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L'Eurovision, l'Anglovision, L'Horreurvision !

Ce n'est un secret pour personne, car il suffit de regarder l'Eurovision, ne serait-ce que 5 minutes,  ce concours européen de la chanson est devenu l'Anglovision et personne, bizarrement, ne dénonce cela !

L'actuelle Eurovision est l'image de ce qu'est en train de devenir l'Europe : un prolongement des États-Unis d'Amérique.

Bonjour Tafta (en français, PTCI pour Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement) ! Autrement dit, bonjour notre future annexion à l'Empire !

Amir, le représentant de la France cette année à l'Eurovision, a obtenu la 6e place au classement des chansons, mais il aurait été premier qu'il n'y aurait pas eu de quoi nous réjouir ou susciter en nous la moindre fierté, car sa chanson, en bilingue français-anglais, respire le renoncement FRANCOPHONE de la France.

Même Élodie Gossuin, qui donna les notes de la France, a cédé à l'anglais - et c'est la première que cela se produit depuis que notre pays participe à l'Eurovision -, puisqu'elle s'est exprimée en bilingue français-anglais à l'antenne. Gageons que l'an prochain, au train où va l'anglicisation, nos résultats ne seront plus donnés qu'en anglais !

 

Virement de veste de James, Bern et André !

Nous avons pu remarqué également que les présentateurs français, Marianne James et Stéphane Bern, si critiques l'an dernier sur le trop d'anglais à l'Eurovision, au point de traiter ce concours d'Anglovision, se sont tus cette année sur ce problème.

Même constatation du côté de Nathalie André, la directrice des programmes de divertissement sur France 2,  qui, dans une conférence de presse à Stockholm (voir à partir de la 18e minute dans la vidéo qui suit), s'est excusée de son coup de gueule de l'an dernier contre l'Eurovision : "Si tout cela ne dépendait que de moi, j'irai voir les organisateurs et je dirais Tchao, on ne sera pas là l'année prochaine'' (RTL, le 25 mai 2015).

Ces personnes auraient-elles été achetées pour que cette année, elles se taisent sur le caractère anglicisant de l'Eurovision ? Bizarre, très bizarre, tout cela !

Enfin, notons que Zoë, la candidate autrichienne qui a chanté en français, mal classée par le jury des "professionnels" (la France lui a donné 8 points !), a fait une remontée fulgurante dans le classement final grâce au vote des téléspectateurs et à ce classement, elle a même été mieux notée que le Français bilingue.

Preuve que l'engouement pour l'anglais n'est pas une demande des téléspectateurs, mais bien une volonté de nous l'imposer de la part de ceux qui tiennent les manettes des médias !

Preuve également que l'anglais ne fait pas tout, l'Allemagne qui chantait en anglais a fait dernière du classement, tandis que l'autre pays germanophone (l'Autriche), mais qui a opté pour le français, a fait 13e.

Ainsi dit, et afin de tenter de mettre fin à ce Waterlo linguistique qu'est devenue l'Eurovision, demandons que la France quitte ce concours infâme et demandons pour cela que soit créé à la place pour le remplacer, un concours tourné sur le monde de la Francophonie : visons le Grand large plutôt que la petite Europe à genoux devant la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde !

La pétition est en préparation. Georges Gastaud, Président de l'Association CO.U.R.R.IE.L, nous a proposé une esquisse (voir à la fin de cette page). Bien évidemment, vos suggestions seront les bienvenues.

Une fois la pétition terminée et mise en ligne, nous aurons alors 1 an, pour faire le randam autour d'elle et nous aurons alors 1 an pour persuader nos décideurs de virer le cap vers la Francophonie plutôt que vers l'anglo-assimilation.

Bien évidemment, il faudra profiter des Élections présidentielles de 2017 pour parler de tout cela aux candidats en lice.

Pour écrire à Nathalie André : @NathalieANDREF2
à Marianne James : @MJamesOff
à Stéphane Bern : @bernstephane



Eurovision et Euro 2016: Vallini s'indigne contre des paroles en anglais

Dans un communiqué publié ce lundi, le secrétaire d'État à la francophonie André Vallini juge "consternant" que les titres qui représentent la France à l'Eurovision et à l'Euro 2016 ne soient pas exclusivement en Français.

