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Un peu de positif dans le combat que nous menons !

Irrité par la multiplication des titres d'émission en anglais, le CSA auditionnera en novembre les patrons de chaîne.

À n'en pas douter, les protestations des téléspectateurs contre l'abus d'anglais sur nos chaînes de télévision, commencent à porter ses fruits.

De son côté, l'Afrav, avec ses adhérents et ses sympathisants, participe pleinement à cette protestation, comme en témoigne sa vigie télévisuelle, une vigie qui encourage le plus grand nombre à emboîter le pas sur les protestations de l'Afrav :

http://www.francophonie-avenir.com/fr/CSA/183-ECRIRE-AU-CONSEIL-SUPERIEUR-DE-L-AUDIOVISUEL-CSA-3e-trimestre-2016

 

Télévision : mais « speak French* », bon sang !

Le ras-le-bol du public

Vous voulez jeter un coup d'œil au programme télé ? Sortez votre dictionnaire bilingue. Lancées en cette rentrée, « AcTualiTy » (France 2), « Sorry, je me marie » (NRJ 12), « Punchline », « Pop Up » et bientôt « Big Buzz Quiz » (C 8) rejoignent « The Voice », « 50 Minutes Inside » et « Secret Story » dans le cercle toujours plus fourni des émissions françaises au titre anglais. La tendance est telle que le Conseil supérieur de l'audiovisuel a décidé d'alerter les dirigeants de chaîne pour l'enrayer.

« Nous recevons de plus en plus de plaintes de la part des téléspectateurs, assure Patrice Gélinet, chargé du respect de la langue française dans les médias pour le CSA. 70 % concernent des abus d'anglicismes. Nous allons tous les recenser, particulièrement dans les titres d'émission, où ils se multiplient. On en arrive à des aberrations, avec des grilles de programmes majoritairement en anglais : à quoi ça rime ? Nous allons auditionner tous les patrons de chaîne dans les semaines qui viennent. Le temps est venu de rappeler les règles, voire d'en créer de nouvelles. S'il n'est pas question d'interdire les emprunts linguistiques qui enrichissent une langue, les chaînes de télévision ont pour obligation de traduire un titre en français lorsqu'il existe un équivalent.  »

L'anglais, c'est plus "cool"

Laurence Ferrari lancera dimanche à midi sa nouvelle émission politique sur C 8. Son nom ? « Punchline ». « Ce titre montre notre volonté d'attirer une cible jeune sur un programme politique, assume Franck Appietto, directeur général de la chaîne. Il évoque à la fois la musique urbaine (NDLR : le rap, le R'n'B) et les petites phrases que les hommes politiques répètent en boucle. L'anglais amène une sorte de rythme, alors que l'équivalent francophone est souvent plus compliqué à utiliser. Même si je reconnais que Big Buzz Quiz, que présentera prochainement Benjamin Castaldi, est moche et difficile à prononcer. »

Même le service public s'y met

Le bon usage de la langue a beau figurer dans son cahier des charges, France Télévisions cède aussi à la mode avec la nouvelle émission de Thomas Thouroude, « AcTualiTy ». « Notre volonté était de trouver un titre permettant d'établir un clin d'œil avec l'élément central de l'émission, l'actualité, se défend la chaîne. Nous sommes aussi fiers de Cash Investigation, autre titre qui parle à l'ensemble du public, avec un premier mot à consonance anglaise entré, lui, dans le langage courant. »

La faute à la mondialisation

C'est la première excuse avancée par les chaînes : elles n'auraient contractuellement pas le droit de changer le nom d'un concept acheté à l'étranger. Pourtant, au Québec, « la Voix » a remplacé « The Voice » sans difficulté et TF 1 a rebaptisé « Koh-Lanta » le programme « Survivor ».

