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Contre la haine, proposons la Lumière !

Face aux attendats immondes qui touchent la France aujourd'hui, nos politiciens ne vont pas tarder de proposer plus de contrôles, plus de policiers, plus de militaires, plus de guerres.

Transformer la France en "farwest", devenir un pays de "cow boys", n'est-ce pas, après tout, suivre la pente sur laquelle on a mis les Français depuis plus de trente ans : l'anglicisation-américanisation de la société ?

Et si on essayait de remonter à la source  du problème : pourquoi tant de haine, pourquoi Al-Qaïda, pourquoi Daech ? Qui est derrière tout ça ?

Et si, au lieu de proposer toujours plus de guerres, on essayait plutôt d'apporter la lumière (au sens propre et figuré) à toutes ses populations du monde que le désespoir jette dans le fanatisme et l'extrémisme religieux ? 

Jean-Louis Borloo, ex-ministre français, s'est fait ambassadeur de ceux qui veulent mettre la lumière en Afrique. Aidons-le à concrétiser cette idée humaniste avant que les partisans belliqueux de l'Axe du bien ne trouvent prétexte à détruire la flamme qui l'anime !

 

Jean-Louis Borloo présente sa fondation pour l’Afrique

En France, l’ancien ministre Jean-Louis Borloo a présenté le mardi 3 mars 2015 à Paris, sa fondation pour l’énergie en Afrique dont l’ambition est d’électrifier le continent d’ici à 2025. À ce jour, 600 millions d'Africains, soit deux tiers de la population du continent, vivent sans électricité.

Selon Jean-Louis Borloo, il faut investir 200 milliards d'euros sur les dix prochaines années pour atteindre cet objectif d'électrifier le continent d'ici à 2025. L'ancien ministre - qui s'est retiré de la vie politique il y a presque un an - propose donc de mobiliser 50 milliards d'aide internationale, et notamment les fonds déjà promis en 2009 à Copenhague. Ensuite, selon lui, les investisseurs privés suivront.

Cette aide internationale sera alors mise à disposition d'une Agence africaine de l'électrification, avec un directeur africain et des experts qui décideront de financer tel ou tel projet local, national ou régional, sans poser des conditions de démocratie ou de respect des droits de l'homme.

Cette agence est encore à créer et Jean-Louis Borloo poursuit son travail de mobilisation. Ces derniers mois, il a déjà rencontré 33 chefs d'État africains et son rêve est que cette agence soit mise sur pied avant fin juin. Ainsi, le travail pourrait commencer avant la Conférence de Paris sur le climat, en décembre. Le chef de l’État français François Hollande a lui-même fait une visite surprise pour apporter et affirmer « l’appui de la France » à ce projet.

Jean-Louis Borloo a aussi rappelé que l'électrification de l'Afrique était aussi pour la France et l'Europe de nouveaux marchés en perspective.

« Pourquoi est-ce que ce continent (africain) est à 25 % d’accès à l’énergie alors que le standard mondial est à 92 % ? L’électricité, cela demande un effort gratuit public de démarrage. On n’a pas fait les centrales uniquement avec les prêts du marché ; ce sont des biens publics. Alors, ces États jeunes n’ont pas les financements pour cela et nous sommes dans quelque chose de paradoxal, c’est que les énergies, éternelles si j’ose dire, à savoir le vent, le soleil, l’hydroélectricité, sont partout en Afrique, différemment selon les endroits, les moins chères à produire au monde », a déclaré Jean-Louis Borloo

« Nous savons, nous pouvons permettre à l’Afrique d’avoir une énergie partout, c'est-à-dire des programmes de villages, des programmes par projet, par hôpital, par écoles… Et ce sont eux qui le disent. Ils ont besoin d’un outil spécialisé, une agence spécialisée, non pas tutelle de l’Afrique mais à la disposition des États, des villes, des projets et des organisations régionales », a ajouté Jean-Louis Borloo.

Source : rfi.fr, le mardi 3 mars 2015
Possibilité de mettre un commentaire à cet article, sur :​ http://www.rfi.fr/afrique/20150303-france-borloo-presente-fondation-energies-afrique/



Migrants, immigrés, la faute à qui ?

Durant tout l’été, les médias ont mis à la une, le problème des migrants, leur flux continu vers l’Europe, leur difficulté pour aller jusqu’en Allemagne, la réticence des pays d’Europe de l’Est à les accueillir, un mur de barbelé dressé par la Hongrie à sa frontière pour leur couper le passage, la  fin tragique pour certains d’entre eux, morts noyés lors de leur traversée de la Méditerranée ou de la mer Égée, le blocage pour  d’autres à Calais,  refoulés par l’Angleterre, etc. 

