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Sabotage éducatif à l'école Marie-Soboul, à Nîmes !

Voici un article paru dans le journal Midi Libre du jeudi 4 juin 2015, un article bien révélateur de l'état d'esprit qui règne actuellement chez un grand nombre de nos enseignants pour qui l'anglais est désormais la langue de l'Europe et, au final, la seule et unique langue internationale.

Comme nous l'avons souvent dit ici, les Hussards noirs de la République se sont transformés au fil des ans, en Rangers étoilés de l'anglicisation-américanisation.

Il est plus que temps de réagir.               

Comme vous allez le constater en lisant l'article de Midi Libre, ci-après, le grand vainqueur de ce projet européen, dont l'école Marie-Soboul était partie prenante, a été l'anglais et cela, bien évidemment, est particulièrement inquiétant et scandaleux.

En effet, comment considérer comme normal de réunir en France des enseignants polonais, espagnols, grecs et anglais, et de dire que la langue de travail et de communication sera l'anglais ?  Où est le respect de la langue du pays hôte dans cette affaire ? Où est le respect des identités dans cette façon de faire ? Apprendre à des jeunes Français à parler anglais à de jeunes Espagnols n'est rien d'autre qu'un acte de sabotage éducatif, un acte de sabotage éducatif, car les jeunes Français en question ne verront plus désormais l'utilité d'apprendre l'espagnol et les jeunes Espagnols, réciproquement, ne verront plus l'utilité d'apprendre le français. Le message sera donc clair pour eux : pour communiquer entre Européens, c'est l'anglais qu'il faut parler, et, par voie de conséquence, plus rien ne sert désormais de "se fatiguer" à apprendre d'autres langues étrangères puisque tout peut se faire en anglais. 

Mais comment osez dire, par ailleurs, que ce projet est porteur d'ouverture d'esprit, de développement du sens critique, de connaissances d'autres systèmes, alors qu'il enferme les enfants dans l'idéologie de la langue du plus fort du moment ?

Enfin, pour sceller l'amitié européenne et la fin de leurs travaux, cette joyeuse équipe a planté un arbre de Judée, aux Jardins de la Fontaine. Belle symbolique, en effet, que cet arbre de Judée, un arbre par lequel s'est pendu Judas après avoir trahi le Christ, un arbre qui correspond donc bien à ce projet puisque, en n'ayant pas respecté la langue française, la devise de l'Europe "Unis dans la diversité" et le plurilinguisme européen (23 langues officielles), il a trahi, lui aussi. 

Heureusement, aux Jardins de la Fontaine, il y a des arbres à la symbolique hautement plus digne et exemplaire que cette triste expérience pédagogique aux couleurs de l'anglais, c'est le cas, notamment, de l'oranger des Osages, situé à l'entrée des Jardins, côté du Bosquet. Cet arbre, originaire du Mississipi, était l'arbre sacré des Indiens Sioux et Osages. Il rappelle Louis Riel, Chef des Métis (franco-Sioux), pendu par les Anglais en 1885, pour avoir défendu les terres francophones de l'Ouest Canadien (actuellement, provinces canadiennes du Manitoba et de la Saskatchewan). Après l'assassinat de Louis Riel, les Métis furent massacrés ou contraints de s'assimiler à l'anglais, à grands coups de "Speak White".

Alors, osons dire avant qu'il ne soit trop tard : « Puisse un jour avec Comenius, Erasmus et autres machins européens, le "Speak White" ne pas devenir la règle en Europe, comme il l'était au Canada, il y a à peine plus d'un siècle ! »

               

Nîmes : avec Comenius, ils veulent enseigner autrement

Durant deux années, l'école Marie-Soboul s'est engagée dans un projet européen d'échanges de savoir-faire.

Dina et Maria, de Grèce, parlent d'"une expérience forte, d'un échange de collaboration stimulant et motivant pour la suite". Laura, l'Espagnole, garde en mémoire la réaction "des élèves, surpris par les différences de cultures d'un pays à l'autre". La Polonaise Liliana estime que chaque participant aura "appris des autres et retenu le meilleur de chaque pays". Ben, quant à lui, venu d'Angleterre, observe ses élèves "développer de nouvelles compétences sociales, une certaine ouverture d'esprit bénéfique pour des enfants insulaires".

Cette semaine, à l'école Marie-Soboul, les échanges de points de vue se confrontent en anglais. Dix-neuf professeurs des écoles, venus de six pays d'Europe, se rencontrent pour clôturer un projet initié en 2013 qui, grâce aux nouvelles technologies, a trouvé dans chacune des classes concernées un écho particulier. Ce projet Comenius, articulé autour de la thématique du jardin, a surtout permis à des enfants de toute l'Union européenne de rentrer en communication, d'échanger des pratiques scolaires et, in fine, de développer l'apprentissage de l'anglais.

Développer l'esprit critique

À Nîmes, Hélène Lhéritier a mené Comenius avec sa classe. “Grandir avec le jardin”, nom de code du projet, donnait libre carte aux participants. "Nous avons un calendrier commun d'activités et un site web participatif sur lequel chacun apposait ses actions. Les élèves ont pu découvrir l'évolution d'un jardin en Pologne, en Grèce, en Angleterre. Ils ont écrit à leurs correspondants en anglais et nous, enseignants, avons pu échanger sur nos pratiques d'apprentissage." Mais pour l'ensemble des dix-neuf professeurs, plus que la découverte des essences végétales caractéristiques de chaque territoire, l'essentiel est "d'ouvrir les enfants à d'autres systèmes, de développer un esprit critique. C'est un travail interdisciplinaire où les écoliers doivent maîtriser leur propre identité et utiliser la langue anglaise. Ils sont souvent très demandeurs d'échanger avec leurs correspondants européens".

Un arbre en signe de l'amitié européenne

Ce travail pluridisciplinaire, cette connaissance des systèmes éducatifs dans les pays voisins apportent aussi à l'école nîmoise du centre-ville une reconnaissance européenne puisque le projet Comenius est mené et soutenu par l'Europe.

Depuis lundi et jusqu'à vendredi, les enseignants Comenius dressent le bilan de cette expérience. Mercredi, en fin de matinée, ils ont planté un arbre de Judée aux jardins de la Fontaine, en signe de "l'amitié européenne", que les jeunes écoliers nîmois ayant participé à l'expérience auront le plaisir de voir grandir durant de longues années.

Agathe Beaudouin

Source : midilibre.fr, le jeudi 4 juin 2015
Possibilité d'écrire un commentaire à la suite de cet article sur : http://www.midilibre.fr/2015/06/04/avec-comenius-ils-veulent-enseigner-autrement,1170329.php
Protester également auprès de l'école :
1 rue des Bénédictins - 30000 Nîmes
Téléphone : 04 66 67 63 62
Directrice de l'école : Mme Carole ROUSSEAU ELBAZ

 

L'Éducation nationale, partie prenante de l'anglicisation !

Voici une leçon de géographie telle que donnée aux élèves de Première, catégorie Bac-pro, au Lycée Joliot Curie de Sète (année scolaire 2014-2015). Comme vous pourrez le constater, il est dit par deux fois que l’anglais est la langue privilégiée de la mondialisation de l’économie et de la culture. Et comme vous pourrez le constater aussi, aucune analyse critique n’est faite sur cette affirmation et, bien évidemment, rien n’est dit sur la Francophonie .

Triste constatation : le rôle de l’Éducation nationale semble être désormais d’enfoncer toujours plus profond le clou de l’anglicisation, dans le cerveau de nos enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 11 juin 2015

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