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Comme Trudeau au Canada, faudra-t-il bientôt s'excuser de ne pas parler anglais ?

À voir toutes les courbettes que font les Francophones face aux exigences linguistiques des Anglophones, récemment Justin Trudeau qui s'excuse d'avoir parlé français au Québec et le comité Paris-JO-2024 qui opte pour un slogan en anglais pour contenter une cinquantaine de membres du CIO,  je me demande si notre langue, qui est porteuse d'humaniste, via ses racines gréco-latines, ne pousserait pas les Francophones dans leur subconscient à être plus compréhensifs, plus humains, plus aptes à se soumettre face au monde anglo-américain autrement plus agressif, car porteur, lui, de l'ultralibéralisme débridé et conquérant !

Jean-Paul Perreault s'attend à des excuses de Trudeau

Si Justin Trudeau s'excuse pour avoir répondu en français à un anglophone au Québec, il devrait en faire autant envers les francophones pour les « pratiques discriminatoires » au sein du gouvernement, estime Jean-Paul Perreault, d'Impératif français.

« À quand les excuses ? Moi, je m'attends à en avoir autant », a fait valoir M. Perreault, qui a qualifié « d'aberration incroyable » les excuses transmises par le premier ministre Trudeau aux anglophones du Québec pour avoir répondu en français à une question posée en anglais lors d'une rencontre publique tenue récemment à Sherbrooke. La lettre d'excuses rédigée en anglais seulement a été envoyée au Quebec Community Groups Network  qui l'a mis en ligne

« De voir que le premier ministre Trudeau s'excuse d'avoir parlé en français au Québec, c'est révoltant. Le message qu'il donne à l'ensemble des Québécois, c'est qu'il faut parler en anglais aux anglophones, et si vous ne le faites pas, excusez-vous. C'est la vieille image d'occupant. Entre eux, les francophones peuvent parler français. Mais s'il y a un anglophone dans la salle, il faut que tout le monde parle anglais. C'est une grave erreur d'avoir donné raison à un groupe qui prône l'anglicisation du Québec où la langue commune de la diversité est le français » soutient M. Perreault.

Suivant la logique de M. Trudeau, le président d'Impératif français a déposé une plainte auprès du commissaire aux langues officielles pour dénoncer des pratiques en vigueur au sein du gouvernement lors de nominations de ministres et d'autres hauts dirigeants et fonctionnaires du gouvernement canadien incapables de parler français. 

M. Perreault a indiqué avoir reçu un appel du Commissariat lui indiquant que sa plainte était « non recevable » puisqu'elle ne vise pas un cas particulier.

Source : lapresse.ca, le mardi 21 février 2017



Neuf plaintes contre Trudeau pour une rencontre citoyenne seulement en français

Neuf plaintes ont été déposées auprès du commissaire aux langues officielles du Canada après que le premier ministre Justin Trudeau eut préféré répondre en français à des questions posées en anglais lors d'une rencontre citoyenne tenue la veille, à Sherbrooke.

Un texte de François Messier

Le porte-parole du Commissaire aux langues officielles, Nelson Kalil, a indiqué jeudi que ces plaintes feront l'objet d'une enquête, afin de déterminer si le premier ministre a enfreint la Loi sur les langues officielles. C'est le Bureau du conseil privé - le « ministère du premier ministre » - qui est visé par l'enquête, puisque le commissaire ne peut s'intéresser à un individu en particulier. Le processus pourrait prendre de trois à six mois.

En conférence de presse plus tôt dans la journée à l'Université Bishop, M. Trudeau a d'abord vanté les vertus du bilinguisme canadien et ses engagements en la matière. Un journaliste anglophone s’est rapidement empressé de le relancer dans la langue de Shakespeare, quitte à prendre la place d’une autre journaliste qui attendait son tour, en soulignant qu’il y avait 700 000 Anglo-Québécois.

