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Ça y est, les langues régionales et minoritaires, c'est reparti !

Ça y est, il fallait s'y attendre, François Hollande, dans la continuité de son oeuvre de destruction de la France, remet sur le tapis la ratification, par notre pays, de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires.

Alors que l'enseignement de la langue française est réduit au minimum à l'école, alors que, parallèlement, l'apprentissage de l'anglais y est mis au pinacle au point qu'il va bientôt devenir obligatoire dès la maternelle, alors que notre langue, au profit de l'anglais, est chassée de la publicité, des Sciences, des Hautes technologies, de l'aéronautique, de l'Armée, etc. François Hollande, fait en sorte que l'on continue de tirer sur l'ambulance où s'est réfugiée la langue française, la langue de la République, en armant désormais les canons haineux des ethno-régionalistes.

Plus de doute possible : soit cet homme est un total abruti, soit il travaille pour servir les intérêts d'une puissance étrangère.

Que faire en attendant qu'il disparaisse ? Il nous faut :

- partout, montrer notre hostilité à l'anglicisation-américanisation de notre société ; 

- partout, dénoncer la politique du tout-anglais ; 

- partout, exiger l'emploi de plusieurs langues étrangères, s'il y a de l'anglais.

Et pour cela, il faut coller nos autocollants, distribuer nos tracts, prendre des pseudos pour répondre en ligne, aux articles de presse transpirant l'anglomanie, ouvrir des comptes sur Twitteur pour écrire directement aux anglomaniaques, etc., et suivre notre feuille de route :

http://www.francophonie-avenir.com/fr/Nos-actions/articles-4-1

Ne laissons pas Hollande et sa clique établir la dictature de l'anglais !

 

Charte des langues régionales : Hollande annonce un projet de loi

Signée en 1992 par les États membres du Conseil de l'Europe, cette charte fait obligation aux pays signataires de reconnaître les langues régionales et minoritaires en tant qu'expression de la richesse culturelle.

François Hollande a annoncé le prochain dépôt d'un projet de loi constitutionnelle permettant la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, dans une lettre au député PS du Finistère Jean-Jacques Urvoas que ce dernier a rendue publique ce jour.

La Charte, signée en 1992 par les Etats membres du Conseil de l'Europe, fait obligation aux Etats signataires de reconnaitre les langues régionales et minoritaires en tant qu'expression de la richesse culturelle. Sa ratification, sans cesse repoussée depuis 23 ans et promise par François Hollande durant la campagne présidentielle, doit être expressément autorisée par la Constitution car celle-ci proclame notamment que "la langue de la République est le français". Pour cette révision de la Constitution, "la voie du Congrès me paraît la plus appropriée", écrit le chef de l'Etat.

Dans cette lettre datée du 1er juin et révélée par le quotidien Le Télégramme, François Hollande écarte ainsi le recours au référendum, qui aurait été obligatoire pour faire aboutir une proposition de loi constitutionnelle de Jean-Jacques Urvoas autorisant la ratification de la Charte, votée le 28 janvier par les députés à une large majorité (361 voix pour, 149 contre, 19 abstentions). En effet, si une révision constitutionnelle est proposée par des parlementaires, elle doit obligatoirement être approuvée par référendum après avoir été adoptée par les deux assemblées. En revanche, si elle est proposée par le gouvernement, le président de la République peut décider que l'adoption finale sera votée, à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, par l'Assemblée et le Sénat réunis en Congrès à Versailles.

François Hollande indique avoir demandé à la ministre de la Justice Christiane Taubira de préparer le texte, dont il souhaite "qu'il soit inscrit à l'ordre du jour du Parlement dans les meilleurs délais".

Source : lefigaro.fr, le jeudi 4 juin 2015  


Charte européenne des langues régionales : Hollande nourrit la guerre contre le français

FIGAROVOX/TRIBUNE - François Hollande a annoncé le lundi la ratification de 1er juin, la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Pour Laurent Herblay, cette mesure affaiblira le français et la cohésion nationale.

