ARCHIVES  DE NOS PROTESTATIONS

CONTRE  L'ANGLICISATION 

DE  LA TÉLÉVISION  (année 2013)

Il y a trop d'anglicismes à la télévision et à la radio. Pourtant la charte de France Télévisions stipule : « Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

RÉAGISSONS !

Pour cela, écrivez au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que vous surprendrez un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie. Pour protester, utilisez le formulaire du CSA : Le rapport-2012 du médiateur de l'information de France 2

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

et celui du médiateur de France 2 :

http://info.france2.fr/mediateur/index-fr.php?page=plus-d-infos&id_article=233 ;

assistante.mediaprog@francetv.fr

Envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck (photo ci-en haut) : olivier.schrameck@csa.fr ;

ainsi qu'à celui qui l'a nommé, le Président de la République :

http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

Adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page,  à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer la bête immonde de l'anglicisation.

À vous la parole...           Le CSA et de la langue française

Question écrite du député Jean-Jacques Candelier

-- Madame, Monsieur,

Le lundi 7 janvier 2013, au journal de 20 heures sur France 2, les journalistes David Pujadas et Julien Duperrey nous parlant des nouveaux tarifs à bas coûts d'Air France, employèrent à plusieurs reprises à l'antenne, l'anglicisme "low cost".

Quand est-ce que la direction de France 2, Le Président de France-Télévision et le CSA se décideront-ils enfin à prendre des mesures pour arrêter l'anglicisation en vogue actuellement en vigueur dans le journal de 20 heures sur France 2 ?

La manœuvre anglicisante des responsables de la ligne éditoriale de ce journal, se voit comme le nez au milieu du visage, avant que notre langue ne ressemble plus à rien, je demande aux autorités compétentes de faire le nécessaire pour que cela cesse !

-- Madame, Monsieur,

Gérard Grizbec et l'anglicisation !Incroyable, mais vrai, le vendredi 11 janvier 2013, sur France 2 aux actualités de 20 heures, nous avons eu la désagréable surprise de voir, dans un reportage du journaliste Gérard Grizbec consacré aux Français travaillant à Bamako, une Française installée là-bas dont l'entreprise a un nom anglais : "Ethnic Women".

Eh oui, en bon journaliste qu'il est, Gérard Grizbec n'a donc pas failli à sa mission d'angliciser, une mission qui consiste par tous les moyens à montrer de l'anglais à la télévision, même dans un pays francophone. Sur les 6 mille ressortissants français installés dans la capitale du Mali, il a trouvé la personne qu'il fallait, celle qui avait les conditions requises pour passer au JT de 20 heures sur France 2, c'est-à-dire celle qui avait choisi, en plein cœur de la Francophonie africaine, une dénomination anglaise pour son commerce.

Je suppose qu'il a dû chercher longtemps dans la ville pour trouver cette perle anglophone et je suppose que ses chefs l'ont félicité de cette trouvaille qui aura permis ainsi de monter à des millions de téléspectateurs français que l'anglais se porte bien, même à Bamako, une capitale francophone d'Afrique. Une information, somme toute, pour réconforter ces malheureux français colonisés par l'anglais pour qu'ils trouvent rentable leur abonnement au Wall Street Institute et pour qu'ils continuent de considérer comme  normal que l'on mette partout dans les écoles de France, l'anglais obligatoire dès la maternelle.

 Je demande au CSA d'intervenir auprès des journalistes pour que leurs pratiques anglicisantes cessent au plus vite.

-- Madame, Monsieur,

Le lundi 21 janvier 2013, au journal de 20 heures sur France 2, la journaliste, Fanny Lothaire, commentant un reportage sur le mauvais temps qui régnait dans le Nord de la France, glissa sur l'anglicisme "aquaplaning".

Merci au CSA de ne la relever que si elle vous crie en français "aquaplanage", ça lui apprendra à parler notre langue à la télévision !

-- Madame, Monsieur,

Anne Ponsinet et l'anglicisation !Ça devient une habitude, au journal de 20 heures sur France 2, le mercredi 23 janvier 2013, lors d'un reportage consacré à une école où les enfants sont heureux (sic), Anne Ponsinet, en bonne journaliste qu'elle est, ne put se retenir d'aller interroger un professeur d'anglais.

Contrat rempli, pourrait-on dire, puisque désormais sur France Two, aux actus de 20 heures, il est impératif d'y injecter une dose de propagande pro-anglais.

Je demande au CSA que ce qui est fait pour la promotion de l'anglais à la télévision soit fait également pour l'espagnol, l'italien et l'allemand, les trois autres grandes langues de L'UE.

-- Madame, Monsieur,

Le vendredi 25 janvier 2013, Tania Young, la présentatrice et animatrice de l'émission « Faut pas rêver »  nous fit découvrir sur France 3, son reportage sur le Sud des États-Unis d'Amérique. Force a été de constater, cependant, que la journaliste, pourtant en visite en Louisiane, n'a parlé aucunement de la Francophonie louisianaise (le CODFIL, la musique cajun en français, les Indiens Houmas, etc.). Si les journalistes de France2 ou de France 3, lorsqu'ils ont à interviouver des personnes dans la rue, à Paris, par exemple, se débrouillent toujours pour trouver des touristes qui parlent anglais, pourquoi, une fois à l'étranger, paraissent-ils incapables de trouver des autochtones qui parlent français ? Pour le cas, en Louisiane, ce n'était tout de même pas la mer à boire que de trouver un francophone.

Puisse le CSA rappeler aux journalistes qu'ils ne sont pas les VRP de l'anglais et que la langue française doit rester leur priorité, en tout lieu et en tout temps. 

-- Madame, Monsieur,

Yves Junqua, pas de "COURRIEL" pour ce monsieurLe 26 janvier 2013, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, le journaliste Yves Junqua qui commentait un reportage sur les salariés en surveillance à Castorama, employa l'anglicisme "e-mail".

Ce mot anglais apparu même à l'écran en incrustation vidéo.

Comment se fait-il que les journalistes, en général, à l'image d'Yves Junqua,  n'emploient jamais le mot français officiel, paru pourtant au Journal officiel, le 23 juin 2003, qui est COURRIEL ?

Quand les ballonneurs ont décidé de changer le nom de DIVISION pour LIGUE, là, pour le coup, les journalistes, du jour au lendemain, ont tous employé le nouveau terme. Pourquoi, il n'en est pas de même pour COURRIEL ?

Merci au CSA de faire cesser ce deux poids, deux mesures, car il n'y a aucune raison que des instances sportives aient plus de poids en matière lexicale  que l'Académie française qui a, de son côté et en son temps, validé le mot COURRIEL.

-- Madame, Monsieur,

J'ai noté, ce soir, le 29 janvier 2013, aux actualités de 20 heures sur France 2, que la journaliste Loubna Anaki, commentant un reportage sur le Mali parlait de "pickup", un mot anglais s'il en est, un mot en infraction avec l'article 39 de la Charte de France Télévisions puisqu'il a un équivalent français qui est « camionnette »,  « fourgonnette », voire « véhicule utilitaire léger ».

Comment pourra-t-on arrêter l'anglicisation de notre langue, si les journalistes à la télévision ne font aucun effort pour expurger de leur vocabulaire les mots anglais qui les habitent ?

Je demande au CSA qu'il fasse pression auprès des directeurs de chaînes afin qu'ils exigent de leurs journalistes un parler et un écrit sans l'anglais.

-- Madame, Monsieur, Arte et sa mission de mettre de l'anglais partout !

Pourriez-vous dire, s'il vous plaît, aux responsables de la chaîne publique franco-allemande Arte que s'il y a à employer une langue étrangère sur cette chaîne, ce devrait être plutôt l'allemand ou le français que l'anglais ?

En effet, j'aimerais bien savoir pourquoi Arte, dans le reportage de la série Désintox -, un reportage diffusé le mercredi 30 janvier 2013, consacré à Anne Hidalgo sur le repeuplement de Paris  (http://youtu.be/nnRjJXYIfRA) -, emploi le mot anglais "YEAR" pour désigner l'année.

En effet, que vient faire l'anglais sur une chaîne publique franco-allemande où, en toute logique, c'est l'allemand et le français qui devraient primer ?
Arte participerait-elle du coup, à l'intox générale qui consiste à nous faire croire qu'il n'y aurait pas de vie sur terre sans la langue de Goldman Sachs et Cie ?

-- Madame, Monsieur,

J'ai noté, lundi 4 février 2013 dans le journal de 20 heures sur France 2, que le journaliste François Lenglet nous a parlé de « concurrence "low Cost" » à propos d'un reportage consacré aux travailleurs chinois qui allaient élire des délégués syndicaux au sein de l'entreprise Foxconn.

Pourriez-vous signaler à ce monsieur, conseiller pour les affaires politiques sur France 2, présent dans de nombreux débats pour donner son avis, grand pacha de l'info politico-économique que tout cela ne l'exempt pas de respecter la Charte de France télévisions en matière de langue française, une Charte qui dit, en son article 39, qu'il faut proscrire tout terme étranger lorsque celui-ci possède un équivalent en français. Pour le cas, "low cost" a son équivalent français qui est "bas coût" ?

Merci au CSA de conseiller vivement le conseiller François Lenglet, de respecter ses obligations à l'égard de la langue française.

Florence Bouquillat et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

Encore un reportage sur France 2, au journal de 20 heures, où le mot anglais "low cost" est apparu. En effet, le jeudi 7 février 2013, David Pujadas employa le mot pour présenter un reportage consacré aux dentistes qui pratiquent leur métier à des tarifs réduits et Florence Bouquillat, la journaliste qui dirigea le reportage, dit le mot anglais plusieurs fois dans le déroulé de son film.

Qu'attend le CSA pour donner des leçons de morale linguistique à tous ces journalistes qui maltraitent la langue française en dépit de l'article 39 de la Charte de France télévision ?

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 8 février 2013, juste après le journal de 20 heures sur France 2, Laurent Ruquier, pour nous dire que  « Les Victoires de la Musique » allaient se dérouler en DIRECT à partir de 20 h 40, employa le mot anglais "LIVE".

Je demande que le CSA intervienne auprès de ce monsieur pour lui rappeler ses obligations à l'égard de la langue française (Art. 39. de la Charte de France Télévision)

-- Madame, Monsieur, France 2 et sa mission de mettre de l'anglais partout !

Mercredi 13 février 2013, à la fin du journal de 20 heures sur France 2, on nous fit la publicité du film « Les Misérables », une comédie musicale britannique tirée du roman de Victor Hugo.

Était-il bien nécessaire de faire une telle publicité pour ce film, sur notre chaîne publique, alors que toutes toutes les chansons du film sont chantées en anglais !

Est-ce ainsi que France 2 contribue à la promotion et à la diffusion de la langue française ?

-- Madame, Monsieur,

Ce jeudi 14 février 2013, au journal de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à un court passage vidéo qui nous montra le Président Hollande en voyage en Inde s'exprimer en anglais. On reconnaît là la mission de France Two qui consiste, par tous les moyens, à montrer que tout le monde parle anglais, même le Président. Ce que le reportage n'a pas montré, bien évidemment, c'est que le président s'est exprimé en français dans 99 % des cas, et fait bizarre, c'est précisément le cas epsilon que France Two a choisi de montrer aux millions de téléspectateurs question, bien sûr, de bien leur visser dans la tête que sans l'anglais point de salut.

Je demande que le CSA intervienne pour que cesse la propagande de l'anglais à la télévision.