« Quand j’étais à Peterborough, il y a quelques jours, j’ai pris une question en français et j’y ai répondu en français », a alors répondu le premier ministre, en anglais. « La rencontre [de mardi] était en français. J’étais heureux de répondre à des questions en anglais; j’ai été surpris, pour être franc, qu’il y en ait autant » , a-t-il ajouté.

Je comprends l’importance de parler français, de défendre la langue française au Québec, et c’est ce que je vais continuer de faire, tout en respectant les droits des minorités linguistiques partout au pays.

Justin Trudeau

Quelques minutes plus tard, le premier ministre a été relancé à ce sujet par la chef du bureau parlementaire de Radio-Canada à Ottawa, Emmanuelle Latraverse. Doit-on comprendre que le francophone de Peterborough et l’anglophone de Sherbrooke ne méritaient pas de comprendre la réponse dans leur langue maternelle, lui a-t-elle demandé en substance.

« Effectivement, j’aurais peut-être pu répondre en partie en anglais et en partie en français. Sur réflexion, ça aurait été une bonne chose à faire », a alors convenu le premier ministre.

« Je suis très conscient qu’au Québec c’est la langue de Molière qui prend le dessus, a-t-il expliqué. Il faut toujours respecter la réalité et les difficultés auxquelles font face les communautés linguistiques en situation minoritaire. Je suis toujours très sensible à ça. J’ai eu comme principe que j’allais faire l’assemblée en français ».

Les prochaines fois, je vais m’assurer d’amener un peu plus de bilinguisme où que je sois au pays.

Justin Trudeau

Après avoir suscité de vives réactions de la communauté anglophone au Québec, le premier ministre canadien a fait son mea culpa, mercredi, convenant qu'il aurait pu agir autrement.

(...)

Source : ici.radio-canada.ca, le jeudi 19 février 2017



Trudeau s’excuse d’avoir répondu en français à une question posée en anglais !

Le premier ministre Justin Trudeau s'est formellement excusé d'avoir insisté pour répondre en français à une question qui lui avait été adressée en anglais, en janvier, alors qu'il faisait un arrêt à Sherbrooke à l'occasion d'une tournée pancanadienne. 

Le premier ministre Justin Trudeau a promis de répondre aux questions du public dans la même langue qu’elles lui seront posées à l’avenir, réagissant ainsi aux critiques de plusieurs citoyens frustrés qui l’accusaient d’avoir violé la politique de bilinguisme au pays.

Lors d’un arrêt à Sherbrooke pendant sa tournée pancanadienne en janvier, M. Trudeau a insisté pour répondre en français à toutes les questions, incluant celles qui lui ont été posées en anglais.

Sa décision a été qualifiée de « bornée » dans certains médias et a entraîné le dépôt de plusieurs plaintes au bureau du Commissariat aux langues officielles.

Lettre de Trudeau

Un groupe montréalais de défense des droits des anglophones, Quebec Community Groups Network, a publié lundi sur son site web une lettre reçue de M. Trudeau datant du 14 février. Ce dernier y exprime ses regrets pour avoir répondu en français à une question posée en anglais.

« Pour l’assemblée citoyenne à Sherbrooke, je veux exprimer mes regrets sincères », est-il écrit dans la lettre en anglais signée par M. Trudeau.

« Je reconnais que j’aurais dû répondre aux questions dans la même langue qu’elles m’avaient été posées, que ce soit au Québec ou ailleurs au Canada. Vous pouvez être assurés que je ne le ferai plus à l’avenir », a-t-il ajouté.

James Shea, président du Quebec Community Groups Network, se dit satisfait de la réponse du premier ministre.

« Manifestement, il avait violé la Loi sur les langues officielles qui engage le gouvernement du Canada à fonctionner au Canada dans les deux langues officielles — l’anglais et le français », a-t-il souligné.

Lettre de Justin Trudeau Québec février 2017

Respect de la loi

Nelson Kalil, porte-parole du Commissariat aux langues officielles, affirme cependant que cette analyse n’est pas tout à fait juste.

