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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 3e trimestre 2018

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​tél. : 0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Pas de CADREURS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 30 septembre 2018, aux actualités de 20 heures de France 2, dans le petit résumé présent sur le site de Franceinfo pour décrire le 11e reportage du journal ayant pour sujet un documentaire de l’astronaute Thomas Pesquet, figurait  le mot anglais "cameraman".

Comment expliquer que la personne qui a écrit ce petit texte ne soit apparemment pas au courant que "cameraman" a un équivalent français qui est CADREUR, terme officiel depuis 2000 (JO du 22/09/2000) ? Ce mot est donc officiel depuis septembre 2000, c’est-à-dire depuis plus de 18 ans, et l'information ne serait pas encore parvenue aux oreilles de cette personne !

De plus, alors qu’elle travaille pour la télévision publique, comment se fait-il qu’elle n'ait pas l'air de savoir qu'il faut éviter les anglicismes à l'antenne, ne serait-ce qu'au nom de l'article 39 de la Charte de France Télévisions ?

Coluche disait ironiquement qu’il n’y avait que des planqués à la télévision, à voir ce qui s’y passe au niveau de notre langue, à se demander s’il n’avait pas raison.

Je demande tout de même au CSA de faire quelque chose pour que les journalistes et les rédacteurs en tout genre de France Télévisions s’intéressent un peu plus à la vie et à l’actualité de la langue française, une langue qu’ils sont censés servir en tant qu’employés du Service public français.

Merci, en ce sens, entre autres actions, de les abonner à "franceterme.fr".

 

Bonne chanson, mais gare aux anglicismes dans la série des Petits Meurtres d'Agatha !

Mesdames, Messieurs,

Bravo à Blandine Bellavoir, alias Alice Avril qui a très bien chanté, et une chanson entraînante en français, qui plus est, dans la série policière « Les petits meurtres d'Agatha Christie », diffusée le vendredi 28 septembre 2018.

Une note concernant cet épisode : j'ai remarqué que si l'on prend soin de mettre dans cette très agréable série des décors d'époque, voitures et mobiliers, tenues vestimentaires, coiffures, etc. mon oreille a été cependant heurtée d'entendre les mots anglais "cool", "break", "hit-parade", autant d'anglicismes qui ne polluaient pas notre langue à la fin des années 50, période à laquelle est censée se dérouler cette série policière..

Alors, si pour les prochains épisodes, Alice Avril, la journaliste, Swan Laurence, le commissaire et la secrétaire Marlène Leroy pouvaient traquer les anglicismes, ce serait parfait.

Merci au CSA de bien vouloir transmettre mes félicitations et mes remarques aux acteurs et aux producteurs de cette très agréable série.

 

Kiddy Smile chante en anglais, et rien à redire de ça, dans ONPC sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 22 septembre 2018, sur France 2, dans l’émission « On n’est pas Couché », de Laurent Ruquier, un des invités était le chanteur Kiddy Smile, et, force a été de constater que ce chanteur bien que Français, et fils d’immigrés de parents camerounais francophones, est un chanteur qui chante en anglais.

Force a été de constater également que cela n’a suscité aucune interrogation et aucune remarque de la part des chroniqueurs, des invités et de Laurent Ruquier. Au contraire, ce dernier s’est même permis de dire que le fait de chanter en anglais ouvrait au chanteur les portes de l’international, comme si la langue française, elle, n’était plus une langue internationale, comme si elle était tout juste bonne à jeter à la poubelle ! Une balle dans le pied de la langue française, une de plus, et les obligations qu’a ce monsieur à l’égard de la langue française, bafouées, une fois encore !

Kiddy Smile, un chanteur américano-anglicisé

Ensuite, Laurenr Ruquier donna la parole à Christine Angot, la chroniqueuse de l’émission, qui, du coup, a battu tous les records de l’absurde en déclarant tout bonnement à l’antenne que le chanteur Kiddy Smile était sublime, « un chanteur qui avait quelque chose à dire (sic) ». - « Mais pourquoi le dire en anglais, lorsqu'on est Français et qu'on le dit en France  ? », aurait-on pu lui rétorquer. 

Et Angot de renchérir : « Les textes en français, ça ne serait pas possible, trop crus, trop violents » ! - « Mais pourquoi en anglais, est-ce possible ? », aurait-on pu lui répondre là encore. - « Et chantera-t-il alors en français aux États-Unis pour que là-bas, aussi, on ne comprenne pas les paroles trop crues et trop violentes de ses chansons ?, aurait-on pu lui demander.

Angot en rajouta encore une couche, en nous disant que ses chansons contribuées au débat public. Là encore pourquoi personne ne lui a fait remarquer que parler de débat public, alors qu'on ne s'exprime pas dans la langue du public, c’est ridicule et insensé ?

Vint ensuite le tour de Charles Consigny, le chroniqueur de l'émission, de dire son mot sur Kiddy Smile. Lui, fut plus critique à l’égard du chanteur, trouvant qu’il était symptomatique d’une influence américaine, symptomatique de certains renoncements en France, mais trouva qu’il était symptomatique aussi d’une certaine vitalité de la jeunesse française. « Vitalité de notre jeunesse », a-t-il dit, mais ne s'agirait-il  pas plutôt de « colonisation de notre jeunesse » ?

Enfin, dans l’entretien qu’il eut avec Laurent Ruquier, Kiddy Smile nous dit que chanter en anglais en 2007-2008, n'était pas possible pour sa maison de disques ! - « Et pourquoi depuis, ça a changé ? », aurait-on aimé savoir.

Mais non, rien, silence, car apparemment, Ruquier se fout que les choses aient changé en défaveur de la chanson en langue française depuis 2008. Notre langue est humiliée et violée, mais nous ne saurons rien, ça n’intéresse personne ni Ruquier, ni les chroniqueurs, ni les invités de « On n’est pas Couché ».

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA quand est-ce qu’il compte faire quelque chose pour que notre télévision du Service public cesse de jouer l’indifférence à l’égard de notre langue bafouée et cesse d’accréditer par son silence, l’anglicisation En Marche ?

Il serait temps d'agir, car il paraît qu'ils en sont à vouloir mettre l'anglais obligatoire dès la maternette et à vouloir enseigner l'histoire de France en anglais à nos enfants !

Kiddy Smile : Qui dit « SMILE » n'est pas francophone ! от Télé-Afrav на Rutube.



Encore l'affreux E-MAIL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Depuis le 20 juin 2003, le terme « courriel » est le terme officiel pour remplacer chez les francophones, le mot anglo-américain "e-mail" (JO du 20 juin 2003).

Pourquoi alors le journaliste Yannick Sanchez qui, le mercredi 19 septembre 2018 au journal de 20 heures de France 2, commentant un reportage sur la campagne électorale espagnole de Manuel Valls, nous a-t-il accablés du mot anglais "e-mail" ?

