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Quelle stratégie adopter face aux politiciens qui trahissent notre langue ?

Hélas, comme nous pouvons le constater chaque jour d'avantage, l'anglicisation de la France ne cesse de gagner du terrain.

Nos décideurs et politiciens sont dans la logique de la politique du tout-anglais et préfèrent servir en cela les intérêts de l’anglosphère plutôt que ceux de la France "francophone", de la Francophonie et du plurilinguisme, en général.

Quelle stratégie adopter alors pour tenter de leur faire changer de logique ?

Eh bien, à l’Afrav nous avons décidé de leur faire des procès, des procès, car si nos politiciens ont été insensibles jusqu’à maintenant à nos lettres de protestation, lettres qu’ils ont pour la plupart jetées au panier, il leur sera plus difficile de passer outre celles qui transiteront entre les mains d’un juge.

Pour tenter d'expliquer notre démarche au plus grand nombre, l'Afrav a publié un article sur le site Agora Vox : 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/attaquons-en-justice-les-221208

Ce site a une très grande visibilité, il serait donc important, pour la cause que nous défendons, que le plus de personnes possibles aillent lire cet article en question et y apportent, dans la mesure du possible, des notes ou des commentaires positifs, car il n'y a pas de raison que ce soit seulement les anglomanes qui s'y expriment.

 

Attaquons en justice les politiciens qui trahissent notre langue !

Tout le monde se souvient que sous la présidence de François Hollande, il ne se passait pas une semaine sans que l’on nous parle de la note que les agences de notation allaient attribuer à la France. - « Notre pays va-t-il conserver son AAA, où va-t-il descendre à AA-, voire passer à BBB », se demandait-on alors ? Il ne se passait pas une semaine non plus, sans qu’un sondage vienne nous montrer la côte de popularité ridiculement basse du président Hollande.

 Aujourd’hui, apparemment, sous la présidence d’Emmanuel Macron, ces deux éléments de manipulation de l’opinion publique ont été mis en sourdine, pourquoi ? - Serait-ce à penser que notations et sondages seraient les mêmes que du temps de Hollande, et qu’il n’y aurait donc pas eu de changement avec le président de la France En Marche ?

Une chose n’a pas changé, hélas, et là, nous en sommes sûrs, et tout le monde peut le constater par lui-même, c’est la continuité de la politique du tout-anglais, une politique qui sévit partout dans le pays.

Cela a commencé bien avant Hollande, bien sûr, mais cela s’accentue avec Macron au pouvoir, un Macron élu, rappelons-le, avec l’aide de l’oligarchie anglo-mondialiste de Wall Street et de la City et des médias aux ordres, les mêmes qui, aujourd'hui, ne parlent plus, comme c’est bizarre, de sondages de popularité ni de notations financières.

Après la présidence du général De Gaulle, il semble que chaque président qui s’est succédé à la tête du pays, ait apporté sa pierre pour participer à sa lapidation finale.

Jacques Chirac qui fut un de ces présidents et qui eut droit à un hommage national lors de son décès en septembre dernier, n’échappe pas à la règle lui qui, entre autres mesures, instaura le quinquennat comme aux États-Unis, supprima la conscription, le service militaire obligatoire qui était pourtant un rempart contre le communautarisme qui va, hélas, sévir en France, comme il sévit aujourd'hui au pays de l’Oncle Sam, poussa à voter pour le traité de Maastricht, un traité qui transforma le Marché Commun, en marché ouvert au monde, de libre échange, ultralibéral, anglophone et aux ordres de Washington.

 Bref, une étude montrerait que tous les présidents de la République française qui se sont succédés depuis De Gaulle ont tous collaboré à notre anglicisation-américanisation-disparition.

Avec Macron, bien sûr, nous touchons le pompon, un Macron, qui, pour mieux nous faire entrer dans l’idéologie du monde anglo-américain, est en train de tuer le modèle social et culturel français.

