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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 3e trimestre 2015

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

 

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA 

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?​ et http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france2 - ​0890 71 02 02 (0,15€/min)

- pour France 3 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france3 - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : http://acc.arte-tv.com/artetv_reaction/fr/loginForm.do

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

 S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

Le Monde : nom @lemonde.fr

Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Pourquoi, en France, fêterions-nous nos anniversaires en anglais ?

Madame, Monsieur,

Dans l'émission 28 Minutes, diffusée sur Arte le lundi 28 septembre 2015, Jean-Mathieu Pernin nous a parlé de la chanson "Happy Birthday", chanson type pour fêter les anniversaires, selon lui, comme s'il était normal que l'on fête son anniversaire en France, en anglais !

Si Jean-Mathieu Pernin trouve normal qu'en France, pays encore francophone, l'on chante "Happy Birthday" en anglais pour fêter un anniversaire, moi pas.

En effet, pourquoi devrions-nous chanter en anglais devant un gâteau pour souhaiter un heureux anniversaire ? Si, hélas, cela s'avère vrai quelquefois, c'est que les gens autour de nous sont colonisés par la langue de Mickey, et au lieu de les encourager dans leur dépendance, il vaut mieux leur dire alors qu'il y a une chanson en français* pour souhaiter cet évènement.

L'anglais omniprésent, comme il est en train de le devenir, n'est plus une source d'enrichissement, mais il représente plutôt un danger pour le respect de la diversité culturelle et linguistique du monde, il serait temps de réagir, même, devant un gâteau lorsqu'on fait la fête.

Nous avons la chance d'avoir une belle langue, parlée sur les 5 continents, une langue qui a de l'avenir avec la Francophonie, alors cessons de n'avoir d'yeux que pour l'anglais.

Merci au CSA, de bien vouloir rappeler à M. Jean-Mathieu Pernin en particulier, et aux journalistes en général, que leur mission n'est pas de se faire les promoteurs de la politique du tout-anglais, mais de se faire plutôt les ambassadeurs de la langue française. 

* Bon anniversaire, chanson française : https://youtu.be/tUdKbUlLNvs



STEWART ou AGENT DE BORD ? France TWO a choisi !

Madame, Monsieur,

Sur France 2, dans le JT de 20 heures, le lundi 28 septembre 2015, j'ai constaté au passage d'un reportage consacré à Air France, que les journalistes David Pujadas, Angélique Forget et Magali Boissin employaient tous le terme anglais "Stewart" pour désigner ce que l'on nomme en français, un agent de bord, c'est-à-dire l'équivalent masculin pour hôtesse de l'air.   

Pourquoi ces journalistes, comme un commun accord, ont-ils tous employé le mot anglais, contribuant, du coup, à mettre un peu plus aux oubliettes le terme français ? Une des missions du service public de la télévision, n'était-elle pas de veiller à l'enrichissement, à la promotion et à la défense de la langue française ?

Pour le coup, est-ce que le CSA pourrait rappeler à David Pujadas, à Angélique Forget et à Magali Boissin qu'il faut privilégier les termes français aux termes anglais, et que, sur le service public de la télévision, c'est la langue française qui est prioritaire et non la langue hégémonique du moment ?

 

Opération UNDER THE POLE, mais tout va bien chez France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le samedi 26 septembre 2015, la journaliste Florence Bouquillat, à travers un reportage, nous a présenté l’expédition française "Under the Pole". « Under the Pole » a-t-elle dit sans sourciller, comme s’il était normal, qu’une expédition française se nomme en ANGLAIS !

Demain, au train où va l’anglicisation, quand nos champions médaillés d’or chanteront la Marseillaise en anglais, personne ne trouvera rien à redire à cela, tant la colonisation des esprits aura fait des ravages.

Le célèbre penseur allemand Gœthe disait que l'âme d'un peuple vit dans sa langue, à se demander alors, à voir notre langue mourir à coups de "Under the Pole" et Cie, si nous ne serions pas en train de perdre notre âme ?

Perdre notre âme, comme la banquise perd de sa consistance ; même combat donc : sauvons la banquise en luttant contre la pollution, sauvons les langues, en luttant contre l’anglicisation !

Si la journaliste, peu curieuse, ne s'est nullement questionnée sur le comment et le pourquoi de la dénomination anglaise de cette expédition française, elle ne s'est pas posée de questions, non plus, sur la prononciation du mot ICEBERG, qu'elle a dit à l'anglaise, puisque dans notre langue, pardi, le "i" est appelé à devenir un "aïl", anglicisation oblige.

Bref, devant ces énièmes signes de capitulation linguistique de la part de Florence Bouquillat, je demande au CSA de bien vouloir rappeler aux journalistes, leurs obligations à l'égard de la langue française, les priant, notamment, de veiller à ne plus rester plus passifs, les bras croisés, devant l'anglicisation.

 

Le dinosaure FREEDOM, de Benoist Forgeard !

Madame, Monsieur,

Dans l'émission "28 Minutes" d'Arte, du vendredi 25 septembre 2015, j'ai constaté que Benoît Forgeard, qui commentait la séquence "La dérive des continents", a fait parler et a nommé en anglais (Freedom), le dinosaure, l'élément principal de sa rubrique du jour. 

Pourquoi avoir recours systématiquement à l'anglais ? De plus, pourquoi faire rimer les mots "étranger" et "international" avec la langue anglaise ?

Pour soigner ce tic qui tend, hélas, à se propager, je demande au CSA de rappeler aux personnes qui travaillent pour le service public de la télévision française, leurs obligations à l'égard de la langue française et, ce faisant, de leur rappeler que leur langue, la langue française, est une langue internationale, qu’elle est en cela, la langue co-officielle et de travail de la plupart des organisations internationales, qu'elle est parlée sur les 5 continents, qu’avec l’Espace francophone fort de plus de 70 pays, elle forme la deuxième aire linguistique du monde, que l’UNESCO prévoit qu’aux environs de 2050, les Francophones, grâce à l’Afrique, notamment, pourraient représenter plus de 800 millions de locuteurs, c’est-à-dire 10 % de la population mondiale, etc.

Merci de leur rappeler cela et de leur dire, ce faisant, de ne plus se mettre à genoux désormais devant la langue des Anglais.

 

Le français COIFFÉ par l'anglais à Paris !

