Connexion    



Le 17e Sommet de la Francophonie, c'est fini !

Les 11 et 12 octobre 2018, de nombreux chefs d'États et de gouvernements se sont réunis à Erevan pour le 17e Sommet de la Francophonie. Les médias français, lorsque ceux-ci ont dédaigné parler de l'évènement, ont surtout mis l'accent sur les intrigues afférents à la désignation de la Secrétaire générale.

Cela est bien triste, car les problèmes de personnes ne doivent pas masquer le problème de fond : la langue française est mise à mal partout, et notamment en France même. Elle est mise à mal  par les médias, les publicitaires, les radios et la télévision, les grandes écoles de commerce, nos universités, et même par l'Éducation nationale qui veut introduire l'enseignement obligatoire de l'anglais dès la maternelle et l'enseignement EN anglais de certaines matières.

France 2 ou France Two, chez France Télévisions

Et que dire de l'attitude de la rédaction du 20 heures de France 2, chaîne publique française, qui a carrément occulté le Sommet de la Francophonie de son journal ?

Pour information : Vendredi 12 octobre, était le deuxième jour du Sommet de la Francophonie à Erevan, en Arménie, et, tout comme le jeudi 11 octobre, jour d’ouverture du Sommet, pas un mot de cet évènement dans le journal de 20 heures de France 2 !

Si le jeudi 11 octobre, Anne-Sophie Lapix, la présentatrice du JT, avec son COLD CASE et son NO DEAL, nous rappelait au bon souvenir de l'anglais-roi, tout en oubliant de nous informer de ce qui se passait du côté d’Erevan pour l’avenir de notre langue partagée, le vendredi 12 octobre, Laurent Delahousse, nous informait, lui, au sujet du remaniement ministériel qui tarde à venir que le président de la République en voyage à Erevan avait répondu sur ce sujet à ses confrères de France 24 et de RFI.

Autrement dit, France 2 n’a pas dépêché un journaliste à Erevan pour couvrir le Sommet de la Francophonie - France 2 préfère certainement envoyer ses journalistes aux États-Unis parfaire leur anglais, bonjour Agnès Vahramian et Cie ! - Nous noterons également que Laurent Delahousse nous informe que le président est en voyage à Erevan, mais pour ce journaliste, pas très curieux tout de même, l’information s’arrête là. Qu’est-ce qu’Emmanuel Macron est allé faire à Erevan ? - On n’en est pas informé : Une cure de thalasso, une partie de pêche, une visite à la bibliothèque Matenadaran, participer à un recueillement à la mémoire de Charles Aznavour, etc., on ne sait pas.

Enfin, cerise sur le gâteau, Clément Le Goff, le journaliste qui commenta le reportage consacré aux inondations qui ont touché le Sud-est de la France, interrogea EN ANGLAIS deux Anglais installés depuis plus de 10 ans à Sainte-Maxime dans le Var. Eh oui, en anglais, car apparemment ces personnes n’ont pas appris le français depuis tout ce temps passé en France, et le journaliste n’a pas été du tout étonné de cet état de fait. Par contre, lorsqu’il s’agit de critiquer les Français sur leur prétendue nullité en langues étrangères (comprendre nul en anglais, en langage médiatique), là, ils sont les premiers à leur tirer dessus. Mais qui va dénoncer cette imposture, ce deux poids, deux mesures : les Français sont nuls en langues étrangères lorsqu’ils ne parlent pas anglais à Paris pour renseigner un touriste anglophone, mais rien n’a dire, tout est normal, lorsque des Anglophones ne parlent pas français, alors que cela fait plus de 10 ans qu’ils vivent en France ?

Mais qui est aux manettes du journal de 20 heures de France 2 ? - Le British Council, le Wall Street Institute, le Congrès pour la Liberté de la Culture (anglo-saxonne), les retraités de Blum-Byrnes, les anciens de l'Anglo-American conference de 1961, les disciples de la Section de contrôle de Londres (LCS - spécialistes dans la tromperie) ?

