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Emmanuel Macron : « Son idée pour le français » et la nôtre !

Le Président de la République a souhaité lancer une réflexion citoyenne sur la promotion et l’apprentissage de la langue française dans le monde. Cette initiative, confiée à l’Institut français, a pour double objectif de mobiliser les acteurs de la présence française à l’international autour des enjeux linguistiques et d’aboutir à la définition de propositions concrètes pour moderniser l’usage du français et promouvoir le plurilinguisme.

Premier temps fort de cette initiative, une consultation ouverte dès le 26 janvier 2018 recueillera idées et propositions sur le site www.monideepourlefrancais.fr jusqu’à la Journée internationale de la Francophonie le 20 mars 2018.

Que pense l'Afrav de cette initiative. 

De prime abord, nous, défenseurs de la langue française et des langues en général, nous devrions être contents d’une telle initiative, cependant, il nous est difficile de ne pas avoir des doutes sur sa réelle portée en France, vu que notre pays est déjà très anglicisé au point que selon le classement international EF EPI publié le 8 novembre dernier, la France se classe 32e pour ce qui est du niveau en anglais de sa population adulte. La France fait ainsi mieux que dix ex-colonies britanniques ayant toutes l’anglais pour langue co-officielle, comme les Émirats arabes unis, le Qatar, le Sri Lanka ou encore le Pakistan.

Dans ces conditions, comment peut-on demander aux Français de donner des idées pour promouvoir leur langue, alors que tout a été fait pour les angliciser et les persuader, ce faisant, qu’il n’y a pas d’avenir sans l’anglais ?

Il nous est difficile également de ne pas avoir des doutes sur la réelle portée de cette opération en France, vu que notre Président donne plus l'impression aux Français d'être un VRP de l'anglais que d'être un promoteur de la langue française et du plurilinguisme.

   Bien sûr, il ne s'agit pas pour nous d'être négatifs pour le plaisir de nous torturer l'esprit ou d’embêter ceux qui sont au pouvoir, mais que penser, tout de même, du "Made for Sharing" du Comité de candidature de Paris-2024 que M. Macron a soutenu, alors que des associations de défense de la langue française l'avaient condamné, ainsi que l'Académie française ;

  que penser aussi du fait que M. Macron ait laissé la délégation française de candidature de Paris-2024 s'exprimer majoritairement en anglais à Lausanne et à Lima devant les membres du CIO, alors que le français a le statut officiel de première langue de l'Olympisme (art.24 de la Charte olympique) ;

  que penser du "Make our planet great again" que M. Macron a lancé aux yeux du monde entier ? Est-ce ainsi que l'on fait la publicité du français ? ;

que penser du "One Planet Summit", un Sommet sur le climat  que M. Macron a initié ;

que penser encore du "Choose France - International Business Summit " qu'il a organisé à Versailles, le 22 janvier dernier, un Sommet où tout s'est fait en anglais, la langue de la République ayant servi de paillasson à l'entrée. 

À noter également que pendant que se déroulait le sommet de Versailles, le Premier ministre, M. Édouard Philippe prononçait un discours en anglais au "Youth and  Leaders Summit", à Sciences Po, à Paris.

 On pourrait noter encore que dans le cadre du lancement de l’initiative "French Impact" (encore de l'anglais !), Christophe Itier, le Haut-commissaire à l’Économie Sociale et Solidaire et à l’Innovation Sociale a lancé le 18 janvier dernier, avec la Caisse des Dépôts, l’appel à projets "Pionniers French Impact" (encore et toujours de l'anglais !).

Et que dire de l’Institut français qui, chargé de diffuser cette opération, se présente sur la Toile avec un site qui n’a que l’anglais comme version étrangère, alors que respecter l’esprit de la loi Toubon et l’idée même du plurilinguisme, aurait exigé que le site soit au moins traduit EN DEUX ÉTRANGÈRES (art. 4 de la loi n°94-665).

Faut-il le dire aussi, ces messieurs, dames de l’Institut n’ont pas l’air de connaître le mot français « COURRIEL », puisque dans leurs formulaires de contact, ce sont les termes anglais "e-mail" et "mail" qui apparaissent !  

Choisir la France, par Emmanuel Macron

Oui, nous voudrions bien être positifs et croire dans l'opération « Mon idée pour le français » de M. Macron, mais cela est tout de même difficile pour nous, au vu de toute l’anglomanie que dégage, crée et soutient notre Président.