M. Trudeau lui-même n’est pas tenu de respecter cette loi. C’est plutôt la branche administrative du Bureau du premier ministre, le Conseil privé, qui l’est.

Le Commissariat aux langues officielles s’affaire actuellement à déterminer si le Conseil privé avait une quelconque obligation de demander au premier ministre de répondre aux questions dans la même langue qu’elles lui étaient posées.

D’ailleurs, le commissariat a reçu d’autres plaintes sur une autre assemblée publique de M. Trudeau, cette fois-ci en Ontario. À Peterborough, il avait répondu en anglais à une question posée en français.

Rapport à venir

Un rapport préliminaire du commissariat sur les quelque 60 plaintes reçues sera publié dans les prochaines semaines.

M. Shea a toutefois qualifié le geste de M. Trudeau de « courtois » et pour lui, « cette affaire est classée ».

Giuseppe Valiante - La Presse canadienne​

Source : ledevoir.com​, le lundi 20 février 2017

 

LE PATRIOTE DE L’ANNÉE S’INSURGE CONTRE LA « COLONISATION DES CERVEAUX »

Le mercredi  21 décembre 2016, Jean-Paul Perreault a livré un puissant plaidoyer en faveur de la langue française à l'occasion d'une soirée hommage célébrée incidemment au théâtre Le Patriote, à Sainte-Agathe-des-Monts dans les Laurentides, en l'honneur du 20e anniversaire de décès du poète Gaston Miron.

Vendredi 14 décembre, à l’instar de Jacques Parizeau, Bernard Landry, Jean Duceppe, Fred Pellerin et du Dr Gilles Julien, le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, en poste depuis trois décennies, a reçu la prestigieuse médaille Bene Merenti de Patria. Cet honneur accordé par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal fait de lui le Patriote de l’année. Rencontre avec « l’un des plus éminents gardiens de notre destinée collective ».

La Société St-Jean-Baptiste vient de nous nommer Patriote de l’année. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

La promotion de la langue française, c’est la promotion de notre moi collectif. De voir qu’on prend le temps de féliciter un organisme comme Impératif français, c’est très valorisant.

Mais le patriote en question, c’est Jean-Paul Perreault.

Oui, mais chaque personne doit avoir le goût de faire avancer son identité, sa langue et son appartenance au Québec à un grand ensemble linguistique international qu’on appelle Francophonie et Impératif français, c’est un peu tout le monde. On doit s’assurer qu’au Québec, tout se passe en français. Que les nouveaux arrivants et les anglophones réalisent que pour avoir une qualité de vie et pour travailler, il faut parler français. Il n’y a pas d’excuse. Des cours sont donnés partout.

Comment le Mouvement Impératif français est-il né ?

Impératif français est né de la colère d’une mère de famille qui en avait assez de voir que les siens éprouvaient des difficultés à vivre, à travailler et à se divertir en français. Le Mouvement provient de l’Outaouais, où les droits linguistiques étaient totalement écrasés. Il y a des régions comme ça. Tout le Grand Montréal, incluant la rive Nord et la rive Sud du St-Laurent, le Grand Outaouais, l’Estrie et la frontière américaine, connaissent ce type de réalité. Une cinquantaine de personnes a répondu au cri du cœur de Lyse Daniels. Le Mouvement est aujourd’hui connu internationalement.

Impératif français participe à sa façon à la promotion de la démocratie culturelle dans le monde.

Voulez-vous élaborer ?

Nous travaillons à l’avancement de la francophonie en mettant de l’avant notre vision du monde. Ça contribue à la diversité et la démocratie culturelle et ça fait contrepoids à l’américanisation planétaire.

Le Québec, dans l’ensemble de l’Amérique et à l’échelle planétaire, doit avoir le goût de bâtir quelque chose d’unique. Cela représente pour tous un défi incroyable.

