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André Vallini, secrétaire d'État en charge de la Francophonie a jugé « consternant » et « incompréhensible » le choix d'une chanson en anglais comme hymne des supporteurs des Bleus pendant l'Euro.

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L'hymne des supporteurs des Bleus jugé « consternant » par un secrétaire d'État

Annoncé la semaine dernière, le choix du morceau joué par le groupe du nord de la France, Skip The Use, comme hymne pour les supporteurs des Bleus pendant l'Euro est entrain de créer la polémique. Dans son rôle de secrétaire d'État français à la Francophonie chargé de promouvoir la langue française, André Vallini, est intervenu pour dénoncer la sélection du tube "I Was Made for Lovin' You (My Team)" que les cinq musiciens ont transformé avec une reprise entraînante.

Dans un communiqué, le responsable a eu des mots très forts, jugeant « incompréhensible » et même « consternant » le choix de ce morceau. « L'Euro-2016 sera une grande fête sportive et populaire qui va se dérouler en France et devrait donc faire rayonner notre pays. Et notre langue ! Il est donc incompréhensible que l'hymne de l'Équipe de France de football soit en langue anglaise », a déploré André Vallini.

« Il est incompréhensible que lors de deux grands évènements populaires, la langue française baisse pavillon. »

Carrefour, sponsor de l'équipe de France, est à l'origine de l'hymne des supporteurs des Bleus pour la compétition. Au lancement du projet, le géant de la distribution avait proposé plusieurs chansons, issues de la variété française et notamment un morceau de Charles Trenet. « Mais quand ils nous ont proposé un titre de Kiss, on a sauté dessus », a avoué à La Voix du Nord, Jay, le bassiste du groupe.

La sortie médiatique d'André Vallini ne se s'est pas cantonée à l'Euro 2016 (10 juin-10 juillet). Une choix « consternant » a aussi été fait pour la chanson représentant la France à l'Eurovision, « dont le refrain est aussi en anglais », s'insurge le Secrétaire d'État qui appelle son pays à mettre en avant le Français plutôt que de faire la promotion des cultures étrangères. « Au moment où nous défendons la place du français dans les institutions internationales et notamment européennes, au moment où nous mobilisons tous nos moyens pour son rayonnement dans le monde, (...) il est incompréhensible que lors de deux grands évènements populaires, la langue française baisse pavillon », explique le communiqué qui se conclut par une métaphore issue du football : « De grâce, ne marquons pas contre notre camp ! »

Source : lefigaro.fr, le lundi 2 mai 2016

N'hésitez pas à intervenir dans les commentaires de cet article en cliquant sur le lien indiqué ci-en-haut, car il ne faudrait pas que, dans cette affaire, les anglomanes prennent le dessus.



Euro 2016 : hymne des Bleus ou hymne de Carrefour ?

Ce fut le grand débat de la matinée au service des sports du Monde, mercredi 27 avril. Le site Internet du Parisien, bientôt repris par à peu près l’ensemble des médias français sur la Toile, venait de dévoiler le clip de l’hymne officiel des Bleus, à un mois et demi du coup d’envoi de l’Euro (10 juin-10 juillet) : I Was Made for Lovin’You, tube planétaire du groupe américain Kiss datant de 1979, repris à leur sauce par les rockeurs lillois de Skip the Use.

Passé les quelques considérations unanimes quant à l’esthétique de la vidéo, l’harmonie d’ensemble du morceau ou le jeu d’acteur de Christophe Jallet – cinq Bleus apparaissent dans le clip –, la rédaction bascula dans la controverse autour de ce point essentiel : était-il normal que l’hymne officiel de l’équipe de France, commandé par la Fédération française de football (FFF), pour un tournoi ayant lieu en France, soit proféré dans la langue de Wayne Rooney ?

« I Will Survive » contre « Viva les Bleus »

D’un côté, n’y voyant aucun inconvénient, les avocats de l’universalité du football et de la culture avaient beau jeu de souligner que cela ne dérangeait personne qu’on envoie nos fiers représentants bramer en anglais à l’Eurovision, que Daft Punk, Air et Christine and the Queens œuvraient pour la grandeur du pays sans en chanter la langue, et qu’aucun hymne des Bleus n’avait tutoyé la perfection autant qu’I Will Survive en 1998.

De l’autre, plus perplexes, les tenants d’une certaine idée de la nation et de son exception culturelle estimaient que la Francophonie se tirait une balle dans le pied une fois de plus, notaient que chanter en français n’avait pas empêché Stromae de conquérir la planète, et convoquaient les fantômes de Carlos, de Sim et de l’inoubliable Viva les Bleus de 1986, au motif que « ça, tu vois, c’est un bel hymne officiel ».

Publicité subliminale

Il fut décidé d’appeler la FFF afin de comprendre comment avait pu naître l’idée d’un hymne de l’équipe de France sans un mot de français à l’intérieur. Et là, stupéfaction. On nous expliqua que cet hymne officiel des Bleus n’était pas du tout l’hymne officiel des Bleus : « C’est une opération marketing de Carrefour, qui a souhaité faire un chant pour les supporteurs avec Skip the Use. La Fédération accompagne, évidemment, parce que Carrefour est un de ses partenaires, mais elle n’est pas proactive sur le sujet. Il n’y a pas d’hymne officiel en tant que tel pour la FFF, qui ne fera pas d’hymne officiel pour l’Euro. »

Carrefour se fout de la langue française !

