ÉCRIRE  AU  CONSEIL  SUPÉRIEUR 

DE  L'AUDIOVISUEL  (CSA)

Patrice Gélinet, Président de la commission langue française et Francophonie au CSA

Il y a trop d'anglicismes à la télévision et à la radio.

Pourtant la charte de France Télévisions stipule en son article 39 : « Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

RÉAGISSONS ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie. Pour protester, utilisons le formulaire du CSA : Rapport-2013 du médiateur de l'information de France 2, Nicolas Jacobs

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

Pour France 2, utilisons le formulaire suivant :

http://www.france2.fr/mediateur-info/

Pour France 5 : http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204

Pour Arte : http://acc.arte-tv.com/artetv_reaction/fr/loginForm.do

Envoyons une copie de notre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr 

et à M. Patrice Gélinet (photo ci-en haut), le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr ;

ainsi qu'au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

Adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page,  à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer la bête immonde de l'anglicisation.

         Le CSA et de la langue française

Le rapport 2013 du médiateur de l'information de France 2 montre qu'il y a de plus en plus de personnes qui protestent contre l'utilisation de mots anglais à la télévision. Raison de plus pour continuer à protester, encore et toujours, contre l'anglicisation de notre paysage audiovisuel !

À vous la parole... 

  -- Madame, Monsieur,

Lundi 26 janvier 2015, à la fin du JT de 20 heures, sur France 2, il y eut un hommage à Demis Roussos, décédé à Athènes, le dimanche 25.

S'il est vrai que ce chanteur grec a fait la plupart de ses chansons en anglais, il n'en demeure pas moins qu'il parlait français et qu'il a chanté tout de même dans notre langue, et notamment un de ses tubes de 1988, « On écrit sur les murs ».

Mais voilà, comme nous sommes en France, et de surcroît dans le JT de 20 heures de France 2, pas question de faire voir le chanteur sous son aspect francophone, pas question de faire un peu de publicité pour la langue française par ce chanteur connu mondialement, et c'est ainsi que le reportage d'Isabelle Baechler n'a fait voir le chanteur que sous son angle anglophone.

Eh, oui,  aucune chanson en français, mais des extraits de quatre en l'anglais !

Pour France 2, Demis Roussos n'a jamais chanté en français, et les jeunes n'ont pas à être informés du contraire, et dire que la télévision publique est censée promouvoir et défendre la langue française.

À n'en pas douter, il faudrait trouver un moyen pour ne plus payer la redevance  télévisuelle, car pourquoi donner notre argent à la télévision publique, si elle a honte de la langue du service public, c'est-à-dire, le français ? 

Oui, mesdames et messieurs du CSA,  pourquoi donnerait-on notre argent à la télévision publique, si elle ne veut pas notre langue ?

Isabelle Sourbès-Verger  -- Madame, Monsieur,

Mercredi 21 janvier 2015, sur RTL, au journal de 13 heures, la journaliste Christelle Rebière nous parle de "Green Day", pour nous dire que c'est une Journée Verte aujourd'hui sur RTL qui, dans la perspective de la grande conférence qui se tiendra à Paris à la fin de l'année, reçoit le scientifique, le médecin et l'explorateur, Jean-Louis Étienne. Pourquoi  "Green Day" ? Pourquoi cette énième pollution linguistique ?

Mercredi 21 janvier 2015, sur Arte, dans l'émission "28 minutes" spéciale "Espace", Élisabeth Quin, parla à un moment donné que l'Inde lançait des sondes "low-cost".

"Low-cost", ça y est, le mot anglais a été lâché et aussitôt les invités, Jean-Pierre Haigneré, la journaliste Nadia Daam, Sylvestre Maurice, Isabelle Sourbès-Verger, se jettent sur ce mot anglais, sans qu'aucun d'entre eux, hélas, n'ait l'idée d'employer à la place son équivalent français "Bas coût". Lamentable !

 Isabelle Sourbès-Verger, plus anglicisée peut-être que les autres,  poussa le bouchon un peu plus loin, puisqu'elle opposa même le "Low cost" au "Hight cost". Auparavant, cette dame avait parlé de "projet marketing", pour "projet commercial", de "vol one way", pour "vol aller simple", une dame donc dans la pure tradition des chercheurs et scientifiques français qui ont l'habitude de publier leurs travaux en anglais et qui, apparemment, ne font pas plus d'efforts pour publier dans leur langue (et donc dans la langue de ceux qui les payent) qu'ils n'en font pour éviter les anglicismes. (Re)lamentable !

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait enfin prendre des mesures contre l'anglicisation de notre langue, car au train où l'on va, il faudra bientôt se munir d'un dictionnaire d'anglais pour comprendre ce qui se dit sur les ondes françaises. 

 

  -- Madame, Monsieur,

Catherine Boullay, une anglomaquée !Ce matin, mardi 20 janvier 2015, sur France Inter, dans le 5/7, juste avant 7 heures, la journaliste, Catherine Boullay, à sa rubrique " Les yeux dans la presse", s'étonne avec ironie que le ministre du Travail, François Rebsamen, n'ait pas mis de formations d'anglais, dans le nouveau compte personnel de formation qu'il vient de mettre en place.  La journaliste marquée à l'anglais, comme un bon nombre de ses camarades, hélas, démontre clairement par ce trait d'humeur, qu'elle n'a aucun esprit critique à l'égard de cette langue hégémonique et impérialiste. Elle justifie même sa demande d'anglais sur le seul fait que les deux milliardaires qu'elle a pris en exemple parlent anglais, faisant ainsi une corrélation entre parler cette langue et réussir en affaires.  Pourquoi alors n'a-t-elle pas pris ses exemples parmi les nouveaux milliardaires chinois qui, eux, parlent chinois ? Pourquoi ne pas avoir pris également, l'affairiste le plus riche du monde, le Mexicain Carlos Slim Helú qui lui parle espagnol ou, tout simplement, pourquoi n'a-telle pas pris le classement des milliardaires, publié par le magazine américain Forbes où figurent parmi les 3 premiers, 2 hispanophones et 1 anglophone (Bill Gates, Carlos Slim Helú et Amancio Ortega) ? Au regard de ce classement, où est donc la prétendue supériorité des Anglophones ? Sans oublier que dans les 10 premiers, il y a 2 Francophones !

Voici ce qu'a dit textuellement, cette folle d'anglais :

 « Quel est le point commun entre Bill Gates et Warren Buffet ? Parler anglais, et oui, quand on veut s'enrichir ou se développer à l'international, ça ne paraît pas absurde, mais ce n'est pas tout à fait ce que pense le ministère du Travail. Grâce à son nouveau compte personnel de formation entré en vigueur le 1er janvier dernier, vous avez 150 heures pour acquérir de nouvelles capacités, mais pas en anglais, ça ne fait pas partie des formations homologuées par le ministère. Petit cafouillage dû à un sous-effectif, explique François Rebsamen, le ministre. Nous ne sommes que 11 personnes pour s'occuper des milliers de certifications. Du coup, ils ont oublié la principale : 30% de DIF chaque année en anglais ».

Pour information, à Carrefour, si vous voulez apprendre une langue étrangère, ou vous perfectionner dans une langue étrangère, vous n'avez pas le choix, c'est l'anglais qu'il faut prendre. Si vous voulez étudier l'espagnol, l'allemand, l'italien, le russe, le chinois, l'arabe, c'est REFUSÉ ! Et Carrefour, n'est pas la seule entreprise à procéder ainsi. Pas étonnant, dans ces conditions, que l'anglais fasse 30 % des DIF ! Est-ce que Mme Boullay s'est renseignée sur les pratiques du DIF en entreprises, avant de jeter sa propagande pro-anglais à l'antenne ? - Certainement que non.

De plus, est-ce que Mme Boulay sait qu'elle travaille sur une radio de service public, et qu'elle a en cela des obligations à l'égard de la langue française, qu'elle doit, en autres actions, veiller à sa promotion et non faire l'inverse en promouvant à l'antenne la langue impérialiste du moment, la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde ?

Je demande au CSA d'intervenir auprès de la direction de France Inter pour qu'un avertissement soit donné Mme Boullay. 

  -- Madame, Monsieur,

Association "Dessins pour la Paix"Samedi 17 janvier 2015, dans "On n'est pas couché", l'émission de Laurent Ruquier diffusée sur France 2 en fin de soirée, Léa Salamé et Radu Mihaileanu parlèrent, à un moment donné, de l'association du dessinateur Plantu, une association qu'ils nommèrent d'un nom bizarre, un nom que je ne compris que lorsque le logo de l'association apparut sur l'écran de ma télévision  : "Cartooning for Peace" !

Eh, oui, de l'anglais, encore et toujours, preuve que nos dessinateurs, si critiques par ailleurs sur bien des choses, sont insensibles à l'impérialisme et à l'hégémonie de la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde, une langue qui est en train, qui plus est, de tuer la diversité linguistique et culturelle de toute l'humanité.

Je fus surpris cependant de constater que le logo de cette association était bilingue français-anglais et fus heureux d'apprendre ainsi que l'on pouvait nommer l'association en français, "Dessins pour la Paix".

Mais pourquoi donc, si cette association se nomme aussi en français, pourquoi Léa Salamé et Radu Mihaileanu l'ont-ils nommée en anglais ?  Est-il normal que des Français préfèrent utiliser l'anglais plutôt que leur propre langue et cela en s'adressant à des millions de Français, sur, de surcroit, une chaîne de la télévision publique où l'on est censé défendre et promouvoir la langue française ?

Je demande au CSA, et plus particulièrement aux membres de cette organisme en charge de la langue française, de bien vouloir me répondre.

  -- Madame, Monsieur,

Samedi 17 janvier 2015, à la fin du JT de 20 heures sur France 2, Laurent Delahousse nous annonça la sortie prochaine de  "Taken 3", le nouveau film produit par Luc Besson.

Force fut alors de constater que la journaliste, Marie Jo Jouan,  en charge de nous présenter ce nouveau film à l'antenne, parla à son propos de film français. Mais, tout de même, comment peut-on qualifier de français, un film qui a un nom en anglais, qui a été tourné en anglais et, qui, plus est, a recours exclusivement à des acteurs étatsuniens ?

Est-ce que le CSA pourrait demander à Mme Marie Jo Jouan  où elle a trouvé du français dans "Taken 3" pour se permettre de dire à des millions de téléspectateurs que c'est un film français ?

Canteloup et les anglicismes  -- Madame, Monsieur,

Que dire de la journaliste, Fabienne Pascaud, qui, sur France Inter, dans l'émission du 7/9, peu avant 9 heures, le dimanche 11 janvier 2015,  nous parle de  "flashback" en commentant le film de Pascal Thomas, récemment sorti ?

Que dire de la journaliste, Catherine Boullay, qui, sur France Inter, dans l'émission du 5/7, juste avant 7 heures, le jeudi 15 janvier 2015,   nous parle de "success story" pour qualifier le succès que rencontre le musée d'entreprise Haribo ?

Que dire de la journaliste, Charlotte Chaffanjon, qui, sur France Inter, dans l'émission du 5/7, juste avant 7 heures, le jeudi 15 janvier 2015,  nous parle de "standing ovation" au sujet du soutien consensuel de la droite à Emmanuel Vals, dans l'esprit du 11 janvier ?

Que dire de Nicolas Canteloup, qui, sur TF1, dans l'émission "C'est Canteloup", le jeudi 15 janvier 2015,  dit "cameraman" pour qualifier les cadreurs dans une imitation de Bernard Caseneuve, le ministre de l'Intérieur   ?

Qu'attend le CSA pour proscrire les anglicismes sur la radio et la télévision publiques ?

  -- Madame, Monsieur,

Lundi 5 janvier 2015, aux actualités de 20 heures sur France 2, Jean-Paul Chapel dans le reportage "le compte personnel est lancé", a dit que la première formation demandée au titre du DIF (Droit Individuel à la Formation) était l'anglais.

Il est regrettable que le journaliste n'ait pas fouillé davantage le sujet, car il se serait aperçu, par exemple, qu'à Carrefour, lorsqu'un employé demande une formation en langue(s) étrangère(s), dans le cadre du DIF, seul l'anglais est proposé. S'il veut apprendre l'espagnol, l'italien, l'allemand, l'arabe, le chinois, etc., c'est refusé. Carrefour, c'est 40 000 employés en France, et ce n'est certainement pas la seule entreprise à favoriser l'anglais !

Dans ces conditions, comment peut-on donner du crédit aux statistiques qui nous sont données ? Comment ne pas y voir une énième pub à l'anglais, la langue hégémonique du moment ? Et pourquoi, ce faisant, M. Chapel, qui se dit journaliste-économiste, ne prend-il pas le temps d'analyser les statistiques qu'on lui donne avant de les livrer à des millions de téléspectateurs ?

Je demande au CSA de parler de cela à M. Chapel pour que dans l'avenir de pareilles vraies-fausses infos ne soient plus diffusées à l'antenne.

  -- Madame, Monsieur,

Que dire de la journaliste, Alexandra Ackoun, qui, sur France Inter, dans l'émission 5/7 du samedi 3 janvier 2015, nous parle de "news magazine" pour nous signaler la sortie d'un nouveau magazine d'infos ?

Que dire de la journaliste, Valérie Astruc, qui, dans un reportage consacré à la famille Bush, diffusé au JT de 20 heures, sur France 2, le dimanche 4 janvier 2015,  a prononcé à plusieurs reprises la lettre "W" à l'anglaise, DEUBEULIOU, alors que tout naturellement, pour un public francophone, c'est  DOUBLEVÉ qu'il fallait dire ?

Qu'attend le CSA pour sensibiliser les journalistes à plus de respect à l'égard de la langue française ?

Didier Varrod  -- Madame, Monsieur,

Dans l'émission "Pop and Co", de France Inter, diffusée dans l'émission 5/7, le vendredi 2 janvier 2015, Didier Varrod, nouvellement promu directeur de la Musique sur cette radio, a fait un éloge dithyrambique de Yael Naïm, une chanteuse française qui chante en anglais. Il a présenté son nouvel album comme si c'était un cadeau venu du ciel : "du très grand art", "chante et fait chanter", "des chansons qui s'imposent", etc. Mais comment peut-on être tant élogieux envers une personne qui ignore sa langue, qui la trahit, en quelque sorte ? Et pourquoi, si cette dame avait autant de talent qu'il le dit, est-elle incapable de le transcrire et de le transmettre dans sa langue ? Pourquoi M. Varrod, soi-disant, spécialiste en musique, ne se pose-t-il pas cette question ? À moins qu'il ne pense que l'anglais est une langue supérieure, la langue élue et que les autres langues étant inférieures et inadaptées, n'ont, elles, qu'à disparaître, brûlées dans le four crématoire de l'uniformisation et de la bien-pensance du moment.  

Tout de suite après Yael Naïm, Varrod nous parla, la bouche bée d'admiration, du chanteur israélite Asaf Avidan, qui lui aussi chante en anglais. 

Ainsi, nous eûmes droit à deux chanteurs qui ont chanté en anglais dans cette émission ce qui, au niveau des quotas, donne 100% pour l'anglais et 0% pour le français ! Merci le service public, qui apparemment n'est plus au service de la langue française, mais de l'anglais !

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait aller contrôler France Inter afin d'aller vérifier si cette radio respecte bien les quotas de chansons en français, car, à l'exemple de ce que je viens de citer, il me semble bien, qu'en la matière, la balance pèse plus en faveur de l'anglais que du français !

Patricia Martin, anglomane  -- Madame, Monsieur,

Dimanche 28 décembre 2014, sur France Inter, dans  l'émission 5/7, dans la revue de presse de 8 heures 20, présenté par Pascal Vernier, j'ai constaté qu'à un moment donné, celui-ci parlant de « financement participatif » ne put s'empêcher de dire « ce que certains appellent le "crowdfunding", désolé ».

Le problème, c'est que devant les "remords" de Pascal Vernier d'avoir employé l'anglicisme "crowdfunding", Patricia Martin, l'animatrice de l'émission, au lieu de lui dire que c'est très bien de vouloir éviter les anglicismes, lui dit « bravo, non, non, c'est très bien » !

Je demande donc au CSA, et plus particulièrement aux membres chargés de faire respecter la langue française sur les ondes, de bien vouloir rappeler à Mme Patricia Martin que "NON" ce n'est pas bien d'employer des anglicismes et qu'il n'est pas dans son rôle de les encourager, d'autant plus qu'elle travaille sur une radio de service public et qu'elle a des obligations de respect, de promotion et de défense à l'égard de la langue française.

  -- Madame, Monsieur,

Ce dimanche 22 décembre 2014, aux actualités de 20 heures, sur France 2, nous apprenons la mort du chanteur britannique Joe Cocker. Je constate en premier lieu que Julian Bugier, le présentateur du JT, nous annonce la nouvelle en changeant le nom de ce chanteur, en Joe Coucker. Drôle de cuisine, tout de même, pour un journaliste qui doit se vanter, par ailleurs, de parler l'angliche couramment.

En deuxième lieu, je constate que dans le reportage qui a suivi - un reportage présenté par la journaliste Isabelle Baechler sur une rétrospective de la carrière de Joe Cocker -, aucune allusion ne fut faite sur une de ses chansons au refrain en français : "N'oubliez Jamais". Petit détail diront certains, mais détail bien significatif tout de même, car, lorsqu'il s'agit de faire une rétrospective d'un artiste français, nos journalistes trouvent toujours à mettre dans leur reportage, une de ses prestations en anglais. Alors pourquoi, lorsque l'inverse se produit, c'est-à-dire lorsqu'un artiste anglais use du français, cette information est occultée ?

Est-ce que le CSA pourrait me dire s'il y a des consignes dans nos médias pour mettre en exergue la langue anglaise et pour, au contraire, atténuer tout ce qui de près ou de loin, pourrait mettre en valeur notre langue ?

Un_vendeur_selon_France_2  -- Madame, Monsieur,

Question anglomanie, ils sont forts, voire imbattables, les journalistes du 20 heures, sur France 2.

