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Pour que cesse de reculer la langue française !

À force de reculer sur le français, d'accepter comme normal le bilinguisme français-anglais en France, d'encourager l'enseignement précoce de l'anglais et de mettre cette langue prioritaire et obligatoire partout dans nos écoles, à force de multiplier les actes d'allégeance à cette langue, comme nous l'avons vu cette année avec le comité de candidature de Paris-2024 qui a adopté un slogan en anglais ("Made For Sharing") et comme nous l'avons vu également avec la chanson française de l'Eurovision où les organisateurs français se sont sentis obligés de mettre de l'anglais dans la chanson et de dire à Élodie Gossuin de donner les notes du jury français en bilingue français-anglais, eh bien, à force de tirer sur notre langue au profit de l'anglais, il arrive ce qui devait arriver : en France et à l'étranger, le français recule et l'anglais lui prend la place.

Ainsi, faut-il s'étonner de voir de grandes organisations internationales laisser tomber la langue française au profit du seul anglais et de les voir même oublier le français lorsqu'elles consentent à une communication plurilingue ?

Voici, trois exemples de cette capitulation du français due à des Français colonisés par l'anglo-américain :

1 - l'OCDE dont le siège est à Paris qui a oublié le français dans son dernier rapport délivré le 7 mai dernier (preuve que les Français qui y travaillent, y parlent anglais et n'ont aucune exigence à l'égard de leur langue qui est pourtant avec l'anglais, langue officielle de l'organisation !) ;

2 - Mathias Depardon, journaliste récemment expulsé de Turquie dont les premiers mots à la presse ont été en anglais (preuve que nos gens de médias n'ont pas envie de défendre notre langue, ne serait-ce que pour préserver la diversité linguistique et culturelle du monde et lutter ainsi contre la langue et la culture uniques, qui sont les signes avant-coureurs de la mise en place de la dictature de la pensée unique) ;

3 - Le Président Macron qui lance une opération nommée en anglais "Make our planet great again" (donc illégale !), sur un site en anglais (donc illégal !), pourtant un site officiel de l'Élysée (la version française viendra après nous dit-on, mais quand bien même le site serait en bilingue français-anglais, il n'en serait pas moins en infraction avec la loi linguistique de notre pays - article 4 de la loi n°94-665, non respecté).

Apparemment avec lui, l'heure est venue non seulement de casser le Code du travail, mais de casser aussi la langue qui l'a écrit !

Face à la capitulation linguistique En Marche de la France, il nous faut réagir, trouver d'autres moyens de luttes que ceux que nous avons utilisés jusqu'à maintenant.

Alors, c'est le moment, si vous avez des idées, de nous en faire part :​ afrav@aliceadsl.fr

 

L'OCDE a oublié que le français est l'une de ses deux langues officielles avec l'anglais !

Les nouvelles prévisions économiques de l'OCDE seront présentées le mercredi 7 juin en anglais, en japonais, en allemand, en espagnol et portugais, mais pas en français qui est pourtant l'une de ses deux langues officielles depuis sa création en 1961.

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a son siège à Paris dans le Château de la Muette, un ancien rendez-vous de chasse royale à l'orée du Bois de Boulogne qui fut offert à Marguerite de Valois, dite la Reine Margot (la première épouse d'Henri IV). Depuis sa création en 1961, l'OCDE dont la raison d'être est de promouvoir l'économie de marché et la démocratie (on était alors en pleine guerre froide), a deux langues officielles, l'anglais et le français. La plupart de ses rapports, et il en sort près de 500 chaque année, sont élaborés en anglais et traduits dans la langue de Molière (c'est rarement l'inverse).

Ce bilinguisme est parfois perçu comme une contrainte par l'organisation internationale qui regroupe 35 pays, dont évidemment la France. Mais cette obligation est respectée tant bien que mal. Or ce ne sera pas le cas ce mercredi 8 juin lorsque les prévisions économiques pour 2017 et 2018 seront officiellement dévoilées, bien sûr en anglais par «la chef économiste» Catherine Mann d'origine américaine. Voulant faire bien les choses et faciliter la tâche des journalistes, l'OCDE a prévu plusieurs séances en parallèle de présentation en d'autres langues, toujours menées par des économistes de l'OCDE: ces conférences se feront en japonais, en allemand, en espagnol (le secrétaire général de l'OCDE est le Mexicain Angel Gurria), et en portugais. En revanche il n'y aura rien en français, même si certains documents écrits et les propos de Catherine Mann seront traduits dans la langue d'Henri IV).