 Je me rappelle qu’il y a de cela quelques années, les ballonneux de France ont décidé de remplacer le mot « division », employé pourtant depuis des décennies et des décennies par tous les amateurs de ballon, par le mot « ligue », et cela c’est fait comme une lettre à la Poste.

En effet, il n’y a plus désormais de « division 1 » de ballon, mais une « ligue 1 » ; plus de « division 2 », mais une « ligue 2 ».

Comment expliquer, que tous les journalistes de tous les journaux, de toutes les radios, de toutes les chaînes de télévision aient accepté de changer du jour au lendemain, dans leur langage écrit et parlé, le mot « division » par le mot « ligue », alors qu’ils se moquent éperdument, pour la plupart d’entre eux, de changer le mot "e-mail" par le mot « courriel » ?

Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?

Merci au CSA de bien vouloir poser la question à tous les journalistes de France Télévisions qui, à l’image de Yannick Sanchez, préfèrent l’e-mail anglais au courriel francophone.

 

Publicité sur France TWO d'une Française qui chante en anglais !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi y a-t-il toute cette publicité, sur la chaîne France 2 du Service public de la télévision française, autour de la chanteuse Jaïn ?

Pourquoi parler autant d’elle, alors que Française, elle chante en anglais, la langue qui dessert la nôtre et qui est à la diversité culturelle et linguistique du monde, ce que le Round up de Monsanto est à la diversité de la flore : un poison ?

Cette chanteuse est passée au 20 heures de France 2, le jeudi 23 août, et comme elle travaille en partenariat avec cette chaîne, son dernier clip-vidéo "All Right" a été depuis diffusé maintes fois à l’antenne, et à heure de grande écoute.

Dernièrement, le samedi 15 septembre 2018, elle est passée également dans l’émission « On n’est pas Couché » de Laurent Ruquier.

Bref, France 2 a littéralement gavé le téléspectateur de cette chanteuse française anglophone !

Mais comment se fait-il tout de même que le Service public de la télévision française dont une des missions est de veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de notre langue, comment se fait-il qu’il parraine une artiste française qui chante en anglais ?

Cela n’est-il pas complètement antinomique et contre productif eu égard aux intérêts culturels et linguistiques que doit protéger et mettre en valeur le service public français ?

Si le CSA sert encore à quelque chose en matière de lutte contre l’anglicisation, merci alors à cet organisme d’intervenir pour que pareil parrainage de se reproduise plus.

 

Faute de français sur M6 !

Mesdames, Messieurs,

Pourriez-vous rappeler, s’il vous plaît, au rédacteur en chef et aux infographistes du journal télévisé de 19h45 sur M6, la règle de grammaire suivante  :

« Avec l’auxiliaire « être » le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet, même si ce dernier est placé après le verbe. »

En effet, dans le journal de 19h45 du 11 septembre 2018, est apparue sur nos écrans la phrase ainsi libellée :

« Comment est enseignÉ l’éducation à la sexualité dans nos écoles ? »

Bien évidemment, dans le cas présent, le sujet étant « l’éducation », nom féminin singulier, et le verbe étant « enseigner », conjugué au passé composé, il faut écrire ENSEIGNÉE et non « enseigné ».

Merci de faire le nécessaire pour que pareille faute ne se reproduise plus.

 

Delahousse et De La Mornais, un linceul pour le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 9 septembre 2018, dans le journal télévisé du 20 heures de France 2, j’ai entendu à plusieurs reprises le mot anglais "cameraman" en lieu et place de son équivalent français CADREUR.

En effet, le correspondant aux États-Unis pour France 2, le journaliste Loïc de la Mornais, en nous commentant un reportage sur des images de l’attentat qui s’est passé à New York le 11 septembre 2001, a employé à plusieurs reprises, le mot "cameraman" et non son équivalent français « cadreur ».

Apparemment, ce journaliste, peut informé de l’actualité de notre langue, ne sait pas que depuis le mois de septembre 2000, la Commission d’enrichissement de la langue française, une commission qui dépend directement du ministère de la Culture, a proposé le mot CADREUR pour éviter l’anglicisme "cameraman".

Normalement, le mot « cadreur » doit donc être employé au lieu du mot anglais par toute personne travaillant de près ou de loin, pour le Service public.

La question que l’on pourrait se poser alors serait de savoir pourquoi M. De la Mornais s’est cru permis de ne pas respecter cette règle, une règle rappelée à l’article 39 de la Charte de France 2 qui elle-même fait référence à l'article 11 du décret n° 96-602 du 3 juillet 1996 : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000378502.

Bref, les services publics - radio et télévision compris - doivent employer les termes français officiels dans leurs communications. 

À noter également qu’à la fin du journal télévisé, Laurent Delahousse nous a parlé de LIVE pour nous dire que la chanteuse Zazie interpréterait une chanson en direct.

Là encore, le journaliste s'est moqué de l’article 39 de la Charte de France 2, du décret n°96-602 et des téléspectateurs francophones qui veulent que leur langue soit respectée.

Fort de ces remarques, je demande au CSA quand est-ce qu'il compte intervenir pour rappeler à ces journalistes indélicats, leurs obligations à l’égard de la langue française ?

 

France Terme pour STIMULER les journalistes !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé du 20 heures de France 2, le vendredi 7 septembre 2018, j’ai entendu à plusieurs reprises le mot anglais "pacemaker".

Ainsi, le journaliste Frédéric Crotta qui commenta le reportage sur le danger des stimulateurs cardiaques d’être piratés, employa plusieurs fois le mot anglas "pacemaker", alors que l’équivalent français pour ce mot est "stimulateur" (voir France Terme : http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=pacemaker&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search).

À noter également que le mot anglais est apparu en incrustation-vidéo sur nos écrans tout le long du reportage !

Le journaliste a également employé le mot "mail" dans son sens anglais pour COURRIEL en français, ainsi que le mot "hacker" pour PIRATE, mot anglais utilisé à mauvais escient par le journaliste, car en anglais un pirate informatique est un "cracker", un "hacker" trouvant sa traduction en français par FOUINEUR ce qui n’est pas la même chose(http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=hacker&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search).

Bref, le journaliste Frédéric Crotta n’a pas fait fort pour la langue française dans ce reportage.

Pour lui proposer de s’améliorer, voire de le STIMULER, est-ce que le CSA pourrait lui faire connaître le site de terminologie France Terme et lui rappeler, par la même occasion, ses obligations à l’égard de la langue française ?

Enfin, une fois n’est pas coutume, on peut féliciter le journaliste Laurent Delahousse qui, lui, en présentant le reportage, a employé le mot "stimulateur" et non le mot anglais.