Laurent Herblay anime le blogue gaulliste libre depuis 2007, classé dans les 20 premiers blogues politiques selon ebuzzing. Il a été le porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan en 2012 et le Délégué National à l'économie et au budget de son parti, Debout la République.

Bien sûr, c'était une de ses promesses de campagne. Il y a 18 mois, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé sa ratification, mais François Hollande avait préféré se concentrer sur l'économie. Lundi, dans une lettre à un député breton, il a relancé la ratification de la charte européenne des langues régionales.

Nouveau délire européen

Pourquoi donc l'UE se mêle des langues régionales parlées dans les pays membres ? Chaque pays a une culture différente et un rapport différent à la question régionale.

En 1992, les Euros béats nous avaient vendu le principe de subsidiarité, selon lequel l'UE serait sensée gérer les domaines dont elle s'occuperait mieux que les États. Déjà, on peut contester cela, car en général, l'UE est juge et partie. Et surtout, pourquoi donc l'UE se mêle des langues régionales parlées dans les pays membres ? Chaque pays a une culture différente et un rapport différent à la question régionale. Et, comme le notait Laurent de Boissieu, « le Conseil constitutionnel a(vait) donc logiquement jugé qu'une telle reconnaissance de minorités linguistiques porterait atteinte aux principes d'indivisibilité de la République, d'égalité devant la loi et d'unicité du peuple français ». Cela impose au gouvernement de passer par la lourde procédure d'un Congrès pour faire une loi constitutionnelle.

Laurent de Boissieu le souligne : « en réalité, cette charte a pour objet de permettre la reconnaissance de minorités (ou "groupes" de locuteurs à l'intérieur des "territoires" dans lesquels ces langues régionales sont pratiquées) jouissant de droits collectifs, notamment le "droit imprescriptible" de pratiquer une langue régionale minoritaire non seulement dans la "vie privée" (ce qui est bien entendu le cas actuellement), mais également dans la "vie publique", c'est-à-dire dans les relations avec les administrations et les services publics ». Cette charte porte en elle une possible et scandaleuse remise en question du fait que le français soit notre seule et unique langue officielle. Et que dire de l'énoncé hallucinant, caricatural et ridicule du projet de loi qui sous-entend une forme de persécution totalement imaginaire !

Le français attaqué sur tous les fronts

Alors même que le niveau des élèves en français diminue, le gouvernement trouve le moyen de promouvoir parallèlement l'apprentissage des langues régionales, à travers cette charte européenne, qui leur donnerait des droits dont elles n'ont pas besoin, et la promotion toujours grandissante des langues étrangères, anglais en tête. En clair, la majorité déshabille le français pour habiller le breton, le basque, l'anglais et le chinois. En effet, le gouvernement veut promouvoir l'apprentissage de l'anglais dès le primaire, son projet contesté de réforme du collège introduit l'apprentissage de deux langues étrangères dès la 5e au lieu de la 4e et il avait également étendu les possibilités de cours en anglais avec le projet Fioraso. On peut aussi rappeler que la Banque de France ne se soucie plus de publier en français…

Alors même que le niveau des élèves en français diminue, le gouvernement trouve le moyen de promouvoir parallèlement l'apprentissage des langues régionales, à travers cette charte européenne.

On retrouve avec cette charte, la traditionnelle alliance entre cette Europe et les régions pour affaiblir les États-nations qui lui font encore de la résistance. Cette remise en question est d'autant plus importante que l'Europe est secouée par une vague de régionalismes menaçant l'unité nationale, en Espagne et en Grande-Bretagne notamment et que rien n'est fait pour empêcher la progression de l'anglais comme lingua franca de l'espace européen. Il est révoltant que l'UE fasse une telle propagande contre les langues officielles des États qui la composent. Il est difficile de ne pas y voir un nouveau moyen d'affaiblir les États-nations dont la langue est un des piliers. Le gouvernement ferait bien de concentrer ses efforts sur l'apprentissage de notre langue commune à tous, le français et réduire l'invasion de l'anglais.