» FMI et OCDE soutiennent le libre-échange

Or «comme les emmerdes ça vole toujours en escadrille», selon l'élégante formule de Jacques Chirac, le français subira une autre vilenie. Dans la liste des ministres qui doivent s'exprimer lors de la signature de la convention multinationale dite BEPS pour lutter contre l'évasion fiscale des multinationales, le ministre français a vu son nom orthographié «Bruno Lemaire» (au lieu de Le Maire). Une vétille sans doute, mais manifestement l'OCDE n'est plus sensible aux finesses du français.

Cette négligence manifeste peut également être perçue comme un hommage aux capacités linguistiques des Français. Depuis qu'Emmanuel Macron a pris l'habitude de s'exprimer systématiquement en anglais lors des rencontres internationales, ou pour réagir à des événements d'ampleur mondiale - telle l'annonce le 1er juin par Donald Trump du retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat - notre méconnaissance proverbiale de la langue de Shakespeare est devenue un mythe d'un passé révolu à jamais. C'est du moins ce que semble penser l'OCDE qui se soucie de traduire ses messages quand elle s'adresse à des Japonais, des Allemands, des Espagnols ou des Brésiliens, alors que cette peine lui semble superflue vis-à-vis des publics français. «Let's make France great again», comme dirait Macron parodiant Trump.

Par Jean-Pierre Robin

Source : lefigaro.fr, le mardi 6 juin 2017

 

Pas de pardon pour Depardon !

Mathias Depardon, journaliste français récemment expulsé de Turquie, a donné ses premiers mots en anglais à la presse. Preuve que nos gens de médias n'ont aucune envie de défendre notre langue, ne serait-ce que pour préserver la diversité linguistique et culturelle du monde, ne serait-ce que pour lutter contre la dictature de la pensée unique qui, forcément, est corollaire à la politique du tout-anglais.

Dés lors, faut-il s'étonner que le site de Depardon soit tout en anglais : http://www.mathiasdepardon.com/#1
ainsi que son compte Istagram : https://www.instagram.com/mathiasdepardon/

Voici ce que j'ai écrit dans la partie commentaire d'un article que France Info a diffusé sur le sujet pour le 20 heures de France 2, le vendredi 9 juin 2017 : http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/turquie-mathias-depardon-a-ete-libere_2229925.html

Régis Ravat

Ses premiers mots sont en anglais ! Encore un Français qui s'exprime dans cette langue dans un pays non anglophone ! Quand allons-nous nous LIBÉRER du tout à l'anglais ?

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Voici, ce qu'on téléspectateur m'a répondu (certainement un journaliste) :

P.732 à Régis Ravat

Quand allons-nous nous libérer de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, qui n'ont jamais vu plus loin que le bord de leur assiette ou à travers le cul de leur verre ? Son message devait être compris dès ses premiers mots par l'ensemble des pays "civilisés" où l'anglais est le véhicule courant pour communiquer et dont certains se débattent pour une raison ou pour une autre avec ce "grand pays, cette super-nation-puissance mondiale" (sic.Erdogan) qu'est la Turquie. Naturellement, cela peut dépasser certains esprits provinciaux qui n'ont jamais mis les pieds plus loin que l'église ou le café-dépôt-de-pain de leur patelin perdu dans la cambrousse francaise. Un indice: le monde commence au nord de Lille, à l'est de Strasbourg, au sud de Perpignan et à l'ouest de Brest. Et là, il y a si vous saviez tout ce qu'il y a encore à voir et à découvrir, et combien de gens y habitent, et combien cela est utile de parler ne serait-ce qu'un peu d'anglais pour converser avec eux ! En attendant, envoyez-nous une carte de postale de votre Triffoullis-les-Oies-lès-Bécassine-du-lac. En francais, bien sûr, des fois qu'on ne comprenne pas.

                                                          ************

Conclusion : Quand tu es Français et que tu défends la langue française en France contre l'anglais qui est en train de lui prendre la place, il y a un fort risque que tu te fasses traiter de bouseux qui n'a rien compris à la vie, un gars à la limite du débile, du sénile ou du facho. 

Mais, en fait, les défenseurs du français et des langues en général doivent plaindre les anglomaqués qui les traitent ainsi, car ils n'ont pas encore compris l'importance de défendre les langues et les cultures du monde, seules garanties, pour demain, d'éviter la dictature de la pensée unique.

​Qu'on se le dise : la langue et la culture uniques entraînent la pensée unique, et lorsque la pensée unique régnera sur la terre, c'est la dictature issue de cette pensée unique, qui fera la loi !

« Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule ».  Pierre Bourgault, philosophe, politicien et patriote québécois.


Mathias Depardon libéré par les autorités... par francetvinfo



« Make our planet great again » : un site pour attirer les champions du climat !

Un site Internet ouvert jeudi vise à attirer des talents étrangers luttant contre le réchauffement climatique. Mais seulement « quelques dizaines de chercheurs » seraient recrutés par la recherche académique.