 

BUG et pas BOGUE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 2 septembre 2018, au journal télévisé de 20 heures de France 2, les journalistes Thomas Sotto et Christelle Mérat ont employé le mot anglais BUG.

Ils ont employé ce mot, alors que la Commission d’enrichissement de la langue française qui dépend du ministère de la Culture, a donné un mot français par remplacer cet anglicisme. Cet équivalent français est BOGUE :

http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=bug&francetermeSearchDomaine=0&franceterme.

Le mot fautif est même apparu sur nos écrans de télévisions en sous-titre lors de la diffusion du reportage.

Je sais que vous allez répondre que « Dans l’état actuel du droit français, une terminologie légale officielle ne peut être imposée aux services de télévision et de radio, qu’ils soient publics ou privés (...). »

Or, cette excuse pour ne pas agir n’est pas valable. En effet, le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions, précise à son article 39 :

« La langue française tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. »

La liberté d'utiliser des anglicismes ne se limite qu'aux personnes privées, mais absolument pas aux services publics, qui ont le devoir déontologique et légal d'employer les termes français officiels, cela est également rappelé dans l'article 11 du décret n° 96-602 du 3 juillet 1996.   

Fort de vous avoir donné toutes ces précisions, je vous demande alors de bien vouloir rappeler les obligations à l’égard de la langue française qu’ont les journalistes et les responsables des rédactions de l’ensemble des radios et télévisions du Service public.

Au vu de ces décrets, il est évident que nous ne sommes pas dans la recommandation, mais bien dans l’exigence, celle notamment, de ne pas employer un anglicisme lorsqu’un équivalent français existe pour le remplacer.

Merci de votre attention et cordiales salutations

 

ICEBERG prononcé à l'anglaise, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le mercredi 29 août 2018, , les journalistes Anne-Sophie Lapix et Nicolas Chateauneuf  ont parlé d’un iceberg qui allait être remorqué au large de la ville du Cap afin de l'alimenter en partie en eau douce, mais, force fut de constater, cependant, que les journalistes en question prononcèrent  le mot « iceberg » à  l’anglaise.

Ils ont  prononcé le mot « ICEBERG » à l'anglaise, alors que ce mot est un emprunt au néerlandais "ijsberg" (littéralement « montagne de glace », de "ijs" « glace » + "berg", « montagne »)  et qu'il n'y a donc pas lieu d'en faire un mot anglais.

Prononcer ICEBERG à la française est donc fortement conseillé, d'autant plus que le « i »  français ne doit pas, pour garder la cohérence de notre langue, se muer en « ail » anglais.

À noter toutefois, qu'il y a quelques années de cela, le 31 janvier 2011, David Pujadas, alors présentateur du JT du 20 heures, avait fait la remarque à l'antenne qu'il fallait prononcer « iceberg » à la française et non pas à l'anglaise.

Merci alors aux responsables du CSA  de faire part de ma remarque à Anne-Sophie Lapix et  à Nicolas Chateauneuf, et merci de leur rappeler, ce faisant, la bonne parole de leur confrère David Pujadas (https://rutube.ru/video/96a9cb4dada34c81c73162c335b0a4e6/).

Pourquoi prononcer « Iceberg » à l'anglaise ? от Télé-Afrav на Rutube.



Anglomanies ordinaires sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

L’anglomanie va bon train, hélas, sur France 2, dans son journal de 20 heures, notamment. Voici quelques exemples :

- le jeudi 23 août 2018, le journaliste Julian Bugier consacre la fin du journal à faire la publicité de Jain, une chanteuse française qui chante en anglais ! Où est, dans cette façon de faire, le respect d’une des missions de la télévision publique française qui consiste à veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française ?

- le vendredi 24 août 2018, la journaliste Aurélia Guillemen, nous présente un reportage intitulé « Sur les routes des "seventies" ». Le mot anglais "seventies" a été dit par la journaliste et mis en incrustation-vidéo sur nos écrans. Où est, dans cette façon de faire, le respect d’une des missions de la télévision publique française qui consiste à veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française ?

- le dimanche 26 août 2018, le journaliste Nathanaël de Rincquesen nous présente un énième reportage sur l’Afrique anglophone : « Nairobi, le nouvel eldorado Kenyan », en prenant soin, qui plus est, à prononcer Nairobi à l’anglaise, "Neyrobi". De plus, présentant le nouveau film d’Alex Luz, il nous parle de "casting", oubliant, de fait, le mot français, "distribution". Où est, dans cette façon de faire, le respect d’une des missions de la télévision publique française qui consiste à veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française ?

Merci au CSA de bien vouloir se pencher sur mes interrogations.

 

La FRANCOPHONIE, Maryse Burgot, de France TWO, connaît pas !

Mesdames, Messieurs,

Tiens donc, me suis-je dit en regardant, le reportage sur la pollution de la Baie d'Along diffusé au JT de 20 heures de France 2, le mercredi 22 août 2018, voilà un reportage qui se passe au Vietnam, pays faisant partie de la Francophonie (OIF) et où l'on peut constater, cependant, que la journaliste de France 2, Maryse Burgot, interroge en anglais une touriste de Roumanie, un autre pays faisant partie de la Francophonie. 

Autrement dit, nous avons là trois pays qui font partie de la Francophonie, le Vietnam, la Roumanie et la France et c'est l'anglais qui sert pour communiquer.

J'ai comme l'impression qu'il n'y a pas que la Baie d'Along qui est polluée : faudrait faire également, à n'en pas douter, un gros nettoyage au niveau de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), mais cette pollution-là, vu l’anglolâtrie ambiante, ce n’est pas demain, bien évidemment, que l’on en parlera au 20 heures de France 2. 

Cela dit, est-ce que le CSA, dans le cadre de sa mission de promotion et de défense de la langue française, pourrait tout de même tenter de faire quelque chose pour que l’on cesse de parler de la défense de la diversité de la faune et de la flore en massacrant avec l’anglais-roi, la diversité linguistique et culturelle du monde ?

 

Du bon et du pas bon sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 21 août 2018, aux actualités de 20 heures sur France 2, j’ai eu l’heureuse surprise d’entendre les journalistes Dorothée Olliéric et Laura Tositti parler de GORGES et non de "canyons", au sujet du dramatique accident qui s’est déroulé dans les gorges du Raganello en Italie.

Je me suis souvenu alors que les journalistes Julian Bugier, Clément le Goff et les Lilya Melkonian avaient employé, eux, le mot anglais CANYON pour qualifier les gorges de Soccia, en Corse-du-Sud. Bravo donc aux journalistes Dorothée Olliéric et Laura Tositti qui ont employé, elles, le mot français et non le mot anglais.