Sur la question linguistique, en maltraitant le français, abandonné pour promouvoir langues régionales et étrangères, le gouvernement se fait le parti de l'étranger. Pourtant, la nation, c'est notre identité, notre famille et notre solidarité. Car ce faisant, il semble chercher à la dissoudre petit à petit.

Laurent Pinsolle

Source : lefigaro.fr, le vendredi 5 juin 2015


Refuser la contre-révolution linguistique et territoriale en marche !

Je me permets de vous rediffuser le discours que j’ai prononcé au titre de l’association CO.U.R.R.I.E.L à l’occasion d’un rassemblement organisé par la Libre Pensée contre la Charte européenne des langues minoritaires et régionales.

Après d’intenses tractations de couloir, Hollande vient en effet de convoquer le Congrès parlementaire pour modifier la constitution qui disposait jusqu’ici :

 a) qu’il n’existe aucune distinction ethnique entre les citoyens,

b) que la France est une et indivisible

et c) que « la langue de la République est le français ». Déjà  hélas, certains partis « euro-constructifs », parmi lesquels le PS et le PC-PGE, s’apprêtent à ratifier ce texte scélérat.

C’est au contraire dans le cadre de la république une et indivisible et de son Éducation nationale qu’il faut cultiver les langues régionales, ce patrimoine de toute la nation, sans en faire un instrument contre la langue et contre la citoyenneté communes.

Le dé-maastricotage de la République s’accélère, de même que le désétablissement tous azimuts du français, premier service public de France, également visé par la loi Fioraso (l’anglais, langue universitaire) et par le viol systématique (y compris par les services publics dépendant du gouvernement !) de la Loi Toubon censée protéger le français.

Résistons aussi sur le terrain linguistique !

            Dans ces conditions, merci de rediffuser ceci autour de vous et de prévenir vos députés et sénateurs respectifs qu’ils auront demain à assumer la conséquence de leur choix politico-linguistique.

Cordialement, Georges.Gastaud.

DISCOURS DE G.G. AU TITRE DE CO.U.R.R.I.E.L, l’association progressiste qui résiste au tout-anglais impérial, discours prononcé le 10 mai 2014, salle Ambroise Croizat, Paris.

Charte européenne des langues régionales et minoritaires :

Refuser la contre-révolution linguistique et territoriale en marche

Citoyens, citoyennes, camarades,

Il y avait déjà au quotidien, avec la complicité des pouvoirs publics chargés de garantir l’état de droit, leviol permanent de la loi Toubon stipulant que « la langue française est la langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics ».

Il y avait déjà aussi la substitution galopante de l’anglais au français dans la pub, la chanson, le cinéma, la recherche et les enseignes commerciales – y compris dans les entreprises où l’État est majoritaire.

Tout cela ne suffisait pas : voilà que le gouvernement « socialiste », mettant ses pas dans ceux du gouvernement précédent, s’acharne sur la langue française, « langue de la République » (Art. II de la Constitution) et socle de la Francophonie internationale. Le gouvernement a en effet institué l’anglais comme langue universitaire en faisant adopter la Loi Fioraso. Ce nouveau dispositif parachève sur le plan linguistique la loi L.R.U.qui aligne nos Universités sur les pratiques néolibérales anglo-saxonnes.

Par ailleurs le C.S.A. – qui est officiellement chargé de défendre le français dans les médias ! – « réfléchit » à un assouplissement des quotas réservés à la chanson française sur les radios pour élargir la place des Français qui ont renié leur langue nationale pour chanter en américain…

L’EUROPE DES RÉGIONS QUE L’ON NOUS IMPOSE, C’EST LA FIN DU CODE DU TRAVAIL ET DES LOIS EN FRANCE EN FONCTION DES RÉGIONS !

Cerise noire sur ce mets faisandé, le Parlement est en passe d’adopter la Charte européenne des langues minoritaires et régionales. Non seulement ce texte ouvre la voie à la « co-officialité » du français et des langues régionales sur certainsterritoires,mais il détruit les fondements universalistes de la citoyenneté républicaine, qu’il tend à ethniciser. Cette politique linguistique délétère a pour arrière-plan la casse des acquis du Front populaire et du C.N.R., la substitution des Euro-Länder transfrontaliers à la « République une, laïque et indivisible », le « saut fédéral européen » parrainé par le l’UMPS et l’intégration de l’U.E. elle-même dans la future Union transatlantique placée sous le protectorat de l’O.T.A.N.

