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Stromae, un artiste francophone et international !

Stromae, chanteur belge de père rwandais et de mère belge (flamande), vient de terminer sa tournée internationale à Kigali où il a donné un concert, samedi 17 octobre.

Auparavant, Stromae a triomphé aux États-Unis, au Canada et en Afrique de l'Ouest.

La tournée internationale de ce chanteur, est à marquer d'une pierre au Panthéon des grands hommes qui ont fait briller la langue française, car Stromae a chanté en français, et uniquement en français, tout le long de son périple.

Il prouve ainsi, que l'on peut être INTERNATIONAL tout en chantant en français : il suffit simplement pour cela d'avoir du talent et pas nécessairement, comme le pensent, hélas, beaucoup de Français, un Harrap's English au bout de la langue.

 

Stromae : Peut-il percer aux É-U-A ?

Alors qu'il vient de terminer une tournée triomphale aux États-Unis et au Canada, Stromae est au firmament de son succès. Reste à savoir si le chanteur belge pourra confirmer cet excellent démarrage outre Atlantique.

Le phénomène Stromae a gagné les États-Unis. Après plus de 1,8 millions d'albums vendus en France, l'ouragan Stromae n'a pas épargné San Francisco, Seattle ou encore Chicago. Preuve de cette renommée, le groupe texan Pentatonix, connu pour ses reprises d'artistes majeurs a revisité a capella son tube Papaoutai. Si une telle performance, si tôt dans une carrière, est déjà remarquable, chez VirginRadio.fr on se demande si ce succès peut installer durablement l'interprète de Formidable chez l'Oncle Sam.

Stromae n'est pas le premier artiste francophone à faire parler de lui aux États Unis. Parmi les pionniers du genre, on peut citer l'incontournable Édith Piaf, Charles Aznavour ou encore Line Renaud. Plus proche de notre époque, une poignée de Français ont réussi à exporter durablement leur musique en Amérique : David Guetta, Bob Sinclar, Daft Punk, Justice, Vitalic Air, Phoenix ou encore M83.

Si ces artistes font le tour de la planète depuis plusieurs années, c'est en partie parce qu'ils ont tous un point commun : la musique électronique. Ainsi rien n'indique dans leur sonorité qu'ils sont Français et presque jamais il n'est fait usage de la langue française dans leur musique.

Sans remettre en cause le talent des DJ français, force est de constater qu'il est plus facile de conquérir les États-Unis quand on s'affranchit de la barrière de la langue. Si la langue française reste un symbole d'élégance et de bon goût, difficile de bouger des foules qui ne comprennent pas ce que vous chantez (note de l'Afrav : pourtant les Anglophones bougent les foules du monde entier sans que pour autant les "bougeurs" ne comprennent un mot d'anglais !).

Pourtant parler la langue de Shakespeare ne garantit pas le succès, M. Pokora en a fait la douloureuse expérience quand il a tenté de conquérir les É-U-A en travaillant avec Timbaland. Malgré une production aux petits oignons et un bon accueil critique, l'album MP3 a fait un véritable flop aux États-Unis.

Stromae, lui a opté pour le français, un choix risqué, mais délibéré pour cet artiste à l'univers si singulier. C'est peut-être là l'une des forces du chanteur. Stromae est un interprète, un auteur, mais aussi un personnage, qu'il fait vivre sur scène et dans ses clips sur une musique originale. Ses tubes, comme "Alors On Danse", ou encore "Papaoutai" sont également des hymnes électroniques qui n'ont rien à envier aux standards internationaux du genre.
Stromae est aussi devenu un artiste à l'américaine avec des prestations très carrées et spectaculaires. Autre atout dans sa manche, son habileté à communiquer sur Internet, qu'on a pu voir dans ses leçons ou le randam autour du tournage de "Formidable". Deux éléments cruciaux dans sa campagne américaine. Comme le disait Arnaud Olivier Nusse, patron de Mercury Records lors d'une entrevue accordée aux Échos "Avoir un projet comme Stromae est rarissime. Pour son développement à l’international, il doit nourrir la Toile et expliquer sa démarche, via notamment le direct, car, pour les anglo-saxons, il constitue véritablement un ovni". Une rareté et une singularité qui peut permettre au chanteur d'espérer être se faire une place au soleil outre-Atlantique.