J’ai noté tout de même que la langue française a moins été respectée par le journaliste Guillaume Daret qui, dans le reportage « L’histoire secrète : les coulisses du pouvoir de la rentrée politique d’Emmanuel Macron », a employé le mot "mail" dans son sens anglais, alors qu’en français, depuis 2003, le terme officiel pour remplacer cet anglicisme est COURRIEL. Le mot fautif a même était inscrit sur nos écrans de télévision en incrustation-vidéo !

Que dire également de Julian Bugier qui, pour introduire un reportage sur le dynamisme d’une entreprise de Haute-Marne qui est passée de la fabrication du couteau à la prothèse médicale, nous parle d’une réussite "Made in France". Mais pourquoi, cet abruti, n’a dit-il pas tout simplement qualifié cette réussite d’une réussite française ?

Cela dit, merci au CSA de bien vouloir féliciter les journalistes Dorothée Olliéric et Laura Tositti et merci de rappeler aux journalistes Guillaume Daret et Julian Bugier que respectivement, les mots anglais "mail" et "made in" n’ont pas lieu d’être sur France 2, chaîne publique de la télévision française, et cela d'autant plus, qu'il y a des équivalents français pour les remplacer.

 

Chansons en anglais majoritaires sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 17 août 2018, aux actualités de 20 heures de France 2, nous eûmes droit, dans le cadre des Tubes de l’été, à un reportage sur le chanteur anglais David Bowie. On nous parla alors de la chanson "Let's dance".

Soit, cet artiste est un grand artiste, mais, toutefois, est-ce bien le rôle de la télévision publique française de faire de la réclame d’un artiste qui chante en anglais, alors que, par ailleurs, nos ondes sont envahies de chansons anglophones ?

De plus, juste avant ce reportage, il y en a eu un sur Aretha Franklin, une chanteuse étatsunienne récemment décédée.

Ainsi, dans un même journal, avons-nous eu deux reportages sur des chanteurs chantant en anglais. Question quota, c’est 100% anglais, est-ce normal ?

Peut-on imaginer que pareille chose puisse se réaliser en Grande-Bretagne ou aux États-Unis d’Amérique ? - Non, évidemment, car là-bas, tout naturellement, c’est la chanson en anglais qui prime.

Alors pourquoi en France ne ferait-on pas comme eux : favoriser et promouvoir la chanson chantée dans la langue du pays ?

Il y a certainement des centaines d’artistes français, ou étrangers, chantant en français, mais qui croupissent dans l’ombre, parce que nos médias préfèrent, en père peinard, diffuser ce qui marche chez les Anglo-Saxons plutôt que de chercher en Francophonie, ce qui pourrait marcher chez nous, en français.

Pour que la France ne finisse pas par ne danser que sous la seule musique des Anglo-Saxons, je demande au CSA d’exiger de nos radios et de nos télévisions que les quotas de chansons en français soient strictement respectés, et que ces quotas, par une volonté de reconquête de notre environnement linguistique francophone, soient revus à la hausse en faveur de notre langue, pour, au final, exiger 80% de chansons en français sur la totalité de notre paysage audiovisuel. 

 

Nuit aux couleurs de l'anglais sur France Inter et Cie !

Mesdames, Messieurs,

Lundi 13 août 2018, j'allume la radio. Il était 2h58.

Évidemment, France Inter diffusait une chanson anglo-saxonne. Vient le bulletin d'informations de trois heures. Ensuite, nouvelle chanson : une anglo-saxonne.

Je ferme, je passe à autre chose. J'allume à nouveau la radio, un peu plus tard. Il était exactement 3h51. Bien sûr, c'était encore une chanson anglo-saxonne qui était diffusée.

Je passe sur France Musique : on chantait anglais ! Je passe sur France Culture : on parlait anglais, je crois que c'était une interview de Charlie Chaplin.

Du coup, j'ai éteint et je n'ai plus rallumé par la suite.

Face à l’anglomanie qui nous tenaille, que compte faire le CSA pour nous libérer ?

 

France Culture partenaire de l'anglicisation !

Mesdames, Messieurs,

À propos de « Jeanne d’Arc retrouvée  », une série de 5 émissions autour de la nommée Pucelle, une série diffusée dans le cadre des « Grandes Traversées », à l’antenne de France Culture les 6, 7, 8, 9 et 10 août 2018

Oui, à propos de cette série, je dénonce l’« anglaisement » en profondeur de France Culture (à l’image de la France, de manière générale) qui rend cette antenne, autrefois magnifique et de haut niveau, de moins en moins supportable.

Par exemple, la majorité absolue des indices musicaux de la totalité des émissions promeut des créations états-uniennes. Comme si l’univers musical français (populaire de qualité ou classique) ne constituait pas, à lui seul, un univers à nul autre pareil. À l’échelle mondiale.

Même dans cette Jeanne d’Arc dont je vous entretiens ici - ô symbole - une part très massive des pièces musicales retenues sont anglaises… On croit rêver. 

Et puis ce vocabulaire envahissant, et combien pénible : "Podcast", "Playlist", "Mail", "Fail"… Ça n’en finit pas. Jamais. Et ne parlons pas du nombre croissant de participants qui, à l’évidence, ont l’impression de tenir un propos plus intelligent en mettant le plus souvent possible la langue de Victor Hugo et de Pasteur dans le broyeur de... l’intelligence. 

Bref. Même France Culture semble dirigée désormais par des adolescent(e)s qui ne connaissent rien d’autre que la Pop Culture américaine. J’appuie le trait, certes. Mais à peine… 

Et comme s’il n'était pas suffisant de se voir témoins d’une France « fière » de mépriser sa propre langue et sa propre culture, c’est France Culture « en personne » qui maintenant semble avoir honte de l’une des langues les plus riches, les plus raffinées et les plus concises de la Planète. 

Il n’est plus possible - mais vraiment plus - d’aimer cette France qui se déteste !

Comme si elle était, et rien moins, inconsolablement nostalgique de quelque Occupation… 

Ce serait uniquement comique si ce n’était pas si tragiquement ridicule. 

Or, tant qu’à fréquenter des pays anglophones - du Royaume-Uni à l’Australie, par les États-Unis, le Nigeria, la Nouvelle-Zélande et autres… Canada (pour qui le Québec français est une épine au pied qu’il rêve de voir disparaître) -, aussi bien se diriger vers les « authentiques » plutôt que leurs copies franchement burlesques. 

Mettre les pieds en France, désormais, me met hors de moi. Systématiquement. Tout le plaisir procuré naguère par ce pays à la langue et à la culture puissantes et profondes, et où j’ai vécu l’équivalent de cinq années au fil des décennies, a totalement disparu.

France Culture, anglicisation et Jeanne d'Arc

Car dès le pied au sol, nous sommes dans un pays anglophone. Partout, tout le temps, dans la rue, à la radio, à la télé, dans les magazines, dans la littérature. Partout. Tout le temps. Vraiment. Et ce même jusqu’au fin-fond, à l’instar du territoire tout entier de la nation, d’une petite cité du Sud comme Carcassonne. Alors que dans les rues les commerces s’affichent essentiellement dans la langue de Donald Trump - raisons sociales au premier chef ! À l'image du pays tout entier.