Madame, Monsieur,

Dans les actualités de 20 heures, sur France 2, le vendredi 25 septembre 2015, dans un reportage intitulé La France, championne d'Europe de coiffure, nous pûmes constater que le départ de cette compétition, qui se déroulait à Paris, fut donné en anglais : "Is everybody ready ? (...)".

Force a été de constater aussi, que la journaliste, Morgane du Liège, qui nous présenta et nous commenta ce reportage, n'eut rien à redire sur cette anglomanie et sur ce non-respect de notre langue.

Le français se fait coiffer par l'anglais à Paris même et la journaliste fait comme si de rien n'était, comme si tout cela était normal !

La France est championne d'Europe de coiffure, la France est fière. La compétition se passe à Paris, la France est fière. Le top départ de la compétition a été donné en anglo-américain, la France s'écrase, elle s'écrase parce que les journalistes en charge de commenter l'évènement sont tellement anglicisés qu'ils ne trouvent plus rien à redire que l'on parle anglais à Paris.

Quand est-ce que le CSA compte enfin réagir pour désaliéner nos journalistes de l'anglo-américain, afin de les rendre libres et indépendants de cette langue hégémonique ?

 

Busnel : l'anglais dans la librairie de France 5 !

Madame, Monsieur,

Dans l'émission La Grande Librairie du jeudi 24 septembre 2015, il y a eu, une fois encore, un invité anglophone qui s'est exprimé en anglais quand son tour est venu de parler de son livre.

Il y avait eu Jim Harrison, en angliche, dans la première émission de la saison et il y aura un autre invité anglophone qui parlera en anglais, dans celle du jeudi 1er octobre. Autrement dit sur 4 émissions, il y en aura eu 3 dans lesquelles la langue anglaise aura été invitée !

Pourquoi tant de favoritisme à l'égard de l'anglais ? N'y aurait-il pas, ce faisant, de la discrimination en l'encontre des autres langues étrangères, puisque « langues étrangères » n'a l'air de rimer, dans cette émission, qu'avec l'anglais ?

Cela dit, ce soir-là, j'ai remarqué que pendant que l'Anglophone parlait en anglais, les invités francophones du plateau n'avaient pas d'oreillette pour la traduction. Serait-ce à penser que tous comprennent parfaitement l'anglais ? Par contre le seul à avoir une oreillette pour la traduction, c'était l'Anglophone, preuve, s'il en fallait une, que les nuls en langues étrangères se situent plutôt dans l'anglosphère que du côté des Francophones. Pourquoi Busnel,et les journalistes en général ne critiquent-ils jamais le monolinguisme des Anglophones, tandis qu'ils traitent de nuls ceux qui ne parlent pas anglais ?

Cela dit, je voudrais poser une question au CSA et aux responsables de la production et de la diffusion de la La Grande Librairie  : quel est le but de l'émission de Busnel, est-il de nous faire aimer la lecture ou de nous donner envie d'apprendre l'anglais ?

 

Journalistes anglomaqués de France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le mardi 22 septembre 2015, j'ai constaté que pour le reportage en Méditerranée sur le sauvetage en mer de migrants et sur un autre consacré au réchauffement climatique au Groenland, j'ai constaté que les journalistes Amaury Guibert et Yohann Relat avaient recours à des intervenants anglophones.

Ce qui est agaçant dans cette histoire, c'est que les journalistes de France 2 ont l'air de donner systématiquement la parole à des Anglophones et de donner l'impression ainsi aux téléspectateurs que tout se fait en anglais dans le monde 

En effet, pourquoi Amaury Guibert a-t-il pris une ONG anglophone pour faire son reportage ? Pourquoi n'en a-t-il pas choisi une autre qui aurait parlé allemand, espagnol, italien, français ? Pourquoi ne s'est-il pas étonné que cette ONG (Migrant Station Aid Offshore) s'adresse directement aux migrants en anglais, alors que parmi eux, il y avait peut-être des Arabophones et des Francophones ? Pourquoi Amaury Guibert n'a-t-il pas critiqué, pour le coup, la nullité des Anglophones en matière de langues étrangères, alors que par ailleurs, et en général, les journalistes savent si bien le faire pour les Français ?

Que dire également du reportage sur le Groenland, de Yohann Relat, un reportage pour lequel il a eu recours à un Américain unilingue, Jason Box ? Là encore, nous avons eu droit à un Anglophone qui ne parle que sa langue, mais cela n'a pas géné notre journaliste, trop content somme toute, de "speaker" l'angliche et loin, très loin, d'avoir la moindre critique sur cet état de fait : pourquoi nos amis Anglophones apprendraient-ils les langues étrangères puisque ce sont les autres qui font l'effort d'apprendre la leur ? 

Fort de toutes ces constatations, je demande au CSA d'inculquer un peu de conscience linguistique dans le cerveau anglomaqué de nos journalistes.

 

Le WALKING DESK de M6 !

Monsieur Olivier SCHRAMECK, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA),

Monsieur Patrice GÉLINET, président de la mission "Langue française et francophonie" au CSA,

Vu (et entendu) dans le 19/45 de M6, le vendredi 18 septembre 2015 (copie d’écran ci-jointe).​ http://www.6play.fr/m6/le-1945/11513116-travail-le-walking-desk-ca-va-marcher#/m6/le-1945/11513116-travail-le-walking-desk-ca-va-marcher

Pauvres de nous… et pauvre langue française, une fois de plus ! 

Que faites-vous donc, monsieur le président du CSA et vos collègues ?  Quand réagirez-vous ? Car je vous rappelle que : 

  • « Il incombe au Conseil, en application de l’article 3-1 de la loi du 30 septembre 1986, de veiller « à la défense et à l’illustration de la langue française » dans la communication audiovisuelle ainsi qu’au respect des dispositions de la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française, en ce qu’elle concerne les médias audiovisuels. »

Aussi, pouvez-vous me dire quand est-ce que vous vous déciderez à intervenir auprès des journalistes, des animateurs, des publicitaires, des responsables des chaînes de radio et de télévision, pour que disparaissent un jour, définitivement, tous les termes anglais, tels que ce « mot du jour = walking desk » de M6, qui polluent la langue française quotidiennement, qui envahissent les ondes inutilement et de plus en plus ?Anglomanie sur M6

En l’occurrence « Tapis roulant de bureau » remplacerait avantageusement l’affreux « Walking desk »… même si c’est un peu plus long, mais tellement français !