Difficile de croire aussi que M. Macron soutien le plurilinguisme, alors que transparaît de sa personne, un homme bilingue français-anglais et non pas un homme ouvert aux langues étrangères dans leur diversité.

  Par exemple, pourquoi s'est-il exprimé en anglais le 10 janvier 2017 devant les étudiants allemands de l'Université Humboldt de Berlin. Ceux qui, dans cette université, ont appris le français, ont dû apprécier ! ;

  pourquoi, lorsqu'on a fêté le 55e anniversaire du traité de l'Élysée, M. Macron n'a-t-il pas mis en avant avec son homologue allemand,  l'enseignement mutuel de nos langues dans nos pays respectifs. Pourtant, Adenauer et De Gaulle s'étaient engagés, lors de la signature de ce traité en 1963, de développer respectivement l'enseignement de l'allemand en France et du français en Allemagne, et pour quel résultat aujourd'hui : M. Macron parle en anglais à Mme Meckel (bonjour le Traité de l’Élysée, bonjour le plurilinguisme !) ;

et pourquoi continuer a donné la priorité dans nos écoles, à l'enseignement de l'anglais (obligatoire dès le CP), délaissant ainsi les grandes langues de nos voisins immédiat : l'espagnol, l'italien et l'allemand (difficile, voire impossible, d'apprendre aujourd'hui, une de ces langues en LV1). Etc.

Alors oui, n’est-on pas en droit de se poser des questions sur l'initiative de M. Macron,  une initiative pour nous cacher peut-être une réalité : la démolition en cours de la langue française, de la Francophonie et du plurilinguisme, une démolition organisée par l’anglosphère et soutenue de près, de très près, par de serviles collaborateurs franco-français, en France même.

Voici les aspects principaux que nous dénonçons :

1)  En France

- Enseignement : basculement progressif vers l’anglais dans l’enseignement Supérieur et la Recherche, les  garde-fous de la loi Fioraso étant ignorés et piétinés, sans sanction des tribunaux administratifs saisis de recours par nos associations. Pourtant, selon l’article 2 de la loi du 22 juillet 2013, dite « loi Fioraso », le tout-anglais est interdit dans l'enseignement Supérieur et la Recherche, mais la loi est appliquée avec mollesse par le ministère ce qui fait que plus de 800 masters délivrés dans les écoles de management, écoles d'ingénieurs et universités, le sont de manière virtuellement illégale en attendant une hypothétique invalidation par le Conseil d'État ;

réduction des horaires de français, de littérature, d’histoire, dans le primaire et le secondaire ; marginalisation des langues anciennes, et des langues vivantes autres que l’anglais. Choix gouvernemental délibéré et outrancier de l’anglais omniprésent, bientôt jusque dans l’école maternelle.

France Inter et la langue française - Médias : cinéma, télévision, organes de publicité, producteurs de « variétés » et de chansons, avec la complicité active des « collabos de la pub et du fric » (dixit, Michel Serres), et la complaisance des contrôleurs publics (CSA, BVP…), mettent de l’anglais partout. Nous en sommes rendus au point que, pour le concours de l’Eurovision de la chanson, il faille se battre chaque année pour que la France y chante en français et que la  personne qui donne les points du jury français (l’an dernier,   Élodie Gossuin) les donne en français et non pas en bilingue français-anglais !

 - Entreprises : basculement de nombre d’entreprises au tout-à-l’anglais,       entraînant souffrance au travail du personnel, risques et insécurité dans la maîtrise des processus de production, viol de la dignité de nos compatriotes, recrutement de cadres « anglais maternel exigé », contraire au principe d’égalité.

- Pouvoirs publics hors enseignement : les autorités censées faire respecter la loi le font peu, au point que la fameuse loi Toubon régissant l’emploi de la langue française en France, est bafouée à longueur de journée. Récemment, il a fallu qu’une association de défense du français fasse un procès à l’Université de Paris Sciences et Lettres (PSL) pour que son président daigne enlever le logo Research University. Et que dire des responsables publics qui encouragent l’anglomanie en subventionnant des manifestations publiques dont les dénominations sont en anglais ("Fashion Week", "Parisian Games Week", "DigiWorld Week", "Digital Summit", "Let’s Grau", "Sèvres Outdoor"s, etc.), et des entreprises publiques qui participent à l’anglolâtrie générale avec des produits comme "Smart" Navigo francilien,  "City Pass" parisien, "TGV Family", "id Night by iDTGV"… nommés en globiche

Que penser aussi de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) qui ne     répond même pas à une demande de renseignement d'une association de défense de la langue française en lutte contre l'anglomanie d'un aéroport lorrain (voir en pièce jointe, la lettre de l'Afrav à Loïc Depecker) ?

