Macron et Merkel unis par la langue de Goldman Sachs et Cie !

Le premier voyage à l'étranger du nouveau président de la République française, Emmanuel Macron, s'est déroulé en Allemagne.

Reçu par la chancelière allemande, Angela Merkel, il s'est exprimé en anglais avec elle, comme ont pu le dire les journalistes qui accompagnaient le Président lors de ce déplacement. 

Emmanuel Macron s'est exprimé également en anglais auprès des photographes qui tentaient d'immortaliser sa rencontre avec Angela Merkel.

Enfin, lors d'un point de presse, il a répondu en anglais à une question posée en anglais par un journaliste allemand.

Bref, comme on pouvait s'en douter, hélas, Emmanuel Macron ne s'est pas fait l'ambassadeur de la langue française en Allemagne, il a même donné un signe fort aux étudients des deux pays : pas la peine de vous fatiguer à apprendre la langue de l'autre puisque l'anglais, massivement appris dans nos écoles, peut très bien servir de langue commune.

 

Quid du traité de l'Élysée ?

Le traité d'amitié franco-allemand, dit traité de l'Élysée, est un traité bilatéral entre la République fédérale d'Allemagne et la République française signé au palais de l'Élysée le 22 janvier 1963 par le chancelier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle.

Le traité de l'Élysée fixe les objectifs d'une coopération accrue entre l'Allemagne et la France dans les domaines des relations internationales, de la défense et de l’éducation.

L'objectif principal du traité était de faire une alliance étroite entre les deux pays et, à la fois, d'éloigner la RFA de son protecteur américain, ce qui était nécessaire pour faire réussir le projet du général de Gaulle d'une Europe indépendante des États-Unis.

Afin d'atteindre ce but, le général de Gaulle cherchait à séparer la RFA (et les autres pays de l'Europe des Six) de leur protecteur américain et de les rapprocher de la France, une protectrice alternative disposant de sa propre force de dissuasion nucléaire. Cela permettrait au général de Gaulle de construire un bloc européen indépendant à la fois des États-Unis et de l'Union soviétique.

Un point particulier repose sur le rapprochement des peuples des deux pays. Il était important pour les deux signataires que ce ne soit pas un traité décidé par les chefs d'États, mais que les citoyens se rapprochent les uns des autres.

Les jeunesses allemande et française sont particulièrement visées sur le long terme, l'accent étant mis sur l'apprentissage des langues ainsi que sur l'équivalence des diplômes. La fondation de l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ, ou Deutsch-Französisches Jugendwerk (DFJW) en allemand), de lycées franco-allemands, les échanges internationaux entre les deux pays sont des conséquences directes du traité. Depuis, beaucoup de villes, d'écoles, de régions françaises et allemandes se sont jumelées.

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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_l%27%C3%89lys%C3%A9e

Quand Macron écrit à une association son soutien pour le français

Voici la lettre qu'Emmanuel Macron a envoyée à une association de défense de la langue française, une association qui lui demandait de s'engager pour la langue française et la Francophonie.

Sa réponse tendrait à prouver qu'il se sent concerné par le sujet, mais la place qu'il a accordée à l'anglais lors de son déplacement en Allemagne, le 15 mai 2017, nous pousse à penser qu'il s'agit là certainement plus d'une manoeuvre démagogique que d'une réelle conviction politique.

Nous espérons nous tromper, toutefois.  

Quoi qu'il en soit, cette lettre est à conserver bien précieusement, car elle pourra nous servir de point d'appui lorsque nous aurons à lui reprocher son anglomanie et son manque de vision pour le français et la Francophonie.