Dans un communiqué publié ce lundi 2 mai, le secrétaire d'État à la francophonie André Vallini juge "consternant" que les titres qui représentent la France à l'Eurovision et à l'Euro 2016 ne soient pas exclusivement en français.

André Vallini ne sera probablement pas devant sa télévision le 14 mai prochain pour regarder l'Eurovision. Ce lundi matin, le secrétaire d'État à la francophonie s'est insurgé, dans un communiqué, du choix de chanson fait par Amir Haddad, le candidat français, et approuvé par France Télévisions. Il regrette que le titre J'ai cherché, qui représentera l'Hexagone lors du concours de chant européen, ne soit pas uniquement en français. Le titre, dévoilé en février dernier, comporte des refrains en anglais. 

André vallini contre le fait de chanter en bilingue français-anglais

Interrogé par L'Express, le finaliste de la troisième de The Voice estime que l'anglais peut être un atout considérable pour la France : "La majorité des titres qui ont remporté la compétition ces dernières années étaient en anglais. Cette langue est omniprésente à l'Eurovision, elle est universelle et permet de communiquer avec les 200 millions de téléspectateurs qui regardent le spectacle." 

"Consternant et inacceptable"

Mais André Vallini ne s'est pas contenté de critiquer l'Eurovision, il s'est également attaqué à l'hymne anglophone choisi par l'équipe de France pour l'Euro 2016 qui débutera le 10 juin prochain. 

C'est le groupe français Skip the Use qui signe la chanson officielle des supporters. Il s'agit d'une reprise du titre du groupe Kiss, I was made for lovin' you, babe, rebaptisée pour l'occasion I was made for lovin' you, my team (J'étais fait pour t'aimer, mon équipe). 

Le secrétaire d'État à la francophonie juge ces choix de chanson "consternant et inacceptable". 

Félicitons M. André Vallini : @VALLINIandre
Source : lexpress.fr, le lundi 2 mai 2016

 

Marianne James revient sur la polémique de la chanson en bilingue d'Amir

Marianne James revient sur la polémique "Amir" et répond à André Vallini.

Le début de la réponse de Marianne James au Secrétaire d'État, André vallini, est intéressant :

« (M. Vallini) s'est-il battu assez fort (pour la Francophonie) ? Pourquoi le français n'est-il pas parlé dans tous les pays européens, et pourquoi cette chanson (celle d'Amir), comme par hazard, parle à tous les Européens ? »

La fin de l'intervention est intéressante aussi :

Elle demande aux Français qui habitent en Europe, hors de la France, d'appeler au standard de l'Eurovision pour voter pour Amir, mais elle ne demande pas aux Français habitant en France de voter pour Zoë, la seule qui chante entièrement en français et qui sauve ainsi l'honneur des Francophones ! 

​Pour écrire à Marianne James : @MJamesOff


Marianne James revient sur la polémique "Amir... par morandini



Zemmour et le linguistiquement correct !

Le choix de la chanson sélectionnée pour représenter la France au concours de l'Eurovision suscite des polémiques, car une partie du texte est anglais.

Voici l'analyse d'Éric Zemmour :

C'est avec le titre J'ai cherché qu'Amir Haddad défendra nos couleurs au concours de l'Eurovision, qui se déroulera samedi 14 mai à Stockholm. Pour Éric Zemmour, cette chanson est « une parabole de notre destin national : elle commence en français, mais peu à peu l'anglais recouvre tout ». Le journaliste se désespère : « À la fin, on ne retient plus que l’anglais ». À ses yeux, « la France s’aligne. Las de perdre à chaque fois, las de se ridiculiser, notre pays a entendu le message : la langue française était un obstacle rédhibitoire, une provocation, une ringardise ».

« Au moment où les Anglais s’apprêtent à quitter l'Union européenne, nos élites médiatiques accélèrent l’anglicisation de la France », peste Éric Zemmour. Notre ministre de la Francophonie, André Vallini, s’est dit "consterné" par ce choix. "Service minimal", ironise le journaliste. Il estime que le l'Eurovision est devenu « un concours de dressage au politiquement correct : les chiens les plus savants et les plus dociles reçoivent seuls leur susucre ».