Romain Grosjean

Source : virginradio.fr​, le vendredi 10 octobre 2014

 

Solide Stromae au Centre Bell à Montréal

MONTRÉAL |  Le premier des deux spectacles de Stromae au Centre Bell, lundi 28 septembre, était particulièrement festif. Les Montréalais ont eu droit au meilleur des albums Cheese et Racine Carrée. De la danse, des tubes à profusion et un charisme fou, l’opération charme a fonctionné.

Dès les premières notes de Ta Fête, Stromae a ravi un public, il faut le dire, déjà conquis. Quelques pas de danse et tout le monde au Centre Bell avait les bras levés, suivant le rythme électronique qui est propre au chanteur belge.

Ses fans l’attendaient, et de pied ferme. Après l’annulation de sa participation au Festival Osheaga un peu plus tôt cet été pour des raisons de santé (il a subi les effets secondaires d’un traitement contre le paludisme), l’excitation était palpable au Centre Bell.

Les amoureux du maestro ont tout de même eu chaud, car l’artiste a annulé son spectacle à Minneapolis, il y a quelques jours, en raison d’une blessure qu’il s’est faite au visage en sortant d’un autobus. Plus de peur que de mal, un seul spectacle a été annulé. Sur scène, rien n’y paraissait, le chanteur pop n’a d’ailleurs pas mentionné l’incident

Ses fans ont assurément été charmés par la bombe d’énergie qu’est Stromae. Il se devait d’être en forme, étant donné qu’il a choisi Montréal pour faire la captation vidéo du spectacle.

Celui qui a vendu plus de 3 millions d’albums aime bien s’adresser au public, et c’est ce qu’il a fait, donnant avec humour les Leçons de Stromae. Les Montréalais ont eu droit au numéro 26, celle du piano, sur la chanson Tous les mêmes.

Le parterre s’est déchaîné au rythme de Ave Cesaria et Sommeil, et a chaleureusement applaudi après la pièce Quand c’est qui traite du cancer, reprenant sensiblement le même visuel que son vidéoclip dévoilé il y a deux semaines.

Quant à la chanson Formidable, c’est avec les lumières sur le public que Stromae a décidé de la chanter. Fidèle à son habitude, il aurait pu recevoir un prix d’interprétation pour sa performance.

La pièce Alors on danse, qui l’a révélé en 2009, est arrivée en fin de spectacle sous un tollé d’applaudissements, et il a terminé avec la très populaire Papaoutai.

Stromae Takes America

Par ailleurs, avant d’arriver à Montréal, Stromae a mis beaucoup d’efforts à préparer son entrée aux États-Unis.

Depuis quelques semaines la star publie sur YouTube des vidéos intitulées Stromae Takes America, qui mettent en relief sa popularité en Europe, et son anonymat en sol américain. Pourtant, le 1er octobre, il réalisera un exploit en chantant sur la scène du Madison Square Garden à New York.

Il essaiera de prendre les États-Unis d’assaut, et il aura sûrement un peu d’aide. Madonna a signifié son intérêt face au travail de l’artiste, disant vouloir collaborer avec lui, la chanteuse Lord a confié qu’elle était complètement fan de lui, et Will.i.am des Black Eyed Peas a aussi mentionné vouloir travailler avec celui qui a vendu déjà plus de 2 millions de billets et qui a gagné 5 victoires de la musique.

Isabelle Verge

Source : journaldemontreal.com, le lundi 28 septembre 2015



Stromae en concert au Madison Square Garden à New York

Le jeudi 1er octobre 2015, Stromae était à New York pour un concert explosif au Madison Square Garden, salle mythique new-yorkaise, où peu de francophones ont eu l'occasion de se produire ! Ému, le chanteur s'exclame : "Je suis tellement fier et honoré de me produire ici". On peut le comprendre, le Madison Square Garden se targue d'être la salle de concert la plus connue au monde ! Peu importe, il a rempli la salle de 19 000 personnes...