Cela s'appelle pousser son avantage. Un site Internet a été mis en ligne, le 8 juin à 16 heures, créé à partir du slogan d'Emmanuel Macron «Make our planet great again». Le chef de l'État avait lancé cette phrase le 1er juin, en indiquant que la France allait accueillir à bras ouverts des chercheurs et des entrepreneurs étrangers impliqués dans la lutte contre le dérèglement climatique. C'était une manière de répondre à Donald Trump qui avait annoncé, le 1er juin, la sortie des États-Unis de l'Accord de Paris pour « rendre l'Amérique grande à nouveau » ("Make America great again"). Le portail a été conçu en un temps record pour un peu plus de 20 000 euros par Business France. Il est actuellement uniquement en anglais, mais sera bientôt traduit en français.

Un peu plus de 20 000 euros

Ce site vise à être une plateforme d'entrée unique, pour être à l'écoute et aiguiller les étrangers chercheurs, étudiants, entrepreneurs et représentants d'organisations non gouvernementales (ONG) qui voudraient venir en France. Le gouvernement français s'engage à ce qu'une réponse soit apportée dans les « deux à trois jours » afin d'aider les entreprises étrangères à s'installer dans l'Hexagone. Durkwood Zaelke, président de l'association IGSD, implantée à Washington et qui a lutté contre l'élimination des CFC responsables du trou dans la couche d'ozone, a déclaré son intérêt pour l'initiative française.

Pour les chercheurs, la liste des universités françaises est indiquée. Aucun poste n'est actuellement ouvert ni aucune bourse spécifique pour de postdoctorants, mais le gouvernement français « réfléchit à trouver des moyens pour permettre de recruter quelques dizaines de chercheurs étrangers ». De plus, il est envisagé de créer des « chaires environnées », c'est-à-dire des postes pour des professeurs réputés, dotés de moyens complémentaires pour des équipements et l'embauche de jeunes chercheurs.

Quant aux propositions d'initiatives de membres d'ONG étrangères, elles seront examinées par des représentants du Réseau action climat ou par ceux de Coordination Sud, qui regroupe des ONG axées notamment sur l'Afrique et les pays les plus pauvres.

Par Marc Cherki

Source : le vendredi 9 juin 2017



« On ne compte plus les manifestations culturelles qui parlent un anglais non traduit » !

Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », évoque la perte d’influence du français face à l’anglais, langue que M. Macron semble affectionner.

CHRONIQUE. Défendre la langue française partout, c’est jugé frileux, réac.

Prenez le fameux discours de minuit d’Emmanuel Macron, invitant – en anglais – les chercheurs américains à venir travailler chez nous après le retrait de Donald Trump de l’accord sur le climat. Tout le monde a applaudi ou presque.

La voix sonnait juste. Elle traduisait son sens de la com’, mais aussi sa modernité.

Elle a mis fin à vingt ans d’analphabètes de la langue de Shakespeare – Chirac, Sarkozy et Hollande. En janvier, le candidat Macron dissertait déjà en anglais, à Berlin, autour du couple franco­allemand. Pour être compris par le plus grand nombre. « Démission culturelle », ont raillé des intellectuels, qui se demandent si Macron entend vraiment, comme il l’a écrit, faire de la francophonie un enjeu majeur.

Cette question, on peut la voir en rose. Le français est la sixième langue la plus utilisée, derrière le chinois mandarin, l’anglais, l’hindi, l’espagnol et l’arabe. Il est pratiqué sur les cinq continents, le nombre de locuteurs devrait passer de 230 millions à 770 millions en 2050. Et puis, c’est une langue diplomatique (ONU) ou sportive (Jeux olympiques). Mais cette question, on peut la voir en noir. Ce qui compte, ce n’est pas le nombre de locuteurs mais leur influence.

La sociologue Pascale Casanova explique très bien dans La Langue mondiale. Traduction et domination (Seuil, 2015) qu’une langue dominante est celle des polyglottes, des touristes, de l’élite (économie, recherche, culture). Celle de la modernité. Celle qui ne connaît pas de réciprocité. C’est l’anglais bien sûr.

L’anglais progresse, le français recule

On traduit en anglais mais l’anglais ne se traduit pas, tout comme le Royaume­Uni quitte l’Europe, sa langue non.

Du reste, l’anglais progresse et le français recule. À Bruxelles comme dans tous les lieux fermés du pouvoir. De son côté, le spécialiste en stratégie François Heisbourg vient de tweeter : « Imposer l’anglais comme seule langue de travail pour les opérations militaires de l’Union européenne en Afrique francophone est contre­productif. »

Quant au français, langue d’antan des élites, il lui faut enrayer sa chute d’influence un peu partout, notamment dans les pays arabes, et surtout en Afrique. C’est plutôt mal parti. Avec la démographie galopante, il manquera d’ici à 2020 sur le continent autour de 150 000 professeurs de français.