En effet, dimanche 21 décembre 2014, au JT de 20 heures, dans un reportage consacré aux magasins ouverts le dimanche, vu du côté des vendeurs, le journaliste Julien Duperray a  trouvé le moyen de caser de l'anglais, en faisant parler dans cette langue Timothée, un vendeur d'un magasin de jouets parisien !

Qui l'eut cru, même pour vendre des jouets dans un magasin de la capitale de la France, il est bon de connaître l'angliche ! Pourtant, il s'agissait bien d'un reportage de France 2 et non d'une publicité du Wall Street English ou du British Council.

Sûr, si on demandait à un journaliste de France 2 de faire un reportage sur des ermites, reculés au plus profond des Cévennes, isolés de tout, sans électricité, sans eau, vivant de cueillette, de pêche et de chasse, il trouvait le moyen d'y mettre une allusion à l'anglais.

À se demander, si ces messieurs et dames du JT, n'auraient pas une prime chaque fois que passe de l'anglais dans leurs reportages.

Si j'osais, je demanderais au CSA, et plus précisément à M. Gélinet qui est le président de la cellule langue française et Francophonie de cet organisme, d'organiser un challenge ("challenge" est un mot français à condition qu'on le prononce à la française) qui consisterait pour les journalistes du service public de la télévision et de la radio, à verser dans une cagnotte, 10 euros par anglicisme ou par allusion à l'anglais inutiles. La somme collectée serait alors donnée, en fin d'année, pour réaliser un projet, ou aider une école, en Afrique francophone.   

J'ose ?

  -- Madame, Monsieur,

Vendredi 19 décembre 2014, dans le reportage "Profession : testeur d'hôtel", diffusé sur France 2, aux actualités de 20 heures, la journaliste, Alexia Mayer, employa le mot anglais "cameraman" dans son commentaire. Pourquoi employer ce terme anglais, alors que son équivalent français "cadreur" existe et qu'il est, par ailleurs, régulièrement utilisé dans les médias ?

À noter que nous avons eu à faire, pour illustrer ce reportage, à deux sociétés françaises à dénomination anglaise : MKG Qualiting et Easy voyages, raison de plus pour que la télévision de service public soit exemplaire en matière de qualité et de respect de la langue française, ne serait-ce que pour montrer l'exemple à ces patrons d'entreprise sans état d'âme à l'égard de notre langue.

Merci à M. Gélinet, président de la cellule langue française au CSA, de bien vouloir parler de cela à Mme Alexia Mayer.      

Laurent Delahousse épuissant  -- Madame, Monsieur,

Quand va-t-on arrêter les anglicismes à la télévision ? Encore une fois, ce soir, dimanche 14 décembre 2014, aux actualités de 20 heures sur France 2, Laurent Delahousse a plongé dedans en nous parlant de "burn out", alors que pour être compris de tout le monde et ne pas polluer notre langue par un anglicisme inutile, il suffisait de dire tout simplement "épuisement professionnel".

La journaliste, Estelle Colin, fut de la partie également puisque, dans le reportage qui suivit, elle employa le mot anglais plusieurs fois dans ses commentaires.

Pourquoi des mots anglais et des reportages sur le monde anglo-américain nous sont-ils servis à chaque JT ? Serait-ce pour nous préparer à notre future annexion aux É-U-A via le traité transatlantique en cours de négociation. Et dire qu'il y a 15 jours, on fêtait la Francophonie à Dakar, au Sénégal !

Est-ce que M. Patrice Gélinet, président de la cellule langue française et francophonie au CSA, pourrait intervenir pour que le massacre organisé de notre langue sur la télévision française, cesse au plus vite ?

  -- Madame, Monsieur,

"FAKE", "HAS BEEN", "ALL LEVELS", voilà les trois mots anglais que j'ai entendus de la bouche de Léa Salamé, samedi 13 décembre 2014, sur France 2, dans l'émission, "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier. Cela dit, aurai-je une chance d'être entendu d'elle, si je la prie, pour l'honneur de la langue française, de demander à M. Ruquier d'enlever son "TEN" du "FLOP TEN" pour le remplacer par "DIX" ? Ce n'est pas gagné, comme dirait l'autre !

À moins que M. Caron n'intervienne qui, au nom de l'écologie linguistique et du respect de la vie (des langues), s'insurge de voir planter ainsi des banderilles dans la chair vive de la langue française ! Espoir ?

En attendant, est-ce le CSA, et plus particulièrement sa cellule langue française et Francophonie, pourrait intervenir sur le problème ?

M6, "Parent Shaming" et anglicisationM6, "Serious Game" et anglicisation  -- Madame, Monsieur,

Lundi 8 décembre 2014, aux actualité du 19/45 sur M6, il a été question de deux reportages bardés chacun d'un titre en anglais : "Parents Shaming" et "Serious Game". Ces deux reportages furent lancés à l'antenne par le journaliste-présentateur, Xavier de Moulins, qui ne trouva rien à redire de jeter ainsi en pâture, à des millions de téléspectateurs, ces mots barbares qui n'ont rien à faire dans un contexte francophone.

 Le 19/45 s'acheva sur un reportage sur les Black Eyed Peas, un groupe de chanteurs anglophones, comme si nous n'étions pas assez abreuvés de chansons en anglais et comme s'il n'y avait rien à signaler du côté de la création francophone !

Est-ce le CSA pourrait aller voir les responsables de M6 pour leur dire de cesser de tirer sur la langue française et pour leur rappeler que la langue de chez nous, c'est le français et non celle de la BBC, ABC, USA Network, Fox News et Cie ?

-- Madame, Monsieur,

Entendu au JT de 20 heures sur France 2, le mercredi 3 décembre 2014, la journaliste Anaïs Bard parler de "business", dans un reportage sur les avantages en nature que donnent certaines entreprises à leurs employés. Ensuite, se fut le tour de Claire Tesson qui employa un autre anglicisme : "cameramen", dans un reportage consacré au studio de la télévision de la Commission européenne. 

Que dire aussi de Laurent Delahousse, qui, le vendredi 5 décembre, parlant d'un film à gros budgets, nous dit qu'on appelle cela un "blockbuster", un anglicisme de plus, de l'anglais encore !

Quand est-ce le CSA se décidera à faire circuler une note de service auprès des journalistes pour leur rappeler leurs obligations en matière de langue française et que, notamment, les anglicismes au regard de l'article 39 de la Charte de France télévisions, sont proscrits ?

Patrick Cohen-- Madame, Monsieur,

Le lundi 1er décembre 2014, sur France Inter, à 7 heures, dans le 7/9 de Patrick Cohen, celui-ci, avec Hélène Fily, nous présenta les titres de l'actualité : - décrue dans l'Aude et dans les Pyrénées-Orientales ; - Nicolas Sarkozy, chef de parti ;  - Égypte, colère après l'acquittement de Hosni Moubarak ; - Journée mondiale de lutte contre le sida ;  - le dernier album du groupe AC DC ; - les effets du changement climatique ; - les petits patrons dans la rue ; etc., mais rien sur le Sommet de la Francophonie qui a pris fin la veille et, aucune information, bien sûr, sur l'élection qui a eu lieu à l'OIF pour remplacer le Président Abdou Diouf en fin de mandat. Bref, ce matin, je ne saurai pas qui est à la tête de la francophonie institutionnelle et cela n'est pas normal, parce que L'OIF, c'est la langue française, et la langue française, c'est la langue du service public que France Inter devrait servir corps et âme puisque France Inter fait partie de la radio du Service public.

Est-ce que le CSA, et plus particulièrement la cellule de cet organisme en charge de la langue française et de la Francophonie dont le président est M. Patrice Gélinet, pourrait me dire pourquoi tout ce qui a trait à la promotion de la langue française et de la Francophonie est traité à minima dans nos médias ? Pourquoi cet abandon du français et de la Francophonie ? Serait-ce parce que nos journalistes sont trop anglicisés-américanisés ?

-- Madame, Monsieur,

Sur France 2, le dimanche 30 novembre 2014, dans le journal télévisé de 20 heures, force a été de constater, que le Sommet de la Francophonie a été totalement occulté. En effet, aucun reportage, aucune allusion sur ce grand rendez-vous de la Francophonie mondiale ne sont venus effleurer les lèvres de Laurent Delahousse, le journaliste-présentateur du JT. C'est un vrai scandale. Pourtant, en ce dimanche 30 novembre, on a élu à Dakar, au Sénégal, le Secrétaire général de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean, en remplacement du Président Abdou Diouf qui finissait son mandat.

Pourquoi ne pas avoir parlé de cette élection, alors que par ailleurs, dans le journal, des reportages furent consacrés à l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP et à celle de Marine Le Pen à la présidence du Front National ?

Samedi 29 novembre, il y eut bien un reportage sur la visite en Afrique du Président Hollande, mais le Sommet de la Francophonie fut évoqué à minima. Maryse Burgot qui commenta le reportage en question, oublia, comme par hasard, de nous parler du volet langue française du Sommet, préférant parler de la visite de François Hollande à Conakry, en zone Ébola et préférant se cantonner à ce qu'il a déclaré sur Blaise Compaoré, l'ex-président déchu du Burkina-Faso et sur ce qu'il a déclaré sur l'Homme africain pour répondre à ce qu'en avait dit Nicolas Sarkozy en juillet 2007.

Comment le CSA peut-il expliquer que le Sommet de la Francophonie n'ait pas fait la une des JT du 29 et 30 novembre, alors qu'il devient capital de montrer aux Français de plus en plus persuadés qu'il n'y a pas de vie sans anglais, que grâce à la Francophonie, leur langue est loin d'être finie, puisqu'aux alentours de 2050, avec plus de 800 millions de locuteurs, elle pourrait être parmi les 3 premières langues parlées dans le monde ?

Le plus Grand Cabaret du Monde, une machine à angliciserPatrick Sébastien et l'anglais-- Madame, Monsieur,

Samedi soir, 29 novembre 2014, sur France 2, dans l'émission de Patrick Sébastien « Le plus Grand Cabaret du Monde », nous eûmes droit à une petite leçon d'anglais :

- le Japonais Yosuke Ikeda nous présenta, sous forme de tours de passe-passe, les différentes phrases d'une chanson des Beatles ;

- Sébastien lui-même, à deux reprises, nous parla de "close up" pour qualifier des numéros de magie de près ;

- personne n'eut rien à redire, non plus, du titre en anglais "We love Disney", du nouvel album d'Alizée ;

- le tout couronné par l'acteur Jean Dujardin, venu faire la promotion de son dernier film "La French" !

Pourquoi tout cet anglais sur une chaîne de télévision publique française, tout cet anglais, alors qu'en plus, ce samedi 29 novembre était le premier jour du Sommet de la Francophonie qui se déroulait à Dakar au Sénégal ? La Francophonie réunit des millions de locuteurs à travers le monde, elle représente l'avenir de notre langue pour les générations futures, et pourtant, une large part de ceux qui tiennent les médias en France, l'ignore, pourquoi ? Pourquoi mettre en lumière ceux qui s'expriment en anglais et ignorer, par ailleurs, la création en français issue du monde francophone ?

 Je demande au CSA de faire quelque chose pour que cesse l'omerta sur la Francophonie à la télévision  ?

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 21 novembre 2014, à la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à un reportage consacré à la comédie musicale "Un Américain à Paris", une comédie musicale qui va se dérouler prochainement au théâtre du Chatelet à Paris. Très bien pourrait-on se dire, mais pas si bien, tout de même, lorsqu'on y réfléchit à deux fois. En effet, voilà  une coproduction entre un théâtre public français et une société privée de Broadway, une coproduction qui bénéficiera a 33 danseurs américains, a une danseuse anglaise et à la langue anglaise puisque le spectacle se déroulera totalement en anglais. Les Français sont contents, eux - nous dit la journaliste Valérie Gaget qui commente le reportage -, parce qu'ils vont faire les costumes et les décors. Autrement dit, les Français sont fiers de servir une coproduction où ils vont faire les petites mains, où la lumière ira, non pas sur des artistes Français et sur la langue française, mais sur des artistes Anglo-américains et sur l'anglais. On aurait préféré que l'argent public soit utilisé à meilleur escient, que cette coopération soit fondée sur le gagnant-gagnant et non sur le perdant francophone et le gagnant anglophone, est-ce un hasard si la journaliste, toute contente de parler de l'anglosphère, ne s'est pas posée ces questions ?

Dimanche 23 novembre 2014, à la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à un reportage consacré cette fois-ci, à un Français convertie à l'anglais, David Guetta. Celui-ci fut invité sur le plateau pour nous annoncer la sortie de son nouvel album intitulé en anglais "Listen". Plus question de parler de la langue française, ici : Marie Drucker, la journaliste qui présente le journal et qui, pour le coup, mène l'entrevue, et Chloé Baïze, la journaliste qui commente un reportage-pub pour venir illustrer la carrière de Guetta, parlent  toutes deux d'« artiste français le plus connu dans le monde ». David Guetta, lui même, en rajoute en disant qu'il contribue à faire une bonne publicité à la France. Bref, personne n'a parlé, bien évidemment, de son abandon de la langue française, de comment peut-on se réclamer être Français et ne pas servir sa langue et de l'intérêt qu'il représente pour l'influence de notre pays puisqu'il passe, dans la plupart des cas, pour un Américain et qu'il pousse, ce faisant, ses millions de fans non anglophones à apprendre l'anglais et non le français, voire qu'il encourage les francophones à basculer à l'anglais (Bonjour, le Rwanda !).

Est-ce que le CSA pourrait enfin se décider à interdire de tels reportages, des reportages qui ne servent pas la télévision de service public, puisqu'ils ne servent pas la langue française ? Il y a en France, des milliers d'artistes qui, par leur art, font vivre notre langue et notre culture, ce sont eux qu'il faut mettre à l'affiche, les Guetta et autres spectacles anglicisés, n'ont qu'à faire leurs pubs sur la BBC ou CNN !

Patricia Martin-- Madame, Monsieur,

Samedi matin, le 22 novembre 2014, sur France Inter, vers 7 heures 20, j'entends la journaliste Patricia Martin, l'animatrice de l'émission en cours, nous présenter Mme Odile Quintin, comme étant la vice Présidente du "think tank" ITG (Institut du temps géré) ! Que signifie ce mot anglais barbare, que le commun des francophones ignore, et qui n'a rien à faire sur une radio française (et francophone !), de service public, qui plus est ?

Dimanche matin, le 23 novembre 2014, aux alentours de 8 heures 20, cette même journaliste, avec Pierre Weill, son acolyte, est toute fière de nous annoncer que le chanteur anglais Edwyn Collins sort une biographie, et, comme pour continuer la publicité de ce chanteur, passe à l'antenne un de ces grands succès : "A girl like you", un titre qu'elle demande à son coéquipier de prononcer, somme toute meilleur en anglais qu'elle. Tout de suite après la chanson en anglais, vint une entrevue avec Pierre Lellouche, un député qui, bien sûr, vu sa pensée alignée sur la langue unique (pour rappel, il a lancé en 2012, le "You Buy France", alors qu'il était Secrétaire d'État en charge du Commerce extérieur), n'a rien eu à redire de ce passage anglophone sur une radio censée pourtant promouvoir l'expression francophone. Comme pour garder la main avec l'anglais, le mot "Round" apparu, dans la première phrase, de la première question que posa M. Weill à M. Lellouche.

Juste avant d'éteindre ma radio, vers 9 heures 55, j'entendis Patricia Martin jeter à l'antenne un énième anglicisme : "thriller", pour qualifier le dernier film dans lequel joue Mathieu Kassovitz. Et voilà, comme on travaille pour la langue du service public sur France Inter, une radio de service public !

Je demande aux responsables du CSA en charge de la langue française dans les médias, d'aller voir la direction de France Inter pour que cette radio remette dans ses priorités, la défense des intérêts de la langue française et de la Francophonie avant ceux de l'anglais et de l'Anglosphère.

-- Madame, Monsieur,

Mercredi 19 novembre 2014, au JT de 20 heures sur France 2, j'ai remarqué que sur 14 reportages qui composaient ce journal, 5 parlaient directement ou indirectement de l'anglais :

- un reportage "Pôle emploi à bout de souffle", où un demandeur d'emploi demande, pour aller travailler à Air France, un stage aux États-Unis d'Amérique afin de devenir un parfait bilingue français-anglais.

- un reportage où on nous apprend que les parents de pilote français, Jules Bianchi, blessé au Grand Prix du Japon, ont envoyé un communiqué en anglais à la presse pour dire que leur fils rentrait en France.

- un reportage sur les braquages en région Paca où M. Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, nous parle de "home jacking" (ce qu'on appelle en anglais "home jacking", dit-il).

- un reportage sur l'absentéisme des professeurs, où il est question, comme par hasard, d'un professeur d'anglais, absent.

- enfin, un énième reportage en Angleterre, sur des maisons sur l'eau, cette fois-ci.

Est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour tenter d'ouvrir nos journalistes à d'autres langues étrangères que l'anglais et à d'autres pays du monde que ceux de l'anglosphère, partant du principe qu'être journaliste, c'est avoir un maximum d'ouverture d'esprit et que cela est incompatible lorsqu'on décide de s'enfermer dans le sillon bien tracé de l'anglomanie triomphante ?

Rosetta, la recherche spatiale sans le français !-- Madame, Monsieur,

Sur l'image de Philae que nous donne France 2, ce mardi 18 novembre 2014, au JT de 20 heures, je vois inscrit "touch down point - taken at 15:43". Bref, de l'anglais, encore !

Pourquoi personne dans la rédaction du journal n'a eu rien à redire de ces inscriptions en anglais ? Est-ce parce que l'heure est à l'anglicisation tous azimuts et que l'équipe rédactionnelle est au garde-à-vous devant l'anglais impérialiste qui doit s'imposer partout dans notre pays, en Europe et ailleurs dans le monde ?

Pourquoi les moyens techniques dont dispose France 2, n'ont pas été utilisés pour franciser l'image et pourquoi, également, personne n'a demandé à l'ASE, l'agence spatiale européenne, des documents en français ?