Une opération commerciale de Carrefour ? À vrai dire, ça nous avait titillé l’œil au premier visionnage. Le second le confirme : le logo de la chaîne de supermarchés apparaît sur onze plans du clip, de manière plus ou moins subliminale. Saurez-vous retrouver ci-dessous le logo qui s’est caché dans le clip de Skip the Use ?

Et nous qui croyions naïvement avoir à faire à un message sincère, destiné à fédérer le peuple tricolore derrière son équipe… Il s’agit en fait d’un objet hybride diffusant ces deux messages : n’oubliez pas d’encourager l’équipe de France. Et n’oubliez pas d’aller chez Carrefour après le match.

Si l’omniprésence des marques dans le monde du sport a fini de nous étonner – la révolution Domino’s Ligue 2 est en cours, n’est-ce pas –, on constate en revanche qu’un nouveau pas a été franchi : une marque est en train de réussir à imposer au pays un hymne officiel pour son équipe nationale. Et le plus beau, c’est que visiblement, ce n’était pas le but.

La fierté du ministre

« Ce morceau, c’est la chanson des supporteurs des Bleus, on n’a pas le droit de communiquer autrement, explique-t-on chez Polydor, le label de Skip the Use, qui n’a effectivement jamais parlé d’« hymne » dans son communiqué de presse. On ne veut pas d’histoire, on communique comme la FFF nous a demandé de communiquer. Après, les médias interprètent. » Si Le Parisien, qui avait droit à l’info avant tout le monde et à la vidéo du clip en exclusivité, a respecté les consignes, la quasi-totalité des confrères évoque « l’hymne des Bleus », « la chanson officielle des Bleus », ou « l’hymne officiel des Bleus » (L’Obs, L’Express, 20 Minutes, Paris Match, Le JDD, La Voix du Nord, ou encore Europe 1, qui parle carrément de « l’hymne pour l’Euro » – rappelons ici que l’hymne officiel de la compétition a été confié à David Guetta).

La FFF elle-même s’étonne que le statut d’« hymne officiel » ait été repris partout : « Ce qui chiffonne, c’est qu’il y a une sorte de “mini-emballement” médiatique. On a l’impression que ça devient l’hymne officiel de la Fédération pour l’équipe de France à l’Euro. Mais non, ce n’est pas l’hymne officiel des Bleus. C’est l’hymne officiel de Carrefour pour les Bleus et les supporteurs, ce n’est pas pareil. » Le sponsor des Bleus peut se targuer, avec le concours imprévu des médias, d’avoir réussi une belle opération, sans doute au-delà de ses espérances : même le ministère des sports a été sensible à son opération commerciale.

Henri Seckel     

Source : lemonde.fr, le jeudi 28 avril 2016

Pour protester auprès du Ministre des Sports : @PatrickKanner

Protestation à carrefour : lettre à Jérôme Bédier, Directeur général délégué et le Secrétaire général du groupe Carrefour

 

Julian Assange : « la France est controlée par les États-Unis d'Amérique ! »

Julian Assange : « la France est tellement controlée par les États-Unis qu’elle en perd sa culture »

Dans un entretien au magazine Slate, le célèbre porte-parole de Wikileaks, toujours réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres, a expliqué que depuis la présidence de N.Sarkozy, Paris n’avait plus aucune souveraineté à l'égard de Washington.

Selon Julian Assange, les documents de Wikileaks, lorsqu’ils mentionnent l’ancien président de la République, nomment ce dernier « Sarkozy l’Américain ».

« Il a poussé la France vers son plus haut niveau de coopération en matière de renseignements militaires. La France est une puissance nucléaire indépendante. Elle a une culture propre, une langue, elle est assez puissante pour s’imposer sur le plan du renseignement. Mais il y a un tel désir de coopération, une tellle pression que cette culture française s’efface », explique Julian Assange dans son entretien.

La faute, selon lui, notamment aux services secrets français comme la DGSE qui a refusé de demander aide et conseils à Wikileaks après que ce dernier a révélé que les trois précédentes présidences avaient été pénétrées par les États-Unis qui sont allés jusqu’à espionner les présidents de la République.

Chantage au renseignement

Sarkozy, Paris n’avait plus aucune souveraineté à l'égard de Washington.

L'Australien explique par ailleurs, que les services secrets français étaient parfaitement au courant de cette surveillance par les États-Unis, mais que ces derniers ont en quelque sorte exercé une pression sur Paris en affirmant que si la France montre trop son indignation, Washington arrêtera de lui fournir des renseignements cruciaux, notamment concernant le terrorisme.

En fournissant des renseignements sur ses voisins européens et d'autres pays où les intérêts de la France sont très présents, Washington a réussi à convaincre Paris de ne pas soulever de grand scandale.

« Calmez-vous ! Pour compenser, on va vous donner plus de renseignements. Des renseignements sur les Allemands, des renseignements sur l’Afrique... On va vous donner beaucoup plus de renseignements. Oui nous espionnons vos présidents, nous espionnons les fleurons de l’industrie française, nous interceptons les contrats. Mais si vous vous plaignez, nous cesserons de vous donner des renseignements. Et il y aura plus d’attaques terroristes en France. », a ironisé Julian Assange.

L'homme en a également profité pour faire une vidéo de présentation de révélations de Wikileaks à venir : « Il y a encore des choses que les services secrets français ignorent sur l’espionnage de la France par les Américains, y compris au sein de ses partis politiques », a-t-il déclaré.

Source : francais.rt.com, le samedi 30 avril 2016
Possibilité de mettre un commentaire à cette article en allant sur : https://francais.rt.com/international/19893-julian-assange-france-etats-unis-souverainete

 

 




Publié par Ivan LE GALLO le 03 mai 2016

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