Que fait le CSA pour rappeler à France 2 qu'en tant que chaîne publique française, elle a parmi ses missions celle de promouvoir, d'illustrer, de diffuser et de défendre la langue française et non de faire l'inverse en usant des anglicismes et en ignorant la francophonie ? 
Par son silence, le CSA serait-il complice de l'anglicisation En Marche, serait-il, en fait, un faux nez qui cacherait le Conseil Supérieur de l'Anglicisation ?

 

Le choix de Macron pour l'OIF !

Concernant l'élection de Mme Louise Mushikiwabo, Macron - puisque dans ce genre d'élection, c'est l'État le plus gros contributeur du budget qui choisit le Secrétaire de l'OIF-, Macron donc, en portant son choix sur la ministre ruandaise Louise Mushikiwabo a délibérément trahi à la fois les intérêts de la France et ceux de la Francophonie. Louise Mushikiwabo (remarquez la graphie anglaise de son nom. Selon la graphie française, son nom donnerait Muchikiouabo), non seulement est anglophone, mais a vécu 20 ans aux É-U-A et s'est pliée en tout point aux intérêts stratégiques de l'oligarchie états-unienne. Elle représente en outre un pays, le Ruanda (et non Rwanda, qui est la graphie anglaise), qui lutte ouvertement contre ce qui reste d'influence à notre pays en Afrique de l'Est. Le Ruanda, s'il continue dans la pratique à être encore francophone, ne l'est plus officiellement, puisque l'anglais a remplacé le français dans tous les rouages de l'État, y compris et surtout dans le système éducatif. C'est ainsi que les anciens fonctionnaires francophones ont été remplacés par des affairistes anglophones, venant d'Ouganda.

Les dirigeants ruandais, et en particulier son président, le criminel de guerre et criminel contre l'humanité Paul Kagamé, ont un discours particulièrement haineux contre notre pays. Cette haine est pour eux (et surtout pour lui qui en est le chef) le moteur qui « légitime » (si l'on peut dire en un tel cas) leur prise de pouvoir, à la faveur du tristement célèbre génocide ruandais.

C'est Kagamé qui a orchestré l'assassinat de l'ancien président Habyarimana, proche de la France (alors que ce pays n'a jamais été colonie française, mais colonie belge, ce qui explique sa francophonie), entraînant les représailles sanglantes que l'on sait. La France n'est coupable que de deux choses dans cette immense horreur : celle d'avoir tardé à intervenir militairement, ce qui a malheureusement facilité la tâche de cet assassin de Kagamé (et de ses mercenaires venus d'Ouganda avec la bénédiction des États-Unis, désireux de prendre notre place un peu partout en Afrique), en le laissant se poser en pacificateur politique après le génocide. La deuxième - et immense - faute de la France est d'avoir laissé écrire l'histoire de ces événements par ses adversaires.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire le bouquin de Pierre Péan, Noires fureurs, blancs menteurs : Rwanda 1990-1994 (Mille et Une Nuits, 2005), ou le « Que sais-je » du juriste Filip Reyntjens, Le génocide des Tutsi au Rwanda (PUF, 2017). Ce dernier ouvrage, une synthèse plus récente, est naturellement attaqué par les gens du lobby pro-Kagamé, qui n'ont comme objectivité que leur habituel French bashing (pour parler comme eux !) ), et qui sont hélas suivis par certains Français favorables au mondialisme sous direction américaine.

C'est le cas d'Emmanuel Micron, pour ne citer qu'un exemple... Micron qui n'est, dans ce cas comme dans d'autres, en place que pour détruire.

Philippe Loubière,  

Membre de l'Asselaf, Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française 



La francophonie mérite mieux

Macron est au sommet de la francophonie les 11 et 12 octobre qui se tient à Erevan, en Arménie. Il y sera nuisible. Les francophones, ce sont aujourd’hui 274 millions de personnes réparties dans 75 pays. Cela en fait la 4ème langue la plus parlée dans le monde. Et 29 États ont le français comme langue officielle. En 2050, il y aura 700 millions de locuteurs en français. Cela pourrait faire de notre langue la 3e du monde. Le centre de gravité de la francophonie se situera alors sur le continent africain puisque c’est là que se trouveront 85% des francophones.

