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Lettres à l'agence Voyages-Édouard Leclerc des magasins Leclerc !

De :  M. Marcel Girardin, citoyen hostile à l'anglicisation de son pays et de Philippe Carron du Collectif Langue française, Suisse romande

Objet : Dénoncer l'anglomanie de l'agence Voyages-Édouard Leclerc des magasins Leclerc

Destinataire : L'agence Voyages-Édouard Leclerc 

Courriel (voyages@news.voyagesleclerc.com) envoyé le vendredi 26 novembre 2021

Copie au serviceclient@e-leclerc.com

 

Madame, Monsieur des voyages LECLERC,

Cessez de vous faire les complices, les supplétifs de cette offensive culturelle américaine du BLACK FRIDAY, BLACK WEEK, BLACK NOVEMBER dans le sillage notamment d'AMAZON, véritable cheval de Troie de la politique culturelle et linguistique mise en place par les États-Unis d'Amérique, à la demande de la Grande-Bretagne.‌

En effet, Winston CHURCHILL avait prononcé, le 6 septembre 1943, un discours à l'université américaine de Harvard où il appela les États-Unis à rejoindre la Grande-Bretagne dans son offensive pour faire de l'anglais, la langue de domination des esprits afin de favoriser, au niveau mondial, la suprématie culturelle, économique et donc politique des Anglo-Saxons. 

Aujourd'hui, il est temps pour vous d'ouvrir les yeux sur la portée réelle de vos actions commerciales et leurs conséquences pour la langue et la culture française, donc pour l'indépendance d'esprit de la France !

Vous remerciant pour votre compréhension, je vous prie d'agréer l'expression de mes patriotes salutations.

Marcel GIRARDIN
73420 Voglans Savoie
Membre du Haut Conseil International pour la langue française et la francophonie

Voyages de l'agence E. Leclerc des magasins Édouard Leclerc

 

Réaction de Philippe Carron du Collectif Langue française, Suisse romande :

Madame, Monsieur, Voyages Leclerc,

Honte à vous, mercenaires dévoyés des Voyages Leclerc qui vous faites complices d’un « lynchage » ignoble d’une langue française qui ne vous a pourtant jamais abandonnés et dont vous détruisez avec une folie meurtrière le prodigieux logiciel en lui arrachant avec votre sabir scélérat et impropre à son articulation tout un pan de son immense répertoire lexical.

Black Friday chez Édouard Leclerc

 Honte à vous, responsables peu scrupuleux des Voyages Leclerc qui devez vous prostituer si lâchement et si vilement dans un globish qui vous dépasse complètement et qui emportera à tout jamais la langue de clients justes bons à renflouer vos tiroirs-caisses, dindons d’une farce dont ils se réveilleront avec un goût amer dans la gorge d’avoir ainsi été spoliés de leur identité et de leurs particularités.

Il est vrai que, en décideurs zélés du tout-au-globish désormais décomplexés du syndrome du colonisé, vous, les cadres si dynamiques des Voyages Leclerc avez été si  bien « biberonnés », dressés et endoctrinés par le prêt-à-penser idéologique anglo-américain que vous en redemandez de ces coups de « baston » pour vous punir et vous autoflageller afin de mieux vous plier à la doxa ambiante qui ne supporte rien de ce qui dépasse son glacial moule hégémonique.

Vous appartenez à cette nouvelle race « d’iconoclastes » qui imposent à leurs ouailles de chalands, pour bien leur signifier qu’ils sont malléables à volonté, toute une myriade de ces vocables méprisants, de surcroît indigestes et imprononçables, soit par snobisme, ignorance crasse des faits de langue, par illettrisme latent, paresse intellectuelle, soit par croyance en des clinquants aussi évanescents que du vent, par honte, irrespect et haine de soi et du  patrimoine de vos parents, bref par tout ce qui  facilite le passage d’une culture vers une sous-culture bas de gamme où patauge  déjà toute la pleutre foule de vos suiveurs – followers, si ceci sonne trop français pour vous -  qui n’y comprennent goutte et dont les repères culturels ont singulièrement volé en mille éclats.

Inutile de vous faire un dessin du désastre linguistique que vous allez laisser joncher derrière vous sur un champ culturel dévasté une fois que vos néons de « la foire au tout-à-l ‘anglobal » se seront éteints et que vous vous serez bien garnis les poches de vos bagages en substituant et en cassant une langue par le seul fait qu’elle en jette trop de sa prestance.

La langue française ne vous remercie pas de lui faire pareille injure du fond du caniveau où vous êtes en train de la « bouter » comme une vulgaire pestiférée.

Philippe Carron

Collectif Langue française, Suisse romande

 

 

 




Publié par Marcel GIRARDIN le 30 novembre 2021

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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