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Contre le virus de l'anglomanie !

À l’occasion de la Journée du 20 mars et de la Semaine mondiale de la Langue française et de la Francophonie, et alors que notre langue est délibérément évincée dans toute une série de domaines, sans le moindre débat démocratique, au profit de l’anglo-américain, nous vous serions obligés de bien vouloir prendre connaissance du communiqué suivant, signé par 20 associations de promotion de la langue française et de la Francophonie.  

Nous comptons sur vous pour en faire connaître la teneur autour de vous, à vos amis, parents et alliés.

Certes la pandémie actuelle capte légitimement toute l’attention des médias, mais convenons que, sans ce premier service public de France, qu’est la langue française, toute idée de « faire nation » contre l’adversité serait privé de sens.  

Nous sommes par ailleurs à votre disposition pour tout entretien téléphonique.

Pour les 20 associations signataires,

Albert Salon, président d’honneur d’ALF

courriel : albert.salon0638@orange.fr 

tél. : 01 45 32 42 84

Georges Gastaud, président de l’association CO.U.R.R.I.E.L.

courriel : gastaudcrovisier2@wanadoo.fr 

 tél. : O7 61 05 99 21

 

Communiqué à diffuser

Semaine de la langue française et de la Francophonie -

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF RESISTANCE FRANCOPHONE -

Pour un Grand Débat sur la politique linguistique de la France et de l’Union européenne

Arrachage culturel ? Substitution délibérée de l’anglo-américain à la « langue de la République » (Constitution, art. II-a), qui est aussi celle de la Francophonie internationale ?

 Linguicide inavoué du français par ces « collabos de la pub et du fric » que fustigeait Michel Serres observant : « il y a plus d’anglais aujourd'hui sur les murs de Paris qu’il n’y avait d’allemand sous l’Occupation » ?

Que ce soit dans la dénomination d’enseignes (entre 1000 exemples : La Fourchette devenant The Fork…), dans l’appellation de services publics (banque postale créant sa filiale Ma French Bank ; Ouigo de la SNCF), dans l’intitulé d’émissions (The Voice Kids, Tonight info…), dans l’enseignement : du primaire à l’Université, est violée sciemment par les responsables la loi Toubon : « le français est la langue de l’enseignement », une politique linguistique inavouable est méthodiquement appliquée par les élites politiques et économiques. 

Au plus haut niveau de l’État est promue à toute occasion la French Tech ou la Start Up Nation et des évènements officiels en France sont nommés Choose France, Make the planet great again, etc.

On en vient à craindre un consentement français post-Brexit à ce que l’UE impose l’anglais « langue commune » (unique de travail), alors que l’anglais n’est plus langue officielle déclarée d’aucun grand pays de l’Union… 

Face au basculement linguistique ainsi engagé, les associations groupées en collectif Résistance francophone exigent un GRAND DÉBAT SUR LA POLITIQUE LINGUISTIQUE de la FRANCE et de l’UNION EUROPÉENNE.

Car la sauvegarde de la diversité culturelle et linguistique de l’humanité importe autant à son avenir que la défense de la diversité des espèces.

La Liste des associations signataires

  • Alliance Champlain (à Nouméa, Nouvelle Calédonie) : Daniel Miroux, président ;
  • Association Francophonie Avenir (AFRAV) : Thierry Saladin, secrétaire général ;
  • Association pour la promotion de la Francophonie en Flandre (APFF ; Belgique) : Edgar Fonck, directeur ;
  • Athena(UE ; Luxembourg) : Anna Maria Campogrande, présidente ;
  • Avenir de la Langue française (ALF) : Albert Salon, président d’honneur) ;
  • Carrefour des Acteurs sociaux (CAS) : Catherine Distinguin, directrice du pôle francophone) ;
  • Cercle littéraire des Écrivains cheminots (CLEC) :Philippe Deniard, président ;
  • Centre d’études et de réflexion sur le monde francophone (CERMF) : IlyèsZouari, président) ;
  • COURRIEL : Georges Gastaud, président ;
  • Défense de la Langue française (DLF) : Marceau Déchamps, secrétaire général ;
  • Défense de la Langue française en Île de France (DLF-Paris) : Marc Favre d’Échallens, président ;
  • Défense de la Langue française en pays de Savoie : Philippe Reynaud, président ;
  • Droit de Comprendre (DDC) : Marc Favre d’Échallens, président ;
  • Forum francophone international (FFI-France) : Albert Salon, président ;
  • Forum francophone international (FFI-Québec) : François Gauthier, président ;
  • Forum pour la France (FpF) : Henri Fouquereau, secrétaire général ;
  • Francophonie Force oblige (FFO) : Alain Ripaux, président ;
  • Impératif français (Québec) : Jean-Paul Perreault, président ;
  • Institut Culture,Économie, Géopolitique (ICEG) : Yves Montenay, président ;
  • République exemplaire : Michel Le Net, président.

