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L'école de la République est en train de devenir une machine à angliciser la jeunesse française !

 Nous avons appris par le journal Midi Libre qu'une école nîmoise proposait à ses élèves de correspondre avec des élèves espagnols en ANGLAIS et vice versa : https://www.midilibre.fr/2019/12/02/quartier-la-gazelle-a-nimes-leurope-terrain-de-jeu-et-dapprentissage-des-eleves,8575686.php?fbclid=IwAR0a0BZ9w4b6jzXwAwR-wp5kWIwQjHhO9BMy4RCTl_S98H0RRHm_KWgamtw

Jadis, lorsqu'on correspondait avec des élèves espagnols, on leur écrivait en espagnol pour qu'ils nous corrigent et eux nous écrivaient en français pour que nous corrigions leur français. 

Aujourd'hui, apparemment, cela a changé : "grâce" à l'Europe tout le monde correspond en anglais, et tant pis pour les autres langues.

Cette dérive de la politique du tout-anglais doit être dénoncée publiquement haut et fort !

Nous réfléchissons actuellement à l'Afrav comment attaquer ce projet scélérat.

En cela, nous cherchons une faille juridique dans laquelle nous pourrions nous engouffrer pour traîner la directrice de cette école en justice. Deux points nous paraissent intéressants :

- Il s'agit d'un projet Erasmus Plus, un projet financée par l'UE. L'UE ayant comme devise UNIE DANS LA DIVERSITÉ, n'y aurait-il pas là matière à condamner ce projet qui nie la diversité linguistique de l'Europe puisqu'il pousse de jeunes Espagnols et de jeunes Français à parler anglais entre eux, cela dans la plus stricte ignorance de la langue de l'autre ?

 - il est dit dans l'article de Midi Libre que dans cette école,  les mathématiques sont enseignées en anglais. N'y aurait-il pas là une infraction à la loi, puisqu'en la matière l'article 1er de la loi Toubon qui dit que la langue de l'enseignement en France, c'est le français, n'est pas respecté ?

Bien sûr, un tract pour dénoncer cette trahison sera fait, mais avant d'envisager d'aller le distribuer en manifestant aux portes de cette école, nous voulons travailler la question juridique.

Dans ce sens, si quelqu'un parmi vous peut nous fournir des cartouches pour armer notre argumentaire, merci de nous les transmettre ; et, bien évidemment, ceux qui seraient prêts à venir manifester avec nous à Nîmes contre cette école anglomaquée, merci de vous faire connaître.

Bien cordialement 

Régis Ravat, président de l'Afrav - courriel : ravat@aliceadsl.fr

 

Quartier La Gazelle à Nîmes : l’Europe, terrain de jeu et d’apprentissage des élèves

Dans cette école élémentaire, on apprend l’anglais en le pratiquant en mathématiques, en sport, en expression théâtrale. Un projet financé par l’Union européenne durant deux années.

Dans le cadre du projet d’échanges scolaires Erasmus +, l’école élémentaire d’application La Gazelle a accueilli le chef d’établissement de l’école espagnole de Vila-Seca, son partenaire privilégié. Ces échanges permettent aux équipes éducatives d’établissements scolaires européens et aux élèves de travailler ensemble sur une thématique commune et de se rencontrer. Le choix de la thématique s’est porté sur le CLIL – Learning english by doing, traduisez apprendre l’anglais en le pratiquant.

Des enseignants formés

Et c’est à l’occasion d’un jumelage l’an dernier au Portugal, et ensuite à Séville dans le cadre du précédent projet Erasmus, que Catherine Lapierre, la directrice de l’école à l’origine du projet, a observé ces pratiques : "De retour à Nîmes, cela m’a incité à sensibiliser les enseignants, qui ont répondu immédiatement présent. C’est une chance extraordinaire de permettre aux enfants de parler couramment anglais, ne serait-ce que pour leur avenir professionnel. Nous avons une réelle ambition pour nos élèves."

Il faut dire que ce projet est financé par l’Europe pendant deux ans. "Nous avons deux axes de formation. Le premier, en allant faire des stages à l’étranger pour apprendre à mieux parler anglais et donc à mieux l’enseigner, et le deuxième pour apprendre à nos élèves à s’exprimer en anglais dans d’autres matières que les cours de langue comme les mathématiques, l’EPS ou l’expression théâtrale."

Autant d’apprentissages dont les parents d’élèves ont pu constater la pertinence en étant invités à un traditionnel tea-time, accompagné de biscuits anglais confectionnés par les écoliers. Un diaporama et une exposition ont permis de détailler ce projet, avant que la chorale de l’école n’entonne le célèbre tube des Beatles, "Hello Goodbye".