Dans ces conditions, comment ne pas voir que, partie intégrante de la désintégration euro-libérale et féodal-maastrichtienne de la République française, une tenaille politique mortelle se resserre sur notre langue ? L’ « air du temps » est moins coupable en l’espèce qu’une stratégie linguistique émanant de l’oligarchie capitaliste « française » et internationale. Car la destruction de la langue de Molière, d’Hugo et de Jaurès n’est pas un « point de détail » de l’euro- démontage républicain en cours : elle en est un axe stratégique, car lorsque le français, « langue de la République » au titre de l’article II de la Constitution, ne sera plus qu’une « langue prépondérante » dans l’Hexagone, avant de devenir un patois subsidiaire stigmatisant la classe ouvrière marginalisée, l’œuvre de destruction de la Nation et des avancées conquises sous son égide, sera frappé du sceau mortel de l’irréversibilité. Que serait en effet une France où la République serait réduite à l’état d’icône impuissante, où l’héritage des Lumières, de la Révolution française, du Printemps des peuples, de la Commune, de 1905, de 36, de la Résistance et de mai 68 serait méconnu des jeunes générations pendant que la langue française – qui constitue la mémoire vive de ce grand héritage humaniste –serait reléguée au second plan ? Oui, que serait alors la France, sinon ce « couteau sans manche dont on a jeté la lame » que raillait jadis Lichtenberg ?

Déjà le Baron Seillière, devenu président du syndicat patronal européen UNICE,  avait donné le ton en proclamant «l’anglais langue des affaires et de l’entreprise »* à léchelle du continent.

Déjà l’U.E., bafouant les traités qui lui font obligation de respecter l’identité culturelle des Etats-membres, privilégie outrancièrement l’anglais, dont elle a déjà fait la langue officieuse de l’Union en attendant de pouvoir l’officialiser comme la langue officielle unique du futur Pacte transatlantique.

Pourquoi donc cet acharnement contre le français et contre les autres langues nationales d’Europe, y compris l’anglais ! – de plus en plus réduit au business-globish des transnationales ?

En réalité, ces tirs croisés sur le français accompagnent le démontage de l’État-nation et avec lui, des avancées que le mouvement ouvrier avait conquises dans le cadre national. Les plus acharnés à promouvoir la Charte européenne sont d’ailleurs les mêmes qui, en Midi-Pyrénées, rêvent par la bouche du « socialiste » Malvy d’une euro-région transfrontalière Pyrénées-Méditerranée détachable de la République, les mêmes qui, en Alsace, rêvent à mots couverts d’un rattachement au Bade-Würtemberg voisin, les mêmes qui, en Bretagne, usurpent le bonnet rouge pour annexer Nantes et la Mayenne aux acquêts du M.E.D.E.F. breton. Partout,le prétexte linguistique sert d’alibi « culturel » à l’émergence de nouvelles féodalités politico-patronales sur les ruines de la République indivisible, des conventions collectives et du Code du travail.

Or, ce démembrement linguistico-institutionnel du territoire national est encouragé par le chef de l’État. La ratification de la Charte européenne survient en effet au moment où M. Hollande incite la France à se länderiser par la création de dix Grandes Régions et par l’élimination de fait des départements et des communes.