« La chaîne Gulli a été brocardée pour ses nombreux dessins animés avec un titre anglais. Elle a corrigé ça et demande systématiquement à franciser le nom du programme qui a été acheté à l'étranger », assure Patrice Gélinet au CSA. La véritable explication relève de la mondialisation : « Quand une marque arrive chez nous, elle est déjà connue de nos téléspectateurs, explique Franck Appietto de C 8. Still Standing (NDLR : jeu animé par Julien Courbet à l'antenne cet été) s'adresse à un public jeune qui connaissait déjà le jeu avant qu'il n'arrive sur notre antenne. Changer de nom aurait considérablement handicapé le succès de ce format. Même chose avec Guess My Age, inventé par la chaîne, qui ne se serait pas vendu à l'étranger si le titre avait été en français. »

Raphaël Porier

Source : leparisien.fr, le mercredi 14 septembre 2016

* Parlez français

 

Par touit également, il est possible de défendre et de marquer des points pour le français !

Le 9 mars, nous recevions un touit de la société Sendin Blue.

Force a été de constater que dans ce touit, il était question de :

"newsletter", de "emailling", de "marketing", de "emails"

(voir la photo ci-contre).

Une réponse s'imposait.

Ce que nous avons fait :

SendinBlue, courriels et infolettres

Et le dialogue de s'instaurer :

SendinBlue et la langue française

 

Du positif aussi grâce à l'association l'Observatoire des Libertés !

L'association l'Observatoire des Libertés a reçu récemment un courriel porteur d’un inattendu rayon de soleil.

En automne dernier, elle avait demandé au Premier ministre, au président de l’Assemblée Nationale, au Défenseur des droits et au Parc national des Calanques – tous organismes publics – de rendre leur site Internet et, pour le Parc, leurs panneaux conformes à la « Loi Toubon » qui leur est opposable.

- Le Président de l’Assemblée s’est exécuté, ajoutant l’allemand à l’angloricain et au français.

- l'Oberservatoire des Libertés a dû intenter contre le Premier ministre une procédure actuellement en cours devant la justice administrative.

- Le Défenseur des droits et le directeur du Parc national des Calanques, reconnaissant être dans l’illégalité, avaient demandé un délai pour se mettre en conformité avec la loi.
Le Défenseur des droits n’ayant rien fait, le 9 août l'avocat de l'association a déposé à son encontre un mémoire devant la justice administrative.

Le contact avec le directeur du Parc national des Calanques est d’une autre nature, et particulièrement encourageant. À l’issue d’une longue et franche conversation téléphonique début août (et à quelques jours du lancement de notre requête contre cet organisme), le directeur nous adressait le courriel ci-dessous.
Non seulement il accepte, selon un calendrier proche et précis, de répondre à nos demandes, mais encore et surtout, il souligne l’intérêt pédagogique de notre démarche...  dont il se fait l’écho. 

À l’évidence un « certain nombre » d’organismes publics sont en infraction avec une loi dont l’organisme officiel de défense du français (dépendant du ministère de la culture) a failli (entre autres carences) à faire la publicité.
Fort de ce signal positif, nous souhaitons renforcer notre action de sensibilisation, appuyée par le spectre d’une action contentieuse.
Pour l’instant, notre association choisit de « privilégier » trois cibles à la forte fréquentation touristique, où l’angloricain passe pour mono-langue étrangère obligatoire : Paris, les stations de ski, la côte méditerranéenne et son arrière pays, de Béziers à Menton, en remontant jusqu’à Avignon.

Vous pouvez aider à cette action :
- Soit que votre association signe avec la nôtre les courriers d’avertissement.
- Soit que vous nous signaliez les organismes publics contrevenant à la loi.
- Soit que, à titre personnel, vous adhériez à ODL (ou à tout autre association nous rejoignant, et dont nous communiquerons les coordonnées).

OdL s’engage à prendre en charge les frais liés à toute procédure contentieuse.

Espérant vous voir rejoindre notre lutte et dans l'attente de votre réponse à notre proposition,
Je vous assure, Madame, Monsieur, de mes sentiments distingués.
Louis Maisonneuve ( président d’Observatoire des Libertés)

Courriel de contact : observatoire.deslibertes@laposte.net​

Voici le texte du courriel reçu le 22 août dernier du Parc national des Calanques, à Marseille :

À l’attention de Monsieur Louis Maisonneuve, Président de l’Observatoire des Libertés

Monsieur le Président,

Faisant suite à nos précédents échanges téléphoniques, je me permets, par la présente, de vous rappeler les éléments de contexte s’appliquant à notre structure au regard des obligations légales de traduction des supports de communication.