-- Madame, Monsieur,

Renaud Bernard et l'anglicisation !Dimanche 24 février 2013, au journal de 20 heures sur France 2, le journaliste Renaud Bernard, envoyé spécial en Italie, nous parla de "Happening" et qualifia de "show man" Berlusconi en campagne électorale dans ce pays.

Qu'ont à faire ces mots anglais dans un journal télévisé francophone ?

Si chacun, selon sa convenance, son origine, se met à parsemer de mots étrangers la langue française, plus personne ne se comprendra. 

Je demande aux responsables du CSA de rappeler aux journalistes qu'ils sont tenus de parler français à l'antenne et non le charabia. (voir aussi)

-- Madame, Monsieur, Tiphaine de Tricornot et l'anglicisation !

Au journal de 20 heures sur France 2, mercredi 27 février 2013, il a été question de "business angel", mot anglais prononcé par le journaliste David Pujadas en introduction d'un reportage fait, entre autres journalistes, par Tiphaine de Tricornot qui employa, elle, 6 fois ce terme anglais durant le déroulé de son film.

Encore donc une journaliste qui ne fait aucun effort pour essayer de donner un mot français à un concept qui nous vient d'ailleurs, les États-Unis d'Amérique, comme par hasard. Lamentable !

Je demande que le CSA intervienne auprès des écoles de journalisme afin que les futurs journalistes aient un peu plus de conscience professionnelle à l'égard de la langue française.

-- Madame, Monsieur,

Renaud Bernard et sa "short list" !Ce vendredi 1er mars 2013, au journal de 20 heures sur France 2, le journaliste Renaud Bernard, envoyé spécial en Italie, après avoir employé les mots anglais "Happening" et  "show man" au journal de 20 heures, le 24 février, employa, ce coup-ci le mot anglais "short list", au sujet des futures élections qui vont avoir lieu au Vatican.

Là, encore, je constate que ce journaliste ne connaît pas l'article 39 de la charte de France télévisions qui dit que les termes anglais sont proscrits lorsqu'il existe des équivalents français pour les remplacer.

Comment se fait-il que ce journaliste ne soit pas au courant de cet article et donc de ses obligations en matière de langue ?

Je demande que le CSA d'envoyer une copie de l'article 39 de la charte de France Télévisions à tous les journalistes du service public de l'audiovisuel.

-- Madame, Monsieur,

Lundi 4 mars 2013, au journal de 20 heures sur France 2, j'ai constaté qu'il y a eu un reportage sur l'Islande lancé par un retentissant "Business" de Julian Bugier, le journaliste présentateur du 20 heures ce soir-là, puis, j'ai remarqué que la plupart des Islandais interrogés pour les besoins du reportage par la journaliste Sarah Bernuchon, l'étaient en anglais. Il y eut ensuite un reportage sur les Français et l'alcool, car, si le but inavoué des actualités de France Two et de faire la pub de tout ce qui transpire du monde anglo-saxon, il est tout autant apprécié d'y casser de temps en temps du Français. J'ai noté tout de même que ce reportage avait pour source, le très anglophone, et donc le très objectif (?), "The european journal of public health". Comme nous ne sommes plus en République, mais sous protectorat anglo-saxon, Julian Bugier se fit un plaisir de nous dire que la reine d'Angleterre, qui avait eu récemment une gastro-entérite, allait mieux. Ouf, j'ai été soulagé. Puis, question de faire de la pub de l'Australie pour pousser les Français à aller y émigrer et donc à aller fortifier l'anglosphère, il nous parla des "jobs" de rêve que propose ce pays. Le journaliste Jacques Cardoze, réalisateur du reportage en profita, pardi, pour nous fourguer à travers les oreilles, le mot anglais  "worker holiday visa", le visa vacances-travail. Enfin, pour clore le journal, Julian Bugier lança un reportage sur l'art de la rue (l'art urbain) qu'il ne put s'empêcher de traduire par "Street art", au cas où le téléspectateur ne comprendrait pas le français. Le film fut commenté par la journaliste Valérie Gaget qui, comme par hasard, interrogea en anglais - car apparemment les journalistes ne connaissent plus que cette langue étrangère -, l'artiste plasticien portugais sculpteur de murs auquel le reportage était consacré.

Alors que le journal de 20 heures sur France 2, déborde de tout côté d'actualités venant du monde anglo-américain et que ses journalistes ne font pas grand chose pour éviter les anglicismes, force est de constater que pendant ce temps, nous sommes mal informés - pour ne pas dire pas du tout - de ce qui se passe dans la Francophonie et dans toute autre partie du monde non encore anglicisée. A-t-on dit, par exemple, dans les journaux de France 2, que le Président d'Haïti, M. Michel Martelly, avait obtenu du Caricom (Marché Commun des Caraïbes) que le français y soit langue officielle à côté de l'anglais ? - Non. A-t-on parlé, dans les journaux de France 2, du festival international du films africains qui se déroulait récemment à Ouagadougou  (FESPACO) ? - Non. Nous parle-t-on de ce qui se passe actuellement au Québec avec le gouvernement Marois et la loi 101 ? - Non. Etc.

Ainsi dit, je demande au CSA d'intervenir pour que cesse les manœuvres anglicisantes de France 2 et pour que cesse, par la même occasion, le véto qu'elle semble exercer sur tout ce qui concerne l'espace francophone, les trois exemples donnés, ci-avant, venant étayer mes propos. (voir aussi)

-- Madame, Monsieur, Arte, un chaîne publique qui anglicise !

Elisabeth Quin et l'anglicisation !Mardi 12 mars 2013 sur M6, aux actualités du 19/45, la journaliste Karelle Ternier nous présenta un tableau à l'écran sur lequel était inscrit  "SMS ou Mail". Pourrait-on dire à cette journaliste d'actualiser son lexique à savoir que les mots "SMS" et "MAIL" ont leur équivalent français qui sont respectivement  «aTEXTO » et « COURRIEL » ?

Ensuite, dans la même soirée, sur Arte, cette fois, dans l'émission « 28 minutes » présentée par Élisabeth Quin, à la rubrique « Désinthox » consacré à François Fillon et la suppression du jour de carence (http://youtu.be/iKT-1IGEWIM), j'eus la désagréable surprise de constater que Arte employait, tout le long du reportage, des mots anglais : "DAY", "BANK", "MONTH", "YEAR". Que viennent faire tous ces mots anglais sur une chaîne publique franco-allemande où, en toute logique, c'est l'allemand et le français qui devraient primer ?

Je demande au CSA qu'il veuille bien intervenir afin d'arrêter cette sournoise colonisation à l'anglais qui se met en place partout, petit à petit.

-- Madame, Monsieur,

Le 20 mars 2013, journée mondiale de la Francophonie, France 2, dans son journal télévisé de 13 heures, diffusa un reportage sur l'apprentissage de l'anglais précoce dans une classe d'une école maternelle de la ville de Cannes, et rien sur la Francophonie. Élise Lucet, la journaliste-présentatrice du journal, accueillit ce reportage avec un large sourire, à dix lieues de culpabiliser de faire de la propagande pour l'anglais en ce jour de fête de la langue française.

Le soir, à 20 heures, au journal télévisé présenté par David Pujadas, aucun reportage, aucune mot, aucune allusion ne fut dit, ou diffusé, sur la langue française et la francophonie, pourtant en fête ce 20 mars, 1er jour du printemps.

Je demande au CSA d'intervenir auprès des journalistes-présentateurs Élise Lucet et David Pujadas, et d'intervenir auprès des responsables de la rédaction des journaux télévisés de France 2, notamment ceux du 13 heures du mercredi 20 mars, Agnès Molinier, Philippe Denis, Philippe Boisserie et Anne-laure Cailler, afin de leur dire qu'il n'y a pas que la sphère anglo-américaine qui existe sur terre, qu'il y a également, et entre autres grand groupes de culture, le monde de la francophonie et qu'en tant que Français, c'est tout de même ce groupe qu'il faut mettre en avant et non l'inverse. Merci au CSA de tenter de décoloniser ainsi, le cerveau anglomaqué de ces journalistes angliciseurs. (voir la vidéo : http://youtu.be/4rm0kHAH4dM)

Patrick Sabatier et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

Samedi 30 mars 2013, sur France 2, Patrick Sabatier dans l'émission « Simplement pour un soir » employa à plusieurs reprises le mot anglais  "showman"  et nous pûmes constater par la même occasion que cette émission de variétés comportait un nombre important de chansons en anglais. Nous entendîmes même Joe Dassin chanter dans cette langue, alors qu'il est très majoritairement connu en France pour avoir chanté en français.

De plus, comment se fait-il que lorsqu'il y a des chansons en langues étrangères, ce soit, dans 99% des cas, des chansons en langue anglaise ? À croire que les peuples non anglophones de la terre ne chantent pas, sont muets, et que la chanson n'est l'apanage que d'une race supérieure qui parlerait anglais.

Je demande que le CSA intervienne auprès de ce monsieur pour lui rappeler ses obligations à l'égard de la langue française (Art. 39. de la Charte de France Télévision) et je demande que le quota de chansons en langues étrangères (s'il existe encore) soit équitablement réparti entre les langues du monde pour qu'il ne soit pas la seule propriété des anglophones.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 6 avril 2013, sur France 2, dans l'émission CD'Aujourd'hui, j'ai constaté, encore une fois, qu'étaient présentés de jeunes Français qui chantaient en anglais. Est-ce du rôle du service public de la télévision de promouvoir des Français qui ignorent leur langue maternelle, la langue, précisément, du service public, lui préférant la langue des TV anglo-saxonnes ?

Je demande que dans cette émission, comme dans les autres du même type, soit diffusé, au moins, 80% de chansons en français et qui soit interdit les Français chantant en anglais.

-- Madame, Monsieur,

Olivier Siou, Guillaume Porteu, Jean-Louis Gaudin, des angliciseurs de première sur France 2Vendredi 12 avril 2013, sur France 2, au journal de 20 heures, nous eûmes droit, une fois encore, à un reportage sur les séjours linguistiques pour l'anglais.

En effet, tout le long du reportage, il n'a été question que d'aller se perfectionner pour l'anglais en Australie, aux États-Unis d'Amérique, en Grande-Bretagne, à Malte. Ainsi, France 2, chaîne publique de la télévision française, participe à endoctriner la population française au fait qu'il n'y a que l'anglais qui vaille la peine d'être appris, car, force est de constater qu'il n'y a jamais de tels reportages pour faire la "pub" d'autres langues étrangères.

La discrimination linguistique à l'égard des langues étrangères autres que l'anglais, sévit donc sur France 2, demandons alors au CSA d'intervenir auprès des responsables de l'édition de ce journal : MM. Olivier Siou, Guillaume Porteu et Jean-Louis Gaudin pour que cela cesse dans le plus bref délai.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 13 avril 2013, sur M6, Nathalie Renoux s'excusa à l'antenne pour avoir prononcé à la française, le nom de la compagnie indonésienne LION AIR. Mais pourquoi donc, diable, devrait-on prononcer à l'anglaise le mot français LION ?  Les Britanniques, eux, sont moins complexés que nous par rapport à leur langue - ils en sont un peu plus fiers, somme toute -, car lorsqu'ils ont à prononcer, par exemple, le sigle français TGV, ils ne disent pas TéGéVé à la française, mais bien TiGiVi, dans le respect de leur langue, et ils ont raison, bien évidemment.

Pourquoi ne pas faire comme eux : respecter notre langue dans son alphabet, dans sa prononciation ?

Nous noterons également, que si Nathalie Renoux s'excuse de ne pas prononcer à l'anglaise le mot français « Lion », elle ne s'excuse nullement, par contre, d'employer le mot anglais "low cost", comme si les Français étaient censés connaître ce terme anglais.