Dans nombre de ces euro-régions (qui ne sont pas sans rappeler les Duchés d’Ancien Régime…), le français reculerait, nominalement au profit de la langue locale, mais dans les faits, ne nous leurrons pas, à l’avantage du tout-anglais patronal, qui est déjà de fait l’unique langue de travail de 17 % des entreprises franciliennes ; dans ce cadre territorial chamboulé, la loi du capital s’imposerait encore plus aisément qu’elle ne le fait aujourd’hui sur un territoire national uni, où le français, premier service public de France, permet de fédérer les résistances dans le cadre d’un État-nation qui demeure le support de la Sécu, des retraites, des statuts nationaux, des conventions collectives, du S.M.I.G. et des diplômes nationaux ; bref, l’euro-balkanisation en cours de notre pays – mais aussi des États voisins de la France :Belgique, Espagne, Italie, sans parler de l’ex-Yougoslavie – et de leur substrat linguistique, permettrait d’araser à la fois les conquêtes sociales de 1945 et les avancées civilisatrices de la Révolution que sont la laïcité, la souveraineté nationale et la souveraineté populaire.

Cette entreprise qui vise à substituer à la République linguistiquement unie un grouillement de fiefs rivaux constitués sur des bases ethno-linguistiques et coiffés par l’Empire transatlantique piloté par Wall Street, n’a rien de commun avec l’internationalisme progressiste. Les porteurs de ce projet totalitaire veulent au contraire, conformément au précepte impérialiste « diviser pour régner », permettre aux puissances d’argent d’écraser comme jamais les peuples européens disloqués et émiettés. Il y a là, une menace mortelle pour la diversité culturellemondiale !Qui peut croire en effet, si le français est destitué et « désétabli » en France, que, malgré toutes leurs vertus, les langues régionales feront le poids face au rouleau compresseur de l’anglo-américain et aux énormes moyens économiques, politiques et militaires dont l’a doté l’Oncle Sam ? Qui ne voit que, pendant que le coquelet francophone et que les belettes régionalistes se disputeront Nantes ou la Picardie, le Raminaglobish transatlantique aura tôt fait de les avaler tous ?

Risque majeur aussi d’aggravation des inégalités sociales et des discriminations linguistiques : ne faudra-t-il pas à terme parler une autre langue régionale pour changer de région si l’on est fonctionnaire ? Et la hiérarchisation des individus ne s’effectuera-t-elle pas de plus en plus en fonction du fait que les uns parleront l’English Mother Tongue* des « élites mondialisées », que d’autres – les cadres intermédiaires ! – baragouineront le business-Globish et que la grande masse du « populo » ne parlera plus qu’un français appauvri et truffé d’anglicismes bas de gamme, pendant que la partie aisée des couches moyennes intellectuelles inscrira sa progéniture dans des écoles privées enseignant pour 20% en langue locale et pour 80% en Wall Street English ?

Derrière le masque de la diversité linguistique, la Nation, l’égalité entre les peuples, l’égalité entre les individus et la diversité culturelle mondiale sont mortellement menacées. Il est donc scandaleux que, les médias étant contrôlés par les élites « anglobalisatrices » et par les féodalités régionales, le débat sur la politique linguistique de la France soit aujourd’hui sciemment censuré : l’actuelle ministre de la culture, Aurélie Filipetti, a même eu le culot de déclarer, à propos de la langue française, que « partagée par 220 millions de locuteurs, soutenue par une organisation multilatérale respectée, forte de 77 États et gouvernements, son avenir n’est pas menacé »***, alors même que le gouvernement, comme les gouvernements de Sarkozy, fait tout pour la déclasser sur notre propre sol !

C’est pourquoi les citoyens qui ne renient pas leur langue maternelle, celle – excusez du peu, de l’Édit de Nantes et du Discours de la méthode, de la Déclaration des droits de l’Homme et du Serment du Front populaire, des Jours heureux et de La Question d’Henri Alleg – doivent entrer AUSSI en résistance linguistique.

Ne laissons pas le désétablissement multidimensionnel du français s’effectuer en silence. Ne nous laissons pas arracher la langue si nous voulons rester, ou plutôt… redevenir, un grand peuple libre !

Et pour commencer, exigeons que le parlement adopte la proposition d’enquête parlementaire sur la situation linguistique de la France qu’a jusqu’ici proposée sans succès le député communiste Jean-Jacques Candelier à la demande du Courriel.

Je vous remercie. Georges Gastaud Paris le 10 mai 2014

* l’anglais langue maternelle.




Publié par Régis RAVAT le 08 juin 2015

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