D’ailleurs, permettez-moi de vous rappeler que le logo de la première Journée de la langue française dans les médias audiovisuels, du 16 mars dernier comportait une bulle sympathique :

Mais à quoi bon ? Car tout cela (Journée de la langue française, Semaine de la francophonie, Colloques, etc.) ne serait-il que fariboles, balivernes, billevesées et calembredaines ? À quoi servez-vous, messieurs du CSA, à l'égard de notre langue française ? 

Dans l’attente de vous lire avec le plus grand intérêt, je vous prie de croire, messieurs, à l’expression de mes sentiments francophones les meilleurs.

Jean-Marie CADIOU,

un simple citoyen soucieux du respect de la langue française

 

ANGLICISATION au programme sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures du lundi 14 septembre 2015, sur France 2, il y a eu pas moins de 10 reportages consacrés aux migrants de Syrie (et d'ailleurs). Force a été de constater alors que la plupart d'entre eux bredouillaient l'américain, du moins ceux que les journalistes ont interrogés, interrogés en anglais, car apparemment, en France, on n'a pas de journalistes d'origine maghrébine capables de leur parler directement en VO, comme si les consignes étaient de promouvoir l'anglais à tout prix, en leur causant directement en anglais !

Mais tout de même, pourquoi des migrants qui ont l'intention d'aller travailler en Allemagne semblent plus ouverts à l'anglais qu'à l'allemand ? Il y a bien quelque chose de bizarre là dedans, voire de la manipulation. D'où vient cet anglais, pour quelle raison cet anglais, qui tire les ficelles de cet anglais omniprésent, etc., bref, pourquoi les journalistes n'abordent-ils jamais cette question ? 

Sûr, ils sont forts ces Américains : après avoir mis le chaos en Irak et en Syrie, ils ont su vendre leur langue à la population - et à nos journalistes ! -, la poussant ensuite à fuir vers l'Europe. D'ici à ce que l'UE décrète que la langue de travail à l'intérieur de Schengen devienne l'anglais pour faciliter les mouvements de population, la venue massive d'immigrés, il n'y en a pas pour deux.

Le reportage suivant, « Tu seras bilingue, mon enfant », comprendre « Tu seras anglicisé, mon enfant », répond parfaitement à mes interrogations : il faut angliciser l'Europe pour faciliter les mouvements de population.

Toujours dans l'idéologie de l'anglicisation à tout crin, vint ensuite un reportage sur Airbus, une société fière d'être européenne, mais qui va monter des avions aux États-Unis d'Amérique pour gagner des marchés, et pour en profiter, bien évidemment, pour angliciser encore un peu plus ses cadres qui ne sauront bientôt plus capables de dire "boulon" en français. Airbus, un prétendu fleuron de l'aéronautique européenne, mais qui travaille dans la langue de Boeing, même à Toulouse !

On marche sur la tête, on nous arrache la langue, il serait temps de réagir !

Est-ce que le CSA qui normalement doit veiller à la défense et à la promotion de la langue française sur le réseau public de la radio et de la télévision, pourrait s'engager dans la lutte contre l'anglicisation en cours ? Mais est-ce que le CSA, en la matière, est encore libre d'agir ? - Voilà la question.

 

MISTER Forgeard, sur Arte !

Madame, Monsieur,

Dans l'émission "28 Minutes" d'Arte, le vendredi 11 septembre 2015, j'ai constaté que Benoît Forgeard, qui commentait la rubrique "La dérive des continents" à la fin de l'émission, avait l'anglais facile.

En effet, pourquoi a-t-il employé le mot anglais "joggers", le mot "coureur à pied" n'existerait-il plus en français ? Je l'ai entendu dire ensuite "au péril de sa life", comme si l'expression "au péril de sa vie" n'avait plus cours, puis il y eut un "Welcome-Home" qui apparut en incrustation-vidéo sur l'écran, juste avant que Benoît Forgeard nous reparle du coureur à pied pour nous dire que le "jogger" devenait "hipe" !

Et que penser aussi d'Anne-Élisabeth Moutet, une des invités de l'émission, qui critiqua les Chinois sur leur politique faite au Tibet, tout en évitant de dire, comme par hasard, que c'est la même politique que les Yanquis ont appliquée dans leur conquête de l'Ouest américain vis à vis des Amérindiens. Oubliant de dire aussi que le Dalaï Lama parle plus l'anglo-américain que le tibétain et que cela n'est guère étonnant puisque c'est un ami intime de la famille Bush !

Décidément, deux choses paraissent sacrées à la télévision : la langue anglaise et l'Empire américain !

Fort de ces constations, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour libérer notre télévision de son caractère pro-anglais et pro-atlantiste, le but étant, bien évidemment, d'avoir une télé libre, non alignée ?


Le TEN de Ruquier, encore et encore !

Madame, Monsieur,

Samedi 5 septembre 2015, était diffusée sur France 2, la première émission de la saison de "On n'est pas couché".

Force a été de constater alors que le mot anglais TEN que Laurent Ruquier, l'animateur et le co-producteur de l'émission, emploie depuis 3 ans à la rubrique "Le Flop Ten", force a été de constater que ce mot anglais est toujours présent à l'antenne, toujours présent, alors qu'il devrait être remplacé par le terme français DIX, en vertu de l'article 39 de la Charte de France Télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe.

À quoi sert-il de faire une Charte de bonne conduite pour France Télévisions, en faveur de la langue française, si cette Charte n'est pas recpectée ? À quoi sert-il d'avoir une cellule « langue française et Francophonie », si cette cellule a l'ordre de ne pas faire appliquer l'article 39 de la Charte de France Télévisions relative à l'emploi de la langue française sur le service de la télévision publique ?

Bien évidemment, comme on laisse Ruquier angliciser en paix, celui-ci ne se gêne pas pour continuer de plus belle. Ainsi, ai-je pu l'entendre parler en début d'émission (après, j'ai changé de chaîne) de "stand up", à propos de Nicolas Sarkozy, de "timing", de "deal", de "re-speecher", etc.

Bref, je demande au CSA de bien vouloir me dire pourquoi l'article 39 de la Charte de France télévisions n'ai pas appliqué.