À force de mettre de l'anglais de partout, nous sommes en train de devenir, à l'image de la journaliste Nathalie Renoux, de vrais complexés linguistiques. Qu'attend le CSA pour travailler à la décolonisation des esprits, et notamment ceux des journalistes ? (voir la vidéo : http://youtu.be/kd-HHDMpmTQ)

-- Madame, Monsieur,

Laurent Ruquier, on ne demande qu'à le virer !Force a été de constater que dans l'émission « On ne demande qu'à en RIRE », l'émission qui est passée sur France 2, le mardi 23 avril 2013, Laurent Ruquier, le présentateur, a employé à l'antenne plusieurs dizaines de fois le mot anglais "PRIME" en lieu et place d'une équivalence française, telle que « heure de grande écoute », « première partie de soirée », « de grande écoute », « audiomax », etc.

Si apparemment, il a des consignes auprès des journalistes pour qu'ils disent « NOMMÉ » au lieu de l'anglicisme "NOMINÉ », pourquoi ne pourrait-il pas y avoir pareilles consignes pour que soient évités les termes anglais "PRIME" et "PRIME TIME", termes qui obligent de prononcer la lettre « i » de l'alphabet français à l'anglaise ?

 Ainsi, loin d'enrichir notre langue, cet apport y met de la confusion. En effet, on prononcera à la française PRIME, dans l'expression « prime de vacancesa», mais on devra prononcer ce mot à l'anglaise lorsqu'il s'agira d'un prime à la télévision. Ainsi a-t-on deux termes identiques à l'écriture, mais, selon le sens et l'origine ethnique du mot, la prononciation sera différente. Dans la phrase : Les cadreurs auront une PRIME de nuit chaque fois qu'ils feront un PRIME, œuvre-t-on vraiment au maintien de la clarté de la langue française en acceptant en son sein l'anglicisme "time" ?

Bizarre tout de même de constater aussi que se sont souvent des angliciseurs sans scrupules comme l'est M. Ruquier qui sont les premiers à dire que notre langue n'est pas facile (voir la vidéo : http://rutube.ru/video/47ccbbf9f6a534f85be9e56b5235a83d/).

Je demande au CSA de faire le nécessaire pour que les anglicismes "time" et "prime time" disparaissent de l'antenne du service public de la télévision. Le service public ne doit-il pas montrer l'exemple en matière de respect, d'enrichissement et de promotion de la langue française ?

-- Madame, Monsieur,

Samedi 27 avril 2013, au journal de 20 heures sur France 2, dans un reportage signé des journalistes Hugo Clément et Raphaël Duroselle, un reportage consacré au danger sur les cartes bancaires, le commentateur employa à plusieurs reprises le mot anglais "e-mail" en lieu et place du terme français « COURRIEL ».

Plus tard, dans la soirée, toujours sur France 2, dans l'émission « On n'est pas couché », de Laurent Ruquier, on entendit celui prononcer le mot « BANCABLE » à l'anglaise "banquébeul". Si ce mot, d'aspect français, pourrait être accepté dans le lexique francophone pour désigner quelqu'un qui attire à lui la confiance des banquiers, c'est-à-dire des investisseurs, producteurs ou autres financiers, pourquoi, alors tout simplement, ne pas le prononcer à la française ? Nous ne disons pas encore "vendébeul" pour qualifier quelque chose de vendable !

Je demande au CSA d'intervenir en faveur de notre langue auprès des journalistes, des présentateurs et des animateurs pour que cesse le massacre de notre langue dans les médias.

France 2 ou France Two ?

Présentation du film étatsunien "Stoker"

en version originale sous-titrée (c'est à la mode)

et avec une entrevue de Nicole Kidman en anglais, puisque cette dame ne parle pas français,

 vu que, comme l'on sait,

ce sont les Français qui sont nuls en langues étrangères (trouvez l'erreur)  !

 

-- Madame, Monsieur,

 

Jeudi 2 mai 2013, au journal de 20 heures sur France 2, nous eûmes droit à un "open space" du journaliste Laurent Desbonnets dans un reportage consacré à la transformation de bureaux en logements locatifs, puis vinrent 3 reportages successifs consacrés à des évènements relatifs aux États-Unis d'Amérique ce qui nous permit d'entendre l'incontournable Maryse Burgot à 3 reprises  qui, elle, nous glissa l'affreux anglicisme "Business" dans les expression "un business bien rôdé", "un business florissant", comme si « un commerce bien rôdé » ou « un commerce florissant » lui eut arraché la gueule.

Ensuite, pour remplir le quota de pubs à l'anglais que doit honorer France Two pour faire plaisir à ses maîtres à penser gallo-ricains, on nous parla de l'UMP qui veut donner des cours de soutien scolaire, en précisant, bien sûr, comme pour rappeler à la populace, les matières qu'il faut à tout prix maîtriser, qu'il y aurait de l'anglais dans les cours en question. Ouf !

Enfin, pour clore ce journal, et question de rappeler que les Accords Blum-Byrnes sont appliqués avec un grand zèle sur France Two, David Pujadas, le journaliste présentateur du journal, se fit un plaisir de nous présenter un énième film étatsunien, "Stoker", en l'occurrence, et la journaliste, Marie-Jo Jouan qui commenta le reportage en profita pour nous fourguer l'anglicisme "thriller" à travers la figure.

Quel journal ! Vivement qu'on le fasse directement en anglais, on gagnera du temps !

Merci au CSA de faire quelque chose pour arrêter le suicide linguisto-culturel auquel nous assistons sur France two.

-- Madame, Monsieur,

Jeudi 9 mai 2013, au journal de 20 heures sur France 2, j'ai remarqué que le journaliste présentateur, Julian Bugier, a dit à deux reprises « une entreprise "made in France" ». Pourquoi employer une expression anglaise, alors que l'on pourrait dire tout simplement « une entreprise française » ?

Cette manie de mettre de l'anglais à toutes les sauces devient vraiment insupportable. Je demande aux responsables du CSA de faire quelque chose auprès des journalistes afin qu'ils cessent d'angliciser notre langue.

Merci d'avance.

-- Madame, Monsieur,

Champs-Elysées, Drucker, anglicisation Samedi soir, le 11 mai 2013, sur France 2, dans l'émission de variétés « Les Champs Élysées », l'animateur-présentateur, Michel Drucker, a employé deux anglicismes : "medley" et "standing ovation". Puis, dans l'émission « On n'est pas couché », ce fut le tour au présentateur-animateur, Laurent Ruquier, d'employer, lui aussi, deux anglicismes : "burn out" et "coming out".

Comment se fait-il que ces deux personnages, qui travaillent pourtant pour la télévision du service public depuis des années, n'aient pas l'air de connaître l'existence de l'article 39 de la Charte de France Télévisions qui régit l'emploie de la langue française dans l'audiovisuel .

Merci de bien vouloir intervenir auprès de ces messieurs.

-- Madame, Monsieur,

 Ce mercredi 15 mai 2013, à la radio sur France Info, vers 7 heures, j'entendis la journaliste Faustine Mauerhan parler de "Space open" ! Bonjour, la langue française ! Le soir, sur France 2, à la faveur d'un reportage consacré à l'exploitation humaine dans les usines de textile du Bangladesh, ce fut au tour du journaliste Pierre Monégier ne nous placer un anglicisme, en l'occurrence "made in Bangladesh".

Pourquoi tous ces anglicismes ? Ne pourrait-on pas faire un peu de « morale » linguistique à tous ces messieurs, dames, afin qu'ils prennent conscience qu'il ne faut pas polluer notre langue ?

-- Madame, Monsieur,  

Laetitia Redrejo, professeur d'anglais Martial Redrejo, professeur d'anglais

 Lundi 20 mai 2013, au journal de 20 heures sur France 2, dans un reportage intitulé « Les enfants de profs tête de classe », un couple de professeurs, M. et Mme Redrejo, nous est présenté : tous deux sont professeur d'anglais ! ( reportage de Florence Griffon).

Mardi 21 mai 2013, au journal de 20 heures sur France 2, dans un reportage intitulé  « Les Français sont nuls en oral », on y voit l'instituteur, M. Fabrice Gilles, apostropher en anglais une de ses élèves ! ( reportage commenté par Julie Beckrich).

 

Fabrice Gilles, instituteur anglophile

Julie Cochain, professeur d'anglais

Mercredi 22 mai 2013, au journal de 20 heures sur France 2, dans un reportage intitulé « Les profs mal répartis », est interrogée, Mme Julie Cochain, professeur d'anglais !

Mme Fioraso, ministre de l'enseignement Supérieur, veut que l'on enseigne EN anglais dans nos universités parce que c'est une pratique qui s'est installée et qu'il faut maintenant l'officialiser.

Dans le même sens, est-ce que la mission de France 2, ne serait pas désormais d'habituer les téléspectateurs à l'omniprésence de l'anglais, pour au final, le préparer au basculement linguistique ?

Je demande au CSA d'intervenir pour arrêter cette manœuvre scandaleuse.

-- Madame, Monsieur,

 Au journal de 20 heures, sur France 2, le jeudi 30 mai 2013, Valéry Lerouge, le journaliste chargé de commenter un reportage intitulé « Racket au crédit d'impôt », employa deux anglicismes : "e-mail" et "consulting", au lieu des termes français « courriel » et « conseils ».

Je demande au responsable du CSA chargé de s'occuper de la qualité de la langue française sur le service public de la télévision, de rappeler à M. Lerouge qu'il n'a pas le feu vert pour nous angliciser.

"La Grande librairie" et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

 Dans l'émission « La Grande Librairie », jeudi soir, 30 mai 2013, sur France 5, j'ai constaté, une fois encore, la place importante donnée aux romans américains (étatsuniens).

J'ai noté que sur les 5 libraires invités à donner un titre de livre à lire pour les vacances d'été, 4 ont choisi un roman étatsunien : Lydie Zannini (librairie du théâtre, Bourg-en-Bresse), Maya Flandin (Vivement dimanche, Lyon), Clo Brion (Vandromme, Les Vans) et Guillaume Decitre (librairie Decitre, Lyon). Seul, et bravo à lui, Michel Edo, de la librairie Lucioles, à Vienne a proposé un livre autre qu'anglo-américain, italien, pour le cas.  

On sait le goût immodéré de François Busnel pour la littérature anglo-américaine, car rares sont ses émissions, où l'on n'a pas « droit » à un auteur qui parle anglais dans son émission.

Comment se fait-il, alors que les livres sont faits pour nous ouvrir au monde, qu'on laisse François Busnel et ses amis, nous enfermer dans la bibliothèque de l'anglosphère ? Merci au CSA de réagir.

-- Madame, Monsieur,

 Au journal de 20 heures, sur France 2, le vendredi 7 juin 2013, Marie Drucker, la journaliste présentatrice du journal, trouva le moyen de mettre l'anglicisme "Check Point" dans une phrase pour lancer un reportage sur les deux journalistes français enlevés en Syrie. Quelques jours avant, c'était Martine Laroche-Joubert qui nous gratifiait d'une cascades de "Snipers" lors d'un reportage en Syrie.

Est-ce que le CSA rappelle parfois aux journalistes le rôle important qu'ils ont à jouer dans la qualité de la langue française qu'il diffuse aux millions de téléspectateurs qui les écoutent ? Est-ce que notamment, le CSA leur dit que leur mission n'est pas de diffuser et de vulgariser les anglicismes qui polluent notre langue ?