Comme à son habitude, Stromae a conquis la foule avec un spectacle coloré et une prestation habitée ! Ses costumes de scène et ses pas désarticulés étaient évidemment au rendez-vous. De "Ta fête" à "Evora" en passant par "Formidable" et "Carmen", les tubes s'enchaînent. Il s'est donné au Madison Square Garden en véritable habitué des lieux !

Le concert a duré au total presque 2 heures avec un Stromae en pleine forme, qui a dû annuler un concert à Minneapolis en raison d'un accident ! De nombreux américains sont sortis conquis par une telle énergie. Même le ministre belge des Affaires Étrangères, Didier Reynders, était présent, comme en témoignent ses tweets ! Le concert s'est terminé avec Papaoutai comme premier rappel et des adieux en pagaille. Il était visiblement difficile de conclure cette tournée nord-américaine pour Stromae. Obtenant le silence complet du public new-yorkais, il a finalement conclu en interprétant "Tous Les Mêmes" a capella, avec ses quatre chanteurs pour l'accompagner. Un sacré concert pour terminer cette tournée nord-américaine, qui ne devrait certainement pas être la dernière de Stromae outre-Atlantique...

Julie Thouement

Source : virginradio.fr, le vendredi 2 octobre 2015



Sénégal : concert de Stromae à Dakar pour débuter sa tournée africaine

Cela faisait longtemps que Dakar n’avait pas accueilli pareil événement : Stromae est en concert, mercredi 13 mai. C’est la première étape de la tournée africaine de cet artiste belge d'origine rwandaise qui le conduira à Praia au Cap-Vert, à Douala, à Abidjan, à Libreville, à Brazaville, à Kinshasa et enfin à Kigali au Rwanda. Il a tenu une conférence de presse la veille, exprimant ses doutes et ses attentes.

Stromae vient de finir une tournée américaine et se lance à présent dans une tournée très attendue dans 8 pays africains. Lors d’une entrevue accordée à Jeune Afrique, le chanteur et compositeur belge se dit relié à l’Afrique génétiquement à 50%, et culturellement à 40%. Il explique se sentir plus proche que jamais de l’Afrique sur le plan musical. Il cite Papa Wemba, Koffi Olomidé, Salif Keïta ou encore Cesaria Evora.
Mais surtout, « il ne veut pas jouer à l’Africain », et « tomber dans les clichés du retour aux racines, du J'aime l'Afrique », alors que toute son éducation s’est faite en Belgique.

À Carine Frenk, la correspondante de RFI au Sénégal, il a expliqué que l’inconnu a plutôt tendance à lui faire un peu peur : « J’avoue que comme tous les publics que je découvre, j’appréhende évidemment. Parce que je ne sais pas comment ils vont réagir, je ne sais pas s'ils vont rigoler à mes blagues. Bon ça, en général s'ils ne rigolent pas, je suis plutôt content. On va vivre, on va voir ce qu'il va se passer, on va essayer de faire au mieux pour le concert. »

Sa tournée africaine se terminera à Kigali, le 20 mai, étape très importante pour lui, puisque le père de Stromae a été assassiné pendant le génocide en 1994. Mais là, dit-il, il voudra être seul, loin du battage médiatique, pour redevenir le petit Paul (son vrai prénom), le jeune garçon qui a perdu son père ainsi que beaucoup de membres de sa famille paternelle, et ne s’en est jamais remis. « Au fur et à mesure, quand je vais me rapprocher de plus en plus du Rwanda, étant donné que c’est vraiment la terre de mes ancêtres - du côté de mon père en tout cas - ce seront pas mal de choses en moi qui vont ressortir. Et je ne sais pas à quoi m’attendre, honnêtement. Il y a la famille à voir, il y a la maison de mes grands-parents, enfin plein de choses à voir donc. Pour moi, c’est aussi important. »

Le concert de ce mercredi soir à Dakar se déroulera au pied du Monument de la Renaissance africaine, où 12 000 personnes sont attendues.