La France a financé 20 % du budget du programme Rosetta, ce qui place notre pays comme le premier contributeur de ce projet parmi les huit autres qui y participent, cette position première aurait dû donner du poids à notre langue face au diktat du  tout-anglais, mais, apparemment, nous ne sommes bons qu'à payer et à parler l'angliche !

Qu'avons-nous gagné dans l'affaire, si ce n'est le déshonneur de renoncer à notre langue et cela, qui plus est, à quelques jours du 25e Sommet de la Francophonie où l'on va parler avec les Francophones du monde entier de l'avenir de notre langue commune ?

Quand est-ce que le CSA va se bouger pour aller voir nos journalistes, afin de les soigner de leur anglomanie chronique ?

-- Madame, Monsieur,

En ce moment, je me réveille tous les matins avec France Inter, et, force est de constater que bien que cette radio n'ait pas pour vocation de passer de la chanson, des chansons sont tout de même diffusées et ces chansons, pour du moins celles que j'ai entendues tôt le matin, étaient en anglais.

Par exemple : - le mercredi 12 novembre, dans le 5/7 présenté par Éric Delvaux et Catherine Boullay, à 6 heures 14, est passée une chanson en anglais : "Shake Shook Shaken", du groupe franco-finlandais The Do, un groupe dont France Inter est partenaire, nous dit Catherine Boullay ;

- le vendredi 14 novembre, dans le 7/9 de Patrick Cohen, à 7 heures 46, j'ai entendu une chanson en anglais (I will survive) interprétée par Petra Mogoni qui sera en "live" à l'inauguration de la Maison de la radio, nous précise le journaliste ;

- le samedi 15 novembre, dans le 7/9, animé par Patricia Martin, Pierre Weill, un autre journaliste de cette radio, nous présente, à 8 heures 17, Olivia Ruiz qui interprète en anglais "My baby just cares for me", de Nina Simone ;

- le mardi 18 novembre, Alex Viroreck, dans son billet consacré au Père Noël, à 6 heures 55, illustre ces propos avec la chanson anglaise "Jingle bells" que l'on entend en fond sonore, et, vers 7 heures 20, le même jour, la fameuse Rebecca Manzoni, aux manettes de sa rubrique "Pop and Co", nous présente une énième chanteuse anglophone, la nouveauté musicale du moment, nous dit-elle, le deuxième album d’une Anglaise qui se fait appeler Saint Saviour et qui, pour le coup, donne l'occasion à Mme Manzoni de lancer sur les ondes de France Inter une chanson de plus en anglais (In the Seams).

 Pardonnez-moi, mais je ne trouve pas normal cette profusion de chansons en anglais, sur une radio publique qui plus est, une radio publique qui a normalement parmi ses missions, la promouvoir, l'illustration et la défense la langue française. et non l'inverse en faveur de l'anglais.

 Je demande par conséquent, aux responsables du CSA en charge de contrôler les quotas de chansons en français sur les ondes des radios qui émettent en France, d'aller voir ce qui se passe du côté de France Inter, car pour le peu que j'écoute cette radio, c'est la chanson en anglais qui domine et qui y est majoritaire, et cela n'est pas normal ?

Force doit revenir aux chanteurs qui chantent en français qu'ils soient Français ou étrangers, car la folie d'anglais sur nos ondes commence à tourner à la dictature.

-- Madame, Monsieur,

 À la fin du journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le vendredi 7 novembre 2014, les journalistes Marie-Jo Jouan, Nabila Tabouri, E. Martin, C. Chassey, nous présentèrent un reportage-publicité sur Luc Besson.

Force est de constater que les journalistes de France 2 sont tellement colonisés par l'anglais et par la culture anglo-américaine qu'ils trouvent tout à fait normal de qualifier de français, le cinéma de Luc Besson.  Mais comment peut-on parler de cinéma français avec Luc Besson, alors que celui-ci fait des films EN anglais avec des acteurs américains sur des thèmes de violence typiques à la société américaine et que ses films, à l’instar de Lucy ou de Taken, ont des titres en anglais ?

De toute évidence, la victoire n'est pas pour le cinéma français, mais pour Luc Besson en personne, lui-même, Luc Besson qui, comme par hasard, vit à Los Angeles, aux États-Unis d'Amérique, au plus près de la soupe anglophone qu'avec délectation et talent, et en bon collaborateur, il veut servir au monde entier.

Je demande au CSA de faire quelque chose pour décoloniser nos journalistes, cela devient très urgent !

-- Madame, Monsieur,

Lors de l'entrevue que le Président François Hollande a accordée sur TF1, le jeudi 6 novembre 2014,  j'ai remarqué que le présentateur, Gilles Bouleau, par deux fois, a dit "My TF1 News".

Serait à penser que notre première chaîne de télévision, anciennement chaîne publique, dont l'acquéreur, Francis Bouygues, en 1987, s'était engagé à en faire une chaîne du mieux-disant culturel, ferait désormais dans l'anglomanie, donc dans le moins-disant francophone 

Est-ce que le CSA pourrait m'expliquer comment l'on peut faire du mieux-disant culturel tout en massacrant la langue française ? À partir de là, est-ce que la privatisation de notre première chaîne nationale de télévision ne serait pas bâtie sur une profonde arnaque ? Merci par avance, de bien vouloir me répondre.

Rebecca  Manzoni-- Madame, Monsieur,

Le mardi 4 novembre 2014, sur France-Inter, à la rubrique "Pop and Co" dirigée par la journaliste Rebecca Manzoni, nous eûmes droit à une énième publicité de la chanson en anglais. En effet, cette dame nous présenta un chanteur étatsunien : Son Little, un garçon qui chante bien, certes, qui a un style intéressant, oui, mais qui ne sert aucunement les intérêts de la langue française et de la Francophonie.

Je sais bien qu'il faut s'ouvrir aux autres, mais est-ce vraiment s'ouvrir aux autres que de s'enfermer systématiquement dans la chanson anglophone. Je connais des enfants qui n'imaginent pas que l'on puisse chanter en polonais, en grec, en finlandais, etc.

Nous dire que Son Little a été poussé à chanter par le groupe de hip hop "The Roots" et que son  premier mini-album de six chansons s’intitule "Things I forgot" (les choses que j’ai oubliées), c'est très bien pour lui et pour le rayonnement  de l'anglais en France et dans le monde, mais ça ne sert pas nos intérêts de francophone. Sachons tout de même que pendant que Rebecca Manzoni nous parle de Son Little, elle ne parle pas des chanteurs francophones qui, du coup, restent confinés au fond de leurs garages et condamnés à être d'éternels inconnus. Pour cette dame, il est forcément plus facile d'aller piquer des chanteurs aux "states" qu'à battre la campagne française pour tenter de découvrir des talents francophones. Est-ce cela, le métier de journaliste ?

France Inter étant une radio publique, donc financée avec l'argent des impôts des Français, je demande au CSA d'exiger des responsables de cette radio que le fait francophone y soit prioritaire, en leur rappelant, entre autres choses, qu'il ont pour mission de promouvoir, d'illustrer, de défendre et de diffuser la langue française.

-- Madame, Monsieur,

Le mercredi 29 octobre 2014, pour introduire un reportage au sujet de la polémique sur la rénovation du logement de fonction de Thierry Lepaon, le n°1 de la CGT, Julian Bugier, le journaliste-présentateur  du JT de 20 heures sur France 2, a employé le mot anglais "timing" dans la phrase : « ...même si le "timing" de cette révélation n'est sans doute pas dû au hasard (sic)»

Pourquoi utiliser ce mot anglais, qui, en plus de ne rien avoir à faire dans un texte français, est employé dans cette phrase à mauvais escient dans son sens anglais. Pourquoi M. Bugier n'a-t-il pas dit tout simplement en français : « ...même si le moment choisi pour faire cette révélation n'est sans doute pas dû au hasard » ?

Là encore, ce petit détail montre le caractère fortement anglicisé de nos journalistes qui ne font guère d'effort pour bien parler français et mettre en valeur, ce faisant, notre langue.

Il serait utile, me semble-t-il, que le CSA parle du problème de la qualité de la langue aux responsables des écoles de journalisme, afin que, notamment, les anglicismes soient considérés comme des verrues sur la langue et non comme des grains de beauté ?

Charles_Pasi,_un_Francais_qui_chante_en_anglais-- Madame, Monsieur,

Samedi 25 octobre 2014, dans "On n'est pas couché", une émission diffusée sur France 2 en fin de soirée et présentée par Laurent Ruqier, nous eûmes encore droit, en plus du "TEN" de la rubrique "le flop ten" qui nous est servie à chaque émission, nous eûmes encore droit à la promotion d'un chanteur français qui chante en anglais, Charles Pasi, pour le nommer.

Où est dans cette maladie de mettre de l'anglais partout, la mission du service public de la télévision qui consiste, entre autres choses, à veiller à la défense, à la promotion, à l'enrichissement et à la diffusion de la langue française ?

Est-ce que les membres du CSA pourraient répondre à cette question, s'il vous plaît ?

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission de chansons consacrée à Calogero, diffusée sur France 2, le samedi 25 octobre 2014, Michel Drucker a eu la surprise - très vraisemblablement programmée, calculée et orchestrée -, d'entendre la chanson "Happy Birthday to you", chantée par le public, pour lui souhaiter un bon anniversaire (merci les chauffeurs de salle).

Il y a plusieurs années de cela, lorsqu'il faisait son émission Studio Gabriel, j'avais remarqué également qu'à chacun de ses anniversaires (en septembre), il nous faisait le même coup : la fameuse chanson en anglais pour fêter l'évènement. Je lui avais écrit alors pour lui dire que l'on pouvait très bien chanter un joyeux anniversaire en français, que la population était déjà pas mal colonisée par l'anglais, sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter une couche avec cette langue. Je lui avais précisé également qu'il travaillait sur le service public de la télévision française et qu'il avait, par conséquent, le devoir de participer à la défense, à la promotion et à l'illustration la langue française. Suite à cela, et à des actions d'associations de défense de la langue française, il avait eu l'air de s'être calmé en matière d'anglicismes.

Mais voilà, samedi 25 octobre, avec son "Happy Birthday to you", mais également avec son "casting", son "live", je me pose la question s'il ne serait pas en train de faire une rechute, si l'anglicite aiguë qui le touchait jadis, ne réapparaîtrait pas.

Vu la situation, est-ce que les membres de la cellule langue française du CSA pourraient aller rendre visite à ce monsieur, question de lui administrer une piqure de rappel sur les bonnes pratiques que tout intervenant sur une chaîne publique de la télévision doit avoir à l'égard de la langue française ?

Profilage, une série policière diffusée sur TF1-- Madame, Monsieur,

 Au sujet de la série policière "Profilage" diffusée sur TF1, j'ai remarqué, dans l'épisode intitulé "Face caméra", un épisode qui est passé à l'antenne le jeudi 23 octobre 2014, que les plans filmés par une équipe de journalistes venus faire un reportage sur nos policiers-profileurs, étaient marqués en anglais "REC." ("REC.", pour "recording")

Pourquoi mettre l'anglais "REC.", alors qu'en français, comme on le trouve sur de nombreux appareils, et notamment du matériel Sony, on emploie le mot "ENG." ("ENG.", pour "enregistrement") ?

Je demande donc au CSA de bien vouloir prendre contact avec les productrices-réalisatrices de cette série policière, Fanny Robert et Sophie Lebarbier de la maison de production Beaubourg Audiovisuel, pour qu'à l'avenir elles privilégient le français à l'anglais.

En vous en remerciant par avance.

Françoise Laborde et l'anglicisation-- Madame, Monsieur,

Samedi 18 octobre 2014, sur France Culture dans l'émission « Le secret des sources », Françoise Laborde, journaliste et membre du CSA et présidente de l'association "Pour les femmes dans les médias", a dit, à un moment donné, qu'elle remplacerait le "name and shame" de Ségolène Hanotaux, journaliste indépendante et porte parole du collectif  "Prenons la Une" par le "Show and shine" !

Françoise Laborde et les anglicismesVoilà donc que Mme Laborde remplace une expression anglaise par une autre expression anglaise, est-ce ainsi que l'on participe à la défense et à l'illustration de la langue française ?

Je commence à comprendre maintenant pourquoi le CSA, dont Mme Laborde est membre, est si peu actif dans la lutte contre dans les anglicismes qui sévissent partout dans nos médias, et notamment dans les médias du service public.

Par exemple, cela fait des années que je demande à cet organisme d'exiger de M. Laurent Ruquier l'abandon du terme anglais "TEN" qu'il emploie impunément chaque samedi soir dans son émission "On n'est pas couché" - terme qu'il pourrait remplacer aisément, bien sûr, par le mot français "DIX" -, et cela fait des années que j'attends en vain. Pourtant, selon l'article 39 de la Charte de France Télévisions, les termes étrangers sont proscrits sur la télévision de service public lorsqu'on équivalent français existe, et malgré cette évidence, nous avons toujours à l'antenne le terme anglais.

Mais comment peut-on espérer qu'il en soit autrement, que notre langue soit respectée, si les personnes du CSA en charge de la défendre sont comme Mme Françoise Laborde, c'est-à-dire prêts à remplacer un mot anglais par un autre mot anglais ? 

Merci à M. Olivier Schrameck (olivier.schrameck@csa.fr), président du CSA, de bien vouloir me rassurer que tout le monde n'est pas comme Françoise Laborde au CSA, qu'il y a des personnes prêtes à lutter contre l'anglicisation ambiante, et notamment, pour le cas, prêtes à faire remplacer le "TEN" de Ruquier, par le "DIX" français.

-- Madame, Monsieur,

Mardi 14 octobre 2014, dans le journal de 20 heures de France 2,  j'ai remarqué que la journaliste Anne-Charlotte Hinet, pour commenter un reportage consacré au cyclone Gonzolo qui venait de sévir dans les Antilles françaises, employait à mauvais escient le mot « depuis ».

En effet, normalement ce mot doit être utilisé pour donner une « durée », par exemple : je suis là DEPUIS 5 minutes. Or dans la première phrase de son reportage, Anne-Charlotte Hine dit : « DEPUIS sa terrasse, ce vidéaste amateur n'en croit pas ses yeux », alors qu'il aurait fallu dire, en bon français, « DE sa terrasse... ».

Pour bien me faire comprendre la nuance qu'il y a entre « DEPUIS » et « DE », mon instituteur m'avait donné cet exemple : Il crie au secours depuis 5 minutes de son balcon.

Je pense que c'est parce que nos journalistes sont plus imprégnés d'anglais que de français - pour le cas, ils doivent penser au "from" anglais -, qu'ils font de moins en moins la différence entre « DEPUIS » et « DE ». Est-ce que le CSA pourrait signaler tout de même cette nuance de la  langue française aux journalistes de France 2, en leur rappelant notamment que notre langue n'a pas à suivre le calque de l'anglais ?

Manuel Valls et la francophobie-- Madame, Monsieur,

Ce n'est pas parce que le Premier ministre, Manuel Vals, emploie un mot anglais qu'il faut faire comme lui. Bien évidemment, l'exemple devrait venir d'en haut, mais, comme tout le monde sait que la plupart de nos politiciens ont des démêlés avec la justice, bon serait peut-être alors de ne pas trop les imiter.

Ainsi dit, pourquoi, le lundi 13 octobre 2014, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, David Pujadas, le présentateur du JT, a-t-il employé le mot anglais "Bashing" en référence à ce qu'avait dit le premier ministre dans la journée, pour qualifier la francophobie ?

Si le ministre allait se pendre demain, est-ce que M. Pujadas irait se pendre lui aussi ?

Je demande donc au CSA de bien vouloir rappeler à ces messieurs et dames les journalistes, leurs obligations en matière de langue française, et, notamment, leur dire qu'il n'ont pas pour mission de relayer l'anglicisation.

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 10 octobre 2014, sur France culture, dans sa chronique « Trait pour Trait » consacrée au Mémorial des Reporteurs de Bayeux, Claude Guibal employa deux anglicismes :  "cameramen", au lieu de mot français "cadreurs" et le mot "snipers", au lieu de "francs-tireurs".

Afin d'éviter qu'il y ait un jour le mémorial de la langue française, c'est-à-dire un lieu de commémoration de la mort de notre langue, ne serait-il utile que Mme Guibal, comme bien d'autres journalistes, hélas, évite d'employer des anglicismes ?

Lutter contre l'anglicisation de notre langue, c'est lutter en quelque sorte pour qu'elle ne se fasse pas gangréner, donc, à terme, pour qu'elle ne meure pas.

La langue évolue, soit, mais elle doit évoluer selon son génie et non selon le calque, la graphie, les règles d'une autre langue.

Ici, les anglicismes employés ne correspondent pas aux critères de la langue française : en français "cameraman" devrait faire "cameramans" au pluriel  et non "camaramen" et en français "sniper" devrait se prononcer "snipé" et non "snaïlpeur" !

Est-ce que le CSA, qui normalement, entre autres missions, doit veiller à la qualité de la langue française sur le service public de la radio, pourrait parler de cela à ces Messieurs et dames les journalistes ?

France 2 et les angicismes (jobbing-jobber-Come Guery))

France 2 et les fautes de français (Jennifer Teege)

-- Madame, Monsieur,

Le mardi 7 octobre 2014, au JT de 20 heures sur France 2, pour nous présenter un reportage, David Pujadas se transforma en professeur d'anglais pour nous dire que « dans cette langue, on appelle ça, "le jobbing", mais qu'en français on pourrait dire "le mini-boulot" (sic) ». Si en français, le mot se dit "mini-boulot", autant en rester là, pourquoi apprendre le mot anglais aux Français, alors qu'on ne fait pas la même faveur aux autres langues étrangères ?

Bien évidemment, Margaux Manière, chargée de commenter le reportage employa à tour de bras, le mot anglais, et même son dérivé "jobber". Elle aurait pu, pour le coup, chercher un mot français équivalent  à cet anglicisme, "bouloteur", par exemple, mais ce serait trop demander somme toute, à ces journalistes qui ont l'air de parler français plus par accident que par fierté d'être locuteur d'une belle langue.