Michel Drucker et le respect de la langue française-- Madame, Monsieur,

 Je note, encore une fois, hélas, que France 2, télévision du service public de l'audiovisuel français, qui a, entre autres missions, de veiller à la qualité de la langue française et de faire le nécessaire pour que soient évités les anglicismes, comme préconise de la faire l'article 39 de la Charte de France Télévisions, je note que Michel Drucker, producteur et animateur de l'émission « Vivement Dimanche, a employé, dimanche 9 juin 2013, oralement et en incrustation vidéo, l'anglicisme "Best of", alors que les équivalents français, en l'espèce, ne font pas défaut.

Comment se fait-il donc, Mesdames et Messieurs du CSA que vous n'interveniez pas pour faire enlever cet anglicisme et le faire aussitôt remplacer par un équivalent français ?

J'attends, dans le même sens, que vous interveniez également pour faire enlever le "Ten" anglais de Ruquier (dans l'émission « On n'est pas couché ») pour voir apparaître, enfin, le "Dix" français.

Dans l'attente de vous voir travailler, et avec mes meilleures salutations.

-- Madame, Monsieur,

 Ce soir, 11 juin 2013, au journal de 20 heures, sur France 2, David Pujadas, le présentateur du journal prononça le "A" de NSA à l'anglo-américaine, c'est-à-dire "eï". Soit, il s'agit d'un sigle étatsunien pour National Security Agency,  mais ce n'est certainement pas une raison pour changer la prononciation des lettres de notre alphabet. Heureusement, les autres journalistes du reportage ont prononcé le "A" à la française. Pourrais-je demander au CSA que Pujadas fasse une cure de désintoxication à la langue anglaise ? Pourriez-vous en cela le faire muter au Québec en mission spéciale auprès de la Première ministre, Mme Pauline Marois, une mission pour nous informer, par exemple, de ce qui se passe au niveau de la loi 101, sujet totalement occulté en France ?

Il y eut aussi Loïc de La Mornais, qui, commentant sur le plateau du 20 heures, à l'aide d'un tableau, le reportage sur la NSA, employa le mot "mail" en lieu et place de son équivalent français qui est COURRIEL. Encore un journaliste qui ne sait donc pas que depuis le 26 juin 2003, le mot officiel pour remplacer les mots anglais "mail" et "e-mail" est COURRIEL. La formation continue n'existe-elle pas chez les journalistes ?

Enfin, certainement pour rentabiliser, ou justifier, le séjour de Maryse Burgot  aux "States", France 2 nous fit part, encore une fois, d'un reportage qui n'avait pas sa place dans un 20 heures : un reportage sur une fête d'avant-accouchement qu'organisent certaines Américaines avant la venue du bébé, une fête appelée là-bas le  "Baby Showers". Ainsi d'une pierre deux coups : un reportage aux É-U-A pour, d'une part, rappeler aux Français le bon vieux souvenir de nos amis américains - et tant pis, si le reste du monde passe à la trappe ! - et de l'autre, pour leur pourrir la langue, en tentant d'y introduire un anglicisme de plus.

Coluche disait : « Tous des pourris à la télé », mais que dirait-il aujourd'hui, s'il regardait le 20 heures de France 2, future France Two ? Je demande au CSA d'intervenir avant que tout soit gangréné par l'anglais et l'amerloque-attitude sur notre télévision du service public.

 

Laurent Delahousse, un journaliste "made in English language" !- Madame, Monsieur,

Vendredi 14 juin 2013, Laurent Delahousse, le présentateur du journal de 20 heures sur France 2, pour introduire un reportage sur le luxe français, parla de savoir faire "made in France". Pourquoi ne pas parler de « savoir faire français », tout simplement, afin d'éviter l'expression anglaise ?

Ensuite pour nous présenter un reportage d'Hugo Clément et de Pierre Beretta sur l'engouement de certaines personnes à acheter de l'ancien, du rétro, il nous parla de "come back" et de "vintage".

Pourquoi tous ces anglicismes, alors qu'il était facile de les éviter ?

Est-ce que le CSA pourrait aller voir ce monsieur pour lui demander de surveiller son langage ? Merci d'avance.

-- Madame, Monsieur,

 Mardi 18 juin 2013, au journal de 20 heures, sur France 2, David Pujadas nous parla de "coatcher" pour introduire un reportage sur des patrons qui  donnent des conseils à des élèves en classe de ZEP et la journaliste qui commenta le reportage, Karine Comazzi, employa, comme on pouvait s'y attendre, l'anglicisme "coatching". Triste de constater, une fois encore, que si les journalistes ne manquent pas une occasion de dénoncer à juste titre, la pollution de la mer, de la terre et de l'air, en matière de pollution linguistique, ils n'ont toujours pas fait « tilt ».

Dans la foulée, nous eûmes droit à un reportage au titre qui annonçait déjà la couleur "Do you speak Touriste ?". Dans ce reportage, il s'est agi pour les journalistes Caroline Sinz et Guillaume Michel, de montrer une énième fois que les Français étaient nuls en langues étrangères (sous-entendu, l'anglais).

Je demande au CSA, afin de veiller à l'objectivité de l'information, d'ordonner aux responsables de l'information sur France 2, qu'il y ait pareille enquête à Londres, New-York et Sidney, mais cette fois-ci du côté du touriste français qui ne parle pas anglais. J'aimerais bien savoir, puisque nos amis anglophones trouvent qu'ils ne sont pas assez bien reçus en anglais à Paris, s'ils sont capables, eux, de bien nous recevoir en français chez eux.

Maryse Burgot, envoyée spéciale aux É-U-A pour France 2, et à Jacques Cardoze, envoyé spécial en Grande-Bretagne pour France 2, sont déjà en place pour faire un tel reportage.

Merci d'avance de bien vouloir assurer l'équité linguistique dans les infos de France two.

Laurent Delahousse et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

 Vendredi 21 juin 2013, aux actualités de 20 heures sur France 2, la journaliste Pascale Deschamps,  nous présenta un reportage sur le film « Moi, Moche et Méchant 2 », en nous parlant de dessin animée "made in France". Pourquoi, cet anglicisme ? Pourquoi, pour qualifier quelque chose de français, devrait-on  user d'une expression anglaise ?  La journaliste se rapprocha ensuite des deux réalisateurs du film, et, entre le Français Pierre Coffin et l'Américain Chris Renaud, se fut, comme par hasard, l'anglophone qui eut droit à parler à l'antenne. Puis, en fin de journal, Laurent Delahousse nous annonça la sortie de "Fisheye", un hebdomadaire affublé d'un nom anglais, comme si le service public avait pour mission d'encourager les Français à ignorer leur langue. À se demander si France 2, ne reçoit pas des dessous de table du British Council.

Le samedi 22 juin 2013, toujours dans ce même journal, Bernard Delahousse employa les anglicismes "tour operateur" pour "voyagiste", en français et "Crow Founding" pour "financement participatif". Le journal se termina par une publicité du groupe anglais Muse en couvert à Paris, comme si les groupes anglais avaient besoin que l'on parle d'eux sur le 20 heures d'une grande chaîne nationale de télévision, pour remplir leurs salles de concert. Le rôle de France 2 ne serait-il pas plutôt de parler de groupes ou de chanteurs qui chantent en français ?

Le dimanche 23 juin 2013, toujours dans le journal de 20 heures, la journaliste Anne-Charlotte Hinet, dans un reportage sur les Américains qui espionnent le monde, vint nous rappeler le bon souvenir du mot anglais "e-mail". Apparemment donc, cette jeune journaliste ne sait pas que depuis 2003, le terme français pour remplacer cet anglicisme est "COURRIEL". Une journaliste, qui n'est pas au courant d'un fait vieux de plus de 10 ans, cela me paraît assez inquiétant pour la qualité des informations qu'elle est, ou sera, appelée à nous donner. Où est le professionnalisme de la profession là dedans ?

Je demande au CSA d'organiser des formations auprès des journalistes pour les sensibiliser à respecter notre langue et pour les inciter, notamment, à éviter des anglicismes les anglicismes.

-- Madame, Monsieur,

 Mercredi 26 juin 2013, au JT de 20 heures, sur France 2, la journaliste, Tiphaine de Tricornot commenta un reportage sur la Vallée française du Cosmétique, une vallée qu'elle nomma en anglais "Cosmetic Valley". Elle nous parla ensuite de la qualité et du prestige des cosmétiques "made in France", alors qu'elle aurait pu, tout simplement, employer l'adjectif  "français", en lieu et place de l'expression anglaise "made in France".

Dans un autre reportage, consacré, lui, aux soldes qui commençaient aujourd'hui, la journaliste Karine Comazzi nous parla de "rush" dans les boutiques, puis de "pic", comme pour apprendre aux malheureux qui ne comprendraient pas encore l'anglais que "rush" veut dire "pic" en français. Mais pourquoi a-t-elle employé le mot anglais "rush", alors que le mot français aurait suffi ?

Il y a vraiment trop d'anglicismes à la télévision, je demande au CSA de rappeler aux journalistes que leur mission est de nous informer et non de nous apprendre l'anglais.

-- Madame, Monsieur,

 Le JT de 20 heures de France 2 suppôt de l'anglicisationVendredi 28 juin 2013, aux actualités de 20 heures, sur France 2, Laurent Delahousse, le journaliste présentateur du journal, fit la publicité de "World war 2", un énième film américain, un film dont on n'a même pas pris soin de traduire le titre en français. Méritait-il alors que la télévision française en fasse la promotion ? Je signale que ce film a été introduit par Delahousse comme étant un "blockbuster", comme si les termes français "film à gros budget" ou "film catastrophe" n'eurent pas été plus préférables pour des oreilles francophones.

Samedi 29 juin 2013, toujours dans ce même journal, Laurent Delahousse, pour lancer un reportage sur la première étape du Tour de France,  nous parla de "longs travellings aériens" sur les paysages corses. Là encore pour éviter l'anglicisme "travelling", pourquoi n'a-t-il pas parlé, tout simplement de belles images aériennes de Corse ? Puis, comme de coutume sur France Two, il nous parla de la Grande-Bretagne, avec un anglicisme de surcroit, "la Royal baby mania". Encore une histoire de Reine et de Princesse qui n'a pas sa place dans un grand journal national diffusé, qui plus est, dans une heure de grande écoute. Pendant, ce temps, pardi, nous ne savons toujours pas ce qui se passe en Centrafrique, pays francophone victime d'un coup d'état récent et où résident un bon nombre de nos nombreux compatriotes.    

Enfin, le dimanche 30 juin 2013, Laurent Delahousse, à travers un reportage sur les mamans au bord de la crise de nerf, on profita pour participer à répandre l'anglicisme, "Burn out". La journaliste Laetitia Legendre-Trousset qui commenta le reportage, ne se priva pas non plus d'employer à plusieurs reprises ce terme anglais, n'étant pas au courant, apparemment, comme le sieur Delahousse, que les termes étrangers sont proscrits, en vertu de l'article 39 de la Charte de France Télévisions.

Enfin, ce fut David Guetta, l'artiste français dont l'œuvre sert les intérêts linguistiques du monde anglo-saxon, qui signa la fin de ce triste journal, le journal de France 2 qui respire plus l'anglophonie que la francophonie.

Je demande au CSA d'intervenir pour que ce suicide à l'anglais cesse au plus vite.

-- Madame, Monsieur,

 Depuis le début du mois de juillet 2013, j'ai remarqué que passaient, sur France 3, des clips-vidéo pour fêter les 40 ans de cette chaîne.

Comment se fait-il que le fond sonore de ces clips-vidéo soit fait d'une chanson en anglais et uniquement en anglais ?  