 

La Francophonie : l’État français va-t-il enfin y porter un réel intérêt ?

2020, année des institutions de la Francophonie 

Le 20 mars journée mondiale de la Francophonie fête le traité de Niamey de 1970.

21 chefs d’État dont M. Pompidou, ont alors créé l’ACCT (Agence de Coopération culturelle et technique), ancêtre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

L’année 2020 marque son cinquantenaire. Elle verra aussi en octobre à Tunis le XVIIIe Sommet des chefs d’État des 88 pays membres de l’OIF.

L’histoire institutionnelle de l’OIF occulte les vrais créateurs, les militants : l’article joint : « Combats associatifs pour la Francophonie » décrit leur importance.Je ne traite icique des attitudes contrastées de l’État français.

Avant l’époque contemporaine, trois facteurs furent déterminants pour créer et étendre l’espace mondial du français : la littérature ; l’essaimage chrétien, surtout catholique, des missionnaires francophones fournis en grand nombre par la France et la Belgique ; et l’action politique et culturelle propre des rois de France, surtout François 1er, et les Louis : XIII avec Richelieu, et XIV*. La première colonisation : Canada, Inde fit partie du facteur régalien.

Comment les gouvernements récents ont-ils traité cet héritage pluriséculaire ?

La IIIe République, « radsoc », patriote, très laïque, des « Géographes », et des Clémenceau, Ferry, Combes, puis des Blum, Herriot, fut colonialiste (apogée : l’Exposition coloniale de 1931), mais plus pénétrée de « mission civilisatrice » que les autres impérialistes : européens et états-unien. Jusqu’à continuer à aider au dehors les « œuvres » missionnaires d’enseignement et de soins sur le budget de l’État, voire sur les fonds secrets*...

La IVe République, aux prises avec les guerres d’Indochine, puis d’Algérie, et face aux « non-alignés » (conférence de Bandoeng,1955), a pourtant mené une active politique de création d’écoles, centres culturels, alliances françaises, à l’étranger.

La Ve présente, en ce domaine, deux phases : expansion, puis lent déclin. Jusqu’en 1974 : expansion forte, sous de Gaulle, puis Pompidou : paix puis coopération avec l’Algérie ; indépendances des colonies africaines, coopération généreuse avec elles, envoi massif de « coopérants » ; visite triomphale de juillet 1967 au Québec, bien suivie ; traité de Niamey en 1970 ; « force de frappe » linguistique et culturelle (« tous azimuts » comme la nucléaire), avec de grands directeurs : Jean Basdevant puis Pierre Laurent...

1974 marque une césure, symbolisée par la première conférence de presse en partie en anglais de M. Giscard d’Estaing.

Valéry Giscard d'Estaing en anglais traître à la langue française

Tous les présidents qui se sont alors succédé, ont marqué un intérêt moins soutenu pour la Francophonie. Discours restés favorables, mais de plus en plus teintés de « mondialisme » ; lent déclin de la coopération et de la politique culturelle au dehors : crédits et priorité francophone diminuant ; au moins le Président Mitterrand, beaucoup plus enraciné et cultivé que ses successeurs, a-t-il pu contenir mondialisme et « globish », et convoquer, en 1986 à Paris et Versailles, le premier Sommet de la Francophonie, le Québec y devenant « gouvernement participant ».

Entre 1981 et 2017, trois présidents ont, en fait, glissé sur la pente évoquée. M. Hollande a desservi la Francophonie multilatérale et africaine, en forçant l’élection, par le Sommet de 2014, de Mme Michaëlle Jean, gouverneuse du Canada fédéral, pour succéder à l’éminent Président sénégalais Abdou Diouf.