Félicitons Éric Zemmour : @ZemmourInfos, @BlogZemmour
Source : rtl.fr, le mardi 10 mai 2016 



Élodie Gossuin : la France en bilingue français-anglais !

C'est dingue, tout le monde se moque d'Élodie Gossuin qui a mal chanté le "You" de la chanson d'Amir, et personne ne critique le fait que c'est la première fois depuis que la France participe à l'Eurovision, que la France donne son résultat en bilingue français-anglais.

Ce faisant, personne ne critique la dictature de l'anglais sur l'Eurovision, une dictature qui a fait que ce concours européen de la chanson qui était censé mettre en exergue les cultures et les langues de l'Europe, de montrer sa diversité dans l'unité de notre continent, a viré à  l'Anglovision.

La France est poussée de toute part à rejoindre le linguistiquement correct, c'est-à-dire, à rejoindre le troupeau bêlant des anglomanes patentés.

Cette année, la France était bilingue, elle est donc entrée dans la voie qui la mènera à l'anglais tout court. Nos cousins Canadiens savent très bien ce que ça veut dire être bilingue, ça veut dire parle français chez toi et ailleurs SPEAKE WHITE ou ferme-la.

Vivement que la France quitte cette Anglovision, qui donne de plus en plus la vision que l'Europe s'américanise, comme pour mieux se vendre à ses futurs maîtres de TAFTA.

Article du journal Métro :

Élodie Gossuin répond avec humour aux critiques après sa prestation à l'Eurovision

YOUHOUHOUHOU – Après le randam suscité par son court passage télévisé à l’Eurovision, Élodie Gossuin a réagi avec humour lors d’une séquence diffusée par "La Nouvelle Édition" de Canal +.

Élodie Gossuin ne sait pas chanter, c’est un fait. Lors de l’Eurovision 2016 samedi dernier, l’ex-Miss France a bien fait rire la Toile au moment d’attribuer les points de la France aux autres pays participants. En voulant rendre hommage au refrain de la chanson d’Amir, l'animatrice radio de 35 ans a lâché un "Youhouuuhouhouhou" qui manquait d’à peu près tout, en particulier de justesse.

Heureusement, Élodie Gossuin a de l’humour et sait comment étouffer un randam. Lors d’une séquence diffusée lors de "La Nouvelle Edition" de Canal +, elle a de nouveau entonné le refrain (toujours assez imparfait) et a ajouté : « Je trouve que je le maîtrise de mieux en mieux. Et puis tout va bien, quoi. C’est la vie, c’est la fête, c’est l’Eurovision, on adore ! Me concernant, je suis juste exilée au fin fond de la forêt compiégnoise, mon mec demande le divorce, mes enfants m’appellent "Youhou", mais sinon ça va aller. »

Elle tend ensuite une perche à l’animatrice Daphné Burki (qui l'a chanté à un autre moment de l'émission) :  « Bon allez à toi de faire le "Youhou", Daphné. Et puis si ça passe pas, on le passera en force ! 49-3, c’est tendance, ça peut le faire », tançant au passage le récent coup de force du gouvernement concernant la loi Travail.

Source : metronews.fr, le mercredi 18 mai 2016



L'Eurovision : une machine à aliener les peuples au tout-anglais…

« Pour être encore en haut d’ l’affich’ / Faudra que je braille en angliche / Si je n’ veux pas finir en loques / Il me faut braire en amerloque ! » (Jean Ferrat)*.

Le samedi 14 mai, les amateurs de chansonnettes auront le « choix » entre l’innommable « The Voice » de TF1 et le concours de l’Eurovision, où le chanteur choisi par le service public de Télévision… chantera EN ANGLAIS. Les termes de ce « choix » ne laissent que trop voir où en est le totalitarisme et l’auto-colonisation linguistiques dans notre pays en pleine dérive transatlantique.