Autre inquiétude, les instituts français à l’étranger ferment les uns après les autres ou ont réduit la voilure. À Amsterdam, Vienne, Stockholm, Florence, Venise, Porto, Graz, Dresde, Mostar…

Certains disent aussi que la francophonie est mal­en­point parce que chez nous prospère « la langue du maître ».

La formule est de l’écrivain rimbaldien Alain Borer, suivi par Pierre Michon, Dominique Noguez, Olivier Rolin, André Velter, Bernard Pivot… On les qualifie de mauvais coucheurs menant un combat d’arrière­garde. Ils répondent : maîtriser une langue riche et complexe aide à structurer sa pensée.

La loi Toubon maltraitée

Que le bateau France prenne l’eau dans le langage courant, c’est une chose. Que nos décideurs privés et publics en rajoutent, c’est plus contestable.

La plus haute tour de France, à La Défense, s’appelle First (231 m), bientôt détrônée par The Link (244 m). Lyon abrite la tour Incity, Paris la tour Home, Boulogne­Billancourt les tours CityLights.

L’aéroport de Metz et Nancy a pour nom "Lorraine Airport". La publicité Air France dit "France is in the Air". À la télé, on regarde "The Voice", "Secret Story", "MasterChef". Le slogan de la candidature française aux JO 2024 est  "Made for Sharing". On ne compte plus les manifestations culturelles, y compris celles financées par l’argent public, qui parlent un anglais non traduit.

Ces exemples parmi des dizaines maltraitent la loi Toubon de 1994, qui vise à protéger le français dans l’espace public, au travail, dans le monde de l’éducation.

Une telle loi est aussi efficace que celle contre le téléchargement illégal de musique. On ne lutte pas contre les pratiques massives. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans les universités ou les écoles de commerce – pardon, business schools. Beaucoup ont des enseignements en anglais dans le but de rester dans la course de la mondialisation.

La loi Fioraso de 2013 a entériné cette coutume vieille de quinze ans. « Loi scélérate », peste Alain Borer. Loi qui lève une hypocrisie, répond la ministre. Mais est­-ce nécessaire qu’une école de Dijon se rebaptise "Burgundy School of Business", que l’ENA, à partir de 2018, impose l’épreuve d’anglais obligatoire contre un choix actuel de huit langues ?

En Belgique, en Suisse ou au Canada, certains trouvent que nous allons trop loin.

« La francophonie, ce n’est pas juste du rayonnement »

Que chacun s’exprime dans sa langue là où c’est possible est un premier pas pour lutter contre une spirale folle.

Alain Borer impose de faire ses conférences en français, notamment aux États-­Unis – « les gens adorent, ce qui montre que nous sommes en soumission imaginaire ».

Ce dernier en appelle aussi à un gros effort à l’école : « Le nombre d’heures de cours de français a baissé de 630 heures en primaire depuis 1960. »

Il faut enfin financer massivement l’enseignement à l’étranger. Notre culture aussi. Mais pas seulement, affirme le philosophe Yves Michaud : « La francophonie, ce n’est pas juste du rayonnement, c’est un instrument politique d’exportation d’une culture.

L’Amérique l’a fait avec Hollywood. Nous, empêtrés dans le souvenir post­colonial, on rechigne, avec une politique illisible et éclatée. » Michaud prône un regroupement des forces sous un secrétariat d’État rattaché à l’éducation. Un vrai bras armé. Et de mener un combat acharné à Bruxelles. Autant de mesures que l’on retrouve dans le programme de M. Macron.

Attendons le remaniement ministériel pour voir si on en prend le chemin. En sachant une chose : une telle politique coûte cher…

Par Michel Guerrin (rédacteur en chef au "Monde")

Source : le vendredi 9 juin 2017

 

Quand le Président Chirac défendait le français au Conseil européen

En mars 2006, le Président Jacques Chirac a quitté la salle du Conseil européen de Bruxelles pour ne pas écouter l'intervention à la tribune de ce Conseil, d'Ernest-Antoine Seillière qui avait tenu à s'y exprimer en anglais, « la langue de l'entreprise », selon lui.

Au début du discours de l'ancien président du Medef français, le chef de l'État s'est levé avec les ministres de l'Économie et des Affaires étrangères, Thierry Breton et Philippe Douste-Blazy et a quitté la salle pour protester contre cet abandon caractérisé de la langue française.

Bravo, M. Chirac ! Que les Macron et autres capitulards linguistiques en prennent de la graine !




Publié par Régis RAVAT le 11 juin 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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