye, qui accuse la France et sa culture de « racisme structurel », Emmanuel Macron ne peut que fragiliser encore l’éducation nationale et aggraver les fractures qui traversent notre société.»