Force a été de constater cependant, que lorsque nos médias se focalisaient sur le flux de ces pauvres gens en direction de l’Europe, ils évitaient soigneusement d’ouvrir le débat sur les causes de cet exode  massif. Mais, comment s’étonner de cela, après tout,  alors que ces mêmes médias dépendent  financièrement de groupes  anglo-américains, ou de groupes ayant adopté leur idéologie, et que, pour le cas, c’est la politique impérialiste anglo-américaine qu’il faudrait dénoncer ? Une politique étatsunienne qui a instauré le chaos en Irak, et, ce faisant, dans toute cette partie-là du monde, en y menant une guerre illi-cite. Qui ne se rappelle pas, en effet, qu’en mars 2003, le Président des É-U-A, George DoubleVé Bush, s’est passé de l’aval des Nations-Unies pour attaquer ce pays sous le faux prétexte qu’il détenait des armes de destructions massives (sic) ? Qui ne sait pas aujourd’hui, que les États-Unis ont formé, organisé et armé de multiples communautés ethniques et religieuses dans la région, pour déstabiliser les pouvoirs en place et pour mener des guerres par procuration.

Bizarre, tout de même, aussi, que la plupart des migrants que l’on nous a fait voir à la télévision, et qui avaient l’intention d’aller en Allemagne, bredouillaient  uniquement, non pas l’allemand, pour ceux qui parlaient une langue étrangère, mais l'anglo-américain. Qui leur a dit que la langue de l’Europe, c’était l’anglais, qui leur a dit que pour travailler en Allemagne, c’était l’anglais qu’il fallait parler ?

Bref, il paraît évident que les États-uniens, grands experts en espionnage et en manipulations des masses, ont tout fait pour pousser les populations défaites à fuir, mais à fuir non pas vers les États-Unis d’Amérique, ce qui aurait été logique puisque c’est leur politique qui est la source de tous ces dérangements ; non pas vers des pays anglophones, ce qui aurait été  logique également, puisqu’un grand nombre de migrants ont été formés à l’anglais via les ONG et les fondations étatsuniennes qui suivent immanquablement avec les bombes, l’armée de l’Oncle Sam ; non pas vers des pays arabo-musulmans ce qui aurait été logique, là encore, puisque ces populations sont de culture arabo-musulmane ; mais vers l'Europe, l’Europe qui s’est opposée à la guerre d’Irak, qui n’est pas encore tout à fait anglophone et qui n’est pas non plus encore de culture arabo-musulmane. En fait, dans cette triste affaire, les Étatsuniens gagnent sur deux tableaux :

- ils ont réussi à mettre le chaos dans cette région du monde pour le plus grand profit de leur industrie d’armement et pour  toutes les autres qui viendront ensuite   reconstruire ce que la première aura détruit ; 

- ils ont réussi à faire admettre à l’Europe qu’elle devait devenir  une terre d’immigration massive, participant ainsi à créer un peu plus de communautarisme, à diluer les peuples dans un brassage toujours plus hétérogène et à détruire au final,  les nations d’Europe, les Nations seules capables, précisément, de dire NON aux empires, à la dictature du nouvel ordre mondial,  à l’impérialisme anglo-américain, seules capables de dire NON, notamment, à la future  annexion de  l’Union Européenne aux États-Unis d’Amérique via le traité transatlantique en cours de négociations, négociations secrètes et en anglais, rappelons-le.

D'ici à ce que l'UE décrète que la langue commune de travail à l'intérieur de l’espace de Schengen devienne l'anglais pour  faciliter les mouvements de population, la venue massive d'immigrés, la libre circulation des flux migratoires à venir, il n'y en a pas pour longtemps.



Posons-nous les vraies questions !

Certes, la question des migrants et des immigrés est une question importante, mais elle doit être traitée sérieusement et sereinement, et non sous la contrainte d’évènements extérieurs, qui plus est provoqués par une puissance impérialiste qui veut nous dicter sa loi dans le seul sens de ses intérêts.

Quoi qu’il en soit, accepter que des centaines de milliers d'immigrants, voire des millions, viennent s'installer en Europe parce qu'ils fuient la guerre ou la misère économique chez eux, n'est pas un bon sentiment, bien au contraire, car cela signifie que l'on ferme les yeux sur ce qui se passe dans leurs pays respectifs. Le bon            sentiment serait de les aider à rester chez eux, sur leurs terres et pour cela, le bon sentiment serait d’éviter d’y déclencher des guerres et d’y semer le chaos. Fermer les yeux sur cette réalité en brandissant des arguments de gauche et les droits de l'Homme pour justifier leur accueil massif en Europe, relève d'une ignoble hypocrisie.

