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Langue française, Francophonie, Afrique, immigration...

Accepter que des dizaines de milliers d'immigrants africains viennent s'installer chez nous parce qu'ils fuient la misère économique chez eux, n'est pas un bon sentiment, bien au contraire, car cela signifie que l'on ferme les yeux sur ce qui se passe dans leurs pays respectifs. Le bon sentiment serait de les aider à rester chez eux, sur leurs terres et pour cela, le bon sentiment serait de les aider à se développer. 

Brandir des arguments de gauche et les droits de l'Homme pour justifier leur accueil en Europe, en fermant les yeux parallèlement à cela sur l'exploitation de leurs pays par l'oligarchie capitaliste, relève d'une ignoble hypocrisie.

Les Africains pourraient vivre dignement chez eux et venir chez nous en riches touristes, si les richesses de leurs pays n'étaient pas systématiquement pillées au seul profit des multinationales occidentales.

Et ce n'est pas pour rien qu'en Afrique francophone, depuis les indépendances des années soixante, sont à la tête des divers États devenus prétendument "libres", des dictateurs placés par la France et amis-amis avec les dirigents français, amis pour maintenir leurs peuples dans la misère et l'obscuratime, amis pour laisser les multinationales piller les richesses africaines, amis pour laisser fuir les capitaux, amis pour remplir de devises les valises diplomatiques en direction de Paris, amis pour détourner les fonds d'aides publiques au développement, amis pour maintenir le franc CFA, véritable monnaie d'occupation dont le principe est calqué sur le modèle du franc sous l'occupation nazie, etc.

Et quand certains Africains tels Patrice Lumbuma, Thomas Sankara, veulent se rebeller contre ce systme, ils sont assassinés. 

Qu'on se le dise :

On ne peut pas défendre la langue française sur le plan international sans défendre la Francophonie.

On ne peut pas défendre la Francophonie sans défendre l'Afrique et les Africains.

On ne peut pas défendre les Africains en fermant les yeux sur le pillage de l'Afrique.

Dès lors, faut-il aider les immigrés africains à s'installer chez nous ou les aider à rester chez eux ?

Et pour cela, doit-on laisser les multinationales piller leurs pays, et laisser les ex-puissances coloniales y entretenir le chaos (hommes de paille, guerres civiles, monnaie inappropriée, etc. ) ?

 

Pourtant, certains hommes politiques français essaient de réagir : ils sont ignorés !

Intervention très intéressante du député André Chassaigne  :


Pourtant, certains hommes politiques africains essaient de réagir : ils sont assassinés !

Tel a été le cas de Thomas Sankara (assassiné sur ordre de la France), de Patrice Lumbuma (assassiné par les services secrets britannique et belge, le tout chapeauté par la CIA), Laurent Gbagbo (évincer du pouvoir en Côte d'Ivoire par la France et les États-Unis pour mettre Alassane Ouattara à la place, un homme de paille du FMI), etc.


Comment le franc CFA ruine l'Afrique francophone !

Le franc CFA, une monnaie d'inspiration nazie !


Quand le Maréchal Mobutu dénonçait le colonialisme

Bien qu'il ait été un dictateur, pion des États-Unis et qu'il ait participé à éliminer Patrice Lumbuma, jugé trop à gauche et trop porté sur le peuple, le Maréchal Mobutu a fait un grand discours à l'ONU, en 1974.


60 ans d'indépendance, et la misère pour horizon !

La RDC (République Démocratique du Congo), ex-Zaïre, est un pays qui pourrait être plus riche que la France, il le pourrait s'il n'était pas gangréné par la corruption, les guerres civiles, les guerres d'invasion (Nord-Kivu, par le dictateur génocidaire Paul Kagame, du Rwanda), tout cela entretenu, bien évidemment, par les puissances occidentales qui profitent du chaos pour, une fois encore, piller les immenses richesses naturelles du pays.

​Dans le reportage qui suit, vous verrez qu'en RDC, il n'y a même pas de routes dignes de ce nom. Pourtant, le reportage a été tourné dans le Katanga, la région la plus riche du pays, une région où fut assassiné Patrice Lumbuma, le 17 janvier 1961 : normal, il voulait nationaliser les mines d'or, de diamants, d'uranium de son pays pour faire des routes, des écoles, des hôpitaux, des voies ferrées, etc.

Alors, faut-il aider les immigrés africains à s'installer chez nous ou les aider à rester chez eux, sur leurs terres ? En cela, doit-on laisser les multinationales piller leurs pays, et laisser les ex-puissances coloniales y entretenir le chaos (hommes de paille, guerres civiles, monnaie inappropriée, etc. ) ?

Et si nous exigeons un véritable plan Marchal pour l'Afrique avec, par exemple : obligation pour les multinationales qui y travaillent de financer La Transafricaine, une autoroute gratuite qui traverserait toute l'Afrique de l'Ouest francophone, La Rail-africaine, une voie de chemin de fer parallèle à La Transafricaine, obligation pour ces multinationales de payer leurs impôts dans le pays où elles sont implantées, etc.

Parlons de tout ça à nos élus !




Publié par Régis RAVAT le 18 aout 2015

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