M. Emmanuel Macron glisse sur la même pente...Mais en même temps, il a eu dès 2017, en son couple, le mérite de s’approprier l’ambitieux projet d’Institut de la Francophonie à Villers-Cotterêts, lancé dès 2001 par nos associations ALF et FFI. C’est encourageant et porteur, si la réalisation en cours n’est pas détournée vers un simple musée : « das Museale », étant, écrivait Ernst Jünger, un signe de moindre créativité de notre époque.

Nous ne sommes certes plus aux temps héroïques de 1958 à 1974. Or, la Communauté francophone organisée reste une chance extraordinaire pour la France ; ses gouvernements depuis 1974 ont hélas été incapables de la saisir. Elle reste une « bonne nouvelle » civilisationnelle pour l’humanité, par son immense potentiel d’échanges économiques et de coopération exemplaire pour le développement et, plus encore, de dialogue mondial des cultures.

Il faut que nos gouvernements saisissent à nouveau ces chances uniques.

À nos associations de continuer le combat pour cette noble cause méconnue, en attendant des jours meilleurs. Qui viendront...

*Cf. la thèse de doctorat d’État ès lettres d’A. Salon sur « L’action culturelle de la France dans le monde », Paris, Sorbonne 1981.

Albert Salon.

 

Les combats associatifs pour la francophonie, en France et au-dehors.

1. L’HISTOIRE des luttes associatives pour la Francophonie mondiale et ses institutions internationales multilatérales 

Le rôle des associations pour la Francophonie est resté longtemps méconnu, voire occulté, y compris dans les rapports au gouvernement. Il est pourtant déterminant.

Législateurs et fonctionnaires des institutions publiques tendent, notamment en France, à présenter au public seulement leur action, en taisant les apports de la société civile, pourtant indispensables pour l’historien.

Tel est le sens, de la contribution qu’Avenir de la Langue française (ALF) a jugé nécessaire d’apporter à l’histoire de la Francophonie et de ses institutions, comme elle l’avait fait en 2015 sur la politique du français en France.

En cette matière, véritable cas d’école, l’action associative a très souvent précédé l’action du législateur et de l’administration publique. Elle l’a le plus souvent inspirée*, complétée, voire dépassée à l’occasion.

Ce furent d’abord les congrégations chrétiennes et leurs « œuvres » d’enseignement et de soins, en Afrique, en Asie ;et, depuis le traité (1535) entre François Ier et Soliman le Magnifique, dans l’immense empire ottoman d’alors. Leurs effectifs furent très longtemps composés très majoritairement de religieux francophones, français, mais aussi belges et canadiens français. Elles eurent une action vraiment fondatrice de vastes réseaux d’amitiés françaises, pendant des siècles. L’influence perdure, « en sourdine » mais encore efficace.

Plus récentes, naquirent au 19e siècle de grandes associations porteuses de l’action culturelle extérieure : Alliance Israélite Universelle (1860 à Paris), Alliance française (1883), Mission laïque française (1902) ; dans l’entre-deux guerres : l’Union internationale des Journalistes et de la Presse de langue française (UIJPLF), devenue  l’Union de la Presse francophone (UPF).

Les « Sociétés de géographie », d’abord anglaises, ont porté et accompagné, au 19e siècle et au-delà- l’expansion coloniale européenne. Des entreprises et des officiers de marine de guerre et de commerce, à l’imitation de sociétés britanniques, puis du puissant Flottenverein allemand de Guillaume II (« UnsereZukunftliegtaufdemWasser !»), fondèrent des sociétés d’exploration et exploitation coloniales. En France, ce fut la Ligue maritime et coloniale, plus modeste que ses modèles, mais non sans influence. Son originalité fut de marquer un intérêt certain pour l’expansion linguistique et culturelle en écho à la découverte,en 1880 par Onésime Reclus, « géographe » et journaliste, du mot qu’il inventa et de la réalité « francophonie » qu’il révéla. Cette Ligue est d’ailleurs devenue bien plus tard l’association « Rayonnement français ».