Pourquoi France 3, qui se targue de promouvoir la diversité culturelle de nos régions, n'est pas capable, pour le cas, de faire d'une pierre deux coups : fêter son anniversaire et promouvoir la chanson en français ?

Cette énième atteinte à notre langue, venant du service public de la télévision, dont pourtant une des missions est de veiller à la promotion de la langue française, n'est pas normale. Je demande donc au CSA d'intervenir pour que soit changé au plus vite, le fond sonore de ces clips-vidéo.

-- Madame, Monsieur,

Arte nous saoule d'anglais Pour cet été 2013, dans sa série "Summer of",  Arte a lancé le "Summer of Soul".

Comment se fait-il que cette chaîne publique franco-allemande ne soit pas plus respectueuse des langues des pays qui la financent, c'est-à-dire l'allemand et le français ?

Pourquoi encore de l'anglais, alors qu'ici, il n'a rien à y faire puisque c'est l'allemand et le français qui, en toute logique, doivent être promus sur cette chaîne et non la langue des Américains.

Serait-ce à penser que le temps où la CIA finançait l'américanisation de l'Europe, à travers, notamment, le « Congrès pour la liberté de la Culture »,  n'est pas révolu ?

Je demande au CSA d'intervenir auprès de la direction d'Arte afin de lui rappeler que ce sont les États allemand et français qui financent cette chaîne et non la CIA, et que par conséquent, c'est la promotion des langues allemande et française qu'il faut faire et non celle des Anglo-américains.

-- Madame, Monsieur,

 Aux actualités de 20 heures, le mardi 23 juillet 2013, nous eûmes droit durant le premier quart d'heure du journal, à un reportage sur la famille royale d'Angleterre où une naissance avait lieu. Quel scandale de consacrer ainsi presque la moitié du journal à un évènement qui, en France, devrait à peine dépasser les faits divers. Ce penchant pro-anglais de France 2 n'est pas étonnant, bien sûr, car lorsqu'on prend la peine de regarder la ligne éditoriale des informations qui y sont distillées tout le long de l'année, on s'aperçoit, sans hésitation, qu'elle est tournée franchement et délibérément sur le monde anglo-américain, le reste du monde passe en second plan et notamment ce qui se passe en Francophonie : avons-nous des informations sur la Centrafrique, suite au coup d'état ? - Non. Nous parle-t-on des futures élections qui doivent se dérouler à Madagascar, de la sécheresse qui y sévit ? - Non. Nous parle-on de ce qui se passe en Polynésie française, à la Nouvelle-Calédonie, au Québec, etc. ? - Non, mais d'un bébé royal anglais à travers de longs reportages, des reportages que l'on ne nomment même pas en français, à l'image de celui diffusé le 23 juillet qui avait pour titre "Royal baby" !

Je demande que l'anglomalaria qui règne dans les journaux télévisés de France 2 soit soignée au plus vite, c'est une maladie contagieuse qui a été injectée dans la population à partir des Accords Blum-Byrnes en 1946 et qui depuis ne cessent de se répandre, un peu comme la myxomatose, maladie introduite en France dans les années 50 pour décimer les lapins. Soignons-nous contre l'anglomalaria, il y a urgence, sinon nous finirons, comme les lapins, par en crever.

-- Madame, Monsieur, Julian Bugier et l'anglicisation !

 Mercredi 27 juillet 2013, lors de la diffusion d'un reportage sur des transbordeurs ("ferries", pour les franco-ricain) qui desservent la Corse et le continent, le journaliste présentateur du journal de 20 heures sur France 2, Julian Bugier et Josselin Debraux, le commentateur du reportage, nous accablèrent du mot anglais "low-cost", alors que normalement, si ces personnes daignées respecter la Charte de France Télévisions en matière de langue française (article 39), elles auraient dû employer l'expression française "bas-coût".

J'ai remarqué également que Josselin Debraux employa le mot anglais "Rush" pour désigner la RUÉE des vacanciers vers la Corse. Là encore, notre langue n'est pas respectée, le journaliste ayant préféré employer le mot anglais au mot français.

Pour peaufiner notre abrutissement à l'anglais, suivit ensuite un énième reportage sur la cour d'Angleterre où il était question de comparer la couleur de la robe à pois d'une princesse qui vient d'accoucher avec celle d'une autre princesse qui avait accouché 20 ans plus tôt.  Pendant ce temps, bien évidemment, pas de nouvelles de l'Espace francophone, l'heure étant à l'anglicisation et non à la francophonie dans le journal de France 2.

Merci au CSA d'intervenir auprès de la rédaction du journal de 20 heures sur France 2 pour que la ligne éditoriale qui y est développée, ne soit plus un long fleuve tranquille menant vers notre déculturation-anglicisation.

-- Madame, Monsieur,

 Pour montrer combien l'anglicisation a pénétré au plus profond du cerveau des journalistes, je voudrais citer un exemple que j'ai trouvé dans l'émission "Silence, ça pousse", diffusée le 31 juillet 2013, sur France 5.

En effet, j'ai remarqué qu'à un moment donné, le journaliste présentateur de l'émission, Stéphane Marie, parle de faire une partie de "backgammon". "Backgammon", alors que j'ai toujours parlé, moi, depuis ma prime enfance, de "Jacquet" !

Alors que dans le domaine des semences, l'on se bat aujourd'hui face à Monsanto qui veut régner en maître absolu sur ce marché, nous privant ainsi  de toute la richesse de la diversité du monde végétal, je trouve particulièrement stupide de réduire et de ramener notre vocabulaire, aux vocables anglo-saxons.

Le mot français "Jacquet" existe, c'est une semence de la langue française qui mérite le respect, d'autant plus que c'est une semence rare que les angliciseurs de tout poil veulent, avec bien d'autres, faire disparaître.

Merci au CSA de sensibiliser les journalistes sur le fait colonial de la langue anglais.

Julian Bugier sur le fil-- Madame, Monsieur,

 Jeudi 1er août 2013, au journal de 20 heures sur France 2, Julian Bugier, pour nous dire que les Françaises du relais 2 fois 200 mètres nage avaient gagné leur médaille de bronze au fil du poteau, au fil du rasoir, préféra employer l'expression anglaise "au finish".

Encore un anglicisme donc que ce journaliste aurait pu éviter.

Est-ce que le CSA se soucie de savoir si les gens qui travaillent sur le service public de la télévision, sont au courant de l'article 39 de la charte de France télévisions qui précise que les termes étrangers sont proscrits lorsqu'ils existent un équivalent français ?

À entendre les journalistes, j'en doute de plus en plus !

-- Madame, Monsieur,

Je constate, à mon grand regret, qu'il y a beaucoup d'anglomanies dans le journal de 20 heures sur France 2 :

- mercredi 14 août 2013, Julian Bugier, le présentateur du journal, nous parle d'un "cameraman" britannique pour nous présenter un reportage sur l'assaut donné par la police égyptienne sur des manifestants ( mot français : cadreur)

- jeudi 15 août 2013, ce monsieur emploie l'expression anglaise "top less" pour introduire le reportage « La fin du top less ». L'expression anglaise est apparue également en incrustation vidéo sur l'écran lors du reportage (expression française : seins nus)

- lundi 19 août 2013, pour nous parlé de la ruée vers le cannabis en Californie, c'est le mot "businessmen" qui est dit par le journaliste (mot français : hommes d'affaires)

- mardi 20 août 2013, il qualifie les produits chinois comme étant des produits "made in China".

Tout ce déballage d'anglicismes est une offense permanente aux francophones que nous sommes. Apparemment, ce journaliste ne connaît pas l'article 39 de la charte de France télévisions qui dit que les termes étrangers sont proscrits lorsqu'il existe un équivalent français.

Je demande au CSA, afin que cesse la fâcheuse habitude des médias à vouloir tout angliciser, de faire circuler une note de service auprès des journalistes pour leur rappeler leurs obligations en matière de langue française.

Le Fort-de-Gregançon et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

 Dimanche 11 août 2013, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, lors d'un reportage sur François Hollande consacré aux vacances qu'il va prendre à la résidence de La Lanterne, dans les Yvelines, on nous parla de l'autre résidence présidentielle, celle  de Fort Brégançon, dans le Sud de la France.

À travers les images qui nous ont été diffusées sur le sujet, nous pûmes alors constater, sur un des portails de la résidence, une inscription bilingue français-anglais interdisant l'entrée dans la propriété.

Comment se fait-il que les journalistes (Julien Duperray, Hugo Clément, Loup Krikorian, P. Fremont et L. de Beauvais), qui se sont déplacés pour faire ce reportage, et qui ont filmé l'inscription, n'aient pas signalé le fait que, de la part d'un service de l'État, de ne mettre qu'une langue étrangère en traduction d'un texte français, représente une infraction à la loi ?

En effet, selon l'article 4 de la loi 94-665 relative à l'emploi de la langue française en France : Lorsque des inscriptions ou annonces, apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux.

Serait-ce à penser que nos journalistes sont autant colonisés par l'anglais que nos politiciens ? Dans ces conditions, comment peut-il y avoir un débat démocratique dans ce pays sur l'enseignement des langues étrangères, si politiciens et journalistes sont main dans la main pour fermer les yeux sur l'anglicisation ?

Je demande au CSA d'intervenir auprès des journalistes afin de les sortir du placard à consensus dans lequel on les maintient, et de les pousser, ce faisant, à avoir un plus d'esprit critique à l'égard de l'anglais que l'on met  partout en place dans le pays et en Europe.

-- Madame, Monsieur,

 Le vendredi 9 août 2013, sur TF1, j'ai constaté dans le programme de la journée, une profusion d'émissions au titre en anglais : Eliot Kid, Téléshopping, Secret Story (4 fois dans la journée), American Wives, Monet Drop, The Best, l'After de Secret Story, 50mn Inside.

Comment se fait-il qu'il y ait autant de titres anglophones sur cette chaîne, alors que M. Bouygues s'était engagé, lorsqu'il s'est porté acquéreur de TF1, alors première chaîne de la télévision du Service public, au « MIEUX-DISANT CULTUREL ».

 Est-ce que le CSA pourrait faire remarquer à l'actuel PDG de TF1,  Nonce Paolini , qu'en toute logique, si TF1 s'est engagé à un « MIEUX-DISANT CULTUREL », il ne peut, en aucun cas, y avoir un « MOINS-DISANT » au niveau de la langue française.

David Pujadas et Christophe de Vallembras, "COURRIEL" ne connaissent pas ?-- Madame, Monsieur,

 Le mercredi 4 septembre 2013, au JT de 20 heures sur France 2, David Pujadas et Christophe de Vallembras pour présenter et commenter un reportage intitulé "Le corps connecté", employèrent les mots anglais "mails" et "SMS" en lieu et place des mots français "COURRIEL" et "TEXTO".

Comment se fait-il que ces messieurs soient si peu attentifs au respect de la langue française ? C'est le 23 juin 2003 que le mot "COURRIEL", par parution au Journal officiel, a fait son entrée dans le grand lexique de la langue française comme mot devant remplacer les termes anglais "mail" et "e-mail". Est-il normal que 10 ans après sa consécration officielle, ce mot soit  si souvent ignoré des journalistes ?

Quelle est la valeur d'un journaliste, s'il n'est même pas capable de s'ACTUALISER au niveau de sa propre langue ?

Merci au CSA de rappeler cela aux journalistes en général et à David Pujadas et Christophe de Vallembras en particuliers.