En France, c’est anglo partout. À tous les niveaux. Constamment. Et sans jamais désarmer ! La France ? Ou les United Departments of Frenchies People !

S’il avait su combien ses efforts - surhumains - ne produiraient rien d’autre, au final, que ce pays empressé à s’auto-inféoder à grande vitesse à la langue et la culture de Walt Disney et de Facebook, le grand Charles se serait certainement contenté d’aller rejoindre le Maréchal en juin 40. Optant pour le 14 plutôt que le 18. Au moins pour la forme. De résistance… 

La France méritait mieux, infiniment mieux, que la "Frenchie" défraîchie de notre temps. À commencer par ses élites. Qui n’en sont plus. Mais plus du tout. 

J’ai l’impression que la France est morte en novembre 1970.

Le quantième du 9, très précisément. 

Car, c’est on ne peut plus clair, La France n’en a plus rien à cirer. De la France. 

Avec tout l’impact désastreux, absolument désastreux, partout sur la Planète de la Francité. De la Belgique à la Tunisie, de la Suisse au Gabon, de Haïti… au Québec.

Comme si la France n’était plus traversée - ô Grande Traversée - que par un rêve unique : celui de devenir une Louisiane à l’échelle internationale. Celui, en fait, de devenir l’insignifiance même. Pourvu que ce soit in English

Cette France qui - absolu contraire à La Liberté guidant le Peuple - attend fébrilement sa Katrina pour en finir. Une bonne fois pour toutes.

La tragédie, l’invraisemblable tragédie, l’impensable tragédie, c’est que l’« ennemi » en l'occasion n’est pas ailleurs. Il n'est pas embusqué aux États-Unis, en Grande-Bretagne, et moins encore en Allemagne, en Russie ou en Chine. 

L’ennemi loge au cœur même de la France. Partout. Absolument partout. Dans toutes les strates de son existence nationale. 

L’ennemi ? La perte - parfaitement insouciante - de toute Dignité. 

Cette perte qui semble être devenue sa plus grande fierté. 

Et le CSA là dedans, une poupée de chiffon, rien de moins, chargée d'accompagner l'anglicisation En Marche. Quel scandale !

 

Denzel Washington en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 6 août 2018, sur France 2, à la fin du journal télévisé de 20 heures, était invité sur le plateau, l'acteur étatsunien, Denzel Washington.

Force a été alors de constater que cet acteur ne connaît pas notre langue, puisque l'entrevue avec le journaliste-présentateur du JT, Julian Bugier, s'est faite toute en anglais, l’invité n’étant même pas capable de dire « bonjour », « merci » et « au revoir » en français !

Libre à lui, bien évidemment, d'avoir appris ou pas notre langue, mais une question se pose tout de même : serait-ce bien les Français les plus nuls en langues étrangères ?

Et cette question, comme par hasard, personne n'a l'air de vouloir se la poser dans le milieu des médias. Pourquoi ?

Pourquoi, à travers de multiples reportages, culpabiliser les Français sur le fait qu'ils seraient les plus nuls en langues étrangères, alors que, comme nous l'avons vu avec Denzel Washington, il y a pire qu'eux : les Anglophones. 

Merci au CSA d'aller enquêter sur cette imposture et de nous dire, notamment, à qui profite le crime.

 

Les GORGES d'Ardèche et du Vercors en danger sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 1er août 2018, nous avons appris qu’à Soccia en Corse, des touristes adeptes de canyonisme sont morts accidentellement noyés par la montée subite des eaux.

Malheureusement, les journalistes du JT de 20 heures de France 2 en ont profité pour noyer encore un peu plus la langue française dans les anglicismes en employant exclusivement le terme anglais « canyoning » en lieu et place du mot francisé « canyonisme » et en employant le terme canyon, pour « gorge ».

Bientôt, si on écoute les Julian Bugier, les Clément le Goff et les Lilya Melkonian, il n’y aura plus de gorges dans le Vercors ou l’Ardèche, mais seulement des "canyons" !

Pourvu que, sur le même principe, nos restaurants ne disparaissent pas, remplacés par des McDo, KFC ou autres mange-avec-les-doigts ! 

J’ai noté encore qu’au sujet d’un reportage sur Air France, Julian Bugier en a profité pour nous mettre le "burn out" (dépression), juste avant le "low cost" (bas coût) de la journaliste Margot Manière.

Tout cela est désolant, car cela montre qu’il n’y a aucune rigueur au niveau de la langue française, qu’il n’y a aucune consigne pour éviter les anglicismes, que le site France Terme n’est jamais consulté par les journalistes pour chercher les équivalents français aux mots anglais, bref le téléspectateur français est mal servi dans sa langue par le service public de son pays.

Mais qu’entend donc la CSA pour aller dire à tous ces journalistes indélicats que ce sont les mots français qu’il faut employer et non les mots anglais lorsqu’on a l’honneur, qui plus est, de travailler pour le service public de la télévision française ?

Pourrait-il leur dire aussi que s’ils préfèrent l’anglais qu’ils aillent immigrer aux É-U-A et qu’ainsi, une fois pour toute, ils nous foutent la paix ?

 

Début de soirée noir pour la langue française, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 30 juillet 2018, le 20 heures de France 2 a été un début de soirée noir pour la langue française.

En effet, après le "cash back" anglais des journalistes Julian Burgier et Anne Guillé-Épée ; après les "e-mail" et "mail" anglais de la journaliste, Claire Colnet (« COURRIEL », elle ne connaît pas, apparemment), il y a eu, cerise sur le gâteau, un reportage sur la Louisiane sans la langue française.

En effet, force a été de constater que Julian Burgier, le journaliste-présentateur du JT, nous a annoncé le reportage en question, ainsi : « Voici un grand reportage sur le Louisiane célèbre pour sa musique et sa gastronomie. L’état américain, vous le verrez, est menacé par la montée des eaux, c’est-à-dire, c’est un trésor de biodiversité qui pourrait disparaître ».  - « Un voyage au pays du blues et de la gastronomie », nous dit-il, ensuite, mais rien sur les francophones de Louisiane qui sont en train de disparaître, eux aussi.

Le journaliste, Clément Le Goff, qui a ensuite commenté le reportage, nous a parlé de la disparition de l’île Saint-Charles, où habitent des Indiens Houmas, les seuls indiens francophones qui subsistent encore aux États-Unis d’Amérique !

Mais le journaliste ne s’est absolument pas ému de leur disparition en tant qu’entité francophone, comme si l’île qui allait disparaître, était plus importante que les Houmas qui disparaissent avec leur langue et culture.