Et merci d'éviter de m'envoyer votre réponse type :

Merci de votre message. S'il concerne, comme c'est souvent le cas, l'emploi fréquent d'anglicismes à la télévision et à la radio, nous pouvons vous répondre que dans l’état actuel du droit français, une terminologie légale officielle ne peut être imposée aux services de télévision et de radio, qu’ils soient publics ou privés, et rien n’interdit le recours dans les programmes audiovisuels, comme au sein des écrans publicitaires, à des termes ou expressions étrangers entrés dans le langage courant (airbag, live…), quand bien même ceux-ci posséderaient un équivalent français.

Le Conseil constitutionnel autorise le libre emploi de mots étrangers. Il a déclaré dans une décision du 29 juillet 1994 que «[la liberté de communication et d’expression] implique le droit pour chacun de choisir les termes jugés par lui les mieux appropriés à l’expression de sa pensée ; […] la langue française évolue, comme toute langue vivante, en intégrant dans le vocabulaire usuel des termes de diverses sources, qu’il s’agisse d’expressions issues de langues régionales, de vocables dits populaires ou de mots étrangers ».

car l'article 39 de la Charte de France télévisions est postérieur à la décision du Conseil constitutionnel. En effet, pourquoi aurait-on écrit un tel artcle, après l'avis du Conseil constitutionnel ? - Pour le plaisir de ne pas pouvoir l'appliquer ?

 

Le JT de France TWO, un JT BRITANNIQUE ?

Madame , Monsieur,

Le samedi 5 septembre 2015, dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, nous eûmes droit à un reportage sur la Reine Elisabeth II d'Angleterre, un reportage pour souligner la popularité de la Reine. 

Boris Johnson, le maire de Londres, fut l'invité du JT le jour suivant, c'est-à-dire le dimanche 6 septembre 2015.

Le lendemain, le lundi 7 septembre 2015, toujours dans le même journal, fut diffusé un reportage sur l'éventualité de la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, un reportage qui nous précisa que les Anglais, dans leur majorité, étaient favorables à cette sortie.

Enfin, le mardi 8 septembre 2015, la Reine d'Angleterre revint dans le JT à travers un reportage qui nous parla, cette fois-ci, de la longévité de son règne, un record qui bat des records de longévité, souligna-t-on.

Bref, en 4 jours, nous eûmes droit à 4 reportages sur les Anglais, 4 reportages sur les Anglais, alors que notre chaîne publique parle si peu de ce qui se passe dans les pays francophones, pays qui devraient l'intéresser en premier lieu puisque nous avons avec les populations de ces pays, la langue française en partage.

Face au penchant pro-britannique, mais également pro-étatsunien et pro-anglophone des journaux de 20 heures de France 2, je demande aux membres du CSA d'intervenir auprès des responsables éditoriaux de ces journaux, afin que l'information qui y est diffusée soit plus ouverte sur le monde, tienne davantage compte de sa diversité culturelle et linguistique, et, par dessus tout, cesse d'occulter, ou de minoriser, le monde de la Francophonie.

 

La Grande Librairie de Busnel, in ENGLISH !

Madame, Monsieur,

Le jeudi 3 septembre 2015, était la rentrée de l'émission littéraire de TV5, « la Grande Librairie », une émission présentée et animée par François Busnel.

Force a été de constater alors, comme par hasard, qu'il y a eu parmi les romanciers invités, un romancier anglophone, Jim Harrison, un étatsunien du Dakota ne parlant pas français, ce qui a entrainé forcément la présence de la langue anglaise dans cette première émission de la saison.

Faut-il donc qu'il y ait de l'anglais partout, même dans une émission littéraire sur une chaîne publique, qui plus est, une chaîne censée mettre en avant, de par ses statuts, la langue française et la Francophonie.

Bien sûr, le problème n'est pas qu'il y ait eu dans cette émission un écrivain de langue anglaise qui s'exprime en anglais, le problème c'est que dans 90 % des cas, lorsqu'il s'agit d'entendre une langue étrangère, c'est de l'anglais qu'il est question.

En France, comme ailleurs, on a tendance à parler de « langues étrangères » au pluriel, pour nous présenter au final que de l'anglais au singulier.

Quand le ministre socialiste de l'Éducation nationale, Lionel Jospin, dans les années 2000, a favorisé l'enseignement des langues étrangères au primaire, on a assisté à une imposition de l'anglais partout : moralité, 98% des cours de langues qui sont donnés en primaire, sont pour l'anglais.

Il en est de même pour Busnel : lorsqu'il reçoit un invité non-francophone, dans la plupart des cas, il s'agit d'un anglophone.D'ailleurs, Busnel parle anglais, parle-t-il une autre langue étrangère, j'en doute !

Je veux bien que l'on donne la parole aux langues étrangères à la télévision française, mais à condition qu'il y ait un réel plurilinguisme, une réelle égalité entre les langues, sans favoritisme aucun pour l'anglais.

Est-ce que le CSA aura le courage d'aborder ce problème ? Vu la politique du tout-anglais menée actuellement par la France et par l'UE, j'en doute, mais je pose la question tout de même.

 

LEASING sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Pourquoi, dans un reportage diffusé aux actualités de 20 heures sur France 2, le mercredi 2 septembre 2015, pourquoi la journaliste Margaux Manière nous a-t-elle parlé en anglais en employant le mot de "leasing" à plusieurs reprises, alors qu'elle aurait pu parler français, en employant le mot "crédit-bail" ?

Pourquoi l'article 39 de la Charte de France Télévisions qui stipule que les termes étrangers sont proscrits de l'antenne lorsqu'il existe un équivalent français pour les remplacer, pourquoi cet article est-il largement ignoré du personnel travaillant sur nos chaînes publiques ?

Quand est-ce que le CSA va-t-il enfin se décider de travailler pour arrêter l'anglicisation de notre langue via ce personnel, en exigeant de lui, notamment, qu'il respecte noir sur blanc l'article 39 de la Charte de France Télévisions ?

 

RECording sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal de 20 heures, sur France 2, le mardi 1er septembre 2015, dans un reportage consacré aux plats cuisinés dans les restaurants, France 2 a utilisé l'inscription anglaise REC en incrustation-vidéo pour nous montrer que certains plans étaient filmés en caméra cachée.

Je voudrais signaler qu'en français, c'est ENR. qu'il faut mettre.

Pour la petite histoire, j'ai un caméscope SONY qui, lui, marque bien l'abréviation en français ENR., lorsque je suis en train de filmer (d'ENRegistrer).

