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Où est passé le Front républicain ? (nouvelles vidéos)

Jeudi 17 décembre 2015, Jean-Guy Talamoni élu nouvellement président de l'Assemblée corse, faisait son discours d'investitude en corse, en éructant, qui plus est, des propos hostiles à la France.

Langue ethnique et propos anti-Français, dans les deux cas, la République a été bafouée.

Forts de cette constation, nous pourrions nous demander alors, où est passé le fameux FRONT RÉPUBLICAIN, un Front si prompt à se mobiliser contre le Front national (FN), mais qui, pour le cas, ferme les yeux devant ce président de Région viscéralement hostile à tout ce qui, de près ou de loin, touche à la République française.

Un deux poids, deux mesures qui devrait paraître anormal, voire révoltant, à tout citoyen imbu de justice et de démocratie.

 

Corse : le français est la « seule langue dans la République », rappelle Manuel Valls

Depuis le succès des nationalistes aux élections régionales en Corse, l'exécutif était resté plutôt silencieux. Invité du 20 heures de TF1 le mercredi 23 décembre, le Premier ministre Manuel Valls, a réagi, alors que plusieurs revendications des nationalistes menacent, aux yeux de Paris, l'unité nationale. « Il y a des lignes rouges qui ne peuvent pas être discutées », a averti le Premier ministre à l'intention du nouvel exécutif corse dirigé par l'autonomiste Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni.

Lors de son investiture, l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, nommé à la tête de l'Assemblée corse, a prononcé l'intégralité de son discours en langue corse, revendiquant l'indépendance de l'île de Beauté, « une nation, avec sa langue, sa culture, sa tradition politique, sa manière d'être au monde ».

Gilles Simeoni, nouveau président du conseil exécutif, s'est, lui, exprimé dans les deux langues, mais a demandé des comptes à l'État.

« La Corse est dans la France et dans la République et aucun discours, en corse ou en français, ne pourra remettre en question ce lien », a rappelé Manuel Valls sur TF1. « La co-officialité (de deux langues : corse et français) ? Il n'y a qu'une seule langue dans la République, c'est le français », a insisté le Premier ministre.

Pas d'amnistie des « prisonniers politiques »

Manuel Valls a également réaffirmé son opposition à l'amnistie des prisonniers politiques. Une revendication formulée par le chef de l'Assemblée corse, Jean-Guy Talamoni, qui demande la libération de ceux qu'il appelle les prisonniers « politiques » corses. « L'amnistie des prisonniers politiques ? Il n'y a pas de prisonniers politiques », a rétorqué le locataire de Matignon sur TF1.

Manuel Valls et la langue de la République face à Jean-Guy Talamoni

Le Premier ministre a aussi rejeté la revendication d'un statut fiscal de résident. « Un statut de résident pour les Corses, sur le plan fiscal ? C'est contraire à la République », a affirmé le Chef du gouvernement, contestant ainsi des mesures défendues par le dirigeant autonomiste Gilles Simeoni, nouveau président du Conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse.

Manuel Valls, qui a promis un « dialogue serein, constructif et apaisé » avec les nouveaux dirigeants insulaires, a assuré toutefois qu'il discuterait « avec le président de l'exécutif, M. Simeoni, sur ce qui était prévu depuis déjà un certain nombre de mois, c'est-à-dire sur la collectivité unique de la Corse ». De nouvelles élections doivent en principe être organisées en 2018 avec l'instauration d'une collectivité unique en Corse. Dans le passé déjà, plusieurs réformes administratives - en 1982, 1991 et 2002 - ont doté l'île de compétences élargies, lui conférant une spécificité particulière dans la République française.

L'indépendance ?