Ecole de La Gazelle à Nimes et sport en anglais

Des voyages scolaires à l’étranger

Catherine Lapierre peut être fière de son école européenne. "Les familles ont besoin de savoir qu’ici on apprend l’anglais et que cette école est aussi une école européenne, 4 h 30 par semaine au lieu de 1 h 30 ça change tout ! Ça débouche aussi sur des voyages scolaires avec des échanges : à Nîmes, des enfants de classes élémentaires qui vont à l’étranger, il n’y en a pas ! Notre école est vraiment remarquable pour ça et novatrice dans le droit fil d’une école européenne. Nous avons mis en place un système d’échange avec certaines classes de nos partenaires. En mai, nous accompagnerons nos élèves en Espagne durant une semaine chez leurs correspondants respectifs, et ensuite nous accueillerons les élèves espagnols. C’est exceptionnel."

Source : Midi Libre, le lundi 2 décembre 2019

 

Français, la soumission de vos universités à l’anglais désespère les amis de la France !

L’universitaire québécois, professeur d’histoire et de sociologie des sciences à l’université du Québec à Montréal*, juge que l’enseignement supérieur français manifeste une fascination ridicule pour l’anglais, qu’il tient pour la langue des vainqueurs. 

Québécois, professeur invité en France chaque année depuis dix-huit ans dans différentes institutions d’enseignement supérieur, j’ai observé avec consternation au cours de cette période, une accélération de la soumission tranquille du monde universitaire, intellectuel et éditorial au nouvel impérialisme linguistique de la langue anglaise.

Celle-ci s’impose d’autant plus facilement que ceux qui l’adoptent au nom d’une « internationalisation » ou d’une « globalisation » mal comprises, croient naïvement que cela leur permettra de conserver leur empire intellectuel pourtant révolu.

En fait, cette anglicisation rampante est surtout le signe d’un déclin marqué des intellectuels français qui pensent ralentir ou même renverser leur marginalisation en adoptant la langue dominante à laquelle ils ont si longtemps résisté quand ils se sentaient dominants. À ce titre, ils devraient plutôt se mettre au chinois…

Les maisons d’édition semblent avoir perdu la capacité élémentaire de traduire des titres pourtant loin d’être intraduisibles. Ainsi, l’ouvrage Lost in math a été « traduit » par… Lost in math. Comment la beauté égare la physique, alors qu’un peu d’imagination linguistique aurait pu proposer « Beau mais faux. Quand la physique s’égare dans les maths », qui rend très bien la thèse centrale du livre.

Comble de l’absurde, des ouvrages rédigés en français sont présentés avec des titres en anglais, comme s’ils allaient être plus « cool » et plus vendeurs. Quelques titres récents glanés au hasard des librairies : The Game, Earth First !, Carbon Democracy, Bullshit Jobs, Reclaim, etc.

Bien que je suive cette évolution, que je juge scandaleuse, depuis longtemps, j’avoue avoir décidé d’écrire ce texte aujourd’hui après avoir vécu ce qui me paraît constituer un exemple de bêtise absolue.

Invité à faire une conférence dans le cadre d’un programme d’une grande institution d’enseignement supérieur que la charité chrétienne m’interdit de nommer, on m’a suggéré de faire mon exposé en anglais, sous prétexte que deux ou trois personnes sur les vingt-cinq attendues n’étaient pas francophones. Étant bilingue, habitué à faire sans problème des exposés en anglais et écrivant très souvent des articles dans cette langue pour des revues spécialisées dans mon domaine de recherche, j’ai tout de même demandé à la personne qui m’invitait si les quelque vingt trois personnes non anglophones étaient elles-mêmes vraiment capables de comprendre l’anglais, étant donné qu’elles étaient en toute probabilité françaises.

Qu’une institution en soit venue à abdiquer, sans vraiment y réfléchir, l’enseignement dans la langue nationale, sous prétexte que moins d’un dixième des inscrits (ici 2 ou 3 sur 25) ne sont pas francophones, sans se demander si la majorité accepte avec plaisir une telle soumission, m’a laissé perplexe. Ce n’était pas un colloque international, mais bien, il vaut la peine de le répéter, une intervention dans une institution française, intervention à laquelle l’écrasante majorité des personnes inscrites étaient francophones.