Alors pourquoi, si une société japonaise est capable d'employer une abréviation en rapport avec notre langue, pourquoi France 2, chaîne publique de la télévision française, ne le pourrait-elle pas, elle aussi ?

Merci au CSA de poser cette question auprès de la personne, ou des personnes responsables de cette incrustation-vidéo aux couleurs de l'anglais, et merci de lui, ou de leur faire comprendre que dorénavant, c'est ENG. qu'il faudra mettre.

 

Les EMAILS de Monange et Yunqua, journalistes sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 28 août 2015, j'ai entendu les journalistes, Arielle Monange, qui commentait un reportage  sur un site de rencontres étatsunien, et Yves Yunqua, qui commentait un reportage sur un Français choisi par la Nasa pour faire une expérience d'endurance pour des vols spatiaux de longues durés, employer tous les deux l'anglicisme "e-mail".

Comment se fait-il que ces deux journalistes ne soient pas informés que le mot anglais "e-mail" a un mot français pour le remplacer qui est « COURRIEL » ?

Comment se fait-il que ces deux journalistes n'aient pas l'air de connaître ce mot, alors que cela fait plus de 10 ans qu'il a été adopté par l'Académie française et validé par les organismes officiels de terminologies français, au point, qu'il a été officialisé dans le lexique français par une parution au Journal officiel de la République, le 20 juin 2003 ?

Je demande au CSA de faire une action pour informer ces deux journalistes, et les journalistes en général, qu'il existe des centres de terminologies français chargés de créer des mots qui respectent la graphie, la prononciation des lettres de notre alphabet et les origines gréco-latine de notre langue, et que ces mots, selon l'article 39 de la Charte de France Télévisions, sont prioritaires par rapport aux mots anglais.

 

Un Grec en anglais, sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Pourquoi, l'invité du journal de 20 heures de France 2, le samedi 22 août 2015, l'ex-ministre des Finances grec,Yanis Varoufakis, a-t-il été reçu en anglais sur le plateau de notre chaîne publique, une chaîne censée défendre et promouvoir la langue française ?

Et pourquoi, ce monsieur a-t-il accepté l'anglais au détriment de sa langue ? Pourquoi n'a-t-il pas demander un interprête ? La langue grecque aurait-elle été liquidée, elle aussi, avec la crise grecque ? Force est de constater que si Yanis Varoufakis défend les intérêts de son pays comme il défend la langue grecque, on comprend dès lors que le peuple inventeur de la démocratie n'est pas prêt de se relever. 

Que ce monsieur soit content de parler la langue-cheval-de-Troie en Europe, de l'ultralibéralisme, la langue du fric et de la pub - dixit le philosophe Michel Serres -, la langue de Goldman Sachs, Morgan et Cie, c’est-à-dire de ceux qui manipulent la dette pour tuer les peuples, c’est son problème, mais pourquoi notre chaîne publique de la télévision cautionne-t-elle cela ?

Pourquoi n’a-t-elle pas eu recours, tout simplement, pour empêcher le Grec de s’exprimer en amerloque devant les Français, pourquoi n’a-t-elle pas eu recours à un traducteur grec-français et français-grec ?

Une des missions du service public de la télévision française est de promouvoir la langue française et la Francophonie, comme le stipule la Charte de France Télévisions, mais cette mission aurait-elle été abrogée dans notre dos et aurait-elle été remplacée subrepticement par une autre charte qui consisterait à nous préparer à la langue de l’Empire, la langue qui sera obligatoire dans le futur Marché transatlantique qui scellera notre annexion aux É-U-A.

Merci au CSA de bien vouloir me dire si la défense et la promotion de la langue française font toujours partie des missions à remplir par notre télévision publique et merci de me dire, dans l'affirmative, pour quelle raison alors, France 2, afin d'éviter à Varoufakis s'exprimer en américain, n'a-t-elle pas eu recours à un interpêtre grec-français et français-grec ?

 

THE TEAM, un SERIAL KILLER, selon Lila Tamazit, d'ARTE !

Madame Monsieur,

Jeudi 20 août 2015, sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte, vers 20 heures 40, Madame Lila Tamazit, la présentatrice en voix hors cadre de la chaîne, nous annonçait la diffusion d'une nouvelle série policière "européenne", The Team.

Force m'a été de constater alors, qu'une de fois de plus, un titre en anglais avait été donné à une série européenne, et, pour le cas, un titre en anglais alors qu'aucun des pays producteurs, Allemagne, Belgique et Danemak, n'est anglophone.

Pourquoi ne pourrait-on pas donner un titre en rapport avec la langue du pays où la série est diffusée ? La langue de l'Europe n'est-elle pas avant tout et surtout, la traduction ? Et de plus, pourquoi habiller systématiquement en américain, tout ce qui est européen ?

Cela dit, et comme si le titre en anglais de la série ne suffisait pas à polluer notre espace francophone, Lila Tamazit, la présentatrice hors cadre, en rajoute une louche en disant : « The Team, un nouveau serial-killer » !

Voilà où nous en sommes : des séries européennes que l'on dénomme en anglais et des gens de télé qui relaient l'anglicisation à travers la diffusion de mots anglais inutiles, puisqu'il existe pour les éviter, des équivalents en français.

Pour conclure, je demande au CSA de bien vouloir intervenir auprès de la direction d'Arte-France afin que celle-ci exige, avant de décider la diffusion d'une série sur son antenne, que cette série soit nommée en français, et exige de son personnel, le respect plein et entier de la langue française en évitant notamment et surtout, les mots anglais et autres anglicismes.

  

L'accueil des touristes en France, selon France 2 !

Madame, Monsieur,

Dans le reportage consacré à l'accueil des touristes à Paris, dans le journal télévisé de 20 heures, le dimanche 16 août 2015, il a été question de plurilinguisme, de menus et de signalisations en plusieurs langues étrangères, bravo, car c'est un progrès par rapport au même type de reportage qui avait été réalisé à la même époque, dans ce même journal, l'an dernier, où là, il n'avait été question que de l'anglais.