Ainsi finira-t-il par livrer nos caisses de retraite aux banquiers, notre chemin de fer aux multinationales, notre sécurité sociale aux assurances privées, etc.

Au niveau de l’enseignement, son problème est de livrer nos universités et nos grandes écoles au marché mondial de l’éducation, et, pour ce faire, il sait que comme en Suède, comme aux Pays-Bas ou comme en Allemagne, il faut aller vers un enseignement en anglais.

Alors, comme ceux qui l’ont précédé, Sarkozy et Hollande, notamment, Macron continue à angliciser notre système éducatif selon la stratégie, toujours la même, qui consiste à dire au bon peuple qu’il faut ouvrir les enfants au monde à travers l’apprentissage des langues étrangères, mais qui est en fait un leurre pour les enfermer dans l’anglais, prioritairement et principalement.

Ainsi, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, continue-t-il le travail de ses prédécesseurs : plus d’heures d’anglais pour nos enfants à l’école, et, parallèlement à cela, moins d’heures de français ; mise en place progressive de l’anglais précoce dès la maternelle et développement des enseignements directement en anglais à partir du primaire.

Cerise sur le gâteau, la ministre de l’enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, a signé un arrêté le 6 décembre 2019, rendant obligatoire une certification en langue anglaise pour l’obtention de toute licence professionnelle. Autrement dit, les étudiants qui maîtriseront l’allemand, l’espagnol, le russe, l’arabe, le mandarin, etc., plutôt que l’anglais, seront tout de même obligés de maîtriser l’anglais sous peine de ne pas obtenir le diplôme. Message on ne peut plus clair aux parents et aux enfants : apprenez l’anglais d’abord et prioritairement, puisque sans lui vous n’aurez pas votre diplôme, les autres langues n’étant plus qu’optionnelles.

Qui a protesté contre cet état de fait ? - Personne !

 Pourtant, il est complètement aberrant de faire apprendre l'anglais à tous les enfants de France dès le plus jeune âge, car, tout simplement, l'économie française n'a pas besoin d’avoir 100% de sa population qui sache parler anglais.

L'économie française a besoin au contraire de citoyens qui maitrisent individuellement des langues différentes, c'est-à-dire il faudrait que certains maitrisent l'anglais, soit, mais d'autres l'espagnol, l’italien, l'allemand, le chinois, l'arabe, le portugais, le russe, le japonais, etc.

Si nous étions dirigés par des gens rationnels et non par des gens à genoux devant leurs maîtres anglo-américains, nous développerions le multilinguisme et non le monolinguisme anglais, avec pour règle, par exemple, pour les régions frontalières, l'apprentissage obligatoire en première langue (LV1) de la langue du pays voisin, plutôt que d'imposer l'anglais à tout le monde.

De plus, puisque l'anglais est prétendument une langue facile à apprendre d'après ce qu’en dit la propagande officielle largement répandue par nos médias, pourquoi alors l’apprendre si tôt à nos enfants ? Ne serait-il pas plus logique et plus intelligent, dans ces conditions, de l'apprendre plus tard en seconde langue étrangère ?

Ainsi, après avoir appris une première langue étrangère dite « difficile », ce serait une partie de plaisir pour les enfants que d'apprendre une langue aussi « facile » que l'anglais en seconde langue étrangère.

Hélas, ce n’est pas cette logique qui habite le cerveau de nos décideurs et politiciens, ce serait plutôt la logique de servir les intérêts de l’anglosphère bien avant ceux de la France, de la Francophonie et du plurilinguisme, en général.

Quelle stratégie adopter alors pour tenter de leur faire changer de logique ? Eh bien, l’Afrav, l'association que j'ai l'honneur de présider, a décidé de leur faire des procès, des procès, car si nos politiciens ont été insensibles jusqu’à maintenant à nos lettres de protestation, lettres qu’ils ont pour la plupart jetées au panier, il leur sera plus difficile de passer outre celles qui transiteront entre les mains d’un juge.

Régis Ravat, Président de l’A.FR.AV

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 05 février 2020

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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