Après la Catalogne en Espagne et l'Écosse au Royaume-Uni, l'île méditerranéenne rattachée à la France depuis 1768 est le troisième territoire en Europe à avoir porté au pouvoir des dirigeants nationalistes. « Ce dont il est question, c'est d'installer le premier gouvernement national corse depuis le 18e siècle (...) et de négocier une réforme audacieuse avec Paris », espère Jean-Guy Talamoni. « Ce sont les Corses qui trancheront. S'ils veulent l'indépendance, personne ne les empêchera de la prendre. Inversement, s'ils n'en veulent pas, personne ne pourra avoir la prétention de la leur imposer », précisait Gilles Simeoni, à Corse-Matin.

De nombreux habitants interrogés disent aujourd'hui ne pas souhaiter l'indépendance, en reconnaissant que l'île n'est pas assez structurée. Et qu'elle dépend aussi en grande partie des subsides de l'État, notamment via les emplois dans la fonction publique.

Source : lefigaro.fr, le jeudi 23 décembre 2015



L'indépendance, pour quoi faire ?

La question que l'on pourrait poser à M. Talamoni, serait de savoir pourquoi il veut l'indépendance de la Corse ? Croit-il sincèrement que l'état confetti qu'il obtiendra de cette indépendance, pourra se faire entendre en corse dans les affaires du monde, ou tout du moins dans les affaires européennes ?

Comment compte-il s'y prendre pour continuer à parler corse, lorsqu'il sortira de son Île, alors que face à l'hégémonie de l'anglo-américain, les Francophones de tout pays qui bénéficient pourtant, eux, d'une aura internationale à travers la Francophonie, ont toutes les peines d'exister en français ?

Monsieur Talamoni n'aurait-il pas compris - ou fait-il semblant de ne pas comprendre -, qu'une fois la Corse indépendante et corsophone, elle devra se mettre obligatoirement à l'anglais, si elle veut avoir encore quelque chance de recevoir des aides et des subventions publiques européennes ; elle devra se mettre obligatoirement à l'anglais, poussée en cela par ses nouveaux bailleurs de fonds : Bruxelles, puis Washington, quand l'UE sera annexée par les É-U-A via le futur Grand Marché Transatlantique ? Dans ces conditions, M. Talamoni croit-il vraiment qu'avec l'anglais, une langue autrement plus hégémonique et impérialiste que le français, croit-il vraiment que l'identité de son Île sera mieux préservée ?

La vraie indépendance ne serait-elle pas plutôt celle de jouer la carte de la France, et de la langue française, notamment, une langue bien mieux placée que l'anglo-américain pour défendre la culture gréco-latine dont l'identité corse tire sa substantifique moelle ?

Bref, comment ne pas comprendre que pour sauver cette identité-là, que l'on soit Français de Corse ou du continent, c'est contre l'anglicisation-américanisation qu'il faut lutter et non contre la France et le français !

Battons-nous plutôt pour l'indépendance de la France et pour la Francophonie faite de cultures plurielles et variées ; la Francophonie, notre seule chance pour demain de pouvoir vivre et prospérer en français face au monde anglo-globalisé que l'oligarchie mondialiste veut nous imposer.



François Asselineau et les indépendantistes corses !

Voici une vidéo dans laquelle François Asselineau, Président de l'Union Populaire Républicaine, dit clairement que :

« Les indépendantistes corses menacent de disloquer la République française ».

Entretien enregistré à Paris, le 26 décembre 2015.



Que se cache-t-il derrière l'ethno-régionalisme :

BERLIN VICHY BRETAGNE 1/4

Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler va encourager toutes les tentatives de déstabilisation à l’encontre de la France. La question des minorités régionales (alsaciennes, basques, bretonnes) retient particulièrement l’attention des services secrets allemands. Hubert LÉASSE



Que se cache-t-il derrière l'ethno-régionalisme :

BERLIN VICHY BRETAGNE 2/4



Que se cache-t-il derrière l'ethno-régionalisme :

BERLIN VICHY BRETAGNE 3/4



Que se cache-t-il derrière l'ethno-régionalisme :

BERLIN VICHY BRETAGNE 4/4




Publié par Régis RAVAT le 19 décembre 2015

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