RFI/Carine Frenk

Source : rfi.fr/afrique​, le mardi 12 mai 2015



Stromae clôt sa tournée africaine au Rwanda, son pays d’origine

Le chanteur belge d’origine rwandaise Stromae clôt, samedi 17 octobre, sa tournée africaine par un concert au Rwanda hautement symbolique, le père de l’auteur de Papaoutai ayant été assassiné pendant le génocide de 1994. Le spectacle est d’autant plus attendu que l’artiste avait dû annuler en juin les deux derniers concerts de sa première tournée en Afrique, prévus en République démocratique du Congo et au Rwanda, pour raisons de santé.

Lors d’une conférence de presse, le chanteur, de son vrai nom Paul Van Haver, s’est dit « ravi » d’être à Kigali, la capitale rwandaise :

« Je suis évidemment ravi d’être là, surtout avec les problèmes de santé que j’ai eus et l’annulation qu’on a dû faire. Mais je suis super heureux d’être là et ça me fait bizarre de voir des têtes qui me ressemblent, enfin auxquelles je ressemble. C’est un sentiment agréable, mais particulier. C’est un peu le destin qui fait que l’on termine la tournée ici à Kigali et je suis vraiment ravi de ça. C’était quand même important de venir dans mon pays d’origine. »

Lire aussi : Stromae se confie au début de sa tournée africaine

En marge de sa prestation, le chanteur devrait rencontrer des membres de sa famille paternelle vivant au Rwanda, et se rendre au mémorial du génocide. Le chanteur comme son entourage restent toutefois très discrets au sujet de ces deux étapes dont les médias devraient être soigneusement écartés.

« Hâte de découvrir encore plus mes origines »

Le chanteur évoque très rarement en public ses origines rwandaises. Samedi, il a expliqué les connaître « uniquement à travers le prisme européen » :

« J’étais déjà venu [au Rwanda] quand j’avais 5 ans mais je ne m’en souviens plus très bien [...]. C’est pour ça qu’à chaque fois, par pudeur, j’essaie de garder une espèce de distance pour ne pas faire celui qui connaît super bien ses origines [...] mais en tout cas, [j’ai] hâte de redécouvrir et découvrir encore plus mes origines. »

Interrogé sur son état d’esprit alors qu’il s’apprête à chanter Papaoutai à Kigali, le chanteur a assuré y avoir pensé la veille en s’endormant : « Je me demandais dans quelle mesure est-ce que ça allait être difficile ou pas de chanter ce morceau-là et finalement, l’aspect professionnel est revenu assez rapidement et je me suis dit “eh bien tu vas le chanter comme tu l’as chanté face à n’importe quel public dans le monde” ». Mais, a-t-il nuancé, « si je verse une petite larme à un moment, ce sera le cœur qui a parlé ».

Le Monde.fr avec AF

Source : lemonde.fr, le samedi 17 octobre 2015



Stromae met le feu à Kigali

Le chanteur Stromae a clos sa tournée mondiale, samedi soir 17 octobre, à Kigali avec un concert hautement symbolique dans son pays d'origine, son père ayant été assassiné pendant le génocide en 1994.

Le chanteur d'origine rwandaise Stromae a enflammé Kigali samedi lors d'un concert très attendu, au cours duquel il a multiplié les références à ses origines, pour le plus grand plaisir du public rwandais. « On est très content d'avoir Stromae ici surtout qu'on était déçu la dernière fois, car il n'était pas venu », explique Roger Mambo, 21 ans qui pour l'occasion a revêtu une fine cravate sous une veste de sport. « Mais on n'est plus fâché ! », sourit-il ravi sur un des côtés du stade de l'Université libre de Kigali (ULK) où se déroule le concert.

À la grande déception de ses fans, le chanteur avait dû annuler en juin les deux derniers concerts de sa première tournée en Afrique, prévus à Kinshasa et Kigali, pour raisons de santé. Il avait souffert des effets secondaires d'un traitement antipaludique.