Les amateurs de foot ne pourront pas se consoler avec un hymne en français à la gloire des « Bleus » vu que la FFF, « sponsorisée » (quel joli mot !) par Carrefour-Market (à moins que ce ne soit Carrefour-City ?) est lui aussi… en (mauvais) anglais ! « So Foot ! » (= « si pied ! »…) comme dirait une maison de presse qui édite aussi la revue française (mais oui !) « Society »…

Dans le même temps, les députés – ceux-là même qui s’apprêtent à avaliser le « Job Act » à la française, alias « loi El Khomri » – ont abaissé les quotas de chanson francophone prévus par la loi Toubon de 35 à 30, voire à 25%. Au nom, ne riez pas, de la « diversité ». Alors que sur les 6000 chansons francophones répertoriées annuellement par la SACEM, même pas 15% accèdent réellement aux ondes nationales qui leur préfèrent la soupe mondialisée… et les éternels chanteurs francophones installés…

Illustration de la même auto-phobie linguistique, il y avait ZERO journaliste du « service public de l’audiovisuel français » à la conférence de presse co-organisée par le député communiste Candelier et par l’Association COURRIEL, co-présidée par L. Landini et G. Gastaud, avec le soutien d’éminentes personnalités de la chanson, de la science, de la littérature, du syndicalisme et de la politique. Que c’est beau le « pluralisme » et la « défense de la langue française » tels que l’entend le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel !

Mais qu’on se rassure, le lendemain de cette conférence de presse CENSURÉE, nombre de radios et de télés publiques faisaient la promo des « nouveaux mots du français » répertoriés par la maison Larousse. Laquelle s’arroge le droit d’estampiller « made in French » de nouvelles fournées d’anglicismes qui finiront bien par submerger notre petit patois hexagonal…

Devant tant de preuves accablantes, quel progressiste, quel anticolonialiste sincère peuvent-ils encore nier l’existence d’une POLITIQUE EXTERMINISTE à l’encontre des langues nationales et au profit du tout-globish qui, bien loin de porter la langue de Shakespeare, colporte surtout et avant tout les signifiants pervers de la mondialisation néolibérale ? Et ce n’est certes pas la promulgation du « JOB ACT » édicté en Italie, et qui n’est rien d’autre que le grand frère de la loi dite El Khomri, qui nous prouvera le contraire, d’autant que ces deux attentats aux droits ouvriers ont été commandités EN ANGLAIS, et avec quelle morgue, par le commissaire européen Pierre Moscovici ; lequel, toute honte bue, ne s’adresse plus qu’en cet idiome, illégalement promu par l’UE (en violation des traités existants !) à son homologue Michel Sapin. Mais après tout, Emmanuel Macron ne vient-il pas de faire cours en anglais à des étudiants français de Sciences Po ? au fait, comment dit-on ALIÉNATION en patois maastrichtien ?

Par bonheur, la chanteuse… autrichienne de l’Eurovision chantera, elle, EN FRANÇAIS, preuve que notre langue n’est devenue un parfait repoussoir que dans les pauvres élites américano-formatées du French Hexagone. Cela dit, comme nous ne sommes pas plus favorables au tout-français (dont on est fort loin, avouons-le) qu’au tout-anglais, et nous eussions préféré pour notre part qu’elle eût le courage de chanter EN ALLEMAND, dont les œuvres de Bach, Mozart, Beethoven et Wagner sont là pour attester que la langue de Heine n’est pas une petite langue, musicalement parlant !

À quand un vrai concours de la chanson francophone mondiale mis en place par les télés française, québécoise, par la RTBF, la Suisse romande, les radios africaines qui le souhaitent, pour montrer la diversité du et des français parlés et chantés sur cinq continents ? À quand une véritable mondovision où chaque pays serait tenu de chanter dans sa langue en montrant aux autres sa culture ? On aurait là un bel exemple d’internationalisme linguistique, ce contraire à la fois du repli national type FN et de la supranationalité culturelle made in Wall Street qui attire les jeunes vers un monde d’une totale uniformité culturelle, linguistique, gastronomique… sous le nom d’ « ouverture », de « modernité » et de « diversité ».

DERNIERE MINUTE : la chanson qui a triomphé est intitulée « 1944 »,  a été proposée par la télé d’État du régime pronazi de Kiev qui s’est servi de l’Eurovision pour déployer son anticommunisme pathologique et sa russophobie revancharde. Disons seulement à ces chouchous de Fabius et de l’UE atlantique que pour tout Français qui se respecte, « 1944 » rappelle surtout la LIBÉRATION de l’Europe du joug nazi. Ce joug que regrette le nouveau président du « parlement » ukrainien, dont ont été chassés manu militari les députés communistes : car ce triste sire n’est autre que le fondateur du « Parti National-Socialiste Ukrainien ». Décidément les antifascistes, les défenseurs de la paix… et les amis de la chanson française se doivent de dire « M…. » au concours de l’Eurovision, cette machine à aliéner les peuples au « show-business » transatlantique, à l’anticommunisme et à la haine entre les peuples.