D'ailleurs, ont-ils bien appris notre langue ? On peut en douter à lire l'incrustation-vidéo du reportage suivant, "Mon grand-père m'aurait tué (sic)", alors que le complément d'objet direct "me", mis pour "Jennifer Teege" est féminin !

S'il reste quelqu'un au CSA pour défendre la langue française sur France 2, je le prie de bien vouloir se mettre au travail.

-- Madame, Monsieur,

Lors du journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le lundi 6 octobre 2014, dans le reportage sur "Comment élever ses enfants, sans élever la voix ?", la journaliste, Isabelle Sabourault, parla de "coach familial", au sujet de Nathalie de Boisgrollier venue aider une famille à mieux s'y prendre pour élever son enfant.

Pourquoi avoir employé l'anglicisme "coach", alors que "conseillère" aurait très bien fait l'affaire.

En effet, il n'y a pas si longtemps de cela, on parlait de "conseiller familial" ou de "conseillère familiale" et non de "coach familial".

Pourquoi tout ramener à l'anglais, alors que l'anglais, qu'on le veuille ou non, ramène à un style de vie, une vie calquée sur celle des Anglo-américains (d'ailleurs, la petite fille du reportage a autour du cou, comme par hasard, un foulard représentant le drapeau britannique et un couvre-lit aux couleurs de la bannière américaine !), un style de vie calqué sur celui des Américains donc, où, justement, la vie, basée sur la violence économique et sociale, ne peut qu'être empreinte d'agitations et de nervosité ?

Comment s'étonner dès lors que les enfants soient de plus en plus "hyperactifs" pour ne pas dire turbulents et que les parents aient de plus en plus de problèmes à les contrôler.

Sur le même canevas, traitera-on un jour l'obésité croissante de nos enfants, en les installant, pour en parler, chez "McDo", autour d'un verre de Coca ?

Merci au CSA de bien vouloir sensibiliser les journalistes sur le fait qu'il y a une corrélation entre le fait de parler anglais - l'anglicisation de notre vocabulaire est une façon de nous amener vers l'anglais -, et le fait d'épouser les us et travers des Anglo-américains.

Delahousse et les anglicismes-- Madame, Monsieur,

Dans les actualités de 20 heures de France 2, le dimanche 5 octobre 2014, le présentateur du journal, David Delahousse, pour nous présenter un reportage intitulé "La Nostalgie fait vendre", nous parla de "Marketing" et de "Business".

Pourquoi, ce journaliste, comme bien d'autres, hélas, ne fait-il aucun effort pour éviter les anglicismes ?

Pourquoi ne se creuse-t-il pas la tête, un peu, pour trouver des synonymes à ces mots anglais qui sont comme des verrues sur notre langue ?

M. Delahousse qui gagne certainement un très gros salaire, devrait se rappeler que c'est le service public qui le paie, donc que c'est grâce aux impôts que donnent les Français qu'il a un beau salaire, alors je pense que la moindre des choses serait qu'il respecte la langue des Français. La moindre des choses serait qu'il s'applique à bien parler notre langue, en évitant, notamment, de l'angliciser.

Je demande aux responsables du CSA chargés de  veiller à la qualité de la langue sur France Télévisions de bien vouloir parler de cela à M. Delahousse.

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission "On n'est pas couché", diffusée sur France 2, le samedi 4 octobre 2014, j'ai remarqué que l'anglomane de service, le présentateur, l'animateur et le producteur de cette émission, monsieur Laurent Ruquier, a demandé à un de ses invités, le cinéaste québécois, Xavier Dolan, s'il était un "winner" (un "gagneur", en français). Celui-ci a paru surpris de cet anglicisme et n'a pas répondu.

 Par contre, lorsqu'un des chroniqueurs parla de "coming out" (sic), le québécois employa, lui, l'expression française "sortie de placard", pour nous dire comment il avait déclaré à  sa famille, son homosexualité. Discrète, mais belle leçon de respect de la langue française, merci, M. Dolan.

Cela dit, quant-est-ce que le CSA sera disposé à faire respecter l'article 39 de la Charte de France Télévisions auprès de M. Ruquier, un article qui dit noir sur blanc que les termes étrangers sont proscrits sur le service public de la télévision, lorsqu'un équivalent français existe ?  Quant-est-ce que M. Ruquier sera contraint d'abandonner ses anglicismes préférés : "TEN", "LIVE", "ONE MAN SHOW", etc. au profit de mots français ?  

Cyril Féraud et le "e-mail" anglais

-- Madame, Monsieur,

Durant tout le mois de septembre 2014, France Télévisions a diffusé une publicité sur ses antennes pour nous dire qu'à travers une charte de confidentialité,  la télévision de service public s'engageait à protéger nos données numériques (http://youtu.be/m_LlNAl2IJY ou http://youtu.be/_7S0jMbyJG4).

Le problème, c'est que dans le spot publicitaire diffusé pour l'occasion, il était question du mot anglais "e-mail", et non du mot français "courriel", qui, pourtant, au regard de Article 39 de la Charte de France Télévisions, aurait dû être employé.

  Oui, France télévisions se doit de respecter la langue française et d'éviter en cela, les anglicismes qui, rappelons-le encore, selon l'article 39 de la Charte de France Télévisions, sont proscrits lorsqu'un équivalent français existe.

Pourquoi, alors, dans ces conditions, France télévisions a-t-elle employé dans sa vidéo publicitaire, le terme anglais "e-mail" en lieu et place du terme français "COURRIEL" ?

Je demande au CSA de bien vouloir intervenir auprès des responsables de France télévisions afin de leur faire remarquer qu'il n'y a pas que n'a pas que le devoir de confidentialité à respecter, il y a également celui de respecter notre langue.

-- Madame, Monsieur,

La journaliste, Catherine Matausch, présentatrice du journal télévisé du 19/20 sur France 3, nous a présenté, le vendredi 26 septembre 2014, un reportage sur l'artiste britannique, Marianne Faithfull.

Première remarque : la manie de mettre des anglicismes dans notre langue. Évoquant cette artiste, Catherine Matausch nous parle d'égérie "des sixties", au lieu de dire tout simplement, en bon français compréhensible de tous, "des années soixante". Pourquoi l'anglicisme "sixties", alors que l'on pouvait l'éviter avec l'expression française "années soixante" ?

Deuxième remarque : sur la prétendue nullité des Français à parler les langues étrangères. Lors du reportage consacré à Marianne Faithfull, on apprend que cette dame vit à Paris depuis 13 ans. Comment se fait-il alors que cette dame n'ait pas dit un mot de français à l'antenne, lors de son entrevue avec la journaliste de France 3, Aurélia Chopin ? Bêtement, à en croire les médias - dont ceux de France Télévisions, bien sûr -, je croyais que c'était les Français qui étaient nuls en langues étrangères. Apparemment, il y a plus nuls que nous : les anglophones, qui, à l'image de Marianne Faithfull, ne font guère d'effort pour parler une langue autre que la leur. Bien sûr, comme c'est parti, ce n'est pas demain que nos journalistes demanderont aux artistes anglophones s'ils comptent bientôt sortir un album en français, alors que, pourtant, à l'inverse, ils demandent systématiquement aux artistes francophones, un album en anglais, cela a été le cas, récemment, pour le chanteur belge Stromae, .    

Dans l'espoir de faire bouger les mentalités de colonisés d'un bon nombre de journalistes, merci au CSA de faire part de mes deux remarques à l'équipe journalistique de France 3 ?

L'épinglette de Pierre Gattaz (MEDEF)-- Madame, Monsieur,

Jeudi 25 septembre 2014, au JT de 20 heures sur France 2, les journalistes David Pujadas et Serge Lafargue, nous présentèrent le "Pin's"(sic) que le Medef vient de lancer pour promouvoir sa campagne "1 million d'emplois".

Force a été de constater que si le patron des patrons, Pierre Gattaz, à employer le terme anglais "Pin's", nos deux journalistes du service public l'ont employé également, faisant fi ainsi du terme français "épinglette".

S'il est du rôle du patrons des patrons de privilégier l'anglais au français, de privilégier la langue de la Finance et de l'ultralibéralisme à la langue de la République, je ne pense pas, par contre, qu'il soit du rôle de notre service public de la télévision de lui emboîter le pas.

Tout le long du reportage, il a été question de savoir si cette épinglette avait été fabriquée en France, ou plutôt, comme l'ont dit patrons et journalistes à l'antenne, si elle était "Made in France"(sic). Aucune réflexion ne fut émise cependant sur le fait de nommer ce produit en anglais, alors que le "Fabriqué en France", en toute logique, devrait aller de pair avec le "Dit en français".

Est-ce que le CSA pourrait essayer de sensibiliser les journalistes sur l'importance de défendre et de promouvoir la langue française, sur le fait, notamment, de faire rimer le "Fabriqué en France" avec le "Dit en français" ? 

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 19 septembre 2014, dans l'émission "On n'est pas que des cobayes", j'ai constaté que l'expression franglaise "serial testeur" avait été employée à plusieurs reprises.

Est-ce que le CSA pourrait demander aux responsables de cette émission, et aux personnes qui l'animent, d'éviter cet anglicisme, le terme "testeur en série" pouvant parfaitement remplacer "serial testeur" ?

Les Shaka Ponk chez Ruquier

-- Madame, Monsieur,

Sur France 2, dans l'émission "On n'est pas couché" de samedi dernier, il y a eu "Lily Wood and The Prick", un groupe "français" qui chante en anglais.

Ce samedi, le 13 septembre 2014, il y a eu "Les Shaka Ponk", un groupe "français" qui chante en anglais.

Et bien entendu, en début d'émission, il y a eu le fameux "flop TEN", "TEN" qui vient polluer notre langue depuis plus de 2 ans dans "On n'est pas couché", "TEN" qui, pourtant, aurait dû être remplacé par "DIX", en vertu de l'article 39 de la Charte de France Télévisions.

Tout semble donc aller très bien dans notre monde en voie d'anglicisation-américanisation, mais tout de même, je me pose la question : « Y-a-t-il encore quelqu'un au CSA chargé de faire respecter la langue française à la télévision et de travailler à sa promotion ? »

-- Madame, Monsieur,

Dimanche 7 septembre 2014, au JT de 20 heures sur France 2, j'ai entendu 2 fois le mot anglais "mail", lors d'un reportage consacré à l'arnaque aux présidents.

D'abord, ce fut Laurent Delahousse qui prononça le mot fautif lorsqu'il nous présenta le reportage, puis ce fut Sarah Bernuchon lors du déroulé du reportage. Quant au mot français "courriel", il ne fut jamais prononcé !

Comment les jeunes, aujourd'hui, et plus généralement la population dans son ensemble, peuvent-ils parler correctement notre langue, si les supports médiatiques qu'ils écoutent, ne font pas l'effort de bien la parler ?

Merci au CSA de rappeler aux gens des médias, le rôle qu'ils ont à jouer à l'égard de notre langue, puisque, hélas, on a diminué les cours de français à l'école et que la télévision est bien souvent, pour la jeune génération, la seule référence en matière de langue.

Lily Wood and The Prick

-- Madame, Monsieur,

Samedi 6 septembre 2014, sur France 2, ce fut la première de la saison 2014-15 de l'émission de Laurent Ruquier, "On n'est pas couché".

Force a été de constater que la rubrique le "Flop ten" est toujours présente dans cette émission et que, ce faisant, le terme anglais "TEN", non conforme à l'article 39 de la Charte de France télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe, est toujours présent, lui aussi.

Cela fait pourtant, presque 3 ans que j'ai signalé ce manquement à la loi à M. Ruquier, ainsi qu'aux responsables du CSA, de France 2 et de France Télévisions. Pourquoi donc ce laisser-faire ?

 À noter, également, que dans l'émission du 6 septembre, il y eut entre autres invités, Lily Wood and The Prick, un groupe de chanteurs "français" qui chantent en anglais ! Là encore, est-ce du rôle de la télévision du service public de faire la promotion de chanteurs français qui préfèrent l'anglais à notre langue, alors qu'il y a par ailleurs des artistes chantant dans notre langue qui ne demandent qu'à être connus ?

Je demande à M. Gélinet, Président de la cellule "langue française et Francophonie" du CSA de bien vouloir intervenir auprès de M. Ruquier afin que notre langue cesse d'être bafouée dans son émission.

-- Madame, Monsieur,

Le jeudi 4 septembre 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, à travers 2 reportages consacrés à Air France, nous eûmes l'occasion d'entendre à plusieurs reprises l'anglicisme "low cost".

David Pujadas, le présentateur-animateur du journal, le prononça 1 fois, pour 2 fois le terme français "Bas-coût", le journaliste, Yves Yunqua, qui commenta le premier reportage dit l'expression anglaise 1 fois, ainsi que la journaliste du second reportage, Camille Bourleau. Au niveau de l'incrustation-vidéo, nous eûmes droit également à l'anglais et au français, puisque, apparurent à l'écran, un titre avec le terme français "Bas-coût" et à un titre avec le terme anglais "low cost" !

Est-ce la nouvelle mission de la télévision du service public que de nous apprendre, à notre insu, le bilinguisme français-anglais, ou est-ce l'incapacité de nos journalistes à ne plus savoir s'exprimer en français sans la béquille lexicale de l'Oncle Sam ?

Merci au CSA de bien vouloir me répondre.

Arte et l'anglicisation-- Madame, Monsieur,

Le jeudi 4 septembre 2014, sur Arte, dans l'émission "28 minutes", à la rubrique "Désintox", alors que la vidéo du jour était consacrée à Najat Vallaud-Belkacem, nouvellement nommée ministre de l'Éducation nationale, et qu'il était question de la Rentrée scolaire, nous vîmes apparaître dans le film, en guise du mot "ÉCOLE", son équivalent anglais "SCHOOL".

Voir l'émission sur http://youtu.be/SrcTHXp192U?list=UUL_cZf5sHKQHMRIEax5o3sg !

Comment se fait-il que sur une chaîne publique franco-allemande dont une des missions est de favoriser l'enseignement réciproque des langues de chacun, que se soit l'anglais qui remporte la mise ?

N'y aurait-il pas là de l'intox ?

Je demande au CSA de bien vouloir faire le nécessaire afin que le favoritisme pro-anglais qui règne sur cette chaîne, soit arrêté dans les meilleurs délais.

-- Madame, Monsieur,

Ce lundi 1er septembre 2014, sur Arte, ce fut la première de la saison 2014-2015 de la série "Désintox". Celle-ci fut consacrée à Laurent Fabius sur le travail de dimanche. Force a été de constater, hélas, comme cela a été le cas pour les "Désintox" des saisons précédentes, que tous les panneaux explicatifs apparaissant dans les vidéos, sont en anglais.

Ainsi a-t-on eu un "Once Upon A Time", des "Day Sunday", des "OPEN", des "Year 2009", cela n'est pas normal, pas normal que sur une chaîne publique franco-allemande se soit l'anglais qui soit mis en exergue (http://youtu.be/egzddcjAPvA?list=UUL_cZf5sHKQHMRIEax5o3sg).

Pas normal non plus qu'une production ARTE / 2P2L / Libération, c'est-à-dire une production 100% française, préfère l'anglais au français.

Je demande au CSA d'intervenir auprès de la direction d'ARTE pour que cette insulte quotidienne à la langue française cesse au plus vite.

François Sauvageot, du lycée Clémenceau de Nantes-- Madame, Monsieur,

Lundi 1er septembre 2014, sur France 2, au journal de 20 heures, David Pujadas nous présenta un reportage sur la rentrée scolaire. Pour le cas, une fois n'est pas coutume, ce ne fut pas un professeur d'anglais qui eut l'honneur de l'antenne, mais un professeur de mathématiques, François Sauvageot, du lycée Clémenceau à Nantes.

Alors que je commençais à croire que les responsables éditoriaux du JT avaient fait un effort pour sortir de leur anglomanie chronique - car rares sont les journaux télévisés du 20 Heures où le fait anglo-américain et la langue anglaise, ne sont pas mis en exergue -, je vis à l'écran, à ma grande stupéfaction,  le dit professeur de mathématiques arborer fièrement un chandail aux couleurs de l'anglais : "I don't need Google. My wife knows everything".

Ainsi donc, les journalistes Julie Beckrich et Frédérique Bohn, réalisateurs de ce reportage, bien que n'ayant pas pris un professeur d'anglais pour nous faire une énième pub de cette langue, se sont arrangés tout de même à nous fourguer de l'anglais à travers un prof de maths. Il fallait le faire ! Sur les 839 700 professeurs de l'Éducation nationale, il ont trouvé un professeur de mathématiques, véritable totem publicitaire qui ne dépareillerait pas dans une campagne de propagande en faveur de l'anglais orchestrée par le British Council ou par le Wall Street Institute.

À noter également que notre professeur de maths, s'il est fort dans la matière qu'il enseigne et fort pour faire la pub de l'anglais, il paraît par contre moins bon en français, car dans le reportage il parle d'"AMENER" des accessoires, alors que, comme tout le monde le sait (ou presque), on "APPORTE" des accessoires (niveau du Certificat d'études primaires des années 70, mais à l'époque, c'est vrai, on parlait moins anglais !).

Triste réalité que de voir cette déliquescence, ce manque de rigueur, pas étonnant dès lors que notre pays parte en vrille !  

Est-ce que le CSA pourrait parler de tout cela au Rédacteur en chef Pascal Doucet-Bon, aux Rédacteurs en chef adjoints Sébastien Vibert et Anne Ponsinet, au Responsable d'édition Delphine Mouninot ?

-- Madame, Monsieur,

Le vendredi 22 août 2014, sur France 2, après le JT de 20 heures et la météo, à 20h40, nous eûmes droit à l'« Instant Alcaline », une rubrique qui laisse à un artiste, l'occasion de se présenter. Ce soir-là, ce fut le chanteur Yodilice qui eut le privilège de passer à l'antenne. L'idée est bonne, mais pourquoi donner la parole à ce chanteur "français" qui a choisi l'anglais pour chanter ?

