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Le Burundi, le Rouanda, Kagamé, l'OIF et le Brexit !

Le Burundi se plaint du non-respect du français dans la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) !

Le Rouanda, qui présente un candidat au secrétariat général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) contre Mme Michaëlle Jean, avec le soutien annoncé du Président de la République française, tout en ayant un important retard dans le versement de ses cotisations à l’Organisation de l’Avenue Bosquet, n’a rien fait, au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est, pour soutenir le point de vue burundais sur l’usage du français.

N'y aurait-il pas là une nouvelle preuve que le Président Kagamé se moque ouvertement de la Francophonie, de la France et de son Président, et qu’il les combat toujours ?

C’est ce que plusieurs anciens ministres de la Coopération et de la Francophonie ont écrit très justement dans leur article publié le 19 septembre dernier dans le Monde.

Nos associations espèrent toujours - apparemment contre toute raison - qu’un candidat africain « à la hauteur » des défis en cours pourra être sollicité ces jours-ci ou  se manifestera au dernier moment, et que la France s’y ralliera à temps, en évitant ainsi de boire cette coupe jusqu’à la lie.

Elles l’écrivent à nouveau aux autorités compétentes.

Albert Salon,

Président d'Avenir de la langue française (ALF - http://www.avenir-langue-francaise.fr/), 

Courriel : albert.salon0702(chez)orange.fr

 

Le Burundi menace de quitter la Communauté d’Afrique de l’Est !

Le président de l’Assemblée nationale du Burundi, Pascal Nyabenda, a menacé que le pays quitterait la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) si sa voix n’est pas entendue, rapporte Anadolu.

« Le Burundi a dénoncé les modalités de la dernière élection du président du parlement communautaire de la CAE, cette question n’est pas encore réglée », a-t-il déclaré, dimanche soir, sur la radio nationale, RTNB. Il a fait ces déclarations à son retour d’une mission à Juba (Sud-Soudan), où il a participé à la 12e réunion du Forum des présidents des parlements des pays membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est.

Bujumbura s’oppose, en outre, à l’usage systématique de l’anglais dans le recrutement du personnel au sein de la Communauté. Cela exclut les Burundais qui sont francophones.

« Nous avons aussi dénoncé l’exclusion des Burundais dans les différents postes de travail au sein de la Communauté, car les tests se font en anglais, alors que nous sommes francophones et le sommet des chefs d’État a décidé que le français soit aussi une langue de travail », a ajouté Pascal Nyabenda.

« Nous avons eu l’occasion de défendre notre cathédrale, nous attendons des réponses positives, sinon le Burundi quittera cette Communauté », a-t-il déclaré. La 12e réunion du Forum des présidents des parlements membres de la CAE s’est déroulée le 21 septembre à Juba au Sud-Soudan.

La Communauté d’Afrique de lEst (CAE) regroupe six pays de l’Afrique de l’Est, à savoir, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Son siège est à Arusha en Tanzanie.

Par Modeste Dossou

Source : beninwebtv, le lundi 24 septembre 2018
Possibilité de mettre un commentaire à  cet article en allant sur : https://beninwebtv.com/2018/09/le-burundi-menace-de-quitter-la-communaute-dafrique-de-lest/

 

Deux grandes occasions à saisir par la France : le Sommet francophone d'Erevan et le Brexit !

Le SOMMET francophone des 11 et 12 octobre 2018 à EREVAN 

pourrait d’abord être l’occasion pour le Président de la République de démontrer la force de son choix d’une vigoureuse politique française de francophonie, ramenant ainsi à de plus justes proportions ses emplois mal à propos de l’anglais, que nos associations avaient, en toute légitimité, publiquement dénoncés. Ainsi le Président peut faire état de la mise en application de son bon Plan pour la Francophonie présenté le 20 mars 2018 sous la Coupole. En particulier de la mise œuvre du projet d’Institut de la Francophonie à Villers-Cotterêts, avec le contenu ambitieux proposé depuis 2001 par nos associations et affiné depuis lors.

Avant et pendant le Sommet, le Président peut aussi contribuer au nouvel élan de l’OIF en apportant son soutien à la candidature d’un chef d’État africain francophone élu par ses pairs. Candidature plus légitime que celles, actuellement connues, de la Canadienne fédéraliste et de la ministre ruandaise de M. Kagamé. L’OIF, la Francophonie, méritent un Secrétaire Général d’envergure, à l’instar de MM. Boutros Boutros-Ghali et Abdou Diouf, d’une capacité reconnue, déterminé à faire prospérer l’Organisation.

La France devra alors lui apporter beaucoup de considération, de l’appui, des moyens moins ridicules.

Un budget OIF inférieur à 100 M€, des budgets guère supérieurs pour ses principaux opérateurs (TV5 ; Agence universitaire de la Francophonie : AUF), ne font pas une Francophonie multilatérale ambitieuse !

Le Brexit et les langues officielles des institutions de l’UE  

L’Éditorial de notre bulletin n° 59 était intitulé : « Brexit : exit l’État membre, exit sa langue officielle ! » Dès le lendemain du referendum de sortie du Royaume-Uni (23/6/ 2016), ALF et ses associations partenaires avaient lancé une campagne pour un réaménagement profond des langues officielles des institutions européennes. Seul, hélas, des responsables de partis, M. Mélenchon y avait alors publiquement fait écho. La question, fort embarrassante, est encore tabou aujourd’hui. Mais le 20 mars 2018, dans la présentation de son « Plan Francophonie », le Président de la République n’a-t-il pas dit - certes en forme de boutade - qu’on n’a jamais autant parlé anglais à Bruxelles que dans cette période de négociation du Brexit ? ALF a donc aussitôt relancé la campagne associative, tant en France, auprès des dirigeants et du personnel politique et médiatique, qu’auprès de nos partenaires associatifs allemands et italiens, pour que le Président français, avec, si possible, l’appui de ses principaux partenaires du continent, mette les pieds dans le plat à Bruxelles. Nos associations invitent leurs adhérents à contribuer à créer un courant d’opinion favorable. Au travail !

Il faut profiter de cette occasion exceptionnelle et mettre vigoureusement sur la table du Conseil de l’UE (chefs d’État et de gouvernement) la question des langues officielles des institutions. Le BREXIT doit avoir au moins pour conséquence de redonner aux langues des États membres le seul rôle conforme à l’esprit de la construction communautaire inter-étatique. L’Europe des nations ne saurait prendre comme seule langue officielle celle des États-Unis très dominateurs, qui lui font actuellement une guerre commerciale sans merci. Question vitale, civilisationnelle. Il faut faire cesser l’actuelle humiliation culturelle et politique suprême : les administrations des pays membres obligées de travailler sur des textes de Bruxelles uniquement en anglais et - en pleine illégalité et illégitimité !... - de répondre dans la même langue !

Cela va à l’encontre des traités, et surtout de l’adhésion profonde des peuples à cette Union-là.

À l’encontre, aussi, de ce que le Président dit vouloir pour notre continent.

On ne fait pas des vainqueurs avec des vassaux culturels, économiques et politiques !

Albert Salon,

Président d'Avenir de la langue française (ALF - http://www.avenir-langue-francaise.fr/), 

Courriel : albert.salon0702(chez)orange.fr




Publié par Régis RAVAT le 27 septembre 2018

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