En effet, pourquoi l'anglais serait-elle la seule langue du tourisme ? La langue du tourisme, c'est la langue des touristes et comme les touristes ne sont pas tous anglophones, c'est la carte du multilinguisme qu'il faut jouer. Normalement, dans le système scolaire français, on doit apprendre au moins deux langues étrangères pour passer son baccalauréat, alors pourquoi ne parler que de l'anglais ? Où est la seconde langue étrangère apprise ? De plus, beaucoup de Français sont d'origine étrangère, et parlent en cela une seconde langue couramment. Dans ces conditions, dire que les Français sont nuls en langues étrangères est une gageure, les plus nuls, ce sont les Anglophones de naissance qui, du fait de l'hégémonie de leur langue, ne font plus l’effort d’apprendre les langues étrangères puisque tout le monde fait l’effort d’apprendre la leur.

Le reportage n’a pas abordé, et c’est dommage, le fait qu’être touriste n’empêche pas d’être poli et d’essayer en cela de s’exprimer dans la langue du pays. Aujourd’hui, on peut avoir de la traduction simultanée grâce à la plupart des téléphones portables, et rien n’empêche le touriste d’avoir en main un petit dictionnaire avec des phrases-clés pour se débrouiller dans notre langue. Notre langue est tout de même une langue internationale et pourquoi alors les touristes non francophones ne profiteraient-ils pas de leur passage chez nous pour apprendre quelques rudiments de notre langue. À en croire les journalistes, on a l’impression qu’il n’y a que l’anglais au monde et que notre langue est morte et enterrée.

Enfin, ce qui aurait été bien pour compléter ce reportage, c’est que la journaliste, Élise Stern, aille faire le même à Londres pour voir si nos amis londoniens, hormis les 250 000 Français installés là-bas, connaissent une autre langue que l’anglais pour accueillir les touristes.

Est-ce que le CSA pourrait parler de cela, et du reste, à cette journaliste, et lui demander, par la même occasion, pourquoi elle n'a parlé qu'en anglais aux touristes qui ne comprenaient pas notre langue, comme si elle ne connaissait qu'une seule langue étrangère (baccalauréat = au moins deux langues étrangères) ?

 

Le MAPPING-vidéo de Stéphanie Lafuente, de France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le vendredi 14 août 2015, la journaliste Stéphanie Lafuente qui commentait le reportage sur le spectacle son et lumière de la Cathédrale de Strasbourg, nous a parlé de "mapping-vidéo".

Pourquoi, afin d'éviter l'anglicisme, ne pas avoir parlé, tout simplement, de "colorie-vidéo" ?

Rendre notre langue vivante, sans avoir recours systématiquement au lexique anglais, est l'affaire de tous, et des journalistes, plus particulièrement. Ils sont écoutés par des millions de téléspectateurs et leur langage, par voie de conséquence, a une influence directe sur la langue que pratique le téléspectateur au quotidien.

Qu'ils le veuillent ou non, les journalistes participent amplement à faire la "mode" de la langue, et, s'ils décident de suivre la mode de l'anglicisation, ce seront donc des millions de personnes qui, par mimétisme ou par paresse intellectuelle, risquent de la suivre à leur tour.

Dès lors, il paraît évident qu'il faut qu'il y ait une autorité de régulation pour veiller à ce que les "modes"  en matière de langue, lancées par les journalistes, en particulier, et par les médias, en général, ne soient pas mortifères pour l'avenir de notre langue.

Est-ce que le CSA pourrait sensibiliser les journalistes sur le fait qu'ils n'ont pas à participer, de loin ou de près, à fortifier la mode de l'anglais, des anglicismes et du franglais ? 

 

Les Russes et leur langue

Madame, Monsieur,

Sur Radio-Monte-Carlo, le mercredi 12 août 2015, dans l'émission Bourdin Direct, vers 7 heures 50, Thomas Pesquet était l'invité d'Adrien Borne, l'animateur-présentateur de l'émission durant les congés de Jean-Jacques Bourdin.

Thomas Pesquet est un astronaute français qui a été choisi par l'Agence spatiale européenne (ASE, en français et non ESA, en anglais, lorsqu'on est Francophone !) pour aller prochainement dans la station spatiale internationale.

Force a alors été de constater que ce monsieur a dû apprendre le russe, car c'est de la fusée russe Soyouz à Baïkonour au Kazakhstan qu'il devra partir pour rejoindre la station spatiale.

 

Voilà donc un exemple excellent en matière de langue, qui prouve que si l'on a la volonté de faire respecter sa langue, sa langue est respectée.

À l'heure où la plupart de nos journalistes, et notamment ceux de France 2, n'ont d'yeux que pour l'anglais, à l'heure où le journal de 20 heures sur cette chaîne, ne cesse de faire la publicité de l'anglais à travers des reportages où la quasi majorité des étrangers interrogés le sont en anglais, comme pour bien imbiber l'esprit des téléspectateurs que les mots "étranger" et "international" ne peuvent rimer qu'avec "anglais", il est intéressant de noter que les Russes, eux, exigent de travailler en russe et non en anglo-américain, sur la base de Baïkonour.

Est-ce que le CSA pourrait parler de cet exemple à nos journalistes anglo-colonisés pour tenter de les désalièner de la langue de Mickey ?

 

Pas d'Isabelle PRIME TIME sur France TWO ?

Madame, Monsieur,

Ce vendredi 7 août 2015, au journal de 20 heures sur France 2, il a été question, entre autres sujets, de la libération de la française, Isabelle Prime et j'ai été étonné que les journalistes de France 2, d'ordinaire si prompts à employer des anglicismes, n'aient pas prononcé son nom "Praïme", comme dans "Prime time" (heure de grande écoute).

Bizarre, car, avec sa tenue à l'américaine, casquette Reebok et Ray-Ban, cela n'aurait pas dépareillé à l'ensemble et n'aurait certainement pas déplus à l'ex-"Young Leader" Hollande.

Cette remarque pour dire que s'il est normal, bien évidemment, de prononcer le nom d'Isabelle Prime, à la française, il n'est pas normal, par contre d'employer l'anglicisme "prime time", un anglicisme qui ne correspond ni à la graphie du français ni à la prononciation des lettres de son alphabet.

Cette exemple montre que l'anglicisation de notre langue, loin d'être un enrichissement, lui enlève plutôt sa clarté et sa cohérence.

En effet, comment dire que notre langue reste claire et cohérente  lorsqu'on prononce le mot "prime" différemment selon le contexte : "Prime de vacances" et "prime time" ?

Est-ce que le CSA pourrait lancer une réflexion sur ce sujet afin de sensibiliser les journalistes sur le danger d'angliciser notre langue ?