Tout d’abord, je tiens à souligner que vos démarches auprès de l’établissement du Parc national des Calanques n’ont pas été vaines, puisque dès votre premier courrier du 8 septembre 2015, nous avons pris les dispositions nécessaires en interne pour l’ensemble des supports visés :

o   Le nouveau site internet, qui sera officiellement lancé en septembre prochain, sera traduit en au moins deux langues étrangères en 2017 (il sera dans un premier temps accessible en français seulement). Dans l’intervalle, nous n’avons pas supprimé le site actuel, puisque nous étions en chantier pour ce nouveau site à venir.

o   Nos publications sont désormais traduites en 2 langues étrangères.

o   Enfin, l’établissement public a d’ores et déjà intégré les dispositions de la loi dans le cahier des charges de son schéma directeur signalétique en cours d’élaboration. Ainsi, les nouveaux panneaux réalisés par le Parc qui seront posés dans les prochains mois sur trois sites pilote respecteront les obligations règlementaires : ils seront rédigés intégralement en français, avec mise à disposition dans un second temps d’au moins deux traductions, par le biais de QR code placés sur les panneaux.

En pièces jointes et pour mémoire, veuillez trouver mon courrier en date du 12 octobre 2015 ainsi que celui du 6 juin 2016.

Par ailleurs, je vous informe que, grâce à votre intervention,  nous avons porté à connaissance ces obligations du réseau des chargés de communication des Parcs nationaux. Nous avons aussi sensibilisé quelques partenaires régionaux. Nous avons pu à ce titre constater que ces dispositions règlementaires ne semblent pas bien connues. En tout cas, sensibilisés par votre action, nous ne manquerons pas d’en faire part à nos partenaires.

Sachant pouvoir compter sur votre compréhension, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma considération distinguée.

François BLAND,
Directeur


Parc national des Calanques
Bât A4 - Impasse Paradou - 13009 Marseille
Tél : +33 (0)4 20 10 50 00
www.calanques-parcnational.fr

Il va sans dire que l'Afrav est pleinement solidaire et signataire des actions de l'Observatoire des Libertés !

 

Parfois le français, il ne faut pas avoir peur de le demander !

Quand l'Union des Associations internationales nous écrit... en anglais, eh bien, il suffit de demander du français ! Et on l'obtient !

Le mercredi 7 septembre 2016, nous recevions un courriel en anglais de l'Union des Associations Internationales (UAI), un courriel nous invitant à participer à une table ronde.

Par retour de courriel, nous avons aussitôt demandé que le message nous soit délivré en français.

Fait inquiétant tout de même, le courriel nous venait de Belgique (nancy@uia.be​), pays où l'anglais ne fait pas partie des langues officielles, contrairement au français.

Autre fait inquiétant, sous prétexte "de répondre aux besoins d'une variété d'associations internationales, la langue utilisée sera l'anglais (sic)". Autrement dit, au lieu de répondre à la grande variété linguistique des associations présentes à cette table ronde, par le plurilinguisme et de la traduction, l'UAI préfère niveler la diversité linguistique par le tout-anglais. L'anglais, de plus, alors que nous serons à Monaco, principauté francophone et faisant partie de la Francophonie ! Gageons que la variété de pensée sera également nivelée à la bien-pensance et qu'ainsi tout le monde parlant la même langue et ayant les mêmes idées, les discussions et les débats seront vite clos. Bonjour alors, l'apéro, les repas, les balades et les emplettes à Monaco !  

Pourtant, il y a de fortes chances que si les personnalités de France et d'ailleurs de la Francophonie invitées à cette table ronde à Monaco, protestaient toutes contre le caractère unilingue anglais de cette réunion - comme nous l'avons fait pour le courriel en anglais que nous avons reçu -, il y a de fortes chances que l'UAI reverrait sa politique linguistique basée sur le tout-anglais.

Mais voilà, nos zélites s'écrasent devant l'anglais, trop contentes, somme toute, de pouvoir baragouiner l'angliche en réunion !