Il interrogea un Indien Houmas, Jonathan Parfait, mais tout se fit en anglais sans qu’il y ait eu la moindre allusion à la langue française perdue. Quelle honte, quelle tristesse !

La montée des eaux va rayer une île de la carte de Louisiane, soit, mais la montée de l’anglicisation va rayer de la carte cette partie francophone de l’Amérique, et, à l’heure où l’on fait pleurer les populations sur la disparition de la diversité tant animale que végétale, pourquoi alors fermer les yeux sur la disparition de la diversité linguistique et culturelle du monde, alors que tout est lié, alors que par définition défendre la diversité doit toucher tous les domaines ? 

Tout cela est bien révélateur, hélas, de la mentalité qui règne dans nos médias à l’égard de la langue française : on n’en parle pas, on attend que la bête soit totalement crevée pour ensuite pleurer sur sa dépouille. Cela est profondément scandaleux.

À l'appui de toutes ces remarques, je demande au CSA de faire quelque chose pour arrêter le massacre, en rappelant à nos journalistes, notamment, que notre langue concourt à la défense de la diversité linguistique du monde et que de l'ignorer au profit du seul anglais, participe non seulement à tuer notre langue, mais à tuer toutes les autres.

Note : la vidéo ci-après, a été diffusée le 12 mai 2010 aux Actualités de 20 heures de France 2. À l'époque, France 2 s'était intéressée et à l'Île Saint-Charles, et aux francophones qui y habitaient. 8 ans après, il n'est question que de l'île...

Les Houmas, Indiens francophones d'Amérique ! от Télé-Afrav на Rutube.



PLAYLIST, EASY et chansons en anglais sur les radios de France !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 25 juillet 2018, comme à l'accoutumée, j'ai écouté la radio vers trois heures du matin, faute de pouvoir dormir convenablement, j’écoute alors France Inter, France Musique, France Culture.

Sur France Inter, il est impossible au cours de l'été, d'entendre une chanson française à cette heure-là. D'ailleurs,  on nous annonce la couleur de l’anglais qui va venir, puisqu’on nous parle de "playlist".

Je note aussi que l'anglomanie ridicule qui consiste (sans doute pour paraître « branché ») à baptiser n'importe quoi d'un terme anglais, n'épargne pas « France musique », qui nous accable chaque matin de son "easy classique".

Pourquoi, à la place de cette irritante expression anglaise diffusée à l'antenne de façon répétitive, ne pas faire plutôt un rappel du nom et du compositeur du morceau de musique classique que l'on nous donne à écouter ?

Bref, je demande que toutes ces radios publiques soient un peu plus respectueuses de la langue française, que, notamment, elles nomment en français leurs rubriques et qu’elles diffusent de préférence de la chanson en français, ce qui, après tout, devrait aller de soi lorsqu’on a l’honneur de s’appeler France Inter, France Musique ou France Culture.

Merci de votre attention.

 

Wedding planner sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 21 juillet 2018, au journal télévisé de 20 heures de France 2, comme si nous n’étions pas assez envahis d’anglicismes, la journaliste Aurélia Guillemin qui commenta un reportage sur le métier d’organisateur de mariages, nous parla de "wedding planner", un métier désormais très en vogue aux États-Unis, nous dit-elle.

Était-il bien utile que la journaliste Aurélia Guillemin nous fasse part qu’aux États-Unis, on dit wedding planner pour « organisateur de mariages » ?

Le travail de cette dame à France 2, est-il de nous informer ou de nous apprendre l’anglais ?

Est-ce ainsi, en apprenant des mots d’anglais aux téléspectateurs, qu’elle compte remplir ses obligations à l’égard de la langue française, des obligations qui consistent à veiller à la promotion, à l’enrichissement, à la diffusion et à la défense de notre langue ?

Il a été intéressant de noter également que dans le reportage en question, parmi les mariés, il y avait un couple franco-américain où l’époux, l’Américain, marié pourtant à une Française, ne parlait un traître mot de français.

Ainsi l’a-t-on entendu parler anglais à sa femme, à la journaliste, à l’organisatrice du mariage, bref à tout le monde, car c’est bien connu, lorsque dans un groupe un individu parle anglais, tout le monde doit se mettre à l’anglais, la langue du plus fort étant toujours la meilleure, comme dirait Jean de la Fontaine, s’il était encore parmi nous.

Bizarre tout de même que, pour le coup, la journaliste Aurélia Guillemin n’ait pas dit que les plus nuls en langues étrangères, ce sont les Anglo-américains, elle avait là, pourtant, un exemple concret pour justifier ses dires.

Mais cette journaliste, comme beaucoup de journalistes, hélas, préfère dire que ce sont les Français les plus nuls en langues étrangères, c’est tellement plus facile et plus tendance de dire cela que de se permettre de critiquer l’arrogance et l’impérialisme de nos amis d’outre-Atlantique.

Merci au CSA de transmettre mes remarques à la journaliste Aurélia Guillemin et d’en profiter, si possible, de rappeler à l’ensemble des journalistes de France Télévisions que c’est la langue française qu’ils doivent mettre en avant, et non l’anglais.

 

ICEBERG prononcé à l'anglaise, sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Sur Arte, le jeudi 19 juillet 2018, dans l’émission 28 Minutes, la journaliste Marie Bonnisseau qui nous parla d’un iceberg géant qui s’est détaché d’un glacier au Groenland, prononça plus d’une quinzaine de fois, le mot « iceberg » à  l’anglaise.

  Elle a prononcé le mot ICEBERG à l'anglaise, alors que ce mot est un emprunt au néerlandais "ijsberg" (littéralement « montagne de glace », de "ijs" « glace » + "berg", « montagne »)  et qu'il n'y a donc pas lieu d'en faire un mot anglais.

Prononcer ICEBERG à la française est donc fortement conseillé, d'autant plus que le « i »  français ne doit pas, pour garder la cohérence de notre langue, se muer en « ail ».

Merci aux responsables du CSA et d’Arte de faire part de ma remarque à la jeune journaliste.



Afrique anglophone 2, Afrique francophone 0, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

J’ai constaté que dans le journal télévisé du 15 juillet 2018, la rédaction du 20 heures de France 2 a « oublié » de nous parler des villes francophones du monde où des Français fêtaient la victoire des Bleus (Montréal, par exemple), pour ne nous parler que des villes anglophones de New York et de Londres et j’ai remarqué que, selon le même principe, il en a été de même le mercredi 18 juillet, où le journaliste Marc de Chalvron nous a présenté deux reportages, tous deux traitant de sujets relatifs à des pays d’Afrique anglophone : Le Kenya et la Sierra Leone, et rien, ce faisant, sur des pays d’Afrique francophone.