 

Les NEWS MAGAZINES de Marie Drucker, sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le dimanche 2 août 2015, pour nous présenter un reportage sur les rencontres amoureuses en été, Marie Drucker, la présentatrice du JT, nous a parlé de "News-magazine" !

N'appelle-t-on pas ce genre de magazine, des "Infos-magazine" ou des "presse-magazine", en français ?

Pour le coup, est-ce que le CSA pourrait rappeler à cette dame ses obligations à l'égard de la langue française, l'article 39 de la Charte de France Télévisions, notamment, puisque, apparemment, elle n'est pas assez amoureuse de la langue de chez nous pour éviter de nous faire des infidélités avec celle de la perfide Albion ? 

 

GRILL et ICE ROLL sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Au JT de 20 heures de France 2, le jeudi 30 juillet 2015, au niveau de la langue, deux reportages ont attiré mon attention : un, au sujet de la langue française malmenée et un autre au sujet de l'anglais sous-jacent.

Le premier reportage, où j'ai constaté que notre langue était malmenée, était celui consacré aux chipolatas. En effet, pourquoi avoir mis dans le titre de ce reportage, en incrustation-vidéo, le mot GRIL avec deux "L". Pourquoi écrire GRIL avec deux "L", serait-ce pour faire plus anglais ?

De plus, la journaliste, Nabila Tabouri, qui a commenté le reportage, nous parla de « mensurations » à propos des dimensions réglementaires des chipolats. Sait-elle, cette journaliste, que le mot « mensuration » s'applique pour les humains et non pour des saucisses, un mot qui représente un ensemble de mesures comprenant le tour de taille, le tour de poitrine et le tour de hanche ? 

Le second reportage, où j'ai constaté que l'anglais était sous-jacent, était celui consacré à des auto-entrepreneurs. Force m'a été de constater, en effet, que la journaliste, Magali Boissin, qui commenta le reportage, n'a pas trouvé mieux pour prendre un exemple d'auto-entrepreneur que de sélectionner un jeune parisien qui a donné un nom anglais : ICE ROLL, à son entreprise !

Comme il fallait s'y attendre, la journaliste ne s'est pas étonnée de cette dénomination anglaise en plein coeur de Paris. Bien évidemment aussi, elle n'a pas demandé des explications sur cette anglomanie, au jeune auto-entrepreneur.

Bref, comme souvent, nos journalistes semblent tellement imbibés d'anglais, que nos sportifs chanteraient la Marseillaise en anglais, qu'ils n'en seraient pas étonnés !

Quand est-ce que le CSA va se décider à sensibiliser les journalistes à plus de rigueur à l'égard de la langue française et à plus de questionnement au sujet de l'anglicisation que nous subissons ?

 

MAIL chez France TWO !

Madame, Monsieur,

Depuis le 20 juin 2003, date où il est paru au Journal officiel, le terme français pour remplacer les mots anglais "mail" et "e-mail", est COURRIEL.

Pourquoi les journalistes, en général, ignorent-ils ce terme ? 

Sur France 2, dans le JT de 20 heures du lundi 27 juillet 2015, dans les reportages consacrés aux nouvelles feuilles de paie, la journaliste Tiphaine de Tricornot a employé le terme anglais "mail", dans la phrase « il suffit d'une adresse mail » (en français : il suffit d'une adresse électronique), puis la journaliste Margot Manière employa, elle aussi le terme anglais, dans la phrase « envoi par mail » (en français : envoi par courriel).

Conclusion : est-ce que les journalistes chargés, normalement, de nous informer en français, pourraient s'informer de ce qui se passe au niveau de la langue française, au niveau des centres de terminologies, notamment, des centres qui font vivre notre langue en proposant des termes français pour éviter les anglicismes ?

Est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès de ces journalistes, pour leur faire comprendre que si nous voulons que notre langue reste une langue vivante, claire et cohérente, nous ne devons pas accepter de la noyer chaque jour davantage dans toujours plus d'anglais !

 

Journaliste FRANCANGLAIS de France TWO !

Madame, Monsieur,

Sur France 2, dans le journal télévisé de 20 heures, le dimanche 26 juillet 2015, j'ai constaté que le journaliste, Simon Ricottier, qui commentait le reportage sur l'accident de l'autocar espagnol qui s'est encastré sous un pont près de Lille, j'ai constaté qu'il interrogeait un jeune rescapé espagnol, non pas en espagnol ou en français, mais en anglais !

Comment se fait-il que M. Ricottier ne connaisse pas l'espagnol, la deuxième langue étrangère la plus apprise en France ?

Dans notre pays, normalement pour passer son baccalauréat, le commun des bacheliers doit avoir appris au moins deux langues étrangères. Je suppose que pour être journaliste - bac+5 -, il faut au moins en avoir appris 3, voire 4.

Comment se fait-il, dans ces conditions, que Simon Ricottier n'ait l'air de connaître que l'anglais, puisqu'il s'adresse dans cette langue au jeune espagnol ?

Fort de cette constatation, je demande au CSA de vérifier les embauches des journalistes sur France Télévisions, afin que les journalistes choisis connaissent au moins 3 langues étrangères, seule solution pour éviter le tout-anglais et pour éviter de transformer nos journalistes en agent de l'anglicisation auprès des populations non anglophones. 

 

CHALLENGE, CHECK-UP et TO BE ALIVE sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le vendredi 17 juillet 2015, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, il y a eu, une fois encore, de la maltraitance à l’égard de notre langue au profit de l'anglais, au point que si cela continue, je serai à peine étonné qu'un jour cette chaîne finisse par s'appeler France Two !

En effet, pourquoi la journaliste Aurélia Guillemin, dans le reportage « Au plus près des animaux », prononce-t-elle "Challenge" à l'anglaise, alors que c'est un mot français ? Pourquoi nous parle-t-elle de "check-up", alors que "analyses médicales", dans le contexte du reportage, aurait très bien pu faire l'affaire ?

De plus, pourquoi passer un reportage sur Patrick Hernandez, un Français qui a fait fortune grâce à une chanson en anglais ? En quoi a-t-il servi la culture et la langue françaises ? Cette chanson l'a enrichi, tant mieux pour lui, mais elle n'a pas enrichi l'image de la langue française dans le monde ni participé, encore moins, à la promotion de la Francophonie. Pourquoi, au lieu de nous parler de ce monsieur qui a préféré chanter dans une langue qui n'est pas la sienne ni la nôtre, ne pas parler plutôt d'artistes qui chantent en français et qui ainsi participent à rendre vivante et dynamique notre langue ?