Il paraît évident que si la langue française qui est la langue du service public, ne lui convient pas pour exprimer son art, notre télévision de service public n'a pas alors, de près ou de loin, à lui faire la moindre publicité.

Si ce monsieur aime tant la langue anglaise qu'il aille donc présenter ses chansons sur des chaînes de télévisions anglophones et qu'il laisse ainsi la place aux artistes qui font vivre et rayonner la langue française.

Merci au CSA de parler de cela au directeur des programmes de France 2, M. Thierry Thuiller.

Bus à un euro-- Madame, Monsieur,

Le dimanche 17 août 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, Julian  Bugier  employa 3 mots anglais : "Low cost" (au sujet d'une compagnie de bus à bas-couts), "finish" (au sujet de l'arrivée sur le fil, de Floria Guei),  "business" (au sujet des maisons d'hôte, qui représentent une affaire qui rapporte bien).

Est-ce que le CSA pourrait essayer de convaincre les responsables des rédactions des journaux télévisés, de mettre en place une cagnotte, une cagnotte qui se remplirait à raison d'un euro donné par les journalistes chaque fois qu'ils emploient un anglicisme à l'antenne ?

Pour le coup, ce jour, Julian Burgier aurait mis trois euros dans la cagnotte.

En fin d'année, la somme recueillie pourrait alors être donnée à une association  pour ses bonnes œuvres en Afrique francophone.

-- Madame, Monsieur,

Le mardi 12 août 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, nous avons eu droit à un reportage consacré aux touristes qui nous visitent, un reportage qui mit l'accent sur les divers attraits de la France, mais qui oublia la langue française, comme par hasard, comme attrait potentiel de notre pays.

J'ai constaté également que les journalistes, Simon Ricottier et Émilie Denis, auteurs du reportage, ont parlé en anglais à des touristes qui connaissaient notre langue, puisque ceux-ci l'ont affirmé dans l'entrevue qui leur était accordée. La réalité, c'est que la plupart des journalistes n'ont d'yeux que pour l'anglais, qu'ils ne connaissent pas d'autres langues étrangères que l'anglais et qu'ils se font ainsi les agents actifs de l'anglicisation auprès des Français, auprès des Francophones du monde entier et même auprès des étrangers non francophones qui font l'effort d'apprendre ou de parler notre langue.

Cela n'est pas normal, je demande au CSA d'intervenir pour que les journalistes cessent de vendre l'anglais à longueur de reportages et pour qu'il leur soit demandé de connaître au moins deux langues étrangères.

-- Madame, Monsieur,

Robin Williams est mort

Le mardi 12 août 2014, Effervescence et très longs commentaires - presque deuil national en France - tous à genoux pour pleurer la mort d'un dieu d'Hollywood, Robin Williams ! Cette nouvelle nous a été servie par nos chers médias en première ligne, avant les informations sur la progression du califat et les massacres de chrétiens d'Orient, la réduction des séparatistes russophones d'Ukraine, l'étouffement des Tibétains et des Ouighours, les licenciements et plans sociaux, et même avant les sacro-saints foute, ou les embouteillages. Sans doute avons-nous été conditionnés par les accords Blum-Byrnes de 1946 et une des contreparties imposées dans la négociation du plan Marshall : les quotas d’au moins 30% de produits d’Hollywood sur nos écrans de cinéma. Mais nous ne voyons jamais un tel « cirque » pour pleurer un artiste russe, suisse, chinois, japonais, allemand, espagnol, ni même italien, ou africains, ou québécois, ou belge francophone tellement plus proches de nous ! Si M. Obama mourait, on nous ferait un deuil national grandiose, et nos « amis » profiteraient de l’émotion ainsi créée et entretenue savamment pour nous soutirer encore plus de concessions ;

- épandage forcené du globiche partout en subventionnant nos très zélés « collabos de la pub et du fric » (selon Michel Serres) ; 

- pressions états-uniennes éhontées, relayées par M. Cameron et même Mme Merkel, pour nous faire renoncer au contrat signé de vente du Mistral aux Russes ;

- injonctions comminatoires d'approuver et soutenir la guerre américano-otanienne en Ukraine et américano-israélienne au Proche-Orient ; 

- imposition en catimini de l'accord de libre-échange EU-UE, formidable instrument de domination ;

- énormes sanctions marteau pilon contre nos grandes banques qui ont osé, par le dollar, enfreindre un embargo-diktat des E.U.

Cela fait beaucoup !

Copie au CSA qui, je n'en doute pas, va réagir promptement.

-- Madame, Monsieur,

En cette période d'été, il se passe à travers le monde, beaucoup d'événements qui ont trait à la Francophonie et à la langue française. Il y a eu, par exemple, le 28 juillet 2014, la commémoration des 259 ans du génocide des Acadiens, appelé aussi le Grand Dérangement, un événement qui s'est déroulé notamment à Moncton, capitale du Nouveau-Brunswick, au Canada : pas un mot de cela au JT de 20 heures, de France 2 !

Le 6 août 2014 commençaient à Québec, les 18e Fêtes de la Nouvelle-France : pas un mot de cela au JT de 20 heures, de France 2 !

Le 8 août 2014 a eu lieu l'ouverture du Congrès mondial acadien dans l’Acadie des Terres et des Forêts, c'est-à-dire dans le Nouveau-Brunswick, dans l'État étatsunien du Maine et dans le Sud du Québec : pas un mot de cela, là non plus, au JT de 20 heures, de France 2 ! Par contre, Julian Bugier, le journaliste-présentateur de ce journal trouva tout de même une place pour faire la publicité du film "Expendables 3, un film étatsunien qui vient de sortir !

Ce manque de volonté de vouloir informer les téléspectateurs français de ce qui se passe dans le monde la Francophonie est scandaleux. Cela démontre bien qu'il y a une politique délibérée, tant à l'échelon français qu'européen, de mettre partout en exergue tout ce qui, de près ou de loin, transpire l'anglo-américanité et une politique délibérée d'éviter de parler, tant que faire se peut, de tout ce qui a un rapport avec la Francophonie internationale.

Je demande au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel de bien vouloir intervenir auprès des directions des rédactions des journaux télévisés pour que l'actualité francophone des 5 continents ne soient plus occultées au seul profit des faits divers qui se passent de l'anglosphère.

-- Madame, Monsieur,

Anglomanie sur France 2Enregistreur de vol

Force a été de constater qu'aux actualités de 20 heures sur France 2, le jeudi 7 août 2014, les journalistes Marc de Chalvron, Hugo Clément, Michel Anglade et Julian Bugier nous ont présenté, lors d'un reportage consacré à l'avion qui s'est écrasé récemment en Afrique de l'Ouest, les boîtes noires de cet avion sous l'inscription  anglaise "FLIGHT RECORDER DO NOT OPEN".

Pourquoi mettre systématiquement l'anglais en lumière, alors que ces mêmes boîtes ont l'inscription "ENREGISTREUR DE VOL NE PAS OUVRIR "  écrite à leur dos et qu'il suffisait donc de les tourner pour faire apparaître le français ?

Les Français, en général, sont très colonisés par l'anglo-américain et ce sont des tas de petits détails comme que celui que je viens de vous décrire, qui, cumulés, font que nos compatriotes n'ont d'yeux que pour cette langue, tuant la nôtre à l'international et réduisant la diversité linguistique et culturelle du monde aux seuls critères de ce qui se dit et se fait chez l'Oncle Sam.

Je demande à M. Gélinet, président de la cellule "langue française et francophonie" au CSA, de bien vouloir intervenir auprès des directeurs des rédactions des journaux télévisés pour que l'anglais cesse d'habiter l'esprit de nos journalistes.

-- Madame, Monsieur,

Ils étaient contents les journalistes Julian Bugier, Margaux Manière et Zidène Berkous de nous présenter un reportage intitule "Sensation forte en  hydrospeed", le lundi 28 juillet 2014, sur France 2, au JT de 20 heures. Aucun n'a eu l'idée, cependant, de chercher un équivalent français au terme anglais "hydrospeed" ! Pourtant "hydroglisse", "flottenbout" auraient très bien pu faire l'affaire ! 

Si on veut que la langue française reste une langue vivante, il faut la faire vivre par elle même et non par procuration via la langue anglaise.

Pourquoi n'enseigne-t-on pas cette vérité dans les écoles de journalisme au lieu de formater les journalistes en devenir, à l'idéologie de l'anglais-roi ?

Est-ce que le CSA pourrait toucher un mot de cela aux responsables des écoles en question ?

-- Madame, Monsieur,

Le jeudi 24 juillet 2014, dans le désert malien, un avion affrété par la compagnie aérienne Air Algérie s'est écrasé. Cet avion faisait la correspondance régulière entre Ouagadougou, capitale du Burkina Faso et Alger, capitale de l'Algérie. Tous les passagers sont morts, faisant ainsi 118 victimes, 118 victimes francophones qui plus est, puisque nous sommes là en Afrique francophone de l'Ouest et que ces personnes, de près ou de loin, étaient liés à ces pays de la Francophonie. Il est bien triste pour nous de voir ainsi mourir des femmes, des hommes et des enfants qui faisaient vivre au concret la langue française dans cette Afrique si prometteuse pour l'avenir de notre langue.Hollande en Côte d'Ivoire (Juillet 2014)

Le jeudi 24 juillet 2014, dans le désert malien, un avion affrété par la compagnie aérienne Air Algérie s'est écrasé. Cet avion faisait la correspondance régulière entre Ouagadougou, capitale du Burkina Faso et Alger, capitale de l'Algérie. Tous les passagers sont morts, faisant ainsi 118 victimes, 118 victimes francophones qui plus est, puisque nous sommes là en Afrique francophone de l'Ouest et que ces personnes, de près ou de loin, étaient liés à ces pays de la Francophonie. Il est bien triste pour nous de voir ainsi mourir des femmes, des hommes et des enfants qui faisaient vivre au concret la langue française dans cette Afrique si prometteuse pour l'avenir de notre langue.

Force a été de constater également que ce tragique accident a fait la une de nos journaux télévisés, eux qui d'habitude ignorent si grassement l'Afrique francophone. Mais pourquoi donc, cependant, faut-il qu'il y ait des guerres, des catastrophes aériennes, des épidémies ou autres drames pour que nos médias parlent de l'Afrique de langue française ?

Juste avant cet accident aérien, les 17, 18 et 19 juillet, le président Hollande était en visite officielle dans trois pays de l'Afrique francophone : le Tchad, le Niger et la Côte d'Ivoire. Pourquoi cet événement a-t-il été totalement occulté des journaux télévisés de 20 heures, autant sur TF1 que sur France 2 ? Pourquoi cette omerta de la francophonie vive et dynamique qui se construit tant bien que mal en Afrique ? Pourquoi toujours systématiquement des reportages, souvent insignifiants, de ce qui se passe aux États-Unis d'Amérique ou en Grande-Bretagne et rien de ce qui se passe d'important en Afrique francophone ?

Je demande au CSA d'agir contre la dictature des médias qui consiste à nous bourrer le cerveau d'anglo-niaiseries pour ne pas nous faire penser, entre autres choses, à la grandeur et aux beautés de la Francophonie.

-- Madame, Monsieur,

En nous faisant visiter la prison de la Santé, lors d'un reportage diffusé le mardi 22 juillet 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, le journaliste Dominique Verdeilhan employa l'expression anglaise "serial killer" pour évoquer le souvenir de Guy Georges, un assassin notoire qui fut incarcéré dans cette prison. 

Est-ce que le CSA pourrait dire à M. Verdeilhan que cet anglicisme a un équivalent français qui est "tueur en série" et qu'il faut éviter les anglicismes, en général, puisqu'ils contribuent à tuer à petit feu notre belle langue ?

-- Madame, Monsieur,

"Géo-Cache" ou plutôt "chasse au trésor", "jeu de pistes"On a eu droit, comme par hasard,  à un nouveau mot anglais, sur France 2, au JT de 20 heures, le samedi 19 juillet 2014 !

Eh, oui, nos braves journalistes, Laurent Delahousse et Florence Griffond,  n'ont pas pu résister de nous parler de "geocaching" pour nous dire que, tout simplement, se développer actuellement la chasse au trésor, ou le jeu de pistes, sur ordiphone, c'est-à-dire par géolocalisation.

Dans les pays francophones, les participants à ce typr de jeu sont généralement appelés des « géochercheurs », « géocacheurs » ou « géotrouveurs », nous dit Wikipédia, mais, bien sûr, vu l'anglomanie patente qui règne sur le JT de France 2, pas question de nous parler de « géocache » pour tenter de traduire l'anglicisme "geocaching".

D'ailleurs, si les journalistes et les responsables de la rédaction des JT sur France 2, ne s'intéressent pas à la langue française, on pourrait se demander aussi s'ils intéressent à la Francophonie, car, comme on a pu le constater durant ce journal, et comme on a pu le constater également dans ceux qui l'ont précédé, il n'a jamais été question de la visite en Afrique du Président Hollande et de la ministre de la Francophonie, il n'a jamais été question, non plus, du voyage du ministre de l'Outre-mer en Nouvelle-Calédonie, par contre, s'il se passe le moindre événement en Grande-Bretagne ou aux É-U-A, un reportage sera fait. Cela est scandaleux.

Je demande au CSA d'intervenir auprès des journalistes et des rédacteurs des JT de 20 heures, de France 2, pour que le mépris que ces messieurs et dames ont envers la langue française et la Francophonie, cesse au plus vite.

-- Madame, Monsieur,

Que dire du mot "MAIL" employé deux fois par le journaliste Julian Bugier, alors qu'il nous présentait un reportage sur les cartes de fidélité, mardi 15 juillet 2014, sur France 2, au JT de 20 heures ? Comment expliquer que ce journaliste ne connaisse pas le terme officiel français qui est "COURRIEL" ? Un journaliste qui n'est pas au courant d'une information vieille de plus de 10 ans, est-ce vraiment un journaliste ?

Même cas de figure également, pour le journaliste Pierre Monégier, envoyé spécial de France 2 en Inde, qui, lui, semble ignorer l'expression française "À bas coût", puisqu'il a employé par deux fois, le jeudi 17 juillet et le vendredi 18, l'expression anglaise "Low cost".

Est-ce que l'équipe du CSA qui travaille pour le respect de la langue française à la télévision, pourrait agir auprès de ces journalistes afin qu'ils cessent d'angliciser les téléspectateurs ?

-- Madame, Monsieur,

Dany's Day sur Arte-InfoDu  mardi 11 juin au lundi 14 juillet 2014, sur Arte-Info, Daniel Cohn-Bendit, nous raconta, à travers un carnet de route, ses impressions sur le Brésil durant le mondial de la FIFA.

Très bien ! Mais pourquoi avoir appelé ce rendez-vous quotidien, le "Dany's day", un nom à consonance anglo-américaine, un nom à consonance anglo-américaine sur une chaîne publique franco-allemande où, normalement, c'est l'allemand et le français qui devraient être mis en exergue et non l'anglais ?

De plus, comment se fait-il qu'un écologiste comme Daniel Cohn-Bendit, ne voie pas que l'anglais est en train de polluer et de vouer à la mort de nombreuses langues à travers le monde, mettant ainsi en danger la diversité linguistique et culturelle de toute l'humanité ?

Protéger la nature, la flore et la faune, oui, mais sauver la langues en évitant d'avoir recours systématiquement à l'anglais glottophage, devrait faire partie du même discours.

Merci aux responsables du CSA et d'Arte de bien vouloir parler de ce problème à M. Daniel Cohn-Bendit.

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 11 juillet 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, pour nous présenter un reportage sur l'ouverture des Francofolies de la Rochelle qui, cette année, fêtent ses 30 ans, Laurent Delahousse, le journaliste-animateur du journal, ne trouva pas mieux de dire "Francofolies" à l'anglaise, c'est-à-dire en prononçant le "S" final. Petit détail, certes, mais qui montre le degré profond d'anglomanie qui touche ce journaliste (http://youtu.be/jUmBs7wT9aA).

Cela est du même acabit, d'ailleurs, que les "N S - e ï l", pour NSA, de son confrère David Pujadas. L'anglomanie semble, hélas, être le dénominateur commun des journalistes de France 2, notre télévision de service public qui est pourtant censée défendre, promouvoir et enrichir la langue française.

Heureusement, dans le reportage qui a suivi, Bernard Lavilliers vint rappeler le but des Francofolies voulu par son créateur Jean-Louis Foulquier : celui de mettre en exergue des chansons en français pour que le français poétiquement chanté subsiste (dixit B. Lavilliers).

Si le but des Francofolies, est donc de mettre la chanson en français à l'honneur, il est forcément mal venu de prononcer le nom de ce festival à l'anglaise, n'en déplaise à M. Delahousse.

Puissent ses supérieurs hiérarchiques et le CSA, l'aider à se guérir de cette maladie, une maladie connue sous le nom d'anglicite aiguë, qui consiste à mettre de l'anglais partout et à ne voir le monde que par le prisme déformant des lunettes de l'Oncle Sam ! 

Patricio Palomar, Directeur de la Stratégie de CBRELaurent Desbonnets, envoyé spécial en Espagne pour France 2-- Madame, Monsieur,

 Le mercredi 9 juillet 2014, j'ai constaté, dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, que le journaliste, Laurent Desbonnets, parlait en anglais à M. Patricio Palomar, un Espagnol, lors d'un échange pour les besoins d'un reportage consacré à l'immobilier en Espagne.

Est-il normal qu'un journaliste, envoyé spécial en Espagne, ne parle pas espagnol et soit obligé alors d'utiliser l'anglais, faute que son interlocuteur ne connaisse pas le français ?

Aujourd'hui, tout bachelier a appris, au moins, deux langues étrangères à l'école, comment se fait-il que les journalistes, à l'instar de Laurent Desbonnets, n'aient l'air, pour la plupart, que de parler l'anglais ? Qu'est-ce qu'il se passe dans les écoles de journalisme, seraient-elles passer sous tutelle du British Council qu'elles n'ouvrent pas plus leurs élèves aux langues étrangères (au pluriel) ?