-- Madame, Monsieur,

 Le samedi 7 septembre 2013, sur France 3, au journal télévisé du 19-20, la journaliste-présentatrice, Catherine Matausch,  nous parla de "vintage" pour introduire un reportage sur les Puces de Saint-Ouen. Ensuite, la journaliste, Marianne Buisson, qui commenta le reportage employa une dizaine de fois ce mot anglais sans prononcer, ne serait-ce qu'une fois,  le mot français "rétro".

Est-il normal que des journalistes qui ont une audience sur plusieurs millions de téléspectateurs fassent ainsi l'impasse sur un mot français, lui préférant son homologue anglais ?

Je demande au CSA d'intervenir auprès de ces personnes pour leur rappeler leurs obligations en matière de langue française.

Franck Génauzeau et l'anglicisation !-- Madame, Monsieur,

 Le samedi 7 septembre 2013, au JT de 20 heures, le journaliste Franck Génauzeau, dans un reportage sur la guerre en Syrie, employa à plusieurs reprises le mot anglais "sniper".

Apparemment ce monsieur ne connaît les équivalents français de ce mot qui sont "tireur embusqué" ou "franc-tireur".

Est-ce que le CSA pourrait demander à Franck Génauzeau en particulier et aux journalistes en général de cesser de tirer sur la langue française ?

 

-- Madame, Monsieur,

 Force a été de constater que Laurent Ruquier, dans son émission "On n'est pas couché" de rentrée, une émission diffusée le samedi 7 septembre 2013, n'a pas renoncé à l'emploi du mot anglais "TEN", mot qu'il emploie depuis septembre 2012 en lieu et place du mot français "DIX" à la rubrique "Le Flop Ten" de  l'émission.

Comment se fait-il que le CSA soit si peu efficace pour faire respecter l'article 39 de la Charte de France Télévisions qui précise pourtant, noir sur blanc, que tout terme étranger est proscrit sur le service public de l'audiovisuel lorsqu'un équivalent français existe ?

Josée Blanc-Lapierre, Isabelle Delion, P. Bonnet, D. Dahan, X. Marchand, Éric Delagneau, M. Vioket, préfèrent le "Bio Business" au " bio-affairisme"-- Madame, Monsieur,

 Mardi 10 septembre 2013, au JT de 20 heures sur France 2, les journalistes Josée Blanc-Lapierre, Isabelle Delion, P. Bonnet, D. Dahan, X. Marchand, Éric Delagneau, M. Vioket nous présentèrent un reportage sur les cellules souches intitulé "Le bio business".

Pourquoi n'ont-ils pas nommé leur reportage "le bio-affairisme", en français, tout simplement ?

Journalistes angliciseurs

 

 

Quand ces Messieurs, Dames les journalistes prendront-ils conscience qu'il faut cesser de polluer notre langue de termes anglais qui n'ont rien à y faire ?

Merci au CSA d'intervenir.

-- Madame, Monsieur,

 Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, mercredi 11 septembre, dans un reportage consacré au renversement du président chilien Salvatore Allende, il a été scandaleux que rien n'ait été dit sur le rôle des États-Unis et de la CIA durant ce coup d'État qui, le 11 septembre 1973, a conduit à la mort le président Allende et à la mise en place du dictateur Pinochet. Mais comment peut-on être étonné, après tout, de ce silence sur le rôle des É-U-A dans la mort d'Allende, alors que dans un reportage précédent, Pujadas, le journaliste-présentateur du journal, prononçait à l'américaine le sigle NSA (N S eï )!

Le CSA a là, une preuve de plus, de la profonde partialité du JT de 20 heures de France 2, en faveur du monde anglo-américain. Cela est incompatible avec la mission du service public d'information, un service public d'information qui doit être le plus impartial possible et non assujetti, bien évidemment, à la première puissance militaire du monde.

Je demande au CSA d'intervenir pour que nos journalistes coupent les ficelles qui les lient aux monde anglo-américain.

Les 7e jeux de la Francophonie, ignorés par le JT de France 2 !-- Madame, Monsieur,

 Les médias français n'ont pas parlé des Jeux de la Francophonie qui se sont déroulés du 7 au 15 septembre 2013. C'est scandaleux.

J'ai regardé tous les soirs, durant cette période, le JT de 20 heures sur France 2, dans l'espoir d'entendre un peu d'info sur ces Jeux, ne serait-ce qu'un mot, mais, peine perdue, rien, silence radio sur cet évènement francophone international.

Faut-il avoir un bébé avec un prince d'Angleterre, tirer dans la foule aux É-U-A ou vendre des cours d'anglais pour que les sieurs Pujadas et Delahousse daignent parler de l'évènement sur notre chaîne publique de télévision ?

Je demande que des sanctions soient prises à l'encontre des responsables de la rédaction des journaux de 20 heures qui, de la période du 7 au 15 septembre 2013, n'ont pas fait leur métier d'informer les Français, puisqu'ils ont fait l'impasse sur les Jeux de la Francophonie, un évènement majeur pour la langue française et son rayonnement international dans le monde.

-- Madame, Monsieur,

 Au JT de 20 heures, samedi 21 septembre 2013, j'eus la désagréable surprise d'entendre le présentateur du journal, Laurent Delahousse, prononcer le nom de la ville kenyane Nairobi, non pas à la française "Nérobi", mais à l'anglaise "N-aïl-robi". Plus loin dans le journal, pour nous dire que les basketteurs français joueraient la finale sur France 2, le dimanche à 20 h45, il nous parla de "prime time". Ce n'est pas la première fois que ce monsieur use et abuse d'anglicismes, pourquoi personne ne lui demande des comptes pour non-respect, notamment, de l'article 39 de la Charte de France Télévisions.

Dans le même acabit, et toujours dans le même journal, dans un reportage consacré à Tony Parker, le journaliste, Julien Benedetto, nous parla de "play ground"  pour qualifier les divers TERRAINS DE JEUX sur lesquels a évolué notre champion. Encore une fois, pourquoi ce journaliste se permet-il de "dégazer" de l'anglais en plein journal télévisé, un journal vu par des millions de téléspectateurs et qui, forcément, a une influence sur le vocabulaire à venir.

La plupart des journalistes pensant plus à angliciser leurs propos qu'à le rendre dans un français correct sans anglicismes et compréhensible de tous, je demande au CSA d'agir auprès de ces messieurs, dames, pour leur rappeler les obligations en matière de langue française.

la bataille du Made in French ou Montebourg vendu à l'anglais !-- Madame, Monsieur,

Samedi soir, le 21 septembre 2013, dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", ça a été l'apothéose en matière d'emploi abusifs d'anglicismes. D'entrée, c'est Laurent Ruquier, qui, à la rubrique " le Flop TEN", nous a jeté le premier mot anglais de la soirée : "TEN", le "DIX" français étant appelé, apparemment, à disparaître.

Dans la présentation de ses invités, Ruquier nous présenta ensuite le nouveau spectacle de Mathilda May, un spectacle appelé en anglais "OPEN SPACE", une expression anglaise qui ne fut même pas traduite en français, comme s'il était entendu que tout francophone qui se respecte, connaisse la signification de cette expression barbare.

Puis, cerise sur le gâteau, ce fut l'invité politique de la soirée, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement (mais pas du redressement de la langue française, hélas !) qui continua le massacre de notre langue avec le titre en franglais de son nouveau livre "La bataille du Made in France". Quand on sait que la loi oblige les industriels à mettre en français la provenance de leurs produits, et notamment, lorsque le produit est fabriqué en France, de mettre "Fabriqué en France" au lieu du fameux "Made in France" anglais, on ne peut qu'être révolté devant le non-respect de la loi et de notre langue qu'affiche ostensiblement le ministre Montebourg. Durant l'entretien qui suivit, l'expression "Made in France" fut employée des dizaines de fois, tant par le ministre que par les invités et les chroniqueurs, nous assistâmes donc à un viol collectif de la langue. De plus, comme si l'expression anglaise  "Made in France" ne suffisait pas, le ministre trouva même le moyen de rajouter un autre anglicisme dans son propos, l'anglicisme à la mode, "low cost".

Enfin, juste avant que j'éteigne ma télévision, dégoûté par tant d'incivilité à l'égard de ma langue, j'entendis Jean-Pierre Coffe, le soi-disant ambassadeur du bien manger (payé, tout de même, par la très "francophone" enseigne Leader Price),  nous parler de "pet food", pour qualifier la viande invendable que représente les poules pondeuses élevées industriellement en batterie. Comprenne qui pourra.

Bref, il est grand temps que le CSA sorte une note de service pour rappeler à tous ces gens de télé que la langue du service public de la télévision française, c'est le français et non l'anglais ou le franglais. Il devient de plus en plus inadmissible d'être obligé de connaître l'anglais pour comprendre dans son intégralité ce qui se passe et ce qui se dit sur nos chaînes publiques. Si la volonté de ceux qui nous gouvernent est de nous faire basculer à l'anglais, comme à une époque la volonté politique a été de faire basculer les Français, des langues régionales au français, qu'on ait au moins l'honnêteté de nous le dire.

-- Madame, Monsieur,

 Ce soir, samedi 28 septembre 2013, au JT de 20 heures, à propos de l'élection de Miss Monde et de notre Miss France, première dauphine, voici ce que la journaliste, Marie-Pierre Samitier qui commenta le reportage, dit à l'antenne :
« la Française avait pourtant tout pour l'emporter : son sourire, sa beauté, et un anglais irréprochable.»

Le message passé aux Français est on ne peut plus clair : sans l'anglais, ils sont insignifiants, et le premier devoir d'une personne qui désire représenter son pays, la France, est de parler parfaitement non pas sa propre langue, mais la langue anglaise.

Je demande au CSA de réagir.

-- Madame, Monsieur, "On n'est pas couché" et la promotion de chanteurs français chantant en anglais !

 Samedi 5 octobre 2013, dans son émission "On n'est pas couché", Laurent Ruquier recevait parmi ses invités, Cécile Cassel, allias Holly Siz, une française qui chante en anglais.

Non seulement ce monsieur persiste et signe avec son "TEN" anglais du début d'émission - mot anglais qui n'a rien à faire dans un contexte francophone -, mais en plus, il nous fait la réclame d'une chanteuse française chantant en anglais, et cela n'est pas normal parce que sur le service public de la télévision française, on est en droit d'attendre et d'exiger, à ce que l'on fasse plutôt la promotion de la langue française en évitant d'angliciser son vocabulaire et en évitant d'inviter des chanteurs français chantant en anglais.

On a tout de même l'impression que M. Ruquier se comporte comme une sorte de mafieux qui, du haut de sa puissance, n'a rien à faire de la Charte de France télévisions, Charte qui pourtant stipule noir sur blanc que lorsqu'on travaille sur le service public de la télévision, on doit veiller à la qualité et à la promotion de la langue française.

Dire "TEN" au lieu de "DIX" et faire la pub d'une chanteuse française chantant en anglais, ce n'est forcément pas respecter cette charte, je demande donc au CSA de réagir face à Laurent Ruquier l'anglomane.

-- Madame, Monsieur,

 Un vide-grenier organisé par les gendarmes du Loiret et c'est l'occasion par Laurent Delahousse de caser le mot anglais "show room". Eh, hop ! un anglicisme de plus, une gifle de plus à notre langue !

 À se demander si ces messieurs et dames les journalistes n'ont pas une prime à chaque mot anglais diffusé.

C'était au JT de 20 heures, sur France 2, le samedi 12 octobre 2013.

Je demande au CSA que des mesures soient prises contre tous ces journalistes qui maltraitent notre langue.