Nous sommes une des sociétés les plus évoluées dans le monde. On a beaucoup à offrir et on peut offrir encore davantage. Il suffit de mettre l’épaule à la roue, de créer, diffuser, encourager nos artistes, voir à obtenir davantage de diplômés dans nos universités et nos collèges, davantage de médias qui diffusent à l’international, d’avoir des entreprises qui rayonnent, de voir flotter un peu partout à la grandeur de la planète le drapeau du Québec et de voir des Québécois à l’étranger fiers d’afficher leur identité. En parlant français, notamment.

Que pensez-vous du joual ?

La Francophonie est présente sur les cinq continents. Et la langue française est riche de ses nombreux accents. Au Québec, il y en a plusieurs et nous devons être très fiers de leur beauté.

Jean-Paul Perreault, patriote québécois

En plus de promouvoir la langue, Impératif français n’hésite pas à dénoncer les dérives.

À l’échelle mondiale, mais encore plus au Québec, on a mis en place des mécanismes qui nous amènent à vivre des choses que l’on ne réalise même plus tellement c’est sournois.

Quand vous téléphonez pour joindre le service d’un établissement, avant même d’avoir entendu entièrement le message en français, on vous dit: « If you want to hear this message in English, press 9 ». Où offrirait-on, ailleurs dans le monde, quelque chose du genre ?

Il faut vraiment avoir réussi à implanter une colonisation des cerveaux pour que des pratiques aussi dévalorisantes et affaiblissantes pour notre identité et pour la vitalité du Québec et de la langue française soient en place.

On se trouve à dire à l’Anglophone : « Tu es un citoyen tellement important qu’on ne veut pas t’imposer la langue du peuple. Accède tout de suite à ton message. » Ensuite, on dit au Francophone : «  Toi – on te l’a dit à l’oreille d’une façon subliminale – tu es un citoyen de dernier ordre. Tu passes après. »

L’immigrant anglophone ou allophone qui vit au Québec comprend qu’on lui offre l’accès à l’anglais dès le départ. C’est une pratique dégueulasse. Quand on parle de ça, les gens tentent de justifier : « Oui mais… » Il n’y a pas de « mais ».

Parlez-nous du concept de « l’anglais, langue universelle ».

Quiconque répète une chose comme celle-là travaille à son affaiblissement et à l’affaiblissement de la démocratie culturelle. C’est une vision des grandes entreprises. Ça leur permet de faire de l’argent en « défrancisant » l’humanité, en la « désespagnolisant », en la « déportugaisant »…

On veut mettre un modèle plus fort pour écraser et banaliser les autres. En faire des larves, des deuxièmes langues. C’est une forme de guerre de velours. Plus une langue avance, plus les autres reculent. Ça enrichit l’anglosphère.

Ce qui est universel, ce n’est pas l’anglais, c’est la diversité des langues et des cultures.

Qu’est-ce qui fait que Jean-Paul Perreault est devenu viscéralement amoureux de la langue française ?

Je dirais que c’est le sentiment d’injustice. De voir qu’on nous lave et qu’on se lave le cerveau avec la promotion de la culture américaine. On vient de sortir des élections aux États-Unis. Qui a le goût de développer ce modèle de société-là ? Cela devrait nous donner l’envie de faire avancer la francophonie au Québec, d’offrir à l’humanité notre langue, l’égalité entre hommes et femmes, la démocratie. Faire avancer les grandes valeurs et notre vision à l’échelle planétaire pour tenter de faire cesser ce nivellement par le bas et promouvoir plus de démocratie culturelle. Il faut arrêter de rêver d’angliciser la planète.

Le 12 décembre, vous avez réagi à une nouvelle de TVA qui indiquait combien Parcs Canada massacrait le français. Pouvez-vous commenter ?

Le gouvernement (fédéral) a beau prétendre à l’international que le Canada est un pays qui défend la Francophonie, il se révèle être un très mauvais francophone en publiant sur ses sites Internet des versions françaises truffées de fautes. On voit bien qu’il a une piètre image de son identité francophone. C’est impardonnable. On fait appel à des logiciels de traduction et on n’encourage même pas la création en français. On coupe dans les bureaux de traduction, alors qu’on devrait pouvoir gérer, créer, se développer en français. Ça fait également partie de la colonisation des cerveaux.