Merci au CSA d'exiger des écoles de journalisme, qu'elles mettent au moins trois langues étrangères obligatoires, dans le cursus de chacun de ses élèves.

-- Madame, Monsieur,

Lundi 7 juillet 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, David Pujadas, le journaliste-présentateur du journal, n'a pas pu s'empêcher de dire "Binge drinking", pour lancer un reportage sur l'ivresse, "Binge drinking" étant le terme anglais pour désigner la défonce par l'alcool pratiquée par certains jeunes.

« Ce qu'on appelle en Angleterre, le "Binge drinking" », nous dit David Pujadas. - Mais on se fout comment est nommé ce phénomène en Angleterre, ici, on est en France et on parle français !  Pourquoi pas alors nous dire "ivresse express" ou "beuverie express" en polonais et en russe, car les Polonais et les Russes, après tout, sont autant expert en ivrognerie que les Anglais ? Feriez-vous de la discrimination, M. Pujadas, que vous ne parlez que des Anglais ?

Est-ce que M. Gélinet, Président de la "cellule langue française" au CSA, pourrait faire quelque chose pour désintoxiquer M. Pujadas, de l'anglais ?

-- Madame, Monsieur,

Clark Little, photographe de vagues

Ce 24 juin était la Fête de la Saint-Jean-Baptiste, la Fête des Canadiens français, la Fête nationale du Québec, et pas un mot de cela dans les actualités, au JT de 20 heures de France 2. Pourtant, dans ce journal, nous eûmes droit à un reportage en Amérique, mais pas au sujet des Francophones en fête au Canada, mais d'un Américain de Hawaï, Clark Little, photographe de vagues.

Ainsi va notre télévision de service public, plus attachée de parler des Amerloques et, avec eux, du triomphe de leur langue sur les langues du monde que d'informer les Français sur les Francophones des 5 continents qui font briller de 1001 feux, la langue française que nous avons en partage avec eux.

Il paraît qu'il y a une cellule langue française et francophonie au CSA, une cellule dirigée par M. Patrice Gélinet. Pourrait-il alors m'expliquer, ce monsieur, pourquoi, les JT de 20 heures sur France 2, occultent l'information qui met en avant la langue française et la Francophonie, et pourquoi est mis plutôt à la place tout ce qui a trait à la promotion de la langue anglaise et de la culture américaine ?

-- Madame, Monsieur,

 Jeudi 19 juin 2014 sur France 2 au JT de 20 heures, Emmanuelle Mesplède, journaliste sur cette chaîne, nous présenta un reportage sur l'accueil des touristes étrangers à Paris, et, en nous le commentant, force a été de constater qu'elle avait l'air de dire que ce n'est pas bien que les Français, à Paris, ne parlent pas bien anglais (http://youtu.be/7iV7asVpLvw). Ira-t-elle faire le même reportage aux États-Unis d'Amérique pour voir, cette fois-ci, si le touriste français qui ne parle pas un mot d'anglais là-bas, trouve des Américains qui parlent français pour l'aider ?  - Non, certainement ! Alors, pourquoi ce deux poids, deux mesures ?

Un peu d'objectivité, s'il vous plaît, mesdames et messieurs les journalistes, et cessez, en cela, de vous faire les VRP de l'anglais. 

Moi, quand je vais dans un pays étranger, je fais l'effort de me préparer un peu à l'avance à apprendre quelques phrases clés dans la langue du pays et j'ai sur moi un dictionnaire pour m'aider, un dictionnaire que l'on peut très bien retrouver, maintenant, sur le plus commun  des ordiphones. Les Américains que vous avez accompagnés, auraient pu faire l'effort de faire cela aussi. Visiter un pays, c'est le respecter et c'est aussi respecter sa langue.

Je demande à M. Patrick Gélinet, président de la cellule « langue française et Francophonie » au CSA, de bien vouloir intervenir pour que de tels reportages qui font la propagande de l'anglais en France, cessent au plus vite d'être diffusés sur notre télévision de service public, une télévision censée défendre et promouvoir la langue française et la Francophonie.   

-- Madame, Monsieur, Hollande et le dénigrement

Le mercredi 11 juin 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, au sujet d'un reportage consacré à l'irrespect qui se développe à l'égard du représentant de celui qui incarne la plus haute fonction de l'État, David Pujadas nous parla de "bashing", ajoutant qu' "en bon français on dirait dénigrement (sic)".

Alors pourquoi, si en bon français, on doit dire "dénigrement", David Pujadas, et plus loin dans le reportage, Jeff Wittenberg, emploient-ils le terme anglais "bashing" ?

Serait-ce une faute désormais pour les journalistes, de parler "en bon français" et de privilégier plutôt le "mauvais français", c'est-à-dire, le français anglicisé ?

Pour donner un exemple d'irrespect à l'égard du représentant de celui qui incarne la fonction présidentielle, Jeff Wittenberg et Thierry Curtet, les réalisateurs du reportage en question, firent voir le passage-vidéo où Benoist Apparu, ancien ministre UMP, parlant du Président de la République, le traite de "type qui ne fait pas le job".

Force est de constater que les journalistes ont remarqué qu'un seul mot irrespectueux dans cette phrase, le mot "type", un seul mot, alors que le mot anglais "job" l'est tout autant, si ce n'est plus. "Job" est d'abord irrespectueux parce que c'est un mot anglais qui n'a pas sa place dans un contexte francophone, "job" est encore irrespectueux parce que le Président de la République ne fait pas un travail, comme un simple citoyen, mais il remplit une fonction et accomplit une mission qui va bien au-delà d'un quelconque travail.

Tout cela pour dire que l'irrespect est aussi dans la langue, dans la langue que l'on maltraite de plus en plus, que l'on pollue de plus en plus par l'anglais inquisiteur, et, comme par hasard, que l'on apprend de moins en moins bien dans nos écoles, voire que l'on remplace par l'anglais dans certaines de nos universités et grandes écoles (loi Fioraso). 

Le sujet de ce soir était donc mal traité, mais est-ce que les journalistes de France 2, largement soumis à l'anglais, sont bien placés pour parler de respect ?

Je demande au CSA de leur poser la question.

-- Madame, Monsieur,

Sur France 2, le mercredi 11 juin, au journal télévisé de 13 heures, Élise Lucet, la journaliste-présentatrice de ce journal, nous fit part d'un reportage intitulé « Brésil, do you speak English ? », un reportage réalisé par les journalistes Lorraine Christoflour et Fanny Lothaire (http://rutube.ru/video/c00745dc36868f2cffab18b96f3cdfa1/).

Élise Lucet introduisit ce reportage en disant que face à la Coupe du Monde de Ballon qui allait commencer, les Brésiliens n'étaient pas tout-à-fait prêts à accueillir les touristes, car leur niveau d'anglais laissait à désirer. Et de rajouter : « C'est sûr, nous en France, en matière de maîtrise d'anglais, on n'a pas de leçon à leur donner ».

Ensuite, dans le déroulé du reportage, nous vîmes la journaliste Fanny Lothaire demander en anglais aux Brésiliens qu'elle rencontrait, s'ils parlaient anglais. À un moment donné, elle nous fit part de son étonnement, voire de sa tristesse, de constater que l'anglais était si peu connu des Brésiliens, et de conclure on nous disant que seulement (sic) 2% des Brésiliens parlent « la langue internationale (re-sic) ». Etc.

Bref, devant une telle capitulation, devant une telle Kollaboration, devant un tel décervelage, devant un tel alignement sur la langue (et la pensée) des maîtres du moment, je demande au CSA de prendre des mesures disciplinaires à l'encontre des journalistes responsables de la réalisation et de la diffusion de ce reportage, car l'anglicisation à la télévision française doit cesser dans les meilleurs délais.

-- Madame, Monsieur,

François BeaudonnetJeudi 5 juin 2014, sur France 2, au journal de 20 heures, l'envoyé spécial à Bruxelles, François Beaudonnet employa l'expression anglaise "Open bar" pour nous parler de taux négatifs et autres nouvelles mesures lancées par la Banque Centrale Européenne, la BCE, pour perfuser de l'oxygène dans le moteur de l'économie européenne.

Pourquoi ce monsieur emploie-t-il le mot anglais "Open bar" que les Francophones auxquels il s'adresse, ne sont pas censés connaître ?

Pourquoi cet irrespect à l'égard de notre langue, et, à travers elle, à l'égard de ses locuteurs.

Si ce monsieur a des chefs au-dessus de lui, je demande au CSA de bien vouloir prendre contact avec eux, afin de leur demander d'envoyer une note à leur employé pour lui rappeler l'article 39 de la Charte de France Télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsqu'un équivalent français existe.  

-- Madame, Monsieur,

Collabo de la colonisation linguistique et du formatage des cerveaux par l'anglais, David Pujadas s'est encore livré, dans le journal de 20h de France 2,  le 3 juin 2014, à un numéro de propagande de la langue véhiculaire de l'ordre économique actuel, en diffusant un reportage intitulé « Brésil : le nouveau pays des millionnaires ». Comme par hasard, c'est Carlos Wizard Martins, un Brésilien anglo-marqué qui eut les faveurs des caméras de France 2, un milliardaire fou d'anglais qui s'est enrichi par une entreprise dont l'activité est précisément de vouloir enseigner massivement l'anglais à travers tout le Brésil pour faire de ce pays, un pays bilingue anglais-portugais.

À noter aussi que le journaliste qui commenta le reportage, ne prit même pas la peine de traduire en français le mot anglais "self made man" employé par Carlos Wizard puisque nous entendîmes de sa bouche "self made man" en lieu et place du mot français "autodidacte".

Tout cet abus d'anglais est profondément lamentable, est-ce que le CSA peut faire quelque chose pour que cesse la propagande de l'anglais et la maltraitance de notre langue sur France 2, chaîne publique, s'il en est ?

Jacques cardoze au Canada-- Madame, Monsieur,

Encore une marque de la profonde anglomanie et du caractère pro-américain du journal du 20 heures sur France 2. En effet, le lundi 2 juin 2014, David Pujadas nous présenta un reportage sur les maisons de transition pour les détenus en fin de peine. Le reportage se déroula au Québec, à Montréal, mais jamais le mot Québec ne fut prononcé, seul le mot Canada fut évoqué. Cela est fort regrettable, car parler du Québec, c'est d'abord avoir une pensée pour la francophonie d'Amérique du Nord, une francophonie vivante et non folklorique. Parler uniquement du seul Canada, c'est l'ignorer.

Ensuite, Jacques Cardoze, l'envoyé spécial en Amérique du Nord pour France 2, ne trouva pas mieux pour illustrer son reportage que d'interroger un dénommé Karl, un anglophone.

Ainsi, bien que nous nous trouvions au Québec, seule province unilingue francophone du Canada, bien que nous étions à Montréal, la première ville francophone d'Amérique, bien que se soit une équipe française qui tourne le reportage, et bien, malgré tout cela, Jacques Cardoze a trouvé le moyen de prendre un anglophone dans son reportage, comme élément central.

  Devant une telle bêtise, je demande au CSA de faire le nécessaire pour que soit donné un blâme à ce journaliste inconséquent (et pareillement, s'il vous plaît à M. Pujadas). 

-- Madame, Monsieur,

Le samedi 31 mai 2014, sur France 2, à partir de 20 h 45, il y eut la finale de rugby du "top QUATORZE". À la fin de cette retransmission, Laurent Ruquier prit l'antenne avec son émission "On n'est pas couché" et là, nous eûmes droit à un "flop TEN" !

Comment expliquer que sur une chaîne de télévision française, dans un même espace temps, qui plus est, l'on dise 14 en français et 10 en anglais ? Pourquoi M. Ruquier se permet-il de compter en anglais alors qu'en France, à l'instar des joueurs de rugby, on compte encore en français ?

Est-ce que le CSA pourrait aller voir M. Ruquier pour recadrer son compteur ?

-- Madame, Monsieur,

"On n'est pas que des Cobayes" au Canada anglaisDans l'émission « On n'est pas que des Cobayes », diffusée sur France 5, le vendredi 23 mai 2014,  il y eut une séquence qui se passa dans un studio de création de jeux-vidéos, à Vancouver, au Canada. Une occasion pour Élise Chassaing, la présentatrice de l'émission, de parler anglais, c'est-à-dire de faire, une fois encore, la pub de cette langue envahissante.

Et cela n'est pas normal, pas normal de mettre toujours en exergue cette langue au détriment du français et des autres langues étrangères. Pas normal d'aller au Canada anglophone, alors qu'à Montréal, la francophone, il existe aussi, mais en français, des équipes de créations pour les jeux vidéos.

Pas normal, non plus de parler anglais à Vancouver, sans se poser la question de la place de la langue française dans cette partie-là du Canada, alors que le pays est théoriquement bilingue français-anglais (loi Trudeau) et fait partie de la Francophonie institutionnelle.

Dans ces conditions, comment se fait-il que de jeunes créateurs canadiens, certainement bardés de diplômes, ne parlent pas un mot de français. Cela est-il normal, alors que du côté du Québec, tous les haut diplômés sont bilingues français-anglais ? Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? J'aurais bien aimé qu'Élise Chassaing  leur pose la question, au lieu de ne cesser de jouer avec eux la tendre ingénue.

Soit, Élise Chassaing a pour travail principal d'animer l'émission en étant la plus agréable et la plus enjouée possible, mais ce n'est certainement pas une raison pour ne pas penser plus loin que le bout de son nez ou plutôt au-delà de la barrière "DO NOT CROSS", si chères à nos Cobayes anglisiseurs.

Je demande au CSA d'intervenir auprès de la direction de France 5 pour que le caractère anglicisant de cette émission cesse au plus vite.

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission « La Maison de France 5 », diffusée sur la 5, le mercredi 21 mai 2014, il y eut un reportage sur le "Tye and Dye", qu'on nous traduit par « dégradé de couleurs ». Dommage, tout de même, de passer par un mot anglais pour nous expliquer la technique du dégradé. Passera-t-on à l'anglais, sur le même principe, pour nous expliquer l'art de couper le beurre avec un fil ?

Il y eut ensuite le "door window" de Stéphane Bugaut, un antiquaire décorateur, invité de l'émission qui, pour le coup, nous présentait sa maison. Stéphane Thébaut répéta ce terme anglais sans le traduire et cela est bien dommage, car nul n'est censé connaître l'anglais que je sache sur une chaîne de la télévision française. 

Est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour tenter d'arrêter l'anglomanie dans la maison de France 5 ?

-- Madame, Monsieur,

Busnel, un anglomane ?

Force est de constater que monsieur Busnel a tendance, à travers ses émissions, comme on a pu le constater dans son "Carnet de routes" diffusé sur France 5, le 15 mai 2014,  à favoriser les écrivains anglophones par rapport aux autres qui parlent d'autres langues étrangères. 

Quand est-ce que M. Busnel fera le même type d'émission à Berlin, en allemand, à Madrid, en espagnol, à Rome, en italien, etc.

 J'aimerais bien le voir aussi en Francophonie, en français donc, à Montréal, à Bruxelles, à Nouméa, à Dakar, à Alger, à Abidjan, à Kinshasa, à Port-au-Prince, etc. 

Bref, si M. Busnel pouvait se sortir un peu - et par conséquent nous sortir un peu -, de la langue et de la pensée uniques que l'on est en train d'imposer partout, ce serait bien. 

Merci au CSA de veiller à un juste équilibre dans la diffusion des langues étrangères sur notre télévision de service public.

-- Madame, Monsieur,

Pourquoi, David Pujadas, au JT de 20 heures sur France 2, le mardi 13 mai 2014,  se croit-il permis de prononcer à l'anglaise "Greï....ce of Monaco", le titre d'un film qui vient de sortir, alors qu'il suffisait de dire tout simplement "Grâce de Monaco"  pour respecter notre langue ?

Nous savons déjà que cet obsédé de l'alphabet anglais préfère dire "N.S. EÏ" que "NSA", mais serait-il possible, tout de même au CSA de rappeler à ce monsieur que c'est avec l'argent des téléspectateurs français qu'il est grassement payé et que la moindre des politesses serait de leur parler dans leur langue ?

-- Madame, Monsieur,

Crazy Dunkers

Force est de constater que dans l'émission de variété, de Patrick Sébastien "Le Plus grand cabaret du monde", les artistes des spectacles présentés prennent, la plupart du temps, des chansons en anglais pour accompagner leurs numéros.

Dans l'émission diffusée le samedi 10 mai 2014, nous avons même pu constater que la France avait contaminé des Québécois, puisque, le duo    "Les Vitaminés", originaire du Québec, a meublé son numéro de chansons en anglais !

Que dire aussi des pseudo-Français, acrobates de la balle, qui se font appeler les Crazy Dunkers et que Patrick Sébastien est fier de présenter comme Français sans s'interroger sur ce nom qui ne l'est pas !

Et pourquoi Patrick Sébastien parle de  "Close up", pour introduire M. Bilis, un spécialiste de la magie rapprochée.

Et pendant ce temps sur France 3, l'Eurovision battait son plein, un endroit qui est devenu un coupe-gorge pour la diversité culturelle et linguistique de l'Europe, un événement qui devrait plutôt se nommer "Anglovision" et où la France ne devrait pas être, du moins tant qu'elle ne s'est pas encore soumise complètement à la langue hégémonique.

Est-ce que le CSA pourrait rappeler aux responsables de nos chaînes publiques qu'ils ont, entre autres missions, de veiller à la qualité, à la promotion, à l'enrichissement, à la diffusion de la langue française et non de faire le contraire en faveur de l'anglais ?  

-- Madame, Monsieur,

Sur France 5, le vendredi 9 mai 2014, tout le long des séquences qui se passaient dans le hangar qui tient lieu de QG à l'émission « On n'est pas que des cobayes », j'ai vu à plusieurs reprises des barrières marquées en anglais : "DO NOT CROSS".

Pourquoi des barrières marquées en anglais dans une émission française, alors que cette émission, comme toutes celles du service public de la télévision, est censée montrer le bon exemple dans l'emploi de la langue française ?