L’Afrique francophone, la francophonie et la langue française n’intéresseraient-elles pas nos journalistes ?

Toutefois, vu l’anglomanie régnante, à se demander s’ils ne préfèrent pas aller en terre anglophone, ne serait-ce que pour se perfectionner en anglais tout en travaillant, c’est-à-dire tous frais payés, puisque c’est le service public qui régale !

Il est beau notre service public de la télévision : ses journalistes y sont tellement anglicisés qu’ils se bousculent tous pour aller parler l’angliche à l’étranger, à l’image d’Agnès Vahramian qui a fait des pieds et des mains pour quitter la direction de la rédaction des JT de 20 heures, afin d’être nommée « envoyée spéciale » de France Télévisions aux É-U-A.

Eh oui, pardi, payée, voir du pays et le tout pour s’offrir un bain linguistique aux frais du service public. Elle est pas belle la vie pour Agnès Vahramian !

Cela étant dit, je demande au CSA de bien vouloir intervenir auprès des journalistes de France Télévisions afin de tenter de changer leur comportement à l’égard de l’anglais, en exigeant, notamment, pour tous ceux qui veulent partir faire des reportages à l’étranger, qu’ils connaissent au moins trois langues étrangères et, pour éviter qu’ils utilisent l’anglais à tout va et qu’ainsi ils fassent la publicité de cette langue partout où ils passent lorsqu’ils ne connaissent pas la langue du pays, je voudrais que le CSA leur dise de faire appel à des traducteurs locaux, en demandant, par exemple, à un étudiant de ce pays qui apprend le français, de servir d’interprète et de guide.

 Ainsi valoriseraient-ils et récompenseraient-ils un étudiant qui a opté pour le français dans ses études, et ainsi le service public de la télévision répondrait-il à une de ses missions : veiller à la promotion, à l’illustration, à l’enrichissement et à la défense de la langue française.

Merci de votre attention.

 

Pas de villes francophones, mais anglophones sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 15 juillet 2018, aux actualités de 20 heures sur France 2, Delahousse et sa clique nous ont fait voir des rassemblements de Français à New York et à Londres qui fêtaient la victoire des Bleus.

Bizarre, ils n'ont fait voir que ces deux villes anglophones, oubliant de parler d'autres rassemblements, ailleurs dans le monde, et, notamment, celui de Montréal, au Québec (francophone).

Une preuve de plus, que le JT de France 2 est pro-anglais et anti-francophone, que France 2 est bien France Two et qu'on nous prend tous pour des bœufs.

Est-ce que le CSA qui laisse faire, est complice de cette forfaiture ou y a-t-il vraiment personne dans cet organisme qui travaille pour veiller à la défense de nos intérêts linguistiques ?

 

Le victoire en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le samedi 14 juillet 2018, jour de la fête nationale en France, les journalistes Laurent Delahousse et Laurent Hakim, nous ont fait la publicité de la France qui gagne… en anglais !

Mais dans quel pays vivons-nous, où lorsque l'on gagne une Coupe du monde, on se met à chanter en anglais ?

Il semble que l'on veuille tellement culpabiliser les Français pour ce qu'ils sont, que même lorsqu'ils gagnent, leur victoire ne doit pas rimer avec leur langue, cette langue qui est pourtant l'élément essentiel de ce qui fait leur identité !

Imagine-t-on un seul instant, la Grande-Bretagne gagner une Coupe du monde et entendre le pays tout entier chanter dans une langue qui ne soit pas la sienne ? - Non, cela est inimaginable, et pourtant, force est de constater que cela est possible en France.

Serions-nous devenus un peuple de colonisés et fiers de l'être, carrément lobotomisés et soumis à la culture anglo-américaine ?

À noter, tout de même que la chanson "I will Survive" est chantée en français par la chanteuse Régine, mais, bien sûr, France 2, qui a pourtant, en tant que Service public, des obligations à l'égard de la langue française, a « oublié » d'en parler !

Imagine-t-on, là encore, qu’aux États-Unis d’Amérique, on « oublie » de parler de la chanson "My Way" au seul profit de la chanson originale en français « Comme d'habitude » ? - Non, évidemment, car là-bas, tout naturellement, lorsqu’on chante, on chante en anglais ; la chanson « Comme d'habitude » étant de ce fait à peine connue.

Bref, faudra-t-il en arriver à espérer que la France perde pour ne pas courir le risque d’être humiliés de l’entendre chanter en anglais ?

Face à l’attitude anti-francophone des journalistes Laurent Delahousse et Laurent Hakim, je demande au CSA d’aller faire un tour du côté des responsables rédactionnels des journaux de 20 heures de France 2, et cela, pour faire une enquête, afin de vérifier si tout ce beau monde ne serait pas financer en sous main, sous forme de pots-de-vin divers et variés, par le British Council, le Wall Street Institute, la CIA ou autres machins travaillant tous pour l’anglicisation du monde.

Merci de votre diligence.

 

EN Avignon et ICEBERG anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures, le vendredi 13 juillet 2018, sur France 2, j’ai entendu de la bouche de la journaliste Pascale Deschamps « EN Avignon », une tournure fautive également écrite noir sur blanc dans le texte accompagnant le reportage sur le site de ré-écoute de France-info.

Faut-il le rappeler, on doit dire en français correct « À Avignon » et non « EN Avignon ».

On disait EN Avignon, lorsque cette ville appartenait à la papauté et que c'était ainsi un état indépendant.

On disait alors qu'on allait EN Avignon, comme on disait qu'on allait EN France. Mais dès que la ville a été intégrée à la France, elle est devenue alors une ville française comme toutes les autres, et on va désormais à Avignon, comme on va à Arles, à Alès, à Angers et non comme on va EN Andorre.

Il est vrai, hélas, que bon nombre de journalistes sont plus friands de cultiver les anglicismes que de faire vivre les subtilités de la langue française, et cela est bien dommage.

J'ai noté également que la journaliste, Frédérique Prabonnaud, a prononcé le mot ICEBERG à l'anglaise, dans un reportage qu’elle commentait.  Elle a prononcé le mot ICEBERG à l'anglaise, alors que ce mot est un emprunt au néerlandais "ijsberg" (littéralement « montagne de glace », de ijs « glace » + berg « montagne)  et qu'il n'y a donc pas lieu d'en faire un mot anglais.

Prononcer ICEBERG à la française est donc fortement conseillé, d'autant plus que le « i »  français ne doit pas, pour garder la cohérence de notre langue, se muer en « ail ».

Est-ce que le CSA, dans le cadre de sa mission « langue française et Francophonie » pourrait aller voir les journalistes Pascale Deschamps et Frédérique Prabonnaud pour leur faire part de mes remarques ?

Merci d’avance.