  2) Par l’Union européenne (UE)

- Marginalisation constante, en petites étapes, des langues officielles européennes autres que l’anglais devenu aujourd’hui quasi monopolistique dans la production de textes ; étranglement croissant de la traduction en d’autres langues, obligation faite aux administrations des États membres de répondre en anglais ;

- Obligation faite aux pays francophones du Sud souhaitant obtenir des aides du Fonds européen de Développement (FED) de présenter leurs dossiers uniquement en anglais.

3) Démantèlement de la Francophonie par l’anglosphère et quasi-abandon français

- Québec, Wallonie, communautés acadiennes et canadiennes hors-Québec, de langue maternelle française, subissent des politiques de lent et efficace étranglement.

- Britanniques et surtout États-Uniens ont œuvré avec succès pour faire passer du français à l’anglais le Laos, le Cambodge, le Vietnam, puis le Rwanda.

- Depuis longtemps, ils œuvrent au changement de langue seconde dans la plupart des pays en développement membres de cette Francophonie à l’énorme potentiel selon les rapports du député Pouria Amirshahi (2013), puis de Jacques Attali (2014). Les principaux pays visés sont les plus stratégiques : R.D.Congo, Gabon, Maroc, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Madagascar, Haïti, Liban…

L'Espace francophone, plus de 800 millions de locuteurs d'ici 2050

Pour toutes ces raisons...

Forts de toutes ces constatations, nous voudrions dire à M. Macron qu’il ne s’agit pas seulement d’organiser la PROMOTION de notre langue, mais qu’il faut également organiser sa DÉFENSE, sa défense contre les prédateurs qui ne pensent qu’à la faire disparaître, de la scène internationale, notamment.

Pour prendre un exemple concret, à quoi servirait de « promouvoir » la beauté d’une poule, si rien n’était fait par ailleurs pour la « défendre » contre la voracité du renard qui ne pense qu’à la manger ?

Il faut donc lier « promotion » et « défense », et en cela, nous demandons instamment à M. Macron de faire quelque chose pour la langue française qui ne soit pas que de la communication, mais quelque chose comme :

1. Remettre à sa due place, première et prioritaire, la langue française dans les écoles maternelles, primaires, secondaires et professionnelles, en accroissant les horaires de son étude, les niveaux de formation des maîtres et d’exigence de qualité et en optant pour des méthodes éprouvées d’apprentissage (méthode syllabique, méthode Freinet…).

2. Imposer le français majoritaire dans toutes les formations diplômantes des universités et grandes écoles françaises.

3. Proposer une loi Toubon renforcée de protection de la langue française et du plurilinguisme, une loi de type Loi 101 du Québec, et la faire appliquer, en instituant un véritable « droit au français », dans les entreprises, dans l’affichage, dans la publicité, dans le numérique, dans la nouvelle  technologie, etc..

4. Accroître les aides publiques aux institutions officielles et associations chargées de développer les productions terminologiques et les traductions, et mettre obligatoirement les journalistes et le personnel travaillant pour le Service public de la télévision et de la radio en relation directe avec ces institutions et associations.

5. Promouvoir la communication scientifique en français ; réserver les subventions aux colloques et manifestations en France à ceux qui accordent un droit de cité réel au français. N’accorder de subventions publiques qu’au cinéma français qui se joue en français, et plus globalement, qu’aux artistes dont l’œuvre s’exprime en français.

Shaka Ponk, des Français qui trahissent leur langue et qui sont décorés

6. Veiller au rétablissement de la diversité réelle des langues étrangères enseignées dans nos écoles en LV1 (première langue étrangère apprise), et veiller au rétablissement de la diversité réelle des langues étrangères offertes dans les concours d’accès à la fonction et aux services publics et pas d’anglais obligatoire pour le concours de la Magistrature.

7. Enjoindre aux administrations publiques de ne pas traiter les documents de travail reçus uniquement en langue étrangère, et de ne répondre qu’en français.

8. Exiger des organismes publics de contrôle des médias et de la publicité, un respect strict, assorti de sanctions réelles, pour ceux qui ne respecteraient pas la loi régissant l’emploi de la langue française.