Ecole Internationale de Paris-- Madame, Monsieur,

 Dimanche 13 octobre 2013, au JT de 20 heures, le journaliste-présentateur, Laurent Delahouse nous présenta, à la fin du journal, un reportage qui mit en scène des élèves de l'École Internationale de Paris, une école que, comme par hazard, notre journaliste anglomane nomma en anglais l' "International School of Paris".

Ce qui choqua dans ce reportage, mais qui n'est pas étonnant, hélas, venant du JT de France 2, c'est que la seule langue étrangère que nous entendîmes sortant de la bouche de ces élèves, fut l'anglais. Pourtant, puisqu'il s'agissait d'une école internationale, plus de 60 nationalités sont représentées, on aurait pu s'attendre à entendre un vaste échantillon de langues du monde, témoignant ainsi de la richesse et de la diversité linguistique que représentait l'ensemble de tous ces élèves. En fait, les journalistes Sophie Broyet, Fabien Lasserre, Patrice Brugere, B. Viudes, auteurs de ce reportage, ne connaissant, comme langue étrangère, que l'anglais, ont dû écarter de facto, pour réaliser leur film, tous ceux qui parlaient une langue étrangère autre que l'anglais. Ainsi ont-ils contribué, comme on le voit souvent dans le 20 heures de France 2, à faire la publicité du seul anglais au détriment des autres langues du monde et à renforcer, encore un peu plus cette langue dans son caractère hégémonique et impérialiste.

Cerise sur le gâteau, ces mêmes journalistes sont arrivés à faire dire à une écolière canadienne que la France était "un pays pas très ouvert aux autres langues, car on n'y parle que le français". On aurait bien aimé demander à cette jeune fille, qui lui a soufflé cette phrase et pourquoi, alors qu'elle semble s'intéresser au respect de la diversité des langues, elle participe à un tel reportage où la seule langue étrangère représentée est l'anglais, et cela alors que son école dite "internationale" est un vivier ouvert aux langues du monde.

Je demande au CSA d'agir auprès de ces journalistes afin de leur faire faire un stage de désintoxication à l'anglais pour qu'ils soient, notamment, un peu plus ouvert au respect des langues du monde.

-- Madame, Monsieur,

 Au JT de 20 heures, sur France 2, le jeudi 16 octobre 2013, un reportage intitulé « Vers un "Made in France" obligatoire », vint nous rappeler que notre service public de la télévision n'était pas plus respectueux de la loi Toubon sur l'emploi de la langue française que le ministre de l'abaissement linguistique Arnaud Montebourg. Y aurait-il une entente entre le politique et notre télévision publique ?

En effet, force a été de constater que la journaliste, Anaïs Bard, qui commenta ce reportage et qui est censée pourtant éviter les anglicismes au regard de l'article 39 de la Charte qui régit le fonctionnement de France Télévisions, force a été de constater qu'elle employa à profusion et à toutes les sauces, l'expression anglaise "Made in...", et cela même, alors qu'apparaissait dans le déroulé du reportage,  l'expression française « Fabriqué en France » ! 

Je demande au CSA que dans le cadre de la formation continue, les journalistes soient formés sur l'importance de respecter et de défendre la langue du service public, le français, face, notamment, à la langue de la finance internationale qui ne rêve que d'acheter l'information.

-- Madame, Monsieur,

Élisabeth Quin ou Elisabeth Queen ?Dans l'émission d'Arte "28 minutes", à la rubrique "Désintox", les panneaux qui illustrent les vidéos sont en anglais. Ainsi, voit-on apparaitre des "Once upon a time", des "Years", des "Days", etc. en lieu et place de leurs équivalents français. jeudi 17 octobre 2013, le "désintox" consacré à Olivier Besancenot, n'échappa pas à la règle.

 De plus, la journaliste-présentatrice de l'émission, Élisabeth Quin, nous parle, chaque soir, à la fin de sa prestation, de "REPLAY  ENRICHI" ! Pourquoi n'emploie-t-elle pas, tout simplement le mot français "REDIFFUSION" ou, pour faire plus court, l'abréviation "REDIF" ?

Puisque la chaîne Arte fait partie du Service public de la télévision et que c'est donc avec l'argent des impôts des Français qu'elle fonctionne, je demande qu'en aucune manière, de près ou de loin, cet argent serve à éliminer notre langue de l'antenne.

Je demande donc au CSA de bien vouloir intervenir auprès de la direction d'Arte, afin que dans l'émission "28 minutes", d'Élisabeth Quin, le massacre de notre langue soit arrêté au plus vite. 

-- Madame, Monsieur,

Encore une fois, M. David Pujadas a prononcé à l'américaine le sigle NSA (N S eï ), alors que son confrère envoyé spécial aux É-U-A, Jacques Cardoze le prononce à la française. C'était au JT de 20 heures, sur France 2, le mercredi 23 octobre 2013.

Ne faudrait-il pas se mettre d'accord, et accorder une bonne fois pour toute son violon, en disant qu'en France, et en Francophonie, on prononce les sigles dans le respect de la prononciation des lettres de notre alphabet ?

C'est une règle simple et évidente, alors pourquoi ne pas l'appliquer ?

Merci au CSA d'intervenir sur le sujet.

-- Madame, Monsieur,

"On n'est pas que des cobayes" et l'anglicisationSur France 5, dans l'émission « On n'est pas que des cobayes »,  j'ai constaté, dans l'émission du vendredi 1er novembre 2013, que dans le hangar qui sert d'atelier pour faire les expériences, il y a des panneaux marqués en anglais "Do not cross". Ces hangars seraient-ils situés en Grande-Bretagne ?

J'ai constaté également que les trois animateurs de l'émission avaient tendance à employer le mot anglais "serial" dans l'expression "serial testeur", expression qu'ils ont sans doute créée  par analogie avec l'expression anglaise "serial killer". Mais, tout de même, créer une expression anglaise, alors que nous sommes envahis par cette langue, jusqu'à la surdose, n'est-ce pas la marque d'une totale inconscience en matière de langue.    

 J'ai remarqué aussi que le générique de fin d'émission était en anglais, puisque c'est la chanson "I know", composée par Tom Hillock qui est alors diffusée.

Bref, est-ce que le CSA pourrait rappeler aux responsables et animateurs de cette émission que si on n'est pas que des cobayes, on n'est pas que des anglophones, aussi ! Leur rappeler alors que les panneaux en anglais, c'est pour les pays anglophones et non pas pour la France, que les anglicismes sont proscrits lorsqu'il existe un équivalent français, que la chanson en français, ça existe et que le service public de la télévision doit la promouvoir, et non nous piquer à la chanson anglo-saxonne qui colonise bien assez comme ça, notre espace audio-culturel. Merci d'avance.

-- Madame, Monsieur,

Samedi 9 novembre 2013, dans l'émission de Laurent Ruquier, "On n'est pas couché", nous eûmes droit, une fois encore, a un avalanche de mots anglais. Il y eut l'incontournable "TEN" du début d'émission, bien sûr, puis ce fut Patrick Sébastien qui, a l'occasion de la sortie de son nouveau livre, nous accabla d'une série de "Serial killer", il y eut Jean-Pierre Chevènement qui, en totale incohérence avec lui-même, alors qu'il soulignait que lui ne disait pas "Made in France", mais «aFabriqué en France » pour respecter de la langue française, employa, plus loin dans son discours, l'expression anglaise "bashing Hollande", il y eut Philippe Geluck  qui nous proposa un "break" lorsque la tension des débats monta, il y eut Félix Marquardt  qui, en parfait anglo-colonisé, propose aux Français de "se barrer", au lieu de leur dire, pour tenter d'améliorer la situation commune, de se syndiquer et de s'indigner, il y eut encore, le groupe, "Cats on trees", un groupe de jeunes "français" qui chantent en anglais, comme s'il était du rôle de la télévision de service public de faire la publicité de ceux qui abandonnent la langue française, la langue du service public.

Tout cela est anormal, quand le CSA se décidera-t-il à intervenir pour arrêter le massacre de notre langue à la télévision française ?

"Neuromarketing" ou "neuromercatique" ?-- Madame, Monsieur,

Sur France 2, le mardi 12 novembre 2013, on nous présenta un reportage au JT de 20 heures,  sur la neuroscience et le mot franglais "neuromarketing" fut employé. 

Je sais bien que le mot français "mercatique" pour remplacer le mot anglais "marketing" est peu utilisé, mais si le service public de la télévision française ne l'emploie pas, comment voulez-vous qu'il soit un jour couramment utiliser par les Français ?

Là, est pourtant bien le rôle de la télévision publique en matière de langue : faire contre poids à l'anglicisation pour conserver au français son caractère latin.

Merci au CSA de bien vouloir rappeler cela aux journalistes qui sont, hélas, en général, plus tournés vers le monde anglo-américain que vers le monde latin.

-- Madame, Monsieur,

Lundi 18 novembre 2013, au JT de 20 heures, sur France 2, Jacques Cardoze, le journaliste envoyé spécial aux États-Unis nous parle de "Business" dans un reportage consacré au commerce du cannabis dans le Colorado. Pourquoi employer le mot anglais "business", alors qu'il suffit de dire en français "travail" ou  "commerce". "Le commerce du cannabis" va aussi bien que "le business du cannabis", polluer notre langue de termes anglais, devrait être interdit autant qu'est interdit de polluer notre environnement. 

Merci au CSA d'intervenir auprès de ce journaliste, et auprès des autres, en général, pour les rallier à la cause de la protection de notre environnement linguistique.

Costa Gravas au JT de France 2-- Madame, Monsieur,

Dimanche 24 novembre 2013, au JT de 20 heures, sur France 2, la journaliste, Anne Guéry, lors d'une rétrospective de la filmographie de Costa Gravas, l'invité du journal, parla de "thriller" au sujet du film "z", que ce célèbre réalisateur tourna en 1969. Autant que je me souvienne, en 1969, on ne parlait pas de "thriller" et on se débrouillait autrement pour qualifier ce genre de film. Pourquoi ce qui était possible hier, ne serait pas possible aujourd'hui ? Pourquoi, si on pouvait éviter l'emploi de ce mot anglais en 1969, ne pourrait-on pas l'éviter également en 2013 ?

Aurions-nous perdu notre langue entre temps, en nous faisant coloniser en douceur par la langue de l'Oncle Sam ? Le film "Z" qui dénonce l'assassinat politique, ne mériterait-il pas une suite pour dénoncer, cette fois-ci, l'assassinat des langues et des cultures du monde au profit du seul anglais ? 

Je demande au CSA de bien vouloir questionner sur le sujet les journalistes français, qui sont, pour la plupart, tous complices de cet assassinat.

-- Madame, Monsieur,

Le mardi 27 novembre 2013, sur Arte, dans l'émission "28 Minutes", à la rubrique "Désintox", je pus constater, une fois encore, que la vidéo nous présentant une prétendue "intox", autrement dit nous présentant une information erronée de la part d'un politicien ou homme de médias, était truffée de mots anglais (http://youtu.be/2EFjAP8t9ps).

En effet, que sont venus faire dans cette vidéo, alors que nous sommes en France, pays encore francophone, l'expression "Once upon a time" et le mot anglais "year", décliné en "Year 2009", "Year 2007", "Year 2011", ?

Avant de donner des leçons de désintox à tout le monde, je pense qu'il serait souhaitable que les réalisateurs de cette vidéo cessent de se piquer à l'anglais afin de se désintoxiquer eux-mêmes de la langue favorite de la NSA, CIA et Cie qui est en train de leur bouffer le cerveau. 