Au premier rang, un groupe d'adolescents brandit une banderole affirmant : « Stromae tu es 'Formidable' on t'aime », en allusion à l'une des chansons phares de l'artiste

« Les gens sont trop fiers, car il est à moitié Rwandais »

Certains parmi le public arboraient un noeud papillon coloré, la marque de fabrique du chanteur habitué aux tenues rétro-chic et extravagantes. Pendant plus de deux heures, Stromae a enchaîné ses plus grands tubes: "Carmen", "Formidable", "Tous les mêmes"... pour le plus grand bonheur de ses fans venus en nombre et qui, déchainés, chantaient à tue tête et dansaient en imitant la star.

« Je suis trop excité d'être ici, il sait très bien danser ! Il a même fait quelques pas de danse traditionnelle » rwandaise, s'enthousiasme Rodie Nkusi, 18 ans. « Les gens sont trop fiers, car il est à moitié Rwandais », poursuit-elle.

« C'est l'enfant de notre pays ! Stromae est l'enfant du Rwanda ! »

Le chanteur Stromae alias Paul Van Haver, est en effet né d'une mère flamande et d'un père rwandais, assassiné pendant le génocide de 1994. Le chanteur ne s'était rendu qu'une seule fois à l'âge de 5 ans dans le pays natal de son père.

« Une venue à Kigali ça se fête n'est-ce pas ? », a lancé, espiègle, le chanteur à la foule, provoquant un tonnerre d'applaudissements. « Comme vous le savez je suis à moitié Belge... Et à moitié Rwandais », a-t-il également déclaré.

« On est content ici au Rwanda, c'est l'enfant de notre pays ! Stromae est l'enfant du Rwanda ! », hurle extatique Pacifique, 29 ans, après que le chanteur a lancé à la foule 'Amakuru ?' qui signifie"comment allez-vous ?" en kinyarwanda, la langue locale.

Interrogé un peu plus tôt dans la journée lors d'une conférence de presse sur son état d'esprit alors qu'il s'apprêtait à entonner "Papaoutai" à Kigali, le chanteur avait reconnu redouter "verser une petite larme".

Il a bien évoqué son père pendant le concert : « Merci papa ! »

Ce samedi soir à Kigali face à la foule, pas de larmes mais l'émotion était palpable. Le chanteur a un peu modifié les paroles de sa célèbre chanson qui traite d'un père absent. « Dis-moi où t'étais ? », a chanté Stromae. « À Kigali... au Rwanda... », a-t-il scandé, avant de lancer « Il est là ! ».

« Je ne l'avais jamais fait mais je crois que c'est l'heure, l'endroit. Pour la première fois j'aimerais faire une grosse dédicace à mon papa », a déclaré le chanteur. « Merci papa », a-t-il répété à plusieurs reprises.

Le chanteur Stromae a également cité tous les prénoms des membres de sa famille rwandaise proche.

« On n'a pas toujours un père à côté de nous donc on comprend mieux quand on a la même situation »

« On sait qu'il chante des choses qu'il ressent et souvent, sa vie a des choses en commun avec certains membres du public », a commenté M. Mambo. « On n'a pas toujours un père à côté de nous donc on comprend mieux quand on a la même situation », a-t-il expliqué. Le Rwanda panse toujours les blessures du génocide qui, en à peine 100 jours entre avril et juillet 1994, a fait environ 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsi.

« On connaît l'histoire qu'il y a derrière donc il y a toujours beaucoup d'émotion quand on écoute cette chanson », renchéri Lydie Ndoba, une jeune maman. Et Mme Ndoba en est convaincue le chanteur a été très touché par ce concert à Kigali. « Je pense qu'on ne peut pas venir pour la première fois dans son pays d'origine et ne pas être ému », a-t-elle assuré.

Source : rtl.be, le dimanche 18 octobre 2015




Publié par Régis RAVAT le 18 octobre 2015

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