 *ceux des anars français qui relaient inconsciemment la politique mondiale d’uniformisation linguistique (cf les banderoles « Kill the capitalism ») devraient réécouter, ou plutôt, DÉCOUVRIR, ce qu’a écrit Léo Ferré à ce sujet…

Par FLOREAL (PRCF)



Le festival de l’Eurovision ? Une création de l’Otan !

Voici un peu plus d’un an, le 16 janvier 2015, l’OTAN a déclassifié et rendu accessibles sur Internet plus de 23 000 documents qui avaient été gardés secrets en leur temps. Cette déclassification – rendue obligatoire par les lois américaines – s’est déroulée dans une discrétion certaine et dans une relative indifférence.

Cependant, une école privée supérieure de Valence, « GBN Gobernatia », spécialisée dans la formation des décideurs politiques et économiques, a eu l’idée de s’intéresser, à travers son blog, à ces documents rendus publics.

Elle a notamment analysé l’un d’entre eux, qui prône ouvertement la création d’un festival de musique de l’Atlantique nord.

[En photo : l’article paru dans Gobernatia et son titre qui signifie : « Le Festival de l’Eurovision : l’outil de communication le plus important créé par l’OTAN pendant la guerre froide».

Source : http://gobernatia.com/el-festival-de-eurovision-la-mas-importante-herramienta-de-comunicacion-creada-por-la-otan-en-la-guerra-fria/]

Cette analyse a par la suite été reprise sur le blog « Por tierra, mar y aire » (littéralement, « Sur terre, en mer et dans les airs »), spécialisé dans les questions de défense et de géostratégie. Ce blog est tenu par Esteban Villarejo sur le site du journal ABC, troisième plus important quotidien d’information en Espagne.

Source : http://abcblogs.abc.es/tierra-mar-aire/public/post/otan-festival-eurovision-19795.asp/ ]

Le concours de l’Eurovision ? Une création de l’OTAN

Que nous dit cette analyse à propos du document déclassifié de l’OTAN ?

Eh bien, il est désormais avéré que, le 28 janvier 1955, au palais de Chaillot, à Paris, les responsables du « Comité de Culture et d’Information publique » de l’OTAN se réunirent avec le directeur de la Radiodiffusion-Télévision française afin de lui soumettre un projet dans lequel la BBC était déjà partie prenante. Ce projet concernait la création d’un festival de musique dit « européen », qui serait baptisé « Eurovision ».

Le 30 novembre 1955, une nouvelle réunion du même type au palais de Chaillot alla plus loin dans la définition du projet, en proposant cette fois-ci de créer un festival musical de l’Alliance atlantique. Le compte-rendu de cette réunion prévoyait la tenue de la première édition de ce festival pour le mois d’avril 1956.

Le 12 février 1956, une troisième réunion décida d’utiliser le réseau de télévision et de radiodiffusion paneuropéen imaginé quelques années auparavant, et décida aussi que de douze à quatorze titres pourraient être interprétés lors d’un tel festival.

Le « festival de l’Eurovision » tint finalement sa première édition en mai 1956. Ce festival se mit alors à servir très clairement les intérêts de l’OTAN et des États-Unis d’Amérique en réunissant, en Europe occidentale, des millions de téléspectateurs autour de 14 titres.

C’est la toute récente victoire de l’Ukraine à l’Eurovision 2016, pour sa chanson « 1944 » qui a ravivé l’intérêt pour les liens entre le Concours de l’Eurovision et la géopolitique.

Les paroles de cette chanson font clairement référence à la déportation des Tatars de Crimée par Staline. Et le « Concours Eurovision de la chanson 2016 » constitue donc une attaque implicite contre la Russie de Vladimir Poutine et plus spécialement contre le rattachement de la Crimée à la Russie suite au référendum du 16 mars 2014.

En bref, Eurovision n’est en réalité qu’un outil de propagande et de manipulation des peuples d’Europe par la culture et par la langue.