9. Instaurer une prime « Franco-Responsable » pour les entreprises qui jouent la carte de la langue française, de la Francophonie et du plurilinguisme : nom de l’entreprise en français, musique d’ambiance - s’il y en a -, majoritairement en français (80%), le reste étant réservé aux langues du monde ; communication en français en France et en Francophonie ; communication en bilingue langue du pays-français, pour les pays non francophones ; emploi systématique des équivalents français aux mots étrangers, équivalents pris dans le registre de France Terme ou dans le dictionnaire terminologique de l’Office   québécois de la langue française, et encouragement à la création de néologismes d’essence francophone lorsque l’équivalent français n’existe pas encore (exemple : « meuneuriat », « cheffériat » pour "leardership"), etc.

 10. Rétablir, puis accroître, le niveau de financement de l’action culturelle à l’étranger : (écoles et lycées ; filières universitaires ; instituts et centres de langue et de culture, de recherche et de soins, Alliances françaises et O.N.G. travaillant en Francophonie.

11. Mettre en place un Erasmus francophone et une Académie francophone internationale de la langue française pour l’élaboration en commun d’un dictionnaire officiel du français international.

12. Augmenter l’aide française au développement, et la concentrer sur les pays francophones et francisants, notamment d’Afrique.

 13. Faire respecter le statut existant du français langue officielle et de travail dans diverses institutions internationales, européennes au premier chef, et à l’Office des Brevets.

14. Contester officiellement, en Conseil européen, le statut de l’anglais langue officielle des institutions de l’UE, afin de tirer – là aussi – toutes les conséquences du Brexit.

15. Engager, avec nos partenaires dans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une négociation d’ensemble pour en faire, dans une relation de respect mutuel, une Communauté de solidarité réelle à la fois linguistique et de développement concerté, notamment en la rapprochant d’une valorisation enfin accrue tant de nos départements et territoires d’outre-mer que de notre vaste espace maritime, le deuxième du monde.

16. Puisque l’Eurovision est devenue l’Anglovision, faire en sorte que la France quitte ce concours et que l’argent consacré à l'Eurovision aille au Concours de la chanson des Jeux de la Francophonie, un concours qui a lieu chaque quatre ans sous l'égide de l’organisation internationale de la francophonie (OIF). Pour le coup, et pour la grandeur de l'affaire, les Alliances françaises du monde entier, ainsi que toutes les radios et télévisions publiques des pays concernés, seraient mobilisées.

Voilà « Nos idées » pour que cesse l’assassinat programmé de la langue française.

Puisse M. Macron tenir compte de nos remarques, puisse-t-il aussi allier « promotion » et « défense » pour que la « promotion » ne se fasse pas manger par le premier prédateur venu, puisse-t-il enfin adopter, comme nous, la maxime du philosophe et patriote québécois Pierre Bourgault : « lorsque nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule ».

​Tract à distribuer le 14 février : Notre idée pour la langue française !

 

Le projet d'Emmanuel Macron pour la langue française !

Le vendredi 26 janvier, M. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, et Mme Françoise Nyssen, ministre de la Culture, ont lancé au Quai d'Orsay, une vaste consultation sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde.

Le Président de la République a souhaité mobiliser les acteurs de la présence française à l'international autour des enjeux linguistiques pour aboutir à la définition de propositions concrètes pour moderniser l'usage du français et promouvoir le plurilinguisme. Il a missionné l'Institut français, opérateur du ministère de l'Europe et des affaires étrangères et du ministère de la Culture, pour mettre en oeuvre cette consultation internationale.

Tous les citoyens français, tous les francophones et/ou francophiles à travers le monde sont invités à partir du 26 janvier à apporter leur contribution sur le site internet www.monideepourlefrancais.fr qui a été lancé à cette occasion et qui restera actif jusqu'à la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars.