On veut nous faire croire que notre langue vient en deuxième. Mais notre langue n’est pas la deuxième, c’est la première et elle doit être respectée.

À la frontière de l’Ontario, c’est encore plus difficile.

La région de l’Outaouais, à 90 % francophone, s’est développée pour répondre aux besoins de l’Ontario. Le gouvernement du Québec annonce l’ouverture d’une faculté de médecine à Gatineau, mais tenez-vous bien : elle va relever de l’université McGill et l’enseignement va s’y faire en anglais.

Faculté de médecine à Gatineau au Québec

Les Francophones hors Québec ont réclamé la gestion de leurs établissements dans leur langue et ils l’ont obtenu. Nous sommes majoritaires au Québec et le gouvernement vient ouvrir une faculté de médecine en anglais ?

Ici comme ailleurs dans la Francophonie, de plus en plus de chercheurs produisent systématiquement leurs travaux en anglais sans même les traduire. Qu’en pensez-vous ?

Ça fait partie de la vision qu’on a de la mondialisation : l’anglais langue des affaires, l’anglais langue universelle… C’est une vision que l’anglosphère a avantage à mieux développer pour voir les autres ensembles linguistiques s’en servir pour affaiblir leur propre langue.

Comment se fait-il qu’on en soit rendus là ? C‘est par qu’il y en a qui réussissent à faire répéter que l’anglais est une langue qui a plus de pouvoir. Plus de prestige. Qu’elle est universelle. Que c’est la langue de la publication. Qu’elle permet la mondialisation.

Ce n’est pas une vision bonne pour la diversité linguistique et le développement économique mondial, mais la dynamique d’auto-effacement et d’auto-soumission au profit de l’enrichissement et du prestige de la culture américaine est tellement avancée !

Les communautés culturelles québécoises savent combien c’est facile de vivre au Québec en anglais. Comment faire pour les inciter à apprendre notre langue?

La responsabilité de l’avancement de soi appartient à chacun de nous. Au Québec, tout le monde doit parler français. C’est la langue de la cohésion sociale et du rapprochement. Assurons-nous donc de le parler en tout temps.

On a sabré dans les budgets de francisation. Est-ce que le gouvernement n’a pas un rôle à jouer pour améliorer la situation ?

Oui, mais il ne le joue pas. Va-t-on abandonner notre vision parce qu’on a un gouvernement qui nous écrase ? Au contraire !

mpératif français trouve son énergie dans l’existence du problème. Je ne vais pas me laisser abattre.

Le gouvernement donne des contre-messages. Lui-même pratique le bilinguisme systématique dans à peu près tous ses établissements en tolérant des pratiques comme le « Press 9 ». Il place l’anglais sur un piédestal.

Êtes-vous confiant face à l’avenir du français au Québec ?

La jeunesse peut s’approprier un rêve fabuleux. Je crois que les jeunes nous ont montré dans les grandes manifestations qu’ils ont organisées récemment qu’ils sont parfaitement capables de se mobiliser. S’ils s’approprient le rêve de créer un espace qui se distingue en Amérique du Nord par ses grandes valeurs humanitaires, sociales et démocrates – et qu’ils ne s’associent pas à ces grands mouvements de violence des grandes puissances où les pauvres sont très pauvres et les riches, très riches – s’ils veulent bâtir une vision plus égalitaire, axée sur une identité qui leur est propre et de laquelle ils sont fiers, ils pourront créer au Québec un modèle que l’on pourra partager à l’échelle planétaire en exportant nos artistes, notre culture, nos entreprises et nos diplômés.

NATHALIE DERASPE

Source : ensemble.coop, le mercredi 21 décembre 2016

 

 




Publié par Régis RAVAT le 08 mars 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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