Le partage de cette langue avec des centaines de millions de personnes sur les cinq continents est une chance pour nous tous. Je crois que l’espace francophone devrait être une priorité de la diplomatie française plutôt que le monde anglo-saxon de l’OTAN. Encore faudrait-il défendre l’usage du français, notamment dans les institutions internationales. Les libéraux français de tous poils pensent en anglais. Ils ne défendent donc jamais notre langue. Résultat : le recul est général. Exemple : à l’ONU, le français est langue officielle. Pourtant, 90% des documents reçus par les services de traduction au bureau de New-York sont rédigés en anglais. De même pour 80% de ceux reçus au bureau de Genève. Les documents rédigés en français ne représentent respectivement que 4% et 10% des documents. Plus honteux, dans l’Union européenne, 5% des documents de la Commission sont en français. C’était encore 40% il y a vingt ans. Bientôt, la langue de travail principale des institutions européennes, l’anglais, après le Brexit, ne sera pourtant la langue officielle que de deux États membres : l’Irlande et Malte.

De cela, Macron s’en fout. C’est ce que prouve encore son choix de candidate pour le poste de secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie. Contre l’actuelle titulaire du poste, une québécoise d’origine haïtienne, il soutient la candidature de l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo. C’est-à-dire une membre du régime dictatorial de Paul Kagamé. Au pouvoir depuis 18 ans, le président rwandais a été réélu pour la dernière fois avec 98% des voix. L’opposition y est férocement réprimée. La directrice régionale de l’association Amnesty international décrit la vie politique au Rwanda de la façon suivante : « depuis que le Front patriotique rwandais (FPR) est arrivé au pouvoir, il y a 23 ans, il est difficile pour les Rwandais de participer à la vie publique et de critiquer ouvertement les politiques gouvernementales ; certains le paient même de leur vie ». La démocratie et les droits de l’Homme sont pourtant inscrit dans la charte de l’Organisation internationale de la francophonie.

Ce n’est pas tout. Depuis une décennie, le Rwanda ne cesse de donner des signes de préférence pour le monde anglo-saxon. Le français, lui, y recule. En 2003, l’anglais est devenu la 3ème langue officielle du pays. En 2009, il a intégré le Commonwealth. Et en 2010, coup de grâce, l’anglais est devenu la seule langue d’enseignement dans les écoles publiques. Le français a été totalement éliminé. Le régime est si grossièrement anglophile que l’accession de sa ministre des affaires étrangères à la tête de l’OIF a donné lieu à la publication d’une tribune par quatre anciens ministres de la francophonie pour s’y opposer. En poussant pour une telle candidature, Macron se fait l’ennemi de la francophonie. Il montre sa fascination morbide pour la langue du libéralisme et des États-Unis. Il passe à côté de ce que signifie pour la francophonie son actuelle présidente. Il adresse un message de résignation au monde francophone. 

Source : melenchon.fr, le mercredi 10 octobre 2018

Marine Le Pen, du Rassemblement National, a également critiqué, le soutien d'Emmanuel Macron à la ministre des Affaires étrangères, Mme Louise Mushkiwabo, ministre du dictateur Paul Kagamé. Voir la vidéo, ci-après : 



Macron, l'anti francophonie !

Emmanuel Macron au sommet de la francophonie en Arménie, les 11 et 12 octobre 2018 !

Pas franchement réputé pour son amour de la langue française, le président "startuper" défend le plurilinguisme… faux nez à peine caché de la domination linguistique anglo-saxonne.

par Gildas Ailes

Source : tvlibertes.com, le jeudi 11 octobre 2018



Sommet de l'OIF : Mushikiwabo désignée secrétaire générale de la Francophonie

Par Igor Gauquelin 

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a nommé à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo, le vendredi 12 octobre 2018 à Erevan, en Arménie. Un consensus a été trouvé à l'occasion du huis clos entre les chefs d'État et de gouvernement membres de plein droit.