M. Lemoyne a rappelé l'ambition du Président de la République en matière de francophonie, et indiqué que le lancement de cette consultation inaugurait un travail ambitieux, auquel chacun était donc invité à contribuer. Il a précisé : « Nous sommes là pour agir. Nous en prenons l'engagement, ces idées ne resteront pas lettre morte. Elles ont vocation à nourrir le plan d'ensemble que le Président de la République annoncera le 20 mars prochain, pour la promotion du français et du plurilinguisme dans le monde. »

Mme Nyssen a indiqué que le ministère de la Culture se mobiliserait de trois façons avant d'en détailler les axes : « D'abord, je souhaite que nous puissions promouvoir la diversité des cultures francophones en France. (...) Et puisque les ponts sont à double sens, je souhaite accompagner à l'étranger - et pas seulement dans les pays francophones, partout dans le monde - nos propres voix. (...) Enfin, il est essentiel que le ministère se mobilise pour soutenir la maîtrise du français en France. Cette langue nous la partageons avec des millions de personnes, sur les cinq continents, c'est une passerelle vers d'autres cultures, d'autres littératures, d'autres manières de voir et de penser. »

Interrogés par Ivan Kabacoff, présentateur de l'émission « Destination francophonie » sur TV5 monde, sur leur propre idée pour le français, les deux ministres ont par ailleurs fait une proposition qu'ils ont déposée sur le site. Mme Nyssen a proposé de « renforcer la maîtrise de la langue par la pratique artistique, en [s]'appuyant sur des cours de théâtre et des concours d'éloquence ». M. Lemoyne, de son côté, a proposé que « dans un contexte où la France entend être à la pointe de l'intelligence artificielle, les robots parlent aussi français ».

La consultation sera poursuivie au cours d'une conférence internationale pour la langue française et le plurilinguisme dans le monde organisée les 14 et 15 février qui réunira à Paris des personnalités et acteurs de la société civile et des jeunes citoyens de différentes nationalités engagés localement dans des démarches innovantes.

Mme Françoise Nyssen, ministre de la Culture, M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, et M. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères y prendront part, de même que Mme Leïla Slimani, représentante personnelle du chef de l'État pour la francophonie.

Organisé en ateliers thématiques (le français comme un enjeu économique et professionnel, le français à travers les médias et la culture contemporaine, l'éducation et la formation, les modalités d'action pratiques, etc), le séminaire aboutira à la mise en place de recommandations pour la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde qui seront transmises au président de la République.

La synthèse des propositions déposées en ligne et des discussions tenues dans le cadre de la conférence permettra d'orienter et de consolider un plan d'ensemble pour le français et le plurilinguisme dans le monde que le président de la République présentera le 20 mars, journée internationale de la francophonie.

Source : newspress.fr, le lundi 29 janvier 2018



« Mon idée pour le français », une consultation publique mondiale ouverte en ligne !

Lancée par la Présidence de la République et mise en oeuvre par l'Institut français, elle permet de recueillir des idées du monde entier pour promouvoir l'utilisation du français et le plurilinguisme. Les participations viendront alimenter un plan d’ensemble pour le français et le plurilinguisme dans le monde.

Du 26 janvier 2018 au 20 mars 2018, contribuez librement à la consultation citoyenne en ligne.

Les auteurs des propositions les plus innovantes seront invités à Paris pour présenter leur idée dans le cadre de la mise en oeuvre du plan pour la langue française et du plurilinguisme (frais de transport et d'hébergement pris en charge). Si vous êtes francophone/ francophile résidant hors de France, un accès d'un mois à la plateforme Culturethèque vous sera offert pour votre contribution à l'issue de la consultation en ligne.

Deux journées d’échanges le 14 et 15 février complèteront cette consultation. Elles impliqueront de nombreux acteurs ( intellectuels, universitaires, artistes, chefs d’entreprise, politiques, représentants des administrations et institutions françaises, ambassades, Francophonie institutionnelle, ainsi qu’un panel de citoyens qui se seront distingués par leur engagement dans la réflexion participative.

Deux objectifs :

- recueillir des propositions concrètes pour la promotion de la langue française et du plurilinguisme
- Analyser les réponses et déceler les meilleures idées à inclure dans le rapport destiné au Président de la République.



Emmanuel Macron en Chine parle du français !

"Le français est un atout" pour le Président de la République Emmanuel Macron. C'est également la 5ème langue la plus parlée dans le monde, 4ème langue d'Internet, la 3ème langue des affaires, la 2ème langue la plus apprise dans le monde, une langue qui sera parlée par plus de 700 millions de personnes au milieu du siècle dont 85% en Afrique. (...) 



Leïla Slimani, représentante du Président de la République pour la francophonie

Leïla Slimani, lauréate du prix Goncourt en 2016, désormais représentante personnelle du Président de la République Emmanuel Macron pour la francophonie, nous livre son idée pour le français. 




Publié par Régis RAVAT le 30 janvier 2018

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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