CONCLUSION : Que faire pour que la France décroche le « Concours Eurovision de la chanson 2017 » ?

Pour répondre à cette angoissante question, il est intéressant de noter que la chanson représentant la France au « Concours Eurovision de la chanson 2014 » – chantée entièrement en français -, avait terminé à la dernière place.

Il est non moins intéressant de relever que celle représentant notre pays en 2016 – et qui a soulevé une polémique puisque son refrain était en anglais – s’est comme par hasard beaucoup mieux classée : au 6e rang.

Cela permet de deviner comment décrocher le « Concours Eurovision de la chanson 2017 ».

Il suffirait probablement que la France présente l’année prochaine une chanson entièrement en anglo-américain, intitulée « TAFTA, MY SWEETEST LOVE », interprétée par un artiste drapé dans deux drapeaux, l’un européen et l’autre américain, et chantant en play-back devant la statue de la Liberté en arrière-plan.

On imagine déjà les réactions enthousiastes de François Hollande, Manuel Valls, Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, se congratulant à qui mieux-mieux devant cet « éclatant succès de la chanson française ».

Nicolas KLEIN et François ASSELINEAU

Source :
Les documents déclassifiés sont disponibles à ces adresses : http://archives.nato.int/uploads/r/null/1/6/16100/AC_52-D_143_ENG.pdf et http://archives.nato.int/uploads/r/null/1/6/16291/AC_52-D_159_ENG.pdf



Faisons une pétition pour que la France quitte l'Eurovision et crée la Francovision !

Notre ami Georges Gastaud, Président de l'association CO.U.R.R.I.E.L, a préparé un texte qui pourrait servir de base à la future pétition.

Voici ce texte, merci de nous donner votre avis et vos suggestions :

  La France doit cesser de cautionner le concours de l’Eurovision,
cette machine à uniformiser la chanson, à l’appauvrir tout en universalisant l’anglo-américain.

  D’année en année, le concours de l’Eurovision étale son anglo-américanité, sa propension à unifor-miser le marché de la chanson et sa tendance lourde à imposer l’anglo-américain comme la langue quasi-unique de la chanson en Europe.

  D’année en année, France Télévisions est devant ce dilemme : la France doit-elle chanter en français, en bilingue français-anglais ou en anglais, comme s’il était normal   d’avoir un tel dilemme dans un pays censé promouvoir la Francophonie et le plurilinguisme au niveau européen ?

  En 2016, la France a chanté en bilingue français-anglais, pour se conformer servilement à la politique du tout-anglais voulu par le grand Marché unique de la chanson, un marché que l’Eurovision, mue en Anglovision, promeut au profit de l’industrie du divertissement.

  Si la chanson de notre représentant avait gagné, aurait-elle servi à promouvoir le français dans les pays non francophones ou aurait-elle à l’inverse, donné un    nouveau signal destiné aux Francophones pour les convaincre qu’en tous domaines, la réussite commerciale passe par l’abandon du français ?

  Dans les deux cas, « défaite » ou « victoire » de notre représentant, c’est la défaite de la langue française et l’affaiblissement de la Francophonie qui sont mis en lumière !

En réalité, ce concours n’est qu’une foire d’empoigne dont sont proscrites l’équité et la diversité culturelle. Quant à l’audimat, quand il se paie par l’allégeance à un insidieux totalitarisme culturel, il ne saurait servir d’argument à un service public censément régi par les principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité.

Le service public de la télévision française, assujetti par définition à l’article II de la Constitution (« la langue de la République est le français »), doit donc se retirer de cette    « compétition » grotesque où la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée » alléguée par l’UE, est bafouée de fait par l’hégémonie d’un modèle anti-culturel unique qui   fonctionne sur le mépris de la diversité culturelle et        linguistique des téléspectateurs.

Ni langue unique, ni culture unique, ni chanson unique, RETRAIT sans états     d’âme de ce concours sans âme !

Pour compenser ce retrait salutaire, nous suggérons et demandons à France Télévisions, d’organiser chaque année, en coopération avec les télévisions publiques des autres pays francophones, aves les alliances françaises du monde entier, avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un grand concours de la chanson francophone ouvert à tout l’Espace francophone.

Contact Georges Gastaud : gastaudcrovisier2@wanadoo.fr

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 18 mai 2016

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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