Pourquoi le CSA ne rappelle-t-il pas aux responsables éditoriaux des JT de 20 heures, qu'une des missions de la télévision publique est de veiller à la promotion, à l'enrichissement et à la défense de la langue française ?

Je crois savoir qu'une association de défense de la langue française va déposer un recours gracieux à l'endroit de France Télévisions pour que cesse sa politique anglicisante, ouf !

 

JINGLE sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le mardi 14 juillet 2015, force a été de constater que les journalistes David Pujadas et Nicolas Lemarignier ont employé le mot anglais  "JINGLE", alors que ce mot a un équivalent français qui est  "SONAL".

Est-ce que le CSA pourrait dire à ces journalistes, de cesser, dans leurs journaux et dans leurs reportages, d'apprendre l'anglais aux Français, car bientôt, ils finiront par ne plus parler leur propre langue. En effet, pourquoi, pour le cas, avoir utilisé le mot anglais "Jingle", alors qu'il aurait suffi de dire "sonal" pour que les téléspectateurs apprennent le mot français ?

Qui va dire SONAL, si les médias, aux ordres de je ne sais trop qui, décident qu'ils faut dire JINGLE ?

En cette journée du 14 juillet, journée où l'on fête la République, il serait bon, aussi, de penser que la langue de la République, c'est le français et pas l'anglais !

 

La CAMERAWOMAN de Roger Motte, de France TWO !

Madame, Monsieur,

Aux actualités de 20 heures, sur France 2, le samedi 11 juillet 2015, j'ai constaté que le journaliste, Roger Motte, chargé de commenter un reportage consacré aux preneurs d'images des Armées, employait les termes anglais "cameraman" et "camerawoman" en lieu et place des termes français "cadreur" et "cadreuse".

De plus, dans le déroulé du reportage, ce journaliste nous parla de militaires "dropés" en hélicoptère. "Dropés", voilà encore un mot anglais ! Pourquoi n'a-t-il pas dit, tout simplement en français, "lâchés par hélicoptère" ?

À noter également que la veille, le vendredi 10 juillet, le journaliste présentateur du JT, Laurent Delahousse, nous parlait de "best of", pour nous dire qu'après les actualités, seraient diffusés pour notre soirée sur France 2, les "Meilleurs moments", de l'émission de Patrick Sébastien, le Plus Grand Cabaret du Monde.

Ne plus pouvoir s'exprimer dans notre langue, sans la farcir de mots anglais, devient préoccupant. Nous assistons, lentement, mais sûrement, à un réel basculement linguistique, il est temps de réagir.

C'est pourquoi, je demande au CSA d'intervenir auprès des journalistes et des directeurs de rédaction pour que le processus d'anglicisation de notre langue cesse à l'antenne et pour rappeler à tout ce beau monde que notre langue a ses racines dans le grec et le latin, et non dans la langue du fric et de la pub.

 

Le HUMAN, de l'Académicien Yann Arthus-Bertrand !

Madame, Monsieur,

À  la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, le dimanche 5 juillet 2015, M. Yann Arthus-Bertrand, membre de l'Académie française, nous a présenté  son nouveau film, un film qu'il a nommé en anglais, Human.

Pourquoi un titre en anglais, de la part d'un académicien, qui plus est ? Pourquoi M. Delahousse qui l'a interrogé, ne lui a pas posé la question ? Serait-ce à penser que pour ces deux personnages, le français, langue internationale, est mort et enterré ? Quelle tristesse ! Quelle capitulation !

Mais tout de même, comment se fait-il qu’un Homme à l’Habit vert dont le premier devoir est de veiller à la qualité de la langue française, préfère employer un mot anglais, plutôt qu’un mot français, pour nommer une de ses réalisations ?

À l’heure où la langue anglaise est en train de tuer la diversité linguistique et culturelle du monde entier ; à l’heure où la langue anglaise est en train d’éliminer systématiquement la langue française des dernières places qu’elle détient sur la plan international ; à l’heure où notre propre pays est en train de basculer vers le bilinguisme français-anglais (l’anglais est désormais obligatoire dans toutes les écoles de France, dès le CE1, c’est-à-dire dès l’âge de 7 ans pour nos enfants !), je considère l’attitude de M. Yann Arthus-Bertrand comme particulièrement assassine et je considère le silence du journaliste, Laurent Delahousse, sur le sujet, tout autant coupable.

En attendant que l’Académie française prenne des mesures à l'encontre de l'académicien anglomaqué, je demande au CSA qu'il rappelle à M. Delahousse que la télévision française du service public a parmi ses missions de veiller à la défense, à l'illustration et à la promotion de la langue française, et que, ne pas s'étonner qu'un académicien français donne un tittre en anglais à son film, ce n'est pas remplir cette mission.

 

Le TIE BREAK de Stéphane Lippert !

Madame, Monsieur,

Ce samedi 4 juillet 2015, sur France 3, dans les actualités du 19/20, le journaliste présentateur du journal,  M. Stéphane Lippert, a employé l'expression anglaise TIE BREAK en lieu et place de l'expression française JEU DÉCISIF !

Pourquoi ce journaliste a-t-il ne préféré l'anglais au français ?

Est-ce ainsi que l'on respecte la Charte de France Télévisions, une Charte qui dit pourtant en son article 39 : « Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Je demande à M. Patrice Gélinet, responsable pour le CSA, du respect de la langue française dans les médias, d'intervenir auprès de M. Lippert et auprès de ses supérieurs hiérachiques, pour qu'une telle faute ne se reproduise plus.

 

Le OUTDOOR de la Maison France 5

Madame, Monsieur,

Dans l'émission Maison France 5, sur la chaîne France 5, diffusée le mercredi 1er juillet 2015, j'ai remarqué que la journaliste de la Séquence Choisir, qui commentait le reportage sur le mobilier, les braseros et les cheminées d'extérieur, qualifiait tout cela d'éléments OUTDOOR.

Est-ce que quelqu'un au CSA en charge du bon usage de la langue française dans les médias, pourrait dire à cette dame que le mot EXTÉRIEUR existe en français, et que c'est lui qu'il faut employer au lieu du terme anglais ? Notre pays n'a pas encore basculé à l'anglais que je sache !

 




Publié par Régis RAVAT le 12 juin 2015

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