Est-ce que le CSA pourrait exiger des responsables de cette émission, qu'ils cessent de prendre les téléspectateurs pour des cobayes à l'anglicisation ?

-- Madame, Monsieur, Course dans la boue

En ce jeudi 8 mai 2014 où l'on a fêté la victoire de 1945 sur l'Occupant nazie, était-il opportun de nous rappeler, une fois encore, que la langue française était sous l'emprise de l'anglais ?

En effet, pourquoi France 2, dans son JT de 20 heures, a parlé de cet évènement sportif qui consiste de courir dans la boue, un évènement sportif qui par son nom, "The Mud Day", est une insulte à notre langue et qui, par son organisation - le départ est appelé "Start" -, l'est tout autant ? N'y aurait-il pas des évènements en France où notre langue est respectée qui seraient dignes de passer au JT ? Pourquoi privilégier les évènements qui participent à l'assassinat de notre langue ?

Et pourquoi, Maryse Burgot, toujours dans ce même journal, envoyée spéciale aux É-U-A, nous parle-t-elle de "Tumbleweeds" dans un reportage, alors qu'il suffisait de dire "Virevoltants" pour éviter l'anglicisme ? La mission de France 2 serait-elle de nous apprendre l'anglais ?

Je demande au CSA d'intervenir auprès des responsables de la rédaction des journaux de 20 heures de France 2, afin que ces journaux cessent de se faire les porte-drapeaux de la propagande de l'anglais-roi.

-- Madame, Monsieur,

Sur Arte, dans l'émission "28 minutes", pourquoi dans la vidéo de la rubrique "Désintox", les panneaux d'information sont-ils écrits en anglais ? Ainsi, a-t-on vu, le mercredi 7 mai 2014, au "Désintox" consacré à Yves Jégo et le Grenelle de l'environnement, les mots "Janvier" et "Année", écrits en anglais.

Cela n'est pas normal, d'autant plus que Arte est une chaîne franco-allemande et non anglaise.

Est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès de la direction d'Arte pour que cette anglomanie cesse ?

Ingrid Kragl, directrice de Foodwatch-- Madame, Monsieur,

Mardi 6 mai 2014, au journal télévisé de 20 heures, sur France 2, dans un reportage consacré à l'alimentation, et plus précisément sur les étiquettes des produits que nous consommons, la journaliste Emmanuelle Mesplède  interrogea Mme Ingrid Kragl, directrice de l'association "Foodwatch", une association de défense des consommateurs.

Force fut alors de constater que si Emmanuelle Mesplède s'inquiète à juste titre que certaines étiquettes des produits que nous consommons, ne respectent pas le consommateur dans l'information qu'elles véhiculent, force fut de constater que la journaliste ne s'est pas inquiétée pour autant du nom anglais de cette association qui, du simple fait de ne pas avoir un nom en français, ne respecte pas les consommateurs francophones qu'elle est censée défendre.

La journaliste doit être tellement anglicisée qu'elle n'a même pas vu le ridicule de la situation : une association qui veut défendre la clarté de l'étiquetage des produits que nous consommons, mais une association qui, elle-même, par son nom en anglais, ne joue pas la carte de la clarté linguistique à l'égard des consommateurs francophones que nous sommes ! Quel paradoxe !

La journaliste nous a parlé aussi de "nuggets" de poulet. Ne connaîtrait-elle pas alors les termes français qui sont "beignets" et "croquettes" ?

Puisse le CSA intervenir auprès des écoles de journalisme pour que l'on enseigne aux journalistes, d'une manière obligatoire, le respect de la langue française et le sens critique à l'égard de la langue de l'Empire.

-- Madame, Monsieur,

Le mardi 22 avril 2014, au JT de 20 heures sur France 2, un reportage fut consacré aux comédies musicales. La journaliste, Clémence de la Baume, en commentant les images employa à plusieurs reprises le mot anglais "casting", et déclina même ce mot en un verbe à l'infinitif dans l'expression « pour caster des acrobates ».

Comment se fait-il que cette dame ne connaisse pas, ou qu'elle ne veuille pas employer, le mot français équivalent à ce mot anglais qui est « audition » ?

Elle aurait pu par la même occasion, bien sûr, parler d' « auditionner » des acrobates, au lieu de son affreux "caster".

Est-ce que le CSA pourrait insuffler un peu plus d'amour et de respect à l'égard de la langue française à la caste journalistique ?  Merci d'avance.

-- Madame, Monsieur,

J'ai remarqué, le vendredi 18 avril 2014, au JT de 20 heures de France 2, que Laurent Delahousse pour nous présenter un reportage qui avait pour sujet les retards dans le transport aérien, employa le mot anglais "surbooking" :  « si on est victime de "surbooking" », dit-il.

Pourquoi ce journaliste ne parle-t-il pas français, alors, pour le cas, qu'il suffisait, pour respecter notre langue, et donc pour nous respecter, de dire tout simplement "surréservation" ?

Le CSA pourrait-il faire remarquer à ce monsieur, comme à bien d'autres journalistes, hélas, que c'est en français que l'on doit s'exprimer à la télévision française et non en anglais ou en franglais ?

-- Madame, Monsieur,

Lundi 14 avril 2014, sur FR3, aux actualités du 19/20, Carole Gaessler, la journaliste présentatrice du journal, dans un reportage consacré à Peugeot, nous dit que le nouveau patron de cette entreprise d'automobiles, M. Carlos Tavares exclut de fabriquer des voitures "low cost"(sic).

Pourquoi employer le mot anglais "low cost",  alors qu'en français, il suffit de dire, tout simplement, des voitures "premier prix", voire à "bas-coût"  ?

Le CSA pourrait-il offrir un dictionnaire français-anglais à cette journaliste afin que la prochaine fois, elle évite d'angliciser son langage ?

Courriel de la SRPJ de Montpellier-- Madame, Monsieur,

Le dimanche 13 avril 2014, aux actualités de 20 heures sur France 2, à l'occasion d'un reportage sur une note de la SRPJ de Montpellier, demandant aux hôteliers de leur signaler par courriel, l'arrivée dans leurs établissements, d'individus originaires d'Europe de l'Est, nous entendîmes le mot anglais "mail" prononcé par les journalistes, Laurent Delahousse, présentateur du journal, et Véronique Gaglione, la commentatrice du reportage.

Quand est-ce que ces messieurs et dames les journalistes vont se décider à employer le mot français  « COURRIEL » en lieu est place du mot anglais "mail" ?

 Est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour que le français prime sur l'anglais à la télévision ? 

-- Madame, Monsieur,

Le samedi 12 avril 2014, sur France 2, le chanteur anglais Boy George était un des invités de l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché".

À un moment donné, dans l'entrevue qui eut lieu avec cet artiste, Laurent Ruquier demanda à Boy George s'il connaissait une chanson en français. Boy George dit alors qu'il connaissait la chanson "Alouette", une chanson qu'il avait apprise à l'école, puis il en fredonna une phrase ou deux.

Laurent Ruquier fit part alors de son étonnement, car Lady Gaga et Lionel Ritchie, qui ont eu également l'occasion de passer dans l'émission, avaient choisi, eux-aussi, la même chanson, mais la réflexion de Laurent Ruquier s'arrêta là. Dommage, tout de même, car il y avait de quoi parler, à savoir que le choix de cette chanson par ces artistes anglophones, montrait combien ils ignorent nos artistes, et combien surtout, ils sont peu ouverts à la culture des autres.

 Cette petite histoire aurait pu permettre aussi aux chroniqueurs de l'émission, Natacha Polony et Aymeric Caron, si prompts d'habitude à la critique, de souligner la différence qu'il y a entre les artistes français et les artistes anglophones : les artistes français se délectant (en général) de chanter en anglais (voir actuellement : The Voice) et les artistes anglophones ignorant, presque totalement, la chanson en français. Ils auraient même pu tenter alors un parallèle entre la Grande-Bretagne, le pays le plus euroceptique de l'UE, mais dont la langue est en passe de coloniser toute l'Europe et les artistes anglophones, les moins ouverts aux chansons des autres, mais dont les chansons colonisent le monde.

Intéressant aurait été aussi de demander à Boy George, comment on dit "TEN" en français, et de lui demander par la même occasion, s'il y a en Grande-Bretagne l'équivalent d'un Ruquier qui, par l'intermédiaire d'une rubrique appelée "Flop DIX", donnerait le goût du français Outre-Manche ?

 Merci au CSA de faire quelque chose contre l'anglolâtrie qui s'installe dans nos médias et chez Ruquier en particulier. 

-- Madame, Monsieur, Soko, une droguée à l'anglais

Le samedi 5 avril 2014, dans l'émission "On n'est pas couché", une émission de Laurent Ruquier, diffusée tous les samedis en fin de soirée sur France 2, nous eûmes droit, en plus du fameux "Flop TEN" anglais, car ce monsieur refuse obstinément de franciser sa rubrique en "Flop DIX", nous eûmes droit à une chanteuse française qui chante en anglais, la dénommée Soko.

Est-ce bien du rôle de la télévision française de service public que de faire la publicité à ces Français qui abandonne leur langue, ne devrait-elle pas plutôt faire la promotion de ceux qui restent fidèles à notre langue ? 

L'album de cette dame s'appelle "I thought i was an alien" et il paraît qu'elle a fait la la Bande origine du court métrage " First kiss ". Mais, si cette artiste a choisi de s'exprimer en anglais, pourquoi ne va-t-elle pas se vendre aux É-U-A et ne reste-elle pas à Los Angeles où elle a un pied à terre ?  Los Angeles (LA) que Laurent Ruquier, bien sûr, a prononcé à l'anglaise : L "eil" !

 Quand le CSA se décidera-t-il à lutter contre l'anglicisation-américanisation qui est en train de s'emparer de notre télévision ? 

-- Madame, Monsieur,

Le jeudi 20 mars 2014, sur Arte, la rubrique « Désintox » de l'émission « 28 minutes » était consacrée à Silvio Berlusconi et à la présidence de l'Union européenne.

Quelle honte de voir sur cette vidéo le « Conseil européen » et le « Conseil de l'Union européenne », nommés en anglais, et uniquement en anglais  ! 

En quel honneur l'anglo-américain serait-il la langue de l'Europe ?

On sait que les Anglo-américains sont à la manœuvre à Kiev, mais apparemment, ils le sont aussi au niveau linguistique dans tous les couloirs de l'UE, et ailleurs dans les grands médias.

Je demande au CSA d'intervenir auprès de la direction d'Arte pour que cette chaîne arrête de nous « intoxiquer » à l'anglais.

-- Madame, Monsieur,

La journée du Bonheur sur M6, le 20 marsJeudi 20 mars 2014, sur la chaîne M6, au journal du 19/45, alors que ce 20 mars était la Journée internationale de la Francophonie,  nous eûmes droit à un beau panel d'anglaiseries, mais n'eûmes aucun reportage ni aucune allusion sur la Francophonie.

Il y eut un reportage sur les "hotlines" commenté par le journaliste, Jérôme Dussart, qui trouva le moyen, dans son commentaire, de caser un "Made in France" et de dire que l'application pour téléphone "Vite ma hotline"  portait bien son nom (sic).

Ensuite, Xavier de Moulins, le journaliste présentateur du journal,  nous annonça que ce 20 mars était la "Journée du Bonheur" et  lança aussitôt un reportage illustré aux couleurs de "happy" !

Enfin, pour finir en beauté ce journal anglo-colorisé, nous eûmes droit à une entrevue avec l'acteur américain, Keanu Reeves, qui, en anglais, nous présenta son nouveau film "Man of Tai Chi" (apparemment, on ne traduit plus le titre des films !)

Sur France 2, au 20 heures, ce fut du même acabit, mais au lieu de parler de la "Journée du Bonheur", David Pujadas préféra nous parler de la "Journée sans viande", une journée créée il y a une trentaine d'années aux États-Unis, aux États-Unis, comme par hasard.

Ainsi, ces deux chaînes de la télévision française dont une est du service public, ont préféré parler de la "Journée du Bonheur" pour une et de la "Journée de la viande" pour l'autre, plutôt que de parler de la "Journée de la Francophonie", la francophonie qui réunit près de 250 millions de francophones à travers le monde et qui est notre seule chance pour demain de pouvoir continuer encore de parler français.

À se demander si tous ces gens de la télévision ne sont pas payés par l'anglosphère via la CIA ou via un autre machin anglo-euro-mondialisé.

Je demande au CSA de faire une enquête auprès de ces journalistes et auprès des rédacteurs en chef des journaux concernés pour savoir pourquoi ces messieurs et dames ont ignoré le Jour de la Francophonie à l'antenne, le 20 mars. Voir notamment où ils passent leurs vacances et qui les payent, voir qui règlent leurs notes de restaurants et d'hôtels, bref, vérifier leur train de vie et voir s'il est bien en corrélation avec leur salaire.

-- Madame, Monsieur,

Le mardi 18 mars 2014, sur Arte, la rubrique « Désintox » de l'émission « 28 minutes » était consacrée à Michel Sapin et les écoutes téléphoniques.

Une fois encore, hélas, je constata que les panneaux étaient en anglais pour illustrer la vidéo : "Once upon a time" et "year".

 Qu'attend le CSA pour intervenir ? 

-- Madame, Monsieur,

Luz Casal, dans les Années Bonheur, de Patrick SébastienPatrick Obispo dans les Années Bonheur, de Patrick Sébastien Samedi 15 mars 2014, dans l'émission « Les Années bonheur », j'ai remarqué que Patrick Sébastien, l'animateur et le producteur de cette émission de variétés, a demandé à Pascal Obispo de parler en anglais à  Amii Stewart, une chanteuse étatsunienne, mais, lorsqu'il s'est agi de Luz Casal, une chanteuse espagnole,  rien en espagnol, pas même le petit mot "gracias" pour la remercier de son extraordinaire prestation.

Pourquoi ce deux poids, deux mesures, pourquoi cette inégalité dans le traitement des langues étrangères, pourquoi toujours des ponts d'or pour l'anglais et rien pour les autres langues ? Apparemment, le combat pour l'égalité est loin d'être gagné ! 

Merci au CSA de demander aux personnes qui présentent, ou animent, des émissions à la télévision, de veiller à ce qu'elles s'ouvrent au monde en respectant sa richesse culturelle et linguistique et de veiller, de ce fait, à ce qu'elles ne s'enferment pas dans la seule culture et dans la seule langue de l'anglosphère.

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission "On n'est pas que des cobayes", diffusée le vendredi 14 mars 2014, sur la 5, j'ai remarqué que l'animatrice de l'émission, Élise Chassaing,  avait l'anglais facile.

En effet, après nous avoir parlé la semaine dernière de "light painting", voici que cette semaine, elle annonce le départ des épreuves en employant le terme anglais "GO", elle nous parle de "Dance Floor" pour désigner une piste de danse et à propos de ses acolytes, elle emploie l'expression franglaise "serial testeur".

Voilà donc une jeunette qui fait son entrée à la télévision et qui n'a pas appris, apparemment, le respect de la langue française, la langue, qui plus est, du service public de la télévision.

 Serait-il trop demander au CSA de rappeler à Élise Chassaing, ses obligations en matière de langue française à la télévision publique ?

Food Trucks sur France Two !-- Madame, Monsieur,

Lundi 10 mars 2014, au JT de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à une énième leçon d'anglais.

En effet, cette fois-ci, sous le prétexte de nous parler d'une nouvelle vague de commerces ambulants, notre chaîne du service public de la télévision, une chaîne censée participer pourtant à la promotion et à l'enrichissement de la langue française, nous proposa une nouvelle expression anglaise à apprendre : "Food Trucks".

Et la journaliste, Lorraine Gublin,  ne se gêna pas d'employer moult fois cette expression dans les commentaires qu'elle fit durant dans le déroulé du reportage en question.

Le CSA pourrait-il faire quelque chose pour tenter de donner un peu de conscience professionnelle à l'égard de la langue française à tous ces journalistes accros aux anglicismes ?

-- Madame, Monsieur,

Dans l'émission "On n'est pas que des cobayes", diffusée le vendredi 7 mars 2014, sur la 5, on nous parla de "light painting", ce qui normalement en français donnerait : "peinture de lumière", "tableau de lumière", etc.

Élise Chassaing, une des présentatrices de l'émission, employa à plusieurs reprises cet anglicisme et, comme pour le répandre un peu plus, notamment auprès des jeunes téléspectateurs, elle leur proposa, dans le cadre d'un jeu organisé par l'émission, de faire un "light painting"  !

« Réalisez votre propre "light painting", leur dit-elle, et envoyez-le à l'émission, les meilleurs seront diffusés ! »

Afin de lutter contre l'anglicisation, le CSA ne pourrait-il pas inciter les animateurs, les journalistes et autres parleurs qui travaillent à la télévision, à chercher des équivalents français aux termes anglais qui ne cessent d'apparaître toujours plus nombreux à longueur d'émissions, quitte à en inventer lorsqu'ils n'existent pas ?

-- Madame, Monsieur, François Busnel à Londres

Jeudi soir, le 27 février 2014, sur France 5, François Busnel consacra son émission « Carnets de route », à quatre écrivains londoniens qu'il interrogea en anglais à Londres.

Force est de constater que ce monsieur a tendance, à travers ses émissions, à favoriser les écrivains anglophones par rapport aux autres qui parlent d'autres langues étrangères.

J'attends M. Busnel faire le même type d'émission à Berlin, en allemand, à Madrid, en espagnol, à Rome, en italien. J'aimerais bien le voir aussi en Francophonie, en français donc, à Montréal, à Bruxelles, à Nouméa, à Dakar, à Alger, à Abidjan, à Port-au-Prince, etc. 

Bref, si M. Busnel pouvait se sortir un peu - et par conséquent nous sortir un peu -, de la langue et de la pensée uniques que l'on est en train d'imposer partout, ce serait bien. 

Merci au CSA de bien vouloir rappeler cela à M. Busnel, afin que soit établi un juste équilibre dans l'emploi des langues étrangères dans ses émissions.