Merci au CSA d'intervenir auprès des réalisateurs de cette rubrique afin qu'ils cessent de nous intoxiquer à l'anglais via sa diffusion.

-- Madame, Monsieur,

Vidéo en flux direct ou en streaming ?Dans le reportage « Films sur Internet : coup d'arrêt au piratage »,  diffusé le vendredi 29 novembre 2013 au JT de 20 heures sur France 2, force fut de constater que les journalistes Marie Drucker, Manuel Tissier et Jean-François Monier employèrent sans sourciller le moins du monde, le mot anglais "streaming". 

En effet, aucun ne fit l'effort de traduire ce mot anglais pour lui trouver un équivalent  français  qui soit en harmonie avec notre langue, respectant sa graphie et la prononciation des lettres de notre alphabet (par exemple, en français, "ea" ne se prononce pas "i")

Pourquoi, au lieu de dire "vidéos en streaming", ne pas dire "vidéos en flux direct", tout simplement  ?

Merci au CSA de demander aux journalistes d'agir pour la langue française et de cesser, pour ce faire,  de prendre les mots nouveaux directement de l'anglosphère sans essayer de les transcrire dans le génie de notre langue.  Merci de leur rappeler qu'une langue est vivante et bien portante  quand elle vit d'elle même et non, quand pour se tenir droit, elle a besoin des béquilles d'une autre.

-- Madame, Monsieur,

Le samedi 30 novembre 2013, au JT de 20 heures, sur France 2, la journaliste Sama Soula nous présenta, dans un reportage intitulé "Le bal des débutantes", Lauren Marbe, une jeune fille anglaise au coefficient intellectuel de 161, dépassant, nous a-t-elle dit, celui d'Albert Einstein.

La question que je me suis posé, et que bien sûr, la journaliste ne s'est pas posée, c'est de savoir pourquoi cette jeune fille de 16 ans, lycéenne, au coefficient intellectuel presque surnaturel, n'a émis aucun mot en français lors du reportage qui pourtant se passait à Paris avec une journaliste française.

Pourquoi Mme Soula, et les journalistes en général qui ont eu à interviouver cette demoiselle, ne lui ont jamais posé la question : quelles langues étrangères parlez-vous ? Quelles langues étrangères apprenez-vous à l'école ?

Bizarre que nos journalistes ne se soient pas intéressés à cela, eux qui d'ordinaire sont si prompts à critiquer les jeunes français pour leur prétendue nullité en langues étrangères. Oui, car comment peuvent-ils oser dire les Français sont nuls en langues étrangères, alors que, devant une Anglaise au coefficient intellectuel dépassant celui d'Einstein, mais qui ne peut pas aligner deux mots de français, ils ferment les yeux.

Je demande au CSA d'interroger les journalistes sur ce deux poids, deux mesures.

-- Madame, Monsieur,

Alain de Chalvron et l'anglicisation !Samedi 7 décembre 2013, aux actualités de 20 heures, sur France 2, dans un reportage consacré à PSA qui s'ouvre au marché chinois,  Alain de Chalvron  émailla son commentaire de deux mots anglais : "success story" et "cash".

Voilà donc encore un journaliste pris la main dans le sac, en train de polluer notre langue de termes anglais qui n'ont rien à y faire. Triste tout de même de constater que ce monsieur, qui est loin d'être un débutant, n'ait pas plus de conscience professionnelle à l'égard de la langue française.

Il y a vraiment un problème de déontologie linguistique au niveau des journalistes français. Alors que les jeunes lisent de moins en moins et que l'Éducation nationale n'enseigne plus le français comme il devrait l'être,  il faudrait que les journalistes comprennent le rôle très important qu'ils ont à jouer désormais dans le bon usage et dans la qualité de la langue.

Merci au CSA de bien vouloir leur rappeler cela.

-- Madame, Monsieur,

Qui dira à Marie Drucker et à Laurent Delahousse, présentateurs du journal de 20 heures sur France 2, qu' "un début de week-end", ça s'appelle un vendredi, qu' "un milieu de week-end", c'est un samedi et qu'une "fin de week-end", c'est tout simplement, un dimanche. Trois mots simples pour éviter l'affreux "ouiquinde", est-ce trop demander à ces pauvres journalistes ? Et le dimanche 8 décembre 2013, au JT de 20 heures, comme par hasard, nous eûmes droit, une fois de plus, au fameux "fin de week-end" de Delahousse.

Entre le fait de vouloir légaliser le travail le dimanche et d'éviter d'employer ce mot, y aurait une volonté de supprimer le Jour du Seigneur ?

Merci au CSA d'intervenir auprès de Marie Drucker et de Laurent Delahousse, pour que cesse leur "début", "milieu" et "fin" de OUIQUINDE.

-- Madame, Monsieur, Job ou travail, monsieur Pujadas  ?

Vu sur une incrustation-vidéo, le mardi 10 décembre 2013 au JT de 20 heures sur France 2, le mot anglo-américain "job" au lieu du mot français "travail" ?

Au cours du journal, il fut dit également par les journalistes Pujadas et Lefort,  le mot "mel" ou "mail" au lieu du mot officiel "COURRIEL", pourtant, cela fait plus de 10 ans que ce mot, par parution au Journal officiel, est le terme recommandé pour éviter les anglicismes "mail" et "e-mail".

Il y eut également un énième reportage consacré aux É-U-A et la promotion d'un album de chansons en anglais, le dernier sorti d'Elton Jones, comme si ce grand artiste avait besoin d'un coup de publicité de la télévision publique française pour remplir ses salles de concert.  À parler d'un artiste, autant parler d'un artiste francophone, il y en a des tas qui ne demandent qu'à être connus !

Ainsi dit, pourquoi ce journal a l'air de travailler plus pour l'anglosphère que pour nos propres intérêts culturels et linguistiques ? Est-ce que le  CSA pourrait se pencher sur cette question ?

-- Madame, Monsieur,

Vendredi 13 décembre 2013,  Laurent Delahousse, le présentateur du JT de 20 heures sur France 2, dans un reportage sur la téléphonie, nous parla de tarifs " low cost", dans un autre reportage, consacré, lui,  aux soupes, ce fut le mot anglais "packaging" qu'il utilisa en lieu et place du mot français "emballage".

J'ai noté également qu'il ne put s'empêcher de dire " début de week-end",  comme si le mot "vendredi" était tabou pour lui.

Merci au CSA d'essayer de faire quelque chose pour contraindre ce journaliste à plus de respect envers notre langue.

Propagande à l'anglais sur France 2-- Madame, Monsieur,

Mardi 17 décembre 2013,  David Pujadas, le présentateur du JT de 20 heures sur France 2, employa le mot anglais "rush" pour qualifier la "ruée" dans les magasins de jouets en cette période de Noël.

Le lendemain, le mercredi 18 décembre, il prononça à l'anglaise, le mot "iceberg", un mot d'origine néerlandaise qui normalement devrait être prononcé à la française, mais que notre anglomane de service, qui se plaît par ailleurs à prononcer le sigle NSA, "N S eï", s'est fait un plaisir, si ce n'est un devoir, à dire en anglais.

J'ai noté également que ce jour-là, dans un reportage consacré aux internats, il a été encore question d'anglais, puisqu'on a pris une élève en train de faire une leçon d'anglais, puisqu'on a interrogé un professeur d'anglais, puisque le proviseur du collège en question, en fin de reportage, proposait des cours de rattrapage d'anglais à une élève faible dans cette matière.

Quant les membres du CSA se décideront-ils à intervenir pour que cesse la propagande pro-anglais sur France 2, notre chaîne publique bien aimée ?

-- Madame, Monsieur,

Le vendredi 20 décembre 2013,  la journaliste Justine Weyl, dans un reportage sur le commerce en ligne, diffusé dans le JT de 20 heures sur France 2, nous parla de "rush" pour qualifier la "ruée" des achats en ligne pour Noël. Pourquoi employer le mot anglais "rush", alors que le mot français "ruée" fait aussi bien l'affaire ? Dira-t-on demain, sur le même canevas, "nush" pour "nuée", "bush" pour "buée" ?

La journaliste ne put s'empêcher également de dire "i" commerce, prononçant ainsi la lettre "e" de notre alphabet à l'anglaise. Faute largement répandue, certes, mais est-ce une raison pour qu'une journaliste travaillant sur le service public de la télévision française qui est censé donner le bon exemple en matière de langue française, est-ce une raison pour dénaturer ainsi notre alphabet ? N'aurait-elle pas pu dire, tout simplement, "le commerce électronique", "le commerce en ligne" ou, à la rigueur, "le eu commerce" ?

Est-ce que le CSA pourrait exiger des journalistes plus de rigueur et de respect à l'égard notre langue ?

-- Madame, Monsieur, Ruquier-Bedos

Dans l'émission "On n'est pas couché" diffusée le samedi 21 décembre 2013,  Laurent Ruquier, en plus de persister depuis plus d'un an à dire "TEN" au lieu de "DIX" lorsqu'il présente sa rubrique "le Flop ten", parla de "guest-star" au sujet de Bedos l'invité surprise de l'émission.

Là encore, pourquoi M. Ruquier use-t-il d'un anglicisme pour désigner l'invité surprise de l'émission ?

Pourquoi habille-t-il notre langue d'un énième mot anglais, alors que, pour respecter notre langue, il suffisait de dire, par exemple, "invité spécial" ?

Qu'attend le CSA pour faire respecter l'article 39 de la Charter de France Télévisions qui dit, entre autres choses, que les termes étrangers sont proscrits de l'antenne lorsqu'ils possèdent un équivalent français ? Que fait en cela M. Patrice Gélinet, chargé de la langue française au CSA ?

-- Madame, Monsieur,

Le soir du réveillon de Noël,  le 24 décembre 2013, sur France 2, on nous présenta, comme sur bien d'autres chaînes, de nombreux bêtisiers. Force a été alors de constater que la plupart des séquences provenant des télévisions étrangères émanaient de télévisions anglophones. Cette façon de conjuguer "télévisions étrangères" avec "télévisions anglo-saxonnes", occultant du coup, les autres télévisons du monde, prouve, s'il le fallait encore, combien nos journalistes sont colonisés et obsédés par le monde anglo-américain.

Pour les sortir de l'anglosphère et ainsi les ouvrir à un peu plus d'objectivité, je demande au CSA d'exiger des journalistes qu'ils maîtrisent au moins deux langues étrangères.

-- Madame, Monsieur,

Alessandra-Sublet-et-Robbie-Williams

Samedi 28 décembre 2013, sur France 2, l'émission du début de soirée fut consacrée aux célèbres trio d'humoristes, Les Inconnus.

L'émission, bien que découpée par les promos incessantes des invités et bien que donnant trop d'extraits de sketchs et pas assez de sketchs en entier, fut tout de même agréable à regarder.

Par contre, que venait faire dans cette émission, le chanteur anglais Robbie Williams ? Était-ce pour remplir un quota de propagande à l'anglais ?

Ainsi, je note que, même dans une émission consacrée à l'humour, où la langue française, par la force des choses, a un rôle de première importance, on est arrivé tout de même à nous fourguer de l'anglais via ce chanteur anglophone, et je note que la présentatrice, Alessandra Sublet, loin de trouver cela anormal, s'est vite empressée d'aller "speaker" l'angliche auprès de l'invité sans même prendre soin, par respect des spectateurs et des téléspectateurs, de passer par un traducteur. 

Nous devenons vraiment un peuple de colonisés ! Heureusement que certains réagissent :

http://www.petitions24.net/non_a_langlicisation_de_carrefour_de_la_france_et_de_leurope