La question se pose de savoir comment la nation française peut continuer à penser sa spécificité si ses institutions d’enseignement supérieur abdiquent la langue nationale aussitôt qu’un anglophone apparaît dans le décor. Ne serait-ce pas à cette personne d’avoir la courtoisie d’apprendre ou du moins de comprendre la langue du pays dans lequel elle considère utile et intéressant de venir étudier ? Du reste, ceux-ci maîtrisent parfois le français, mais personne ne s’avise de leur poser la question. À moins bien sûr que la finalité des institutions publiques d’enseignement en France, d’abord créées pour former les citoyens, ne se soient transformée sans crier gare pour se donner comme seule mission d’attirer des « clients » dans un marché international de l’enseignement supérieur dont la langue d’attraction est l’anglais ?

Cela serait légitime à condition d’être clairement dit et assumé. Cependant on se demande alors pourquoi l’ensemble de la population française devrait appuyer financièrement par ses impôts de tels organismes qui abandonnent leur mission originale et devraient dès lors relever du privé.

Mais peut-être y a-t-il aussi un élément non négligeable de pensée magique. Plusieurs dirigeants semblent croire qu’il suffit de s’appeler « Institute of Technology » pour devenir l’égal du célèbre MIT américain ou encore d’écrire sur le fronton d’un édifice « Paris School of Economics » ou « Toulouse School of Economics », pour se considérer l’égal des "School of Business" américaines.

Plus tordu au plan linguistique est bien sûr la récente « Sorbonne université », qui écorche la syntaxe et l’oreille françaises, gardant tout de même une petite gêne en troquant le « y » pour le « é », évitant ainsi d’écrire plus logiquement ce dont ils rêvent vraiment : «Sorbonne university ». Ainsi, pour reprendre une autre expression utilisée récemment par le président Macron, il peut être parfois utile de lancer un « wake up call ». * 

YVES GINGRAS

Dernier ouvrage paru : « Histoire des sciences » (PUF, coll. « Que sais-je ? », 2018).

Source : Le Figaro , le mardi 10 décembre 2019

 

Le SNESUP contre la certification en anglais imposée !

Dans le monde du travail, dans celui de l’enseignement et de la recherche, mais également dans celui des militants communistes qui répond désormais présent à l’appel du PRCF, la prise de conscience est en train de se faire du danger du développement du tout anglais. De la nécessité de défendre à la fois la langue française et la diversité des langues contre l’hégémonie impérialiste de la langue unique imposée de Wall Street et de l’ultra capitalisme, le globish.

Après l’appel commun lancé de façon unitaire par diverses personnalités et organisations communistes, c’est le principal syndicat de l’enseignement supérieur qui se mobilise. Pour appeler à combattre la dernière attaque en date lancée par le régime Macron, la certification externe obligatoire en anglais imposée en licence, DUT et BTS.

  • une certification externe qui d’abord est une privatisation du service public, remplaçant les diplômes de l’enseignement supérieur. Une certification privée, coûteuse, et qui n’est pas sous maîtrise transparente de la Nation, à la différence de ces diplômes.
  • une certification qui est un acte d’élimination linguistique. Car elle rend de fait obligatoire la maîtrise de la langue unique imposée, l’anglais. Barrant la route à tous ceux qui voudraient apprendre et pratiquer d’autres langues.

 

Communiqué de presse du SNESUP-FSU : pour une politique publique des langues.

Paris, le 15 novembre 2019

Contre la certification externe d'anglais imposée en licence, DUT et BTS !

Et si l'État soutenait plutôt une politique publique des langues ?

Le 19 novembre, deux textes devraient être présentés au CNESER. Ils rendent obligatoires pour obtenir une licence, un DUT ou un BTS, une certification externe d’anglais, « reconnue au niveau international et par le monde socio-économique », ouvrant aux opérateurs privés du réseau ALTE (Association des centres d’évaluation en langue et en Europe*) de nouveaux marchés de plusieurs millions d’euros.
 
Ce choix suppose, à l’heure où l’on promeut les « parcours personnalisés de formation » des étudiant.es, que tous et toutes n’auraient pas d’autre priorité que l’anglais. Au même moment, les universités européennes ont parmi leur mandat la diversité linguistique ; au même moment, une prise de conscience s’opère des effets négatifs du « tout anglais », et de l’importance du multilinguisme dans les échanges et dans le monde du travail. Mais qu’importe. Ce sera l’anglais pour tous et toutes, obligatoire !