Dans les années 1960, le Général de Gaulle régnait en France. Il était sans aucun doute favorable à un ensemble multilatéral francophone, mais, sa Communauté inscrite dans la Constitution de 1958 ayant éclaté, il tint à laisser l’initiative de la création à ses homologues africains qui la lui réclamaient. En bilatéral, il avait lancé dès son accession une ambitieuse politique de coopération au développement des colonies émancipées. La passionnante décennie de leurs indépendances, de la « Révolution tranquille » au Québec, d’un éveil de l’Acadie, de la Wallonie et du Jura suisse, et du renouveau français, vit l’éclosion et le foisonnement en France et dans les pays francophones, d’associations dans tous domaines. Il s’agissait de développer les liens entre les pays ayant le français en partage, moins dans l’esprit de la projection de la France sur l’extérieur que dans celui de l’échange, du partage, de la coopération équilibrée, avec la déclinaison en variantes multiples de l’égalité de dignité des cultures, et du « dialogue des cultures ». Ce bouillonnement d’idées associatives généreuses a fait naître, a tiré, les institutions publiques françaises et internationales de la francophonie, et les a dotées d’un riche patrimoine intellectuel.

La Francophonie institutionnelle doit donc beaucoup à cette floraison. Quelques dizaines de grands militants patriotes français et québécois très ouverts aux langues et cultures étrangères et au partage, ont marqué ce bouillonnement. À côté ou autour du Français polyglotte Philippe Rossillon* et de son ami l’éminent Québécois Jean-Marc Léger, il faut citer les Québécois Pierre Bourgault, Pierre Demers, Jean-Paul Perreault, le poète Gaston Miron, les chanteurs Félix Leclerc et Gilles Vigneaux,  les diplomates français Bernard Dorin, Daniel Jurgensen, Hubert Joly ;  les parlementaires Xavier Deniau, Jacques Habert, Maurice Schuman, Jacques Legendre ; les universitaires et recteurs Michel Guillou, Michel et Françoise Tétu, Robert Mallet Allal El Fassi, et Gérard Bissainthe le Haïtien ; des académiciens tel Maurice Druon ; des journalistes tels Alain Decaux, Jacques Dhaussy, les Wallons Jacques Rogissart et André Libert ; ainsi que le Suisse jurassien Roland Béguelin, les Belges Lucien Outers et le baron Paul-Henry Gendebien ; les Français Hyacinthe de Montera, Philippe de Saint Robert.... Tous aiguillonnèrent leurs structures porteuses respectives beaucoup plus qu’ils ne  leur obéirent.

Pierre Bourgault le français au Québec

Beaucoup d’entre eux en liaison directe avec les chefs d’État africains Léopold Sédar Senghor, Hamani Diori, Félix Houphouët Boigny, le Tunisien Habib Bourguiba, le roi du Cambodge Norodom Sihanouk, promoteurs à leur niveau du traité de Niamey créant l’Agence de Coopération culturelle et technique (ACCT), ancêtre de l’actuelle OIF, trop souvent présentée comme tombée du ciel...

Il faut souligner le rôle du groupe d’amis efficaces autour de Philippe Rossillon*, un temps directeur de la Coopération (« Rue Monsieur »), pour :

- œuvrer, en liaison étroite avec Jean-Marc Léger et les Québécois et des responsables africains, diplomates gabonais, ivoiriens et sénégalais, afin d’obtenir la première réunion interministérielle de la Francophonie : la CONFEMEN (Conférence des ministres de l’Éducation nationale), première représentation officielle du Québec dans une conférence internationale, au titre de la compétence constitutionnelle de « la Belle Province » en matière d’éducation et de formation. La formule de « gouvernement participant » (et non d’« État ») naissait et allait pouvoir servir à nouveau pour l’ACCT au traité du 20 mars 1970, puis au premier Sommet des « chefs d’État et de gouvernement » (en février 1986,à Paris et Versailles).

- amener en 1961, avec les chevilles ouvrières Robert Mallet, recteur de Paris, Allal el Fassi du Maroc, Michel Tétu de l’université Laval, la création par de nombreuses universités francophones de l’Agence des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), devenue avec le Recteur Michel Guillou l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), le plus grand, le plus étendu des opérateurs dépendant maintenant de l’OIF ;

- conseiller et préparer le Général de Gaulle pour son voyage triomphal au Québec en 1967 (le « coup du Colbert » pour éviter d’arriver par Ottawa !...) ;

- poursuivre quelques années plus tard l’action au Canada, en soutien aux minorités francophones du pays, en Acadie et dans l’Ouest, au point de conduire Ottawa à déclarer Philippe Rossillon persona non grata au Canada ;

- amener à bénéficier du programme généreux d’aide au développement, lancé par le Président de la République, de nouveaux États proches du français non issus de la colonisation française: les ex-belges Congo-Léo (RDC), Rouanda, Burundi ; l’ex-espagnole Guinée équatoriale ; les ex-britanniques Maurice et les Seychelles, Mascareignes françaises jusqu’en 1810-1814;

- poursuivre, après 1974 et la révolution des œillets à Lisbonne, l’agrégation à la « Coopération française », cette fois des ex-portugais : Angola, Mozambique, Guinée-Bissau, Cap-Vert et Sâo Tomé e Principe (Saint-Thomas et Prince).

