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Jean Moulin n'aurait rien compris : pour Macron, la collaboration n'empêche pas la Résistance !

Rien de bon selon nous à attendre du discours du 20 mars de la part d’un chef de l’exécutif qui s’inscrit manifestement dans la continuité de la phrase oxymorique de Bernard Kouchner, jadis ministre des Affaires étrangères de Sarkozy : « l’avenir de la Francophonie passe par l’anglais ». 

Ben voyons. Il suffit de regarder les FAITS et de prolonger les courbes objectivement dessinées par les équations actuelles : elles ne vont pas vers le français « seconde langue mondiale », mais vers le français « langue seconde » en France, et pas seulement. Le reste est habillage.

Avis aux « Grincheux » que nous sommes (au passage, il n’a pas peur de tacler l’adversaire) et des grincheux « Sans-dents », comme aurait pu rajouter Hollande.

Prière, donc, d’être « Joyeux » et de siffler gaiement aux enterrements…

Mais je suis peut-être Simplet de voir les choses ainsi ! je l’espère sincèrement et ne demande qu’à être détrompé par la RÉALITÉ.

Car au nom de quoi d’autre parle-t-il en public, dans le temps de son mandat ? Il y a une différence entre prononcer quelques mots dans l’État d’accueil par courtoisie  et se faire, en même temps, sous couvert de plurilinguisme, le défenseur  de l’anglais à l'international, langue qui a bien assez de défenseurs comme cela, hors de France et même en France.

C’est la promotion du français dans le monde, en passe d’en devenir la 1ère langue parlée, en 2050, qui contribue au plurilinguisme, et non l’inverse.

Georges Gastaud,

​Président du CO.U.R.R.I.E.L

 

Macron : défendre le français en anglais ?

Dans la vidéo qui suit l'article suivant, vous remarquerez que le Président Macron est pour le plurilinguisme. Très bien, pourrait-on lui dire, mais quid du plurilinguisme dans les instances internationales, alors qu'il y parle, la plupart du temps, en anglais ?

Quid du plurilinguisme au sein des instances de l'UE, alors que l'anglais domine, à près de 90 %, sa communication ?

Le Président Macron dit également que parler anglais renforce la francophonie, mais depuis quand la Kollaboration renforce-t-elle la Résistance  ?

Par Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron, qui a fait de la francophonie une grande cause nationale, a défendu lundi 5 mars, ses différentes prises de parole en anglais sur la scène internationale au nom d’un « plurilinguisme » essentiel à ses yeux à la promotion du français dans le monde.

Le chef de l’État, qui doit présenter un « grand plan » pour la langue française le 20 mars, s’est vu reprocher à plusieurs reprises par le Front national - pendant la campagne et depuis son élection - d’avoir recours à l’anglais à l’international.

« Défendre le français, ce n’est pas refuser de parler les autres langues », a déclaré Emmanuel Macron, interrogé sur la défense de la langue française, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre du Québec Philippe Couillard à l’Élysée.

« Je me suis toujours attaché à inscrire la défense du français dans le plurilinguisme et donc pour ma part je n’hésite jamais à m’exprimer à la fois en français ou dans la langue du pays hôte ou également en anglais lorsque ce sont des scènes internationales devant des milieux d’affaires », a-t-il poursuivi devant la presse.

Lire la suite sur : http://www.boursorama.com/actualites/macron-defend-son-usage-de-l-anglais-a-l-international

Source : Reuters le 5 mars 2018



La force des francophones, c’est qu’ils « doivent parler d’autres langues », dit Macron

Par François Messier

La défense du français doit « s’inscrire dans le plurilinguisme », afin que la langue ne soit pas « enclavée », a fait valoir le président français Emmanuel Macron, lundi, lors d’une conférence de presse donnée avec le premier ministre québécois, Philippe Couillard. Éducation, environnement et économie ont aussi été au menu de leurs discussions.

« M’inspirant, si je puis dire, de l’exemple nord-américain, j’ai toujours considéré que défendre le français, ce n’est pas refuser de parler les autres langues. Et je me suis donc toujours attaché à inscrire la défense du français dans le plurilinguisme », a souligné M. Macron après s’être fait demander si la France en faisait assez pour défendre le français sur la scène internationale.

« Pour ma part, je n’hésite jamais à m’exprimer à la fois en français et dans la langue pays du pays hôte, ou également en anglais […] sur des scènes internationales, devant des milieux d’affaires, parce que je pense que ça renforce la francophonie, de montrer que ce n’est pas une langue enclavée, mais une langue qui s’inscrit dans le plurilinguisme et l’échange avec les autres langues, et qui a cette vocation », a-t-il poursuivi.

Je crois très profondément d’ailleurs que c’est la force du français par rapport à […] un langage anglo-saxon, qui se veut comme digérant les autres langages; non, notre force, c’est que la plupart des francophones à travers le monde doivent parlent d’autres langues. Et ils se construisent dans la traduction et le plurilinguisme.

Emmanuel Macron ─ « Donc je considère que c’est la bonne grammaire pour défendre le français partout sur les enceintes internationales. Et je ne fais pas partie des défenseurs grincheux, je suis là aussi un défenseur conquérant et ambitieux », a conclu M. Macron à ce sujet.

Relancé sur les propos de M. Macron un peu plus tard dans la journée, le premier ministre Philippe Couillard n’a relevé aucun problème particulier.

