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Brexit : le français doit être la langue des négociations entre le Royaume-Uni et l'UE !

De : DDP

Objet : Pour que le français soit la langue officielle des négociations entre le Royaume-Uni et l'UE dans le cadre du Brexit.

Destinataire : M. Michel Barnier, négociateur en chef de la Commission européenne en charge de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni, suite au référendum sur le Brexit du 23 juin 2016 (michel.barnier@ec.europa.eu)

Copie au : Président de la Commission européenne (jean-claude.juncker@ec.europa.eu)

Monsieur,

Je me permets de vous écrire, car j'ai lu avec intérêt l'article suivant relatif à la langue des négociations avec le Royaume-Uni :
http://www.europe1.fr/international/michel-barnier-souhaiterait-negocier-le-brexit-en-francais-2879177
   
Je pense cependant que cette langue doit être le français, car c'est le Royaume-Uni qui est demandeur de ces négociations et non l'UE.

De plus, l'anglais n'a plus aucune légitimité au sein des institutions européennes et a vocation à disparaître. Car, lorsque le retrait du Royaume-Uni de l'UE sera effectif, plus aucun pays n'utilisera cette langue, qui perdra donc automatiquement son officialité.

J'ajoute que les institutions européennes peuvent parfaitement fonctionner sans l'anglais.

Enfin, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne entraînera un effondrement du poids géopolitique de cette langue au sein de l'Union. Le français redeviendra ainsi une langue de travail prisée, statut d'autant plus mérité que les trois capitales de l'Europe (Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg) sont francophones.
 
En conclusion, j'invite toutes les institutions européennes à se préparer dès maintenant à la disparition de l'anglais en 2019 en ne faisant plus de la connaissance de cette langue un critère de recrutement. Les langues de travail de la Commission européenne seront en 2019 le français et l'allemand et c'est donc la connaissance de ces langues-là qui doit être un critère de recrutement déterminant.

Bien à vous

DDP

 

Michel Barnier dément vouloir négocier le Brexit en français

L'anglais est la principale langue de travail de l'Union européenne, mais la sortie du Royaume-Uni pourrait remettre en cause cette hégémonie linguistique.

Dans un touit - en anglais - Michel Barnier a réfuté vouloir négocier en anglais. «Je ne me suis pas exprimé personnellement sur une langue des négociations. Je travaille aussi bien en anglais qu'en français. La langue sera choisie au début des négociations et devra être validée par les négociateurs. »

Michel Barnier veut négocier le Brexit en français

Michel Barnier, négociateur en chef de la Commission européenne pour le Brexit, souhaiterait que le français soit la langue de travail utilisée lors des tractations avec les Britanniques, selon une source proche d'un groupe de travail européen. L'ancien ministre français des Affaires étrangères et commissaire européen insiste pour que sa langue natale soit utilisée lors des réunions et dans les documents de négociation, a-t-on indiqué en marge du premier Conseil européen auquel assistait la Première ministre britannique, Theresa May. 

Négociations pas encore entamées. Interrogée sur la question, une porte-parole de l'UE a déclaré qu'il ne s'agissait pas de la ligne officielle : « Il n'y pas de langue spécifique attachée aux négociations. » Une porte-parole de Theresa May n'a pas souhaité faire de commentaires en l'absence de requête formelle à ce sujet. Theresa May s'est engagée à officialiser la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne avant mars 2017, ce qui ouvrira formellement les négociations entre Londres et l'UE. 

Anglais vs. Français. L'anglais est la principale langue de travail de l'UE depuis que les pays du Nord et de l'Est de l'Europe ont intégré le bloc. Les équipes internationales qui travaillent à Bruxelles ont l'habitude de s'exprimer en anglais. Même les Français et les Allemands communiquent entre eux principalement en anglais. De nombreux diplomates à Bruxelles parlent français couramment, mais les ministres et élus britanniques partagent avec leurs compatriotes le privilège de figurer parmi les linguistes les moins doués d'Europe.

Des responsables européens impliqués dans la préparation des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne disent ne pas être au courant de cette décision d'employer le français en priorité. Mais ils notent que l'équipe de Michel Barnier, qui compte une quinzaine de membres et aucun Britannique, dialogue principalement en français.

Michel Barnier pas aimé des Britanniques. Le nom de Michel Barnier, qui parle couramment l'anglais, n'a pas été accueilli très favorablement par certains responsables britanniques lors de sa nomination par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Des commentateurs ont même parlé de "déclaration de guerre". En tant que commissaire européen au Marché intérieur, entre 2010 et 2014, Michel Barnier a entretenu des liens difficiles avec Londres, alors qu'il cherchait à réguler davantage le secteur financier. Un journal britannique l'avait nommé le "fléau de la City".

Source : europe1.fr, le vendredi 21 octobre 2016
Possibilité de mettre un commentaire à cet article en allant sur : http://www.europe1.fr/international/michel-barnier-souhaiterait-negocier-le-brexit-en-francais-2879177

 

May gifle ce Français qui lui demande de négocier dans la langue de Molière !

La première ministre britannique n'a pas du tout apprécié l'initiative du négociateur de l'UE pour le Brexit, le Français Michel Barnier, de mener les pourparlers dans sa langue maternelle.

Le négociateur de l'UE pour le Brexit Michel Barnier, vétéran des institutions bruxelloises, a affirmé qu'il aimerait que les hauts responsables britanniques et européens parlent français plutôt qu'en anglais au cours des pourparlers sur le divorce du Royaume-Uni et de l'Europe.

« Je ne me suis jamais exprimé sur la langue des négociations. Je travaille aussi souvent avec l'anglais qu'avec le français. Le régime linguistique doit être établi au départ, ce qui sera discuté entre les négociateurs », a écrit M. Barnier sur Twitter.

Mais son choix de langue de travail ne semble pas du goût de la chef du gouvernement britannique Theresa May qui a déclaré qu'on « n'allait rien dicter à son pays ».

« Nous allons mener les négociations de manière à assurer que nous obtenions un bon accord pour le Royaume-Uni », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'UE, ajoutant qu'il revenait au 27 autres pays européens de décider comment ils entendaient mener les pourparlers.

 Des sources proches de Downing Street ont résolument fait comprendre que les négociations ne devraient pas être tenues en français.

Le Brexit provoque un nouveau problème Theresa May n'a eu que quelques minutes au micro pour parler de son attitude envers le Brexit à l'issue d'un long dîner avec ses collègues européens, mais a provoqué une vague de réactions dont celle de la chancelière allemande Angela Merkel qui a affirmé qu'il n'y avait pas de langue officielle pour les négociations sur le Brexit et qu'« il est ainsi permis à chacun d'utiliser sa langue maternelle ». L'utilisation du français comme langue de négociations représenterait une sérieuse dérive de la pratique standard parmi les équipes internationales à Bruxelles. Aujourd'hui, même les représentants de pays fondateurs de l'UE comme la France et l'Allemagne communiquent essentiellement en anglais.

Source : sputniknews.com, le samedi 22 octobre 2016
Possibilité de mettre un commentaire à la suite de cet article sur : https://fr.sputniknews.com/international/201610221028324749-theresa-may-negociations-brexit-langue/

 

 




Publié par Régis RAVAT le 24 octobre 2016

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