S’est-on réellement demandé pourquoi tant d’immigrés d’Afrique du Nord et d’Afrique sub-saharienne quittent leur pays pour venir peupler les banlieues de France, cela, alors qu’ils pourraient vivre dignement chez eux et voyager en riches touristes, si les richesses de leurs pays n'étaient pas systématiquement pillées par l'oligarchie capitaliste anglo-occidentale ?

Et ce n'est pas pour rien qu'en Afrique francophone, depuis les indépendances des années soixante, sont à la tête des divers États devenus prétendument « libres », des dictateurs placés par la France et amis-amis avec les dirigeants français, amis pour maintenir leurs peuples dans la misère et l'obscurantisme, amis pour laisser les multinationales piller les richesses africaines, amis pour laisser fuir les capitaux, amis pour remplir de devises les valises diplomatiques en direction de Paris, amis pour détourner les fonds d'aides publiques au développement, amis pour maintenir le franc CFA, véritable monnaie d'occupation dont le principe est calqué sur le modèle du franc sous l'occupation nazie, etc.

Dès lors, faut-il aider les immigrés africains à s'installer chez nous ou les aider à rester chez eux ? Et en cela, doit-on laisser l'oligarchie capitaliste piller leurs pays, et laisser en cela, les ex-puissances coloniales y entretenir le chaos : hommes de paille, guerres civiles, monnaie inappropriée, etc.  ?

Pourtant, certains hommes politiques africains ont essayé de réagir : ils ont été assassinés ! Tel a été le cas de Thomas Sankara (assassiné sur ordre de la France en 1987), de Patrice Lumbuma (assassiné en 1961 par les services secrets britannique et belge, le tout chapeauté par la CIA), et plus récemment, de Laurent Gbagbo (évincé du pouvoir en Côte d'Ivoire par la France et les États-Unis pour mettre Alassane Ouattara à la place, un homme de paille du FMI), etc. 60 ans d'indépendance, et la misère pour horizon, il y a tout de même de quoi se poser des questions sur le pourquoi de cette misère !

Paris en anglais pour les migrants

La RDC (République Démocratique du Congo), ex-Zaïre, est un pays qui pourrait être plus riche que la France, la Wallonie et le Québec réunis, il le pourrait s'il n'était pas gangréné par la corruption, les guerres civiles, les guerres d'invasion (Nord-Kivu, par des mercenaires à la solde du dictateur génocidaire Paul Kagamé, du Rwanda, lui-même aux ordres de Washington), tout cela entretenu, bien évidemment, par les puissances occidentales qui profitent du chaos pour, une fois encore, piller les immenses richesses naturelles de ce pays.

​Dans un reportage passé récemment à la télévision, un reportage de la série « Les routes de l'impossible » (https://youtu.be/ZIuWOxiFtjU), on a pu se rendre compte qu'en RDC, il n'y a même pas de routes dignes de ce nom. Pourtant, le reportage a été tourné dans le Katanga, la    région la plus riche du pays, une région où fut assassiné Patrice Lumbuma, le 17 janvier 1961 : normal, il voulait nationaliser les mines d'or, de cuivre, de diamants, d'uranium de son pays pour faire des routes, des écoles, des hôpitaux, des voies ferrées, etc.

Alors, faut-il aider les immigrés africains à s'installer chez nous ou les aider à rester chez eux, sur leurs terres ? Et doit-on continuer à fermer les yeux sur ce que l'oligarchie capitaliste anglo-occidentale y fait, aidée en cela par les ex-puissances coloniales ?

Et si nous exigeons un véritable plan Marschall pour l'Afrique francophone avec, par exemple : obligation pour les multinationales qui y travaillent de financer La Trans-africaine, une autoroute gratuite qui traverserait toute l'Afrique de l'Ouest francophone, La Rail-africaine, une voie de chemin de fer parallèle à La Transafricaine,  l’Hydro-Ouest-Africaine, une société qui serait en charge de construire des barrages pour l’irrigation et l’électrifi-cation, etc.

Qu'on se le dise : On ne peut pas défendre la langue française sur le plan international sans défendre la Francophonie.

On ne peut pas défendre la Francophonie sans défendre l'Afrique et les Africains.

On ne peut pas défendre les Africains en fermant les yeux sur le pillage de l'Afrique.

Parlons de tout cela à nos élus !  




Publié par Régis RAVAT le 15 novembre 2015

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