-- Madame, Monsieur,

L'émission "28 minutes" diffusée le jeudi 27 février 2014, sur Arte, fut consacrée à un florilège de reportages choisis parmi les mieux notés par les téléspectateurs-internautes. Pourquoi avoir placardé sur les reportages diffusés tout le long de l'émission, l'expression anglaise "Best of" ? 

Pourquoi la présentatrice, Élisabeth Quin,  une fois encore, a-t-elle parlé de "replay enrichi" en fin d'émission pour nous inviter en anglais à retourner voir l'émission en rediffusion sur le site d'Arte ?

Pourquoi tout cet anglais, alors que nous sommes sur une chaîne publique franco-allemande et non sur une chaîne franco-anglaise ? les membres du CSA chargée de la langue française, pourraient-ils me répondre ?

-- Madame, Monsieur,

Tutoriels et bio-bidouilleurs

Mercredi, le 26 février 2014, sur France 2, dans le JT de 20 heures, avec le "Business made in China" de Julian Bugier, en début de journal, ça commençait mal côté langue française.

Heureusement, deux jolis mots : « tutoriel » et « bio-bidouilleur » sont venus, peu après dans le journal, nous rappeler que notre langue n'a pas besoin systématiquement des béquilles de l'anglais pour avancer dans la modernité.

Puisse le CSA faire remarquer cela à nos journalistes, imbibés, pour la plupart, d'anglo-américanolâtrie jusqu'à la moelle !

-- Madame, Monsieur,

Ce soir, le samedi 22 février 2014, dans le JT de 20 heures, sur France 2, j'ai entendu Laurent Delahousse dire le mot anglais "cameraman" pour "cadreur", en français, puis, plus loin dans le journal, j'ai entendu une journaliste employer le mot anglais "mail" au lieu de son équivalent français "courriel".

Est-ce que l'équipe du CSA chargée de la langue française et de la Francophonie, pourrait faire quelque chose pour que les journalistes donnent la priorité, dans leurs écrits et commentaires, aux mots français plutôt qu'aux mots anglais ?

Arte et l'anglicisation-- Madame, Monsieur,

À la rubrique « Désintox » de l'émission « 28 minutes », diffusée sur Arte, le mardi 18 février 2014, j'ai constaté, une fois de plus, que toutes les pancartes venant illustrer la vidéo étaient écrites en anglais  :  "no" et "year" ! (http://youtu.be/7TCEV7fYET0)

Je commence à en avoir assez de cette omniprésence de l'anglais partout, car loin d'être un enrichissement, ça devient une vraie colonisation. En effet, que viennent faire dans cette vidéo, toutes ces pancartes en anglais  ?

Que fait le CSA pour que cesse l'anglicisation à la télévision ?

-- Madame, Monsieur,

Lundi 17 février 2014, dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, nous eûmes la désagréable surprise d'entendre parler anglais le Président de la République, François Hollande, parler anglais, alors qu'il était en France, à Chartres, en visite dans une usine danoise !

La folie d'anglais qui règne actuellement en France est donc apparemment soutenue et cautionnée par le pouvoir en place.

Est-ce que cela expliquerait la politique anglicisante de France 2, qui, notamment à travers son journal télévisé de 20 heures, ne manque jamais de faire la promotion de l'anglais et de l' "american way of life" ?

Est-il normal que la télévision de service public s'aligne ainsi sur les directives gouvernementales en matière d'anglicisation et est-ce pour cela, notamment, que l'article 39 de la Charte de France télévisions consistant à proscrire les termes étrangers sur les chaînes publiques lorsqu'on équivalent existe, n'est jamais appliqué (voir entres autres affaires, le dossier du "TEN" de Ruquier) ?

Est-ce que le CSA aura le droit de me répondre ?

-- Madame, Monsieur,

David Pujadas et le "Duty free"Lundi 10 février 2014, au JT du 20 heures sur France 2, David Pujadas, pour lancer une enquête consacrée aux boutiques hors taxe, nous parla, en bon maître angliciseur qu'il est, de boutiques "duty free" !

Comme si cet anglicisme ne suffisait pas à pourrir l'ambiance francophone du JT, le titre du reportage fut accablé d'un autre anglicisme :  "cash". "Cash", non pas pour cacher l'anglicisme, mais plutôt pour cacher encore un peu plus la langue française, qui, du coup, au niveau des substantifs, s'est retrouvée minoritaire dans le titre. On se demande même pourquoi les angliciseurs au commande du journal de France 2, n'ont pas pensé à mettre "shops" à la place de "machines, ainsi aurait-on eu "Duty-free : shops à cash". Ils n'ont pas osé, la prochaine fois, somme doute !

 Julien Duperray, le journaliste qui commenta le reportage, ne se gêna pas, non plus à employer à gogo "duty free", il arriva même à caser "shopping", question de se faire bien voir, je suppose, de ses patrons anglolâtres qui ont décidé que l'anglais, c'était bien pour nous et qu'il fallait nous y mettre coûte que coûte.

Quand est-ce que le CSA mettra un peu d'ordre dans tout ça, en rappelant notamment à ces messieurs et dames les journalistes que s'ils veulent parler anglais, ils n'ont qu'à immigrer aux É-U-A ou ailleurs dans l'anglosphère, qu'on ne les retient pas et qu'avec 5 millions de chômeurs, France 2 trouvera aisément d'autres journalistes pour les remplacer.

-- Madame, Monsieur,

Dimanche 9 février 2014, Laurent Delahousse, au journal télévisé de 20 heures, sur France 2, pour nous présenter un reportage consacré au commerce lié à la voyance, nous parla de "business" de la voyance.

Je n'ai rien compris, car, que vient faire la naissance de bises avec la voyance ?

Afin d'éviter tout équivoque, et partant du principe que ce qui n'est pas clair n'est pas français, pourriez-vous demander à M. Delahousse de garder ses anglicismes pour lui et de ne parler à l'antenne que le français, la seule langue de la télévision du service public ?

-- Monsieur Patrice Gélinet,

France2 et son refus du mot "courriel"Jeudi 6 février 2014, sur France 2 au JT de 20 heures présenté par Julian Bugier, la journaliste Anaïs Bard employa 3 fois le mot anglais '"Mail" lors d'un reportage consacré à la délocalisation de la société Yahoo en Irlande.

Comment voulez-vous qu'une entreprise privée, comme Yahoo, emploie le terme français "COURRIEL", pour remplacer les termes anglais "mail" et "e-mail", si par ailleurs une journaliste du service public de la télévision, n'est pas capable de l'employer ?

L'exemple du bon usage de la langue française doit venir du service public et ce n'est certainement pas en usant d'anglicismes, et pour le cas en ignorant le mot COURRIEL, que l'abâtardissement de notre langue par l'anglais va s'arrêter.

Si les journalistes n'ont pas assez d'honneur ou de sens professionnel pour que cesse l'anglicisation de notre langue, je vous demande, Monsieur, de faire le nécessaire pour que l'article 39 de la Charte de France Télévisions, soit respecté.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 1er février 2014, Marie Drucker qui nous présentait le JT de 20 heures sur France 2, lança un reportage sur comment embellir son bien pour mieux le vendre, en nous disant que cette nouvelle façon de faire s'appelle le "Home staging". Eh hop, un nouveau mot anglais pour venir polluer encore un peu plus notre langue ! Ensuite, la journaliste, Laurence Decherf, qui nous présenta le reportage, employa le nouvel anglicisme, sans, anglicisation oblige, faire le moindre effort pour trouver un équivalent français à ce mot barbare qui nous fait penser plus à un homme stagiaire qu'à quelqu'un qui met en valeur un bien.

Mais pourquoi n'a-t-elle pas demandé à M. Francky Boisseau, l'homme stagiaire en question, comment on pourrait nommer son métier en français ?   

Est-ce que M. Gélinet, responsable du bon emploi de la langue française au CSA, pourrait faire quelque chose pour éviter que les journalistes du service public de la télévision, à l'image de Mmes Drucker et Decherf,  ne deviennent les promoteurs des nouveaux mots anglais à assimiler ?

-- Madame, Monsieur, Le "to do list" et le "Food Porn" de M6

Mardi 28 janvier 2014, M6 a fait très, très fort en matière d'anglomanie, puisqu'aux actualités du 19/45, nous eûmes droit a deux expressions anglaise : "to do list" et Food Porn" !

C’est tout simplement désolant et atterrant. Je demande au CSA, quelles mesures concrètes, il compte prendre pour que cessent de telles dérives ?

(voir la réaction de M. Cadiou)

-- Madame, Monsieur,

Lundi 27 janvier 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, David Pujadas présenta un reportage sur les Daft Punk qui ont fait un triomphe à Los Angeles, aux É-U-A. Ce journaliste fut tout fier de nous dire que grâce à ce groupe,  la France fait danser le monde, et que par conséquent, les Anglo-Saxons n'ont pas le monopole de la pop et de l'électro. Tout fier de nous dire aussi que ce duo parisien a vendu près de 7 millions d'albums, l'an passé.

Mais comment peut-on être fier de partager la joie des Anglo-Saxons d'entendre chanter les Daft Punk, alors que se sont des Français qui chantent en anglais, et qui, par conséquent, ne travaillent pas pour notre langue ? Bref, en quoi devrions-nous être fiers de ces gens-là, alors que par leur succès planétaire, ils contribuent à asseoir encore un peu plus l'hégémonie de l'anglais au détriment de leur propre langue, le français ?

Est-ce que le CSA pourrait essayer de faire comprendre à M. Pujadas, et aux journalistes en général, que l'on ne peut pas se vanter de marquer des points sur les Anglo-Saxons, en devenant nous-mêmes, à l'image des Daft Punk, des Anglo-Saxons ?

-- Madame, Monsieur,

Apprendre l'anglais dès trois ansSamedi 18 janvier 2014, sur France 2, au JT de 20 heures, nous eûmes notre premier reportage de l'année consacré à la propagande de l'anglais.

Comme d'habitude, le journaliste présentateur du JT, ici en l'occurrence, Laurent Delahousse, introduisit le reportage en nous parlant d'enseignement précoce des langues étrangères pour, au final, ne parler que de l'anglais. Il nous dit aussi que l'enseignement précoce était un élément clé à l'assimilation (à l'anglais).

La journaliste qui commentait le reportage, Emmanuelle Mesplède, loin de s'offusquer de ce reportage-propagande, nous dit même, comme pour appuyer la propagande, que ces classes d'anglais précoce, étaient un bon tremplin pour l'enseignement de cette langue avant le CE2 où il deviendra obligatoire.

Je demande au CSA que cesse ce déballage pro-anglais à la télévision et je demande, ce faisant, que si on doit parler de langues étrangères à la télévision, ce ne soit pas uniquement et systématiquement de l'anglais. La non-objectivité de la télévision française dans ce domaine m'inquiète, car elle montre peut-être le ver qui est en train d'attaquer tout le système.

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 17 janvier 2014, France 2, au JT de 20 heures, nous présenta un reportage consacré aux joueurs professionnels de jeux-vidéo. Force a été de constater alors que la journaliste, Emmanuelle Mesplède,  commenta le reportage sans jamais employer le mot anglais "gamer" pour qualifier ce genre d'activité. Bravo à elle. Par contre, Laurent Delahousse, lui, ne put s'empêcher d'employer l'anglicisme, lorsqu'il nous présenta le reportage.

Ne pourrait-on pas, par exemple par un système de primes, encourager les journalistes qui, comme Emmanuelle Mesplède dans ce reportage, évitent les anglicismes ? Est-ce que le CSA pourrait se pencher sur la question ?

-- Madame, Monsieur, Sabine Gordini et l'anglomanie

Vendredi 17 janvier 2014, sur France 3, aux actualités du 12/13, nous eûmes droit, une fois de plus, à une piquouze à l'anglais. En effet, la chronique de la journaliste Sabine Gorny consacrée au bonheur a été l'occasion pour elle de nous gaver, une fois encore, à cette langue hégémonique, impérialiste et glottophage.

Pourtant, je rappelle que la télévision du Service public a, parmi ses missions, la mission de veiller à la qualité et à la promotion de la langue française. Je rappelle aussi que l'article 39 de la Charte de France Télévisions dit que les termes étrangers sont proscrits lorsqu'il existe un équivalent français. Et des équivalents français, Mme Gorny en avait pour éviter les "Happy", les "Smileys", les "overdose", les "Be Happy", les "happiness", les "underground". Et, quant à faire de la publicité gratuite (?), autant éviter de parler d'un nouveau magazine féminin, "happinez", qui par son nom renie notre langue, autant, également, ne pas parler d'une exposition d'un autrichien qui vient exposer à Paris en ne respectant pas notre langue, puisqu'il a nommé son exposition "Happy show".

À force de se laisser marcher sur la langue, on finira par nous marcher sur la gueule ! Qu'attend le CSA pour intervenir ? - Que nous soyons tous assimilés à l'anglais ? Protestation sur : http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/12-13/jt-12-13-vendredi-17-janvier-2014_501653.html

-- Madame, Monsieur,

Jeudi 16 janvier 2014,  j'ai remarqué que sur une vingtaine de sujets abordés dans le JT de 20 heures de France 2,  cinq furent consacrés au monde anglo-américain (soins gratuits par loterie, un direct de Washington avec Cardoze, un comparatif Londres-Paris avec l'envoyé spécial à Londres, Loïc de la Mornais, des parents condamnés en GB, un reportage sur le parc Téton, aux É-U-A). 5 sujets sur 20, cela représente tout de même 1/4 des sujets aux couleurs de l'anglosphère. Et pendant ce temps, bien sûr, rien sur le monde de la Francophonie !

Cela n'est pas normal, je demande au CSA de faire quelque chose pour sortir France 2 de son addiction au monde anglo-saxon.

-- Madame, Monsieur,

Cardoze et l'émailDieudonné et les affairesJeudi, le 9 janvier 2014,  sur France 2, au JT de 20 heures,  un reportage consacré à Dieudonné fut nommé, « Une carrière, un business » !

Pourquoi le mot anglais "business" ? Le titre « Une carrière, une entreprise » ne pouvait-il pas mieux faire l'affaire ?

Ensuite, ce fut le journaliste Jacques Cardoze, envoyé spécial aux É-U-A qui nous parla d'envoyer un "e-mail", alors qu'en bon français, c'est "COURRIEL" qu'il aurait dû dire. Comment se fait-il que ce journaliste ne soit pas informé que depuis le 23 juin 2003, jour où le mot "COURRIEL" est paru dans le journal officiel de la République, c'est lui qu'il est recommandé d'utiliser en lieu et place des mots anglais "mail" et "e-mail" ?

Pourquoi le CSA semble-t-il fermer les yeux sur le massacre de notre langue à la télévision ?

-- Madame, Monsieur,

Mardi 7 janvier 2014,  au JT de 20 heures de France 2,  le journaliste Valéry Lerouge, dans un reportage consacré à une entreprise en Grèce qui produit du miel, interrogea en anglais, le pharmacien fabricant ce miel, ainsi qu'une employée de l'usine qui le conditionne. Force fut de constater, cependant, qu'il interrogea en grec la femme du pharmacien-producteur, preuve, s'il en fallait une, que Valéry Lerouge avait la possibilité d'avoir recours à un traducteur et qu'ainsi il avait l'occasion d'éviter de mettre en évidence la langue des Anglo-américains dans ce pays non anglophone.

Est-ce que le CSA pourrait dire aux journalistes en reportage dans des pays non-francophones, ou, lorsqu'il n'y a pas pour eux d'y trouver un interlocuteur qui parle notre langue, d'utiliser leurs traducteurs afin de ne pas se transformer un VRP de la langue anglaise ?

-- Madame, Monsieur,

La NSA et la prononciation de ce sigle par l'anglocolonisé David PujadasLundi  6 janvier 2014,  sur France 2, au JT de 20 heures, David Pujadas, le présentateur du journal, prononça une énième fois le sigle "NSA", "N.S. EÏ",  c'est-à-dire, il prononça ce sigle non pas comme un francophone, mais comme un anglophone.

Cela fait déjà trois ou quatre fois que j'ai remarqué cela de la part de ce journaliste et trois ou quatre fois que je le signale au CSA. Qu'attend donc cette organisme public pour faire remarquer à ce monsieur qu'en France le "A" se prononce "A" et non "EÏ" ? Un monsieur grassement payé, qui plus est, et qui donc pourrait tout de même faire l'effort de ne pas estropier la langue des Français. Je connais des employés travaillant dans la grande distribution, payés, eux, avec un lance-pierres et qui ont perdu leur place pour avoir grignoté des restes dans une poubelle,  M. Pujadas perdra-t-il sa place, lui, alors qu'il pioche en toute impunité (selon l'article 39 de la Charte de France télévisions) dans un lexique qui n'est ni le nôtre ni le sien.

 Merci au CSA de me répondre.

-- Madame, Monsieur,

Samedi soir, le 4 janvier 2014,  sur France 2, à la fin de l'émission « Tenue de soirée exigée » durant laquelle le mot anglais "crooner" eut la vedette,  nous eûmes droit à une publicité de la chaîne qui nous présenta ses émissions phares de l'année 2013 sous le fond sonore d'une chanson en anglais. Pourquoi, notre chaîne publique n'a-t-elle pas eu recours à une chanson en français ? Est-ce que c'est parce qu'il prévu dans les futurs plans du Marché Transatlantique UE-É.U.A en préparation, que la langue du service public doit disparaître avec le service public ?

Après cette publicité à l'accent anglais, ce fut la présentatrice Valérie Guilhaume qui, pour nous présenter l'émission « Robin des Bois, le spectacle vu des coulisses »,  nous parla de "casting", mot anglais qui fut ensuite employé à gogo par toute l'équipe de Robin des Bois. Apparemment, le mot « audition », n'est connu ni nos artistes ni du milieu artistique ni des journalistes-présentateur !

Ce manque de rigueur à l'égard de notre langue est bien inquiétant, est-ce que le CSA peut faire quelque chose pour remédier à cela ?