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Fashons-nous contre la mode de l'anglais !

Avec le comité de candidature français pour les Jeux olympiques à Paris en 2024, nous avons pu constater que même lorsque la langue française fait partie des langues officielles d'un organisme - le CIO, en l'occurrence -, même lorsque les réunions se passent dans des villes non anglophones - Lausanne et Lima pour les dernières "prestations " de Paris-2024 - eh bien, nous avons pu constater que les Français qui nous représentaient, nous représentaient majoritairement en anglais.

Cela est scandaleux, mais force est de constater que cela ne soulève pas l'indignation générale, comme si les Français avaient pris acte, dans leur très grande majorité, que leur langue doit s'effacer face à la puissance impérialiste de l'anglo-américain, une situation qui n'est pas sans rappeler, hélas, que beaucoup de Français en 1940 avaient pris acte, eux aussi, qu'il fallait s'effacer devant la puissance impérialiste de l'armée allemande.

Mais, bien évidemment, le pire n'étant jamais certain, le mot "Résistance" n'ayant pas encore été enlevé du dictionnaire, il nous faut, nous, militants pour la langue française, militants pour le respect des langues et des cultures du monde, militants pour le droit à la traduction, il nous faut résister, il nous faut nous battre bec et ongles et sans répit, contre la politique du tout-anglais, contre l'anglais qu'on veut imposer partout, contre cette armée d'occupation qui ne dit pas son nom.

Pour cela, il nous faut inlassablement et imperturbablement, travailler notre argumentaire, distribuer nos tracts, coller nos autocollants, être présents sur les réseaux sociaux, courrieller tous azimuts contre les angliciseurs, aller jusqu'au bout dans nos procès contre les anglomanes, etc.

Bref, il nous faut faire du bruit, faire voir que nous existons, faire comprendre aux médias que tout le monde n'est pas d'accord avec l'anglicisation ; il faut en somme appeler à la Résistance, même si, malheureusement, nous n'avons pas encore l'aura d'un grand Général.

 

Pourquoi le milieu de la mode maudit le français ?

Du 25 septembre au 3 octobre 2017 a eu lieu à Paris la FASHION WEEK !

La mode, encore un domaine où la France excelle, mais encore un domaine où elle cède à l'anglais. Pourquoi ?

Pourquoi l'anglais devrait être la langue de la mode et cela même à Paris qui en est la capitale mondiale ? Pourquoi tout cet anglais dans les publicités et dans l'évènementiel de tout ce qui touche le monde de la mode ? 

Comme les membres du comité de candidature français pour les JO à Paris en 2024, en préférant utiliser l'anglais, les modistes français donnent l'impression de maudire la langue française.

Allons-nous nous laissons insulter encore longtemps sans rien dire, sans rien faire ?

Si le milieu de la mode est responsable du développement de l'anorexie dans le mannequinat, voudrait-il aussi y développer l'anorexie au niveau de la langue française en la condamnant à ne plus qu'y être une portion congrue ?

Oui, plus que jamais publicités en anglais et appellations comme "Fashion Week", doivent être combattues, car il n'y a pas de raison de mettre la langue française au régime sec, l'anorexie pour notre langue, non merci !

 

Christian Dior s'expose en grand au Louvre

Ce sont les « Rolls de l'affichage extérieur » : les toiles installées sur les façades des monuments historiques rénovés représentent des opportunités uniques pour les annonceurs comme Christian Dior Parfum, qui occupe actuellement une partie du Musée du Louvre.

Après Sauvage, c'est au tour de Miss Dior de s'afficher sur les 627 m2 de toile qui cachent la rénovation de la Galerie du Bord de l'eau du Musée du Louvre. Le Groupe LVMH est le premier annonceur à occuper cet emplacement géré par ExterionMedia depuis juin 2017. L'occasion de revenir avec Karine Fournier, directrice médias chez Christian Dior Parfums, et Maria Mollier, directrice des relations avec les collectivités territoriales chez ExterionMedia, sur ces dispositifs qui permettent aux annonceurs de s'afficher sur les monuments historiques en contrepartie du financement des travaux. Le coût des emplacements varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers d'euros en fonction du bâtiment et de la période de l'année.

En vertu de la loi du 30 mars 1887, l'affichage est interdit sur les immeubles et monuments historiques. Mais un décret de 2007 autorise les propriétaires à financer une partie des travaux nécessitant la pose d'un échafaudage grâce à une toile publicitaire. À noter que les gains doivent être intégralement dédiés aux travaux et que la publicité ne peut excéder 50 % de la surface totale de la bâche, le reste devant reproduire la façade du bâtiment. « Le marché s'est constitué peu à peu, le temps que les maîtres d'ouvrage prennent connaissance de cette possibilité qui permet aux régies de s'associer à la préservation du patrimoine et aux marques de s'afficher dans des endroits d'exception », explique Maria Mollier.