« Moi, j’ai compris qu’il affirmait la prépondérance du français, mais que pour lui, ça n’entrait pas en contradiction avec le fait d’apprendre ou de parler une autre langue », a-t-il dit, après avoir assuré que « défendre la francophonie, c’est défendre le français ».

(...)

Lire la suite sur : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1087176/emmanuel-macron-philippe-couillard-rencontre-france-langue-francaise-jeunesse-economie-environnement

Source : ici.radio-canada.ca, le lundi 5 mars 2018

 

Parler l'anglais renforce la francophonie, selon Emmanuel Macron

Par PATRICE BERGERON
La Presse Canadienne
Paris

Parler l'anglais renforce la francophonie, a laissé entendre le président Emmanuel Macron, flanqué du premier ministre Philippe Couillard lundi 5 mars, au palais de l'Élysée, à Paris.

M. Couillard a affirmé pour sa part que la majorité des Québécois pensent comme M. Macron, ils veulent défendre le français, mais veulent apprendre d'autres langues.

C'était la première rencontre du chef de l'État français avec M. Couillard depuis son élection à la présidence en mai 2017.

M. Macron était appelé à répondre à une question de la presse quant à savoir si la France en fait suffisamment pour défendre le statut du français dans le monde. Le président français a été critiqué parfois pour avoir fait usage de l'anglais sur des tribunes.

M. Macron a dit s'inspirer de « l'exemple nord-américain », car défendre le français n'est pas refuser de parler les autres langues, selon lui, bien au contraire, cela s'inscrit dans le plurilinguisme, a-t-il plaidé.

« Je n'hésite jamais à m'exprimer à la fois en français, ou dans la langue du pays hôte, ou également en anglais lorsque ce sont sur des scènes internationales ou devant des milieux d'affaires, parce que je pense que cela renforce la francophonie », a-t-il dit en conférence de presse après l'entretien.

Il s'agit, a poursuivi M. Macron, de montrer que le français n'est pas une langue enclavée, mais qui s'inscrit dans le plurilinguisme.

C'est la force du français par rapport à un «langage anglo-saxon qui se veut digérant les autres langues», alors que la plupart des francophones dans le monde doivent parler d'autres langues.

« Je ne fais pas partie des défenseurs grincheux, je suis là aussi un défenseur conquérant et ambitieux », a-t-il dit.

M. Macron a soutenu que peu de ses prédécesseurs ont autant parlé de la francophonie que lui, mais qu'il voulait « en renouveler le logiciel ».

Il a rappelé qu'il allait prononcer un discours clé sur la francophonie le 20 mars - c'est-à-dire la journée internationale qui lui est dédiée - où il fera part de son ambition pour cette langue, sur le plan de l'éducation et de la géopolitique, particulièrement en Afrique.

Pour sa part, Philippe Couillard avait soutenu à ce propos que « l'avenir du français se trouve en Afrique ».

(...)

Lire la suite sur : http://www.lapresse.ca/international/201803/05/01-5156137-parler-langlais-renforce-la-francophonie-selon-emmanuel-macron.php

Source : lapresse.ca, le lundi 5 mars 2018

 

Philippe Couillard sur TV5Monde !

Propos recueillis par Patrick Simonin

© TV5MONDE

Le Premier ministre québécois, Philippe Couillard, est cette semaine en France dans le cadre de la 20ème Rencontre alternée des Premiers ministres québécois et français. Avant de s'entretenir avec son homologue Édouard Philippe, il est passé ce jeudi 8 mars, sur le plateau de TV5MONDE avec Patrick Simonin.

(...)

Parler français, mais pas seulement !

Entre la France et le Québec, un sujet incontournable : la langue française.
Philippe Couillard admet que le voisinage des Etats-Unis maintient une forte pression linguistique. Quelle réponse ? Inutile d'être dans une posture "exclusivement défensive, estime-t-il. Il faut certes faire la promotion de la langue française, mais sans se fermer à la langue anglaise". La promotion du Français passe notamment par l'Afrique où se situe l'avenir de notre langue commune. Philippe Couillard y voit "un devoir et une immense opportunité". Concrètement, la France et le Québec envisagent d'unir leur force pour, en Afrique, favoriser la diffusion et l'enseignement du français pour améliorer la qualité de la langue enseignée mais aussi "le contenu numérique francophone qui doit être plus facilement accessible". "L'Afrique, on peut soit la laisser à elle-même face à l'explosion démographique et là on aura un enjeu de sécurité et de stabilité dans le monde, soit en faire un nouveau foyer de prospérité, et alors on aura gagné".

Un Premier ministre franco-québécois

Philippe Couillard est franco-québécois. Sa mère grenobloise lui a donné la nationalité française. Il a d'ailleurs passé son baccalauréat. Il précise qu'au titre de cette double-citoyenneté, il aurait eu droit de voter à la dernière présidentielle française mais il ne l'a pas fait estimant  « gênant de voter pour un gouvernement à l'étranger ».

Pour lire l'article dans son intégralité : https://information.tv5monde.com/info/entretien-tv5monde-philippe-couillard-premier-ministre-du-quebec-224785

Source : information.tv5monde.com, le jeudi 8 mars 2018




Publié par Régis RAVAT le 05 mars 2018

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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