* Sous l’égide d’Avenir de la langue française (ALF), l’essayiste historien Bernard Lecherbonnier a préparé un livre sur Philippe Rossillon, le paladin de la langue française et de la Francophonie. Aussi, avec l’OIF, une histoire des institutions de la Francophonie jusqu’à l’actuelle Organisation internationale (OIF).

II) Notre génération d’associations pour le français et la Francophonie

Ces exemples des « pères fondateurs* » ont inspiré les militants actuels de plusieurs dizaines d’associations françaises, québécoises, acadiennes, belges, suisses, valdotaines et autres qui se sont habituées à travailler en synergie, dans le strict respect de l’indépendance de chacune. Ainsi de l’inscription en 2008 de la Francophonie dans la Constitution, enfin obtenue (une phrase au titre XIV, art. 87), après avoir soutenu pendant 16 ans la mobilisation de nos amis parlementaires lors de toutes les révisions constitutionnelles réalisées depuis 1992. Cette année-là, nous avions déjà fait introduire la phrase « la langue de la République est le français » dans l’article 2 de la Constitution.  

De 2008 à 2020, elles ont renforcé, notamment sous l’impulsion d’ALF**, leur synergie inter-associative, et lancé de grandes actions traitées dans le site et la revue d’ALF : Brexit et langues officielles de l’UE ; mise en place de l’Institut de la Francophonie à Villers-Cotterêts, après avoir en 2017, avec l’aide du député Jacques Krabal et de Stéphane Bern, convaincu l’Élysée de reprendre à son compte leur projet datant de 2001 ; préparation de la création d’un Haut Conseil du français et de la Francophonie, d’abord national, puis international.

**ALF distinguée par l'OIF :  Le président d'Avenir de la langue française (ALF)  a reçu de M. Abdou Diouf la médaille Senghor de la Francophonie 2014, à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), « en hommage à ALF et aux associations qui mènent ensemble un combat exemplaire pour la langue française en France et pour la solidarité et la coopération  entre les pays, communautés et collectivités locales, qui ont le français en partage ».  

Le 20 mars 2020, ALF et l’association COURRIEL ont publié un communiqué de presse co-signé par 20 autres, demandant un grand débat public sur la politique du français et de la Francophonie,tant de la France que de l’UE.

Publications des associations :

1. Revue et bulletins : revue de Défense de la langue française (DLF) : siège 222 avenue de Versailles 75016 Paris - courriel : direction@langue-francaise.org ;

Bulletin quadrimestriel : « Avenir de la langue française » au siège d’ALF : 34 bis rue de Picpus 75012 Paris - courriel : avenirlf@laposte.net ;

Bulletin « Fraterniphonie », bulletin de l’Association Francophonie-Avenir (AFRAV) - 2811 chein de Saint-Paul- Parc Louis Riel - 30129 Manduel -courriel : afrav@aliceadsl.fr ;

Revue bimestrielle "Le Dévorant" du Cercle Littéraire des Écrivains Cheminots (CLEC) ; revues de France-Québec, de Paris-Québec et du Ceqfran, de Francophonie Force Oblige (FFO), du Conseil international de la Langue française (CILF...)

2. Sites : www.avenir-langue-francaise.fr ; DLF Observatoire européen du Plurilinguisme (OEP) ; CILF ; FFO.....

3.Une volonté française, d’Albert Salon, préface de Claude Hagège, Éd. Glyphe, Paris 2012 ;

4. Le français en partage, émission régulière de Radio Courtoisie, animée par Albert Salon, président d’honneurd’ALF, avec la participation occasionnelle de membres des associations de la synergie inter-associative, sur 95,6 Mhz ;

5. Une bibliographie complète sur la francophonie mondiale et des institutions internationales est disponible à la BNF.

Albert Salon, Paris, mars 2020.

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 15 mars 2020

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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