Le SNESUP-FSU et l'anglais

Ces certifications, il faudrait y préparer d’ici 2023 la totalité des étudiant.es. Les équipes de LANSAD** (Langues pour spécialistes d’autres disciplines) n’en auront pas toutes, on le sait déjà, les moyens. Certes, l’arrêté permettrait aux étudiant.es de continuer à choisir leur langue vivante en licence et d’en obtenir une certification – non définie. Soit les étudiant.es se focaliseront sur l’anglais, soit ils/elles choisiront une autre langue et se perfectionneront en anglais en plus et autrement, en vue de la certification obligatoire.

Les équipes pédagogiques, quant à elles, deviennent des prestataires de service assurant le bachotage de certifications standardisées, alors que la recherche publique a produit, avec le soutien du MESRI lui-même, des certifications innovantes et performantes, comme le Cles aujourd’hui membre du réseau européen NULTE (Network of University Language Testers in Europe) et de plus en plus reconnu par le monde socio-économique.
 
Comme le second degré, voilà l’enseignement supérieur soumis à la nouvelle logique de l’enseignement des langues : moins d’encadrement, une forte part d’autodidaxie qui creuse les inégalités sociales, et des opérateurs privés pour assurer la certification des compétences, muée en finalité ultime.

Le SNESUP-FSU réaffirme son opposition à toute passation de certification obligatoire en anglais, qui plus est une certification externe organisée par des organismes privés, et son attachement à la diversification des langues enseignées. Il rappelle qu’il existe des alternatives publiques de certification. Il demande la mise en place d’urgence d’une concertation avec les acteurs et actrices du service public actuellement en charge du secteur concerné. 

Ici un lien vers la Pétition contre la mise en place d’une passation d’une certification en langue anglaise

* Organisation internationale non gouvernementale (OING) ayant un statut participatif au Conseil de l'Europe et organisation non gouvernementale (ONG) ayant un statut consultatif spécial auprès de Conseil économique et social des Nations Unies. 

** Chargé d’organiser et de valider les enseignements de langues vivantes à destination des étudiant.es spécialistes de disciplines autres que les langues, ainsi que les enseignements de langues vivantes 2 et/ou 3 pour les étudiant.es spécialistes d’une langue.

 

Pour la France : pas de souveraineté, sans souveraineté linguistique !

Nous avons demandé à François Asselineau, président de l'UPR (Union Populaire Républicaine) de dénoncer publiquement l'anglicisation qui est en train de s'installer partout en France et en Europe.

En effet, lui qui est, à juste titre, pour la souveraineté de notre pays à l'égard de l'UE pro-atlantiste, pourquoi ne parle-t-il jamais de notre perte de souveraineté linguistique.

Pourtant, c’est un fait avéré, l’anglais détient, hélas, une place hégémonique dans nos écoles, nos écoles où l'on veut enseigner désormais l’anglais dès la maternelle et où l'on veut même, dans les classes élémentaires, enseigner dans cette langue des matières telles les mathématiques, les Sciences, l'histoire, etc. Ainsi fait, le français n’est alors plus la langue de l’enseignement, et l’article 1er de la loi Toubon se trouve alors bafoué.

Face à ce désastre, pourquoi ce refus de l'UPR de dénoncer l'anglicisation en marche de la France, alors que l'UPR voit comme nous, s’effilocher chaque jour davantage notre souveraineté linguistique ?

Dans un débat entre Éric Zemmour* et François Asselineau, un débat qui a eu lieu sur la chaîne de télévision CNEWS, le 19 novembre 2019, Éric Zemmour a dit que la souveraineté ne servirait à rien, si nous n'avons plus d'identité.

Pour Éric Zemmour, notre identité risque de se perdre par une immigration massive de personnes non assimilables à la culture et aux mœurs françaises. Pour ramener ce discours à notre problématique, c'est-à-dire celle liée à la langue, nous pouvons dire, nous,à l'Afrav,, qu'il ne peut y avoir de souveraineté non plus, si nous perdons notre caractère francophone.

Il serait donc temps que le parti du Frexit de François Asselineau se décide enfin à dénoncer la politique du tout-anglais qui sévit actuellement partout en France, car il ne sert à rien de vouloir sortir de l’UE pro-atlantiste si c’est pour fermer les yeux par ailleurs sur l'enfermement de nos enfants dans l'idéologie de l’anglicisation-américanisation.

*chroniqueur connu pour défendre les intérêts de la France à l'encontre de la pensée unique distillée par l'oligarchie euro-américano-mondialiste, donc un chroniqueur haï des médias, de la grande presse, des euro-mondialistes et de tous les bobos de la gauche caviar.




Publié par Régis RAVAT le 23 novembre 2019

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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