« Je suis venue à Erevan rwandaise, africaine, je repars francophone », a réagi la nouvelle secrétaire générale désignée de l'institution.

De notre envoyé spécial à Erevan,

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, hôte du 17e sommet de l'OIF, a officialisé la nouvelle en séance, le vendredi à la mi-journée : Louise Mushikiwabo est la nouvelle secrétaire générale de la Francophonie. Elle était jusqu'à présent ministre des Affaires étrangères du Rwanda. L'homme fort d'Erevan lui a promis le soutien des États membres pour les quatre prochaines années.

Lors d'une déclaration publique de quelques minutes, Mme Mushikiwabo a confié qu'elle accueillait la nouvelle avec « beaucoup de plaisir », avec « gratitude ». Elle s'est dite très honorée : « Je suis venue à Erevan rwandaise, africaine, je repars francophone. Je vous remercie. » « Cette famille francophone à un potentiel énorme », a-t-elle également déclaré, louant la réputation d'efficacité et de transparence de l’institution.

Son objectif de secrétaire générale désormais : faire en sorte que l’Organisation internationale de la Francophonie « pèse beaucoup plus sur l'échiquier mondial ». Elle ne promet pas le grand soir : « Je vais juste réorienter un petit peu l'OIF », assure-t-elle. Et de rappeler : « J'ai fait le tour du monde en deux mois et demi pour recueillir vous idées et vos attentes. » Elle continuera avec « tous », « tous les membres ».

Idée-force : rapprocher la Francophonie des pays qui la composent. « Je crois fermement à un secrétariat général au service de ses États membres », a-t-elle insisté. Un propos décliné à plusieurs reprises. Elle promet de mettre à profit ce mandat « avec vous ». Ceux qui la connaissent, dit-elle, savent qu’elle est « une pragmatique ». Ses neuf années à la tête de la diplomatie de son pays lui auront appris à « chercher des solutions concrètes » aux problèmes qui se posent.



Le français a « toute sa place à côté d'autres langues »

En filigrane, par l’insistance de son propos tout en contre-pied, on aura compris que Louise Mushikiwabo promettait une méthode très différente de la précédente. Elle n'a pas dit un mot sur les droits de l’homme. Pas un mot non plus sur la démocratie, ni sur cette Francophonie politique défendue avec conviction par Michaëlle Jean jeudi 11 ocrobre, en ouverture du sommet.

Mais une promesse d’ordre linguistique de la part de la Rwandaise : lutter, avec ces États fiers d’appartenir à l’OIF, et dont certains souhaitent une meilleure représentation selon elle, contre la « disparition progressive du français dans leurs sociétés », qui est « une réalité ». Le français a « toute sa place à côté d'autres langues » sur la scène internationale, plaide Mme Mushikiwabo.

La candidate malheureuse de ce sommet, la Canadienne Michaëlle Jean - qui s'était montrée très peu diplomatique la veille -, est apparue tout sourire en séance ce vendredi pendant l'annonce. Elle a même pris la parole avant la Rwandaise. Se gardant bien de lancer une dernière « flèche », elle n’a par exemple pas dénoncé, comme elle l’avait fait la veille, « les petits arrangements entre États » qui lui ont coûté son poste.

À l'inverse, l'ancienne gouverneure générale du Canada se sera peut-être sentie à son tour ciblée lorsque Louise Mushikiwabo a livré sa vision du poste. Non seulement quand elle martelait vouloir prendre « toute la mesure de chacun », mais aussi lorsqu’elle a parlé de la gestion budgétaire de l’institution : « Chaque billet dépensé a son importance, il ne faut rien prendre à la légère. »

L'ancienne secrétaire générale de la Francophonie, la Canadienne-Michaelle-Jean-et-la-nouvelle secrétaire la Ruandaise Louise Mushikiwabo - Erevan, le 12 octobre 2018À gauche, l'ancienne secrétaire générale de la Francophonie, la Canadienne Michaëlle Jean. À droite, la nouvelle: la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Erevan, le 12 octobre 2018. © LUDOVIC MARIN / AFP

« Je ne suis pas une femme de grands discours », a confié Louise Mushikiwabo. La ministre rwandaise se décrirait plutôt comme une femme de « travail ». « Je travaillerai pour vous tous, je viendrai vers vous tous. » « J'ai construit un très large réseau sur tous les continents », rappelle aussi la nouvelle secrétaire générale. Dans l'espace francophone, « mais aussi en dehors ».