Une opportunité événementielle plus qu'un élément du mix

« L'offre se concentre principalement à Paris qui cumule un patrimoine rare et une forte audience. Il y a eu dans un premier temps le musée d'Orsay, la Conciergerie, différentes parties du Louvre, mais encore l'Opéra Garnier, la Monnaie de Paris... L'an dernier, la ville de Paris a décidé d'avoir recours à ce dispositif pour financer la restauration de ses églises comme celle de Saint-Eustache, dont la facture est élevée », avance la responsable d'ExterionMedia, qui gère entre autres l'emplacement de la Galerie du Bord de l'eau du Musée du Louvre ou l'Opéra Garnier. Les églises Saint-Eustache ou Saint-Antoine, ou la Colonne de Juillet sur la place de la Bastille sont, elles, l'apanage de JCDecaux. D'autres monuments comme le Grand Palais, le Palais de justice sur le quai des Orfèvres, l'Automobile Club sur la place de la Concorde ou encore La Madeleine ont été concernés ces dernières années dans la capitale, tandis que le phénomène gagne peu à peu les métropoles régionales. « Ce nombre important de toiles est une situation exceptionnelle à Paris. Une année nous pouvons en avoir cinq en même temps et aucune l'année suivante. Les régies n'ont aucune visibilité sur les travaux à venir. C'est une question d'opportunité. »

Louvre, Nicole Da Costa, Loi Toubon, DRAC, publicité

Une occasion saisie par Christian Dior Parfum, qui affichait dès le mois de juin une publicité pour son parfum Eau Sauvage, avant que Miss Dior, incarnée par Nathalie Portman, ne prenne le relai. Et ce n'est pas la première fois que les fragrances de la marque s'offrent des formats XXL : « Notre première toile se situait sur la Conciergerie, puis nous avons fait l'Opéra, la place des Vosges et des emplacements qui n'étaient pas des monuments historiques mais des endroits tout aussi prestigieux comme la Place Vendôme ou le boulevard Saint-Germain », se souvient Karine Fournier, qui insiste sur le caractère exceptionnel de ce type de dispositifs : « nous ne construisons pas un plan média autour d'une toile. C'est un complément des autres éléments du plan dont notamment la TV, très importante pour les campagnes fragrance, mais aussi la presse et l'affichage classique. Ces toiles permettent de travailler l'image de marque et bénéficient du prestige du bâtiment et du quartier. Elles servent à événementialiser le lancement d'un nouveau produit ou d'une nouvelle campagne. C'est un levier pour émerger, créer la surprise, susciter la curiosité et créer un randam grâce à un endroit visible et renommé. » Un dispositif de prestige donc, peu propice au calcul d'un ROI selon la directrice médias : « C'est très difficile de calculer un ROI pour ce genre d'opération, à partir du moment où la toile s'inscrit dans un plan média global. Nous ne pouvons pas attribuer une vente à un dispositif en particulier. Néanmoins, les afficheurs font des estimations du trafic et du nombre de contacts sur site. »

Affichage et patrimoine : un ROI difficilement mesurable

Des retombées d'autant plus difficiles à calculer que les annonceurs restent dans l'ensemble frileux lorsqu'il s'agit d'accompagner la toile par la mise en place d'un dispositif digital ou social media. « Une toile sert souvent de dispositif événementiel, un peu comme un pop-up store (Note de l'Afrav : un magasin éphémère)Il n'y a pas d'activations digitales (Note de l'Afrav : activations numériques)supplémentaires et même si un annonceur peut imaginer un dispositif, la DRAC fait attention à ce qu'il reste sobre. En 2008, juste après le décret, une opération de Nike à l'Opéra Garnier permettait aux passants d'envoyer des messages sur un écran numérique », explique Maria Mollier. Un dispositif qui n'a jamais été renouvelé.

En effet, la Direction Régionale des Affaires Culturelles n'est jamais loin lorsque l'on s'approche du patrimoine national. Elle dispose d'un droit de validation sur les visuels affichés et est plutôt encline à ce que ces derniers soient régulièrement renouvelés. « Ce qui est exceptionnel en affichage », confirme la responsable d'ExterionMedia. Ce qui n'empêche pas l'État d'être parfois en contradiction avec ses propres règles, à l'instar de la campagne d'affichage menée par Heineken sur une façade de la Monnaie de Paris en 2014, en décalage total avec les principes de la loi Evin relative à la promotion de l'alcool et du tabac. Gare néanmoins aux marques qui ne respecteraient pas les contraintes liées aux visuels, sous peine de devoir mettre un terme prématuré au dispositif. Cela vaut aussi pour celles qui jouent de malchance: c'est le cas de Dior, qui a dû écourter la campagne d'affichage de la Conciergerie en 2011, alors que s'y ouvrait le procès de son ancien directeur artistique John Galliano. À 200 000 euros la toile, c'est la tuile.

Publié par Clément Fages

Source : www.e-marketing.fr, le vendredi 15 septembre 2017

Ci-après une vidéo où Michel Onfray, philosophe, nous parle du « catéchisme » officiel en cours, sur le formatage idéologique qui est appliqué sur la jeunesse en particulier et sur l'ensemble de la population en général.

« Cette idée de l'euro, l'Europe, l'argent, le marché... Tout ça  ! Le cosmopolitisme... feraient la vérité des peuples, on vous enseigne ça très tôt, très vite... »

Il ne manque plus qu'à ajouter l'anglais à cette liste, et Onfray est avec nous !  




Publié par Régis RAVAT le 01 octobre 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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