En attendant, nous, nous pouvons leur montrer l'exemple en protestantn de notre côté, contre l'omniprésence de l'anglais à l'UAI :
 Courriels : nancy@uia.be​, clara@uia.org,
Formulaire de contact : http://www.uia.org/contact-uia

Voici le courriel en anglais reçu le 7 septembre 2016 :

De : nancy@uia.be
À : afrav@aliceadsl.fr
Envoyé : Mercredi 7 Septembre 2016 02:49:57
Obje t: seminar: UIA Associations Round Table 2016 invitation

To : Association francophonie avenir (AFRAV)

The UIA invites Association francophonie avenir (AFRAV) - the governing body, staff, and members - to the 4 th Associations Round Table Asia-Pacific on Wednesday 28 and Thursday 29 September in Busan, Korea and to the 10 th Associations Round Table Europe on Thursday 3 and Friday 4 November in Monaco.
The UIA Round Table is an educational seminar where associations meet to learn through networking and through practice, to meet other international associations and to share experience and knowledge. Read more here .
(...)
An overview of the programmes is below. For full details, please see the Round Table website (roundtable.uia.org).
Afin de répondre aux besoins d'une variété d'associations internationales la langue utilisée sera l'anglais.

To register,
(1) Go to the Round Table website (roundtable.uia.org)
(2) Click on “login” in the upper right corner
(3) Fill in your username XXXX
(4) Fill in your password YYYYYYY
(5) This will take you to a list of options. Select “Register for the 2016 Round Table in Busan” or “Register for the 2016 Round Table in Monaco”. You may also want to take the opportunity to “Proof or update your organization's Yearbook profile”

You can use this to register up to two delegates; each of your delegates will need to log in and register separately. Should you wish to send more than two delegates, please contact us.

We thank our partners and sponsors for making the event possible and affordable for all associations. They will be present, should you want to talk to them, but there are no sales presentations in the programme: this is an event for learning and networking.
For over 100 years the UIA has been working to promote and document the work of international associations. We look forward to welcoming you at our Round Tables this year.

Cordially,
Nancy Carfrae
Coordinator, UIA Associations Round Table

Voici notre réponse :

UIA et langue française

Voici la réponse de l'UAI :

Madame, Monsieur,

L’Union des Associations Internationales invite cordialement deux de vos représentants à la 10e édition de la Table Ronde des Associations qui aura lieu les jeudi 3 et vendredi 4 novembre à Monaco.

Lors de notre Table Ronde, vous aurez l’opportunité de découvrir de nouvelles associations internationales et de partager avec elles votre expérience et vos connaissances. Plus d’informations ici.

Les frais d’inscription pour les représentants d’associations s’élèvent à 50 euros. Grâce au soutien de nos partenaires et de nos sponsors, nous sommes en mesure de vous offrir un programme éducatif de haut niveau à un prix accessible. Tous les autres éléments du programme sont offerts. Les frais de déplacement et de logement sont à charge des délégués (nos hôtes ont obtenu des tarifs avantageux pour l’occasion, soit une chambre d’hôtel dès 90 euros/nuit).

Ci-dessous, vous trouverez un aperçu du programme. Pour plus de détails, veuillez consulter le site de la Table Ronde (roundtable.uia.org).

Afin de répondre aux besoins d'une variété d'associations internationales, la langue utilisée sera l'anglais.

Pour vous inscrire, veuillez vous rendre sur le site de la Table Ronde (roundtable.uia.org) et vous connecter :

Votre nom d’utilisateur est XXXX   et votre mot de passe est YYYYYY.

Via notre site, vous pourrez inscrire jusqu’à deux délégués. Chacun d’entre eux devra se connecter et s’inscrire séparément. Si vous souhaitez inscrire plus de deux délégués, veuillez nous contacter.

Nous remercions nos partenaires et sponsors grâce à qui l’événement aura lieu à un prix accessible à toutes les associations. Si vous souhaitez leur parler, sachez qu’ils seront présents le jour de l’événement. Il n’y aura par ailleurs pas de présentations de vente : cet événement vise à l’apprentissage et aux échanges professionnels.

Sur le site roundtable.uia.org , vous trouverez également des informations concernant la Table Ronde Asie-Pacifique qui aura lieu les 28 et 29 septembre à Busan (Corée) et à laquelle vous êtes également convié.