Pique la plus directe de cette déclaration ? Il faut « accepter les consensus, même les plus difficiles », a lancé Louise Mushikiwabo publiquement. C’est le lot des alliance multilatérales, « qui se font et défont », a-t-elle philosophé. Et de mobiliser l’histoire de son pays, la guerre et la reconstruction - sans mentionner sa propre famille décimée pendant le génocide -, en assurant que ces expériences guideront son action.

Et de conclure en saluant « l’unité » du continent africain autour de sa candidature, qui l’honore. Alors que l’Afrique, il y a quatre ans, n’avait su accorder ses violons, elle se réjouit que cela se soit passé différemment cette année. « Ensemble, nous sommes plus forts », a lancé Louise Mushikiwabo, saluant notamment « tous les chefs d'État africains qui (l’ont) conseillée ». Et en premier lieu le sien, Paul Kagame.


Paul Kagame s'est-il exprimé en français devant ses pairs ?

La désignation de Louise Mushikiwabo n’est pas une surprise, mais plutôt l’épilogue d’un feuilleton dont on connaissait l’issue à l’avance. On ne sait pas encore comment s’est déroulé tout à l’heure le huis clos des dirigeants - était-il tendu ? -, mais l’affaire était perdue d’avance pour Michaëlle Jean depuis l’avant-veille. Précisément depuis que le Canada a finalement abandonné sa candidate dans la toute dernière ligne droite.

Ottawa, en se rangeant à la règle du consensus, qui penchait en faveur de Louise Mushikiwabo - soutenue par l'Union africaine, la France et la Belgique -, n’a présenté aucun candidat. Et c’est donc le Rwanda qui a vraisemblablement présenté l’unique candidature. Il se susurrait, ce vendredi matin avant la réunion, que Paul Kagame devait le faire en français, une première pour lui dans une grande enceinte internationale.

L'a-t-il fait ? RFI lui a demandé. « J'ai essayé ! Je dirais que je peux lire à voix haute. Maintenant, quand il s'agit de le parler de façon aussi spontanée que quelqu'un qui parle sa propre langue, ça reste compliqué pour moi. Mais si ça peut vous consoler, dans ma famille - mon épouse, mes quatre enfants -, je suis le seul à ne pas parler français, les autres le parlent. Ma femme et mes enfants l'ont étudié à l'école. Mais pour ma part, je lutte encore. Peut-être que je vais faire des progrès, qui sait ? »

Par Igor Gauquelin

Source : rfi.fr/afrique, le vendredi 12 octobre 2018
Possiblité  d'écrire un commentaire suite à cet article, en allant sur : http://www.rfi.fr/afrique/20181012-sommet-oif-mushikiwabo-designee-secretaire-generale-francophonie?



La trahison de nos élites - et Macron est concerné, bien évidemment !

Résumé du dernier livre d'Éric Zemmour, Destin français  :

« Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre.

À mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre, mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes. La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi.

Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France.

L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde.

Tout sauf l'Histoire de France. Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu'à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s' imposent au-delà des générations. L'Histoire se venge. » Après le phénoménal succès du Suicide français, Éric Zemmour se livre avec force et sans tabou à une analyse de l'identité française en réhabilitant ses fondations.




Publié par Régis RAVAT le 15 octobre 2018

0 personne aime cet article.


Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

Défendez le français, financez des procès,

nous ne recevons aucune subvention !


Inscription à l'infolettre!

S'il vous plaît, veuillez entrer votre courriel

Digital Newsletter

Pour vous desinscrire, veuillez cliquer ici ».