Arte, un Été pourri au niveau de notre belle langue !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 9 juillet 2018, j'ai appris qu'Arte allait diffuser toutes les fins de semaine - apparemment ça a commencé le 1er juillet et ça finira le 19 août -, une série intitulée : SUMMER OF LOVERS !

Voilà donc, une fois encore, qu'un thème produit et réalisé par Arte, est affublé d'une dénomination en anglais. Cerise sur le gâteau, la série est présentée par Dita Von Teese , une Étatsunienne qui ne parle ni français ni allemand.

Force est de constater cependant que ce SUMMER OF LOVERS vient après une longue série de "Summers" : Summer of Love, en 2007 ; Summer of Seventies, en 2008 ; Summer of Eighties, en 2009 ; Summer of Sixties, en 2010 ; Summer of Girls, en 2011 ; Summer of Rebels, en  2012 ; Summer of Soul, en  2013 ; Summer of Nineties, en 2014 ; Summer of Peace, en 2015 ; Summer of Scandals, en 2016 . Summer of Fish’n Chips, en 2017.

Mais pourquoi avoir créé une chaîne publique franco-allemande si ce n'est pas pour promouvoir les langues et cultures des deux pays qui la financent : l'Allemagne et la France ?

Pourquoi Arte promeut-elle l'anglais et la culture qui va avec elle, alors que l'anglais et sa culture sont hégémoniques un peu partout dans le monde et qu'il serait, ce faisant, plus opportun, à faire de la promotion, faire la promotion de l'allemand et du français ?

L'anglicisation s'installe donc lentement, mais sûrement sur Arte, comme elle s'est installée sur l'Eurovision et comme elle s'installe, apparemment, sur tout ce qui de près ou de loin contient le mot « Europe ».

Rappel : Arte a pour forme juridique celle d'un Groupement public européen d'intérêt économique (GEIE). Sa structure comprend donc le mot « Europe ».

Serait-ce alors pour cette raison que la chaîne se croit permis de nous angliciser, pensant qu'il est normal et acquis que l'Europe doive parler l'anglo-américain et qu'il faille ainsi pousser les Allemands et les Français à se mettre à l'anglais plutôt que de les pousser à apprendre la langue de l'autre ?

Face à cet infâme SUMMERS OF LOVERS, face à la politique anglicisante d'Arte, je demande aux responsables du CSA chargés de la langue française et de la Francophonie, de bien vouloir aller voir Mme Véronique CAYLA, Présidente d’ARTE et Mme Martine SAADA, Directrice de l’Unité des Programmes Société et Culture , pour leur rappeler que cette chaîne reçoit un financement public de l'Allemagne et de la France et qu'elle a pour mission, ce faisant, non pas de jouer la carte de l'anglophonie, mais plutôt celle des langues allemande et française.

 

Bravo aux journalistes Ricottier et Niewenglowski, de France 2, d'avoir pris une interprète !

Mesdames, Messieurs,

Dans les actualités de 20 heures de France 2, le vendredi 6 juillet 2018, dans le cadre de la rubrique « Escapade », il y a eu un reportage sur la ville de Tallinn, en Slovénie.

Force a été de constater que les journalistes, Simon Ricottier et Mathieu Niewenglowski, n’ont pas utilisé l’anglais pour faire ce reportage et cela mérite des bravos et des encouragements.

 En effet, ne connaissant certainement pas la langue du pays ni le russe, ils ont fait appel à une étudiante estonienne, Ulla, une étudiante parlant français et qui leur a servi, ce faisant, de guide et d’interprète.

Eh oui, c’est ce qu’il faut faire lorsqu’on ne parle pas la langue du pays : demander à un étudiant de ce pays qui apprend le français, de servir d’interprète et de guide, ainsi valorise-t-on et récompense-t-on cet étudiant qui a opté pour le français dans ses études, une façon, parmi d'autres, de mettre l'accent sur les non francophones qui font l'effort d'apprendre notre langue.

Puisse cette façon de faire servir d'exemple aux autres journalistes, car le fait de parler anglais dans un pays non-anglophone contribue à asseoir encore davantage l’importance de cette langue, une langue qui n’est pas neutre puisque c’est la langue de la première puissance économique et d’espionnage du monde, une langue qui, de surcroît, fait la peau à la langue française partout dans le monde où notre langue est implantée.

Bravo donc aux journalistes Simon Ricottier et Mathieu Niewenglowski, et merci au CSA de bien vouloir les féliciter à son tour pour cette heureuse initiative, une initiative que, bien sûr, le CSA devrait encourager auprès des autres journalistes.

Cordialement

 

Pour que France TWO défende la diversité, toute la diversité, et redevienne France Deux !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 4 juillet 2018, dans le JT de 20 heures de France 2, on nous a présenté un reportage sur l’huile de palme.

On nous a alors parlé des dangers que représente cette huile pour notre santé et on nous a expliqué que sa culture en Indonésie était source de déforestation, une déforestation qui causait de graves impacts négatifs sur la biodiversité du pays, tant au niveau de la faune qu’au niveau de la flore.

Le journaliste qui a commenté le reportage, Simon Ricottier, nous a dit qu’à cause de l'huile de palme  les forêts primaires disparaissaient à raison d’une surface équivalent à 6 stades par jour et que les animaux qui y vivaient, les orangs-outans, notamment, n’ayant plus d’habitats, risquaient de disparaître.

Très bien de nous tenir informés de ce problème, mais une question m’est venue : s’il est bien d’informer les téléspectateurs sur les dangers que la consommation de l’huile de palme fait courir à notre santé et à la biodiversité, pourquoi ne les informe-t-on pas également du danger que la politique du tout-anglais fait courir à la diversité des langues et des cultures du monde ?

En effet, comme le dit Claude Hagège, le grand linguiste bien connu, une langue disparaît tous les quinze jours et la moitié des 5 000 langues actuelles auront disparu dans un siècle. Les langues, explique-t-il, sont un peu comme les espèces animales : elles vivent, meurent, cèdent aux assauts des prédateurs. Ce ne sont pas seulement des mots qui s'envolent avec chacune d'elles. C'est une histoire, une mémoire, une manière de penser, un peu de notre humanité, aussi.

Eh oui, il est bien triste de ne pas parler de ce problème dans les grands médias, et notamment, dans le JT de 20 heures de France 2, car cela fait tout de même partie de l’information que d’informer les téléspectateurs que le tout-anglais, comme l’huile de palme, ce n’est pas bon pour la diversité.

Est-ce que le CSA, dans le cadre de sa mission pour la défense de la langue française, pourrait faire quelque chose pour que nos médias allient la défense de la diversité de la faune et de la flore avec la défense de la diversité des langues et des cultures du monde, et, ce faisant, cessent de se faire des propagateurs zélés de l’idéologie du tout-anglais ?

Merci d'avance.

 




Publié par Régis RAVAT le 24 juillet 2018

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