Depuis plus de 100 ans, l’UAI travaille à la promotion et documentation du travail des associations internationales. Nous avons hâte de vous accueillir à nos Tables Rondes 2016.

Cordialement,
Nancy Carfrae
Coordinatrice, Table Ronde des Associations, UAI

 

M. Daniel DP, un exemple à suivre !

Secret story ? AcTualiTy ? Mad Mag ? Des titres d'émissions pas assez français selon le CSA. Le régulateur de l'audiovisuel a annoncé ce mercredi 14 septembre, qu'il auditionnerait les patrons de chaînes pour endiguer cette invasion linguistique, explique Le Parisien. RMC.fr a demandé son avis à Daniel DP, fervent défenseur de la langue française qui n'hésite pas à abreuver de courriels les rédactions de France dès qu'il repère un anglicisme.

Daniel DP aurait envoyé plus de 10 000 courriels aux rédactions françaises, affirme Le Figaro. Dans sa ligne de mire: les anglicismes. · chaque malheureux "e-mail", chaque petit "start-up", il propose aux journalistes une équivalence française. Il se réjouit d'ailleurs d'avoir contribué à faire disparaître "joint-venture" au profit de "coentreprise" et "Sud-Soudan" par "Soudan du Sud".

Comme le CSA, Daniel DP, contacté par courriel, est forcément mécontent de ces titres d'émission en anglais qui pullulent sur nos petits écrans.

« Comme beaucoup, je pense que ces titres d'émissions sont ridicules. Car à partir du moment où on vit dans un pays francophone, la moindre des choses est d'avoir des émissions avec des titres en français, par simple respect pour les téléspectateurs.

Cela se fait très bien au Québec. Pourquoi ne faisons-nous pas de même en France? La réponse est certainement à chercher dans la vassalisation mentale de nombreux journalistes à l'anglais. Car non seulement les titres des émissions, mais de nombreuses autres mentions sont également présentées en anglais à l'écran, alors que des équivalents français existent. C'est le cas de l'anglicisme "news", totalement inutile, car le terme français courant et employé depuis toujours est "nouvelles".

« Les Québécois comprennent les dangers de l'anglais »

Les Québécois comprennent bien mieux les dangers de l'anglais pour leur langue et réagissent donc en conséquence. Ce n'est malheureusement pas le cas des dirigeants médiatiques français, qui abreuvent les téléspectateurs d'anglicismes, alors que ce n'est aucunement une demande de la part de ceux-ci, y compris des jeunes.

« Le rappel à l'ordre doit laisser place à la sanction »

L'obligation de privilégier le français existe déjà, car les chaînes de télévision françaises ont pour obligation de traduire un titre en français lorsqu'il existe un équivalent. Mais vu que le CSA semble ne jamais sanctionner personne, les angliciseurs ont toute latitude pour faire ce qu'ils veulent.

Il y a un moment où le rappel à l'ordre doit laisser place à la sanction. Il ne serait pas anormal que la diffusion d'une émission en France soit conditionnée à la présence d'un titre en français. Car tous les diffuseurs ont une obligation de défense et d'illustration de la langue française. »

Source : rmc.bfmtv.com, le mercredi 14 septembre 2016

 

Profitons que le CSA ait l'air de se réveiller pour propser : une taxe et une prime !

Oui, profitons que le CSA ait l'air de se réveiller pour propser : une taxe à l'anglomanie et une prime à la francisation ! 

Pour lutter contre la pollution atmosphérique, nos politiciens ont mis en place la taxe « carbone ».

Et si, pour lutter contre la pollution linguistique (l'anglais partout, notamment), ils mettaient en place la taxe « solidarité-francophonie » ?

Cette taxe, prélevée sur les anglomanes, financerait des projets francophones dans le monde entier et financerait également, sous forme de prime, des programmes de refrancisation en France.

Diffusons cette idée !

Voici, entre autres adresses :

Formulaire en ligne de contact pour écrire au président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Formulaire en ligne de contact pour écrire au CSA : http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

Et bien sûr, n'oubliez pas d'écrire à vos hommes politiques préférés (ou pas), ainsi qu'aux futurs candidats à l'élection présidentielles de 2017 !

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 14 septembre 2016

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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