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Jeux de la Francophonie : la Francophonovision pour éviter l'Anglovision !

Le concours de l'Eurovision étant devenu l'Anglovision, il faut que la France abandonne ce concours, cesse de participer à son financement et se tourne alors résolument vers l'Espace linguistique auquel elle appartient pour faire bouger la langue française en chansons.

Cet espace linguistique s'appelle la Francophonie et ce concours existe puisqu'il fait partie des épreuves figurant aux Jeux de la Francophonie.

Logo des Jeux de la FrancophonieEn effet, chaque quatre ans ont lieu les Jeux de la Francophonie, et ces Jeux présentent la particularité de faire place à des épreuves sportives et culturelles.

Quand le sport s’allie à la culture pour témoigner de la solidarité francophone, cela donne … « les Jeux de la Francophonie », une formidable rencontre entre plus de 3 000 artistes et athlètes venus du monde entier.

Arts, sports et langue française

Organisés tous les quatre ans, dans l’année post-olympique, les Jeux de la Francophonie invitent, sous la bannière de l’amitié, la jeunesse de l’espace francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels.

Le français, langue commune des pays engagés, favorise le dialogue entre les participants et avec le public. Langue olympique, il se met au service des deux langages universels, le sport et la culture, pour affermir les liens créés par les rencontres.

1987, création des Jeux de la Francophonie

Lors du deuxième sommet de la Francophonie, en 1987, les Chefs d’États et de gouvernements sont séduits par l’idée de créer un évènement où la jeunesse francophone serait mise en valeur. Décision est prise de créer les Jeux de la Francophonie.

L’idée est novatrice puisqu’il est également décidé que ces Jeux auront lieu en alternance dans un pays du Nord et un pays du Sud et qu’aux compétitions sportives seraient associés des concours culturels, comme au temps des Jeux de l’Antiquité.

Deux ans plus tard, les premiers Jeux de la Francophonie naissaient à Casablanca et Rabat. 900 athlètes et 600 artistes de 39 délégations y participaient.

 

LA PAROLE À JEAN JEAN ROOSEVELT

Monsieur Jean Jean Roosevelt, médaillé d’or (Haïti) au concours de chanson des VIIes Jeux de la Francophonie France/Nice 2013 et ambassadeur de bonne volonté pour les VIIIes Jeux de la Francophonie à Abidjan, nous livre son expérience sur sa participation aux Jeux de la Francophonie.

Cette année, vous avez été désigné ambassadeur de bonne volonté pour la 8ème édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan qui auront lieu du 21 au 30 Juillet 2017, comment abordez-vous cette responsabilité ?

C’est un honneur pour moi de pouvoir porter le titre d’ambassadeur d’une si grande manifestation culturelle. Je fais de mon mieux pour assumer et assurer cette haute responsabilité à savoir, faire la promotion des Jeux un peu partout, et surtout encourager les jeunes francophones à y participer. D’ailleurs, c’est ce que je faisais avant même d’être nommé ambassadeur car la réussite de ces jeux dépend de chacun des francophones à travers le monde. Et je remercie une fois de plus le bureau central du CIJF pour cette nomination.

Vous avez réalisé la Chanson Akwaba en l’honneur de la 8ème  édition des Jeux de la Francophonie, quelle est la signification de cette chanson ?

AKWABA c’est la chanson des Jeux. Comme pour la coupe du monde de foot, comme pour les Jeux Olympiques, « les Jeux de la Francophonie » a sa chanson qui fait en quelque sorte l’historique des Jeux de la Francophonie depuis le Maroc où a eu lieu la première édition pour arriver à Nice,  où j’ai gagné une médaille d’or dans la catégorie chanson à la  7e édition. Cette chanson décrit aussi ce que sont les Jeux : la plus grande manifestation culturelle dans l’espace francophone qui réunit tous ces jeunes dans un même espace pour échanger, créer, partage etc., avec un refrain très facile sur un rythme entrainant où  les francophones du monde entier vont pouvoir secouer la tête.

Jean Jean Rooosevelt aux jeaux de la Francophonie

Dernièrement vous avez fait un duo avec Kareyce Fotso sur cette même chanson, pouvez-vous nous dire un mot ?

Kareyce Fotso, médaille d’argent de l’une des éditions précédentes, a été elle aussi nommée ambassadrice des VIIIes Jeux. C’est une chanteuse que j’admire personnellement et j’étais heureux de collaborer avec elle. Ça donne aussi le côté équité de genre qui est l’une des valeurs très chères à la Francophonie. Kareyce et moi sommes très fiers d’être respectivement ambassadrice et ambassadeur des VIIIes Jeux de la Francophonie.

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer aux Jeux de la Francophonie ?

Chantale Moreno, directrice du bureau de l’OIF  pour les pays de la Caraïbe à l’époque, me connaissait en Haïti, c’est elle qui m’a conseillé de participer aux Jeux. Je suis allé sur le site des jeux pour mieux comprendre de quoi il s’agissait vraiment, je me suis rendu compte que c’était une activité extraordinaire qui peut ouvrir bien des champs à un jeune artiste comme moi, et je me suis inscrit.

Comment décririez-vous votre expérience lors des Jeux ?

C’était une expérience enrichissante et instructive. Vraiment, j’ai gagné beaucoup de choses en participant à ces Jeux. Pas seulement parce que j’ai gagné une médaille d’or, mais pour les nombreuses rencontres avec tous ces jeunes venus de partout. L’ambiance conviviale et fraternelle qu’il y avait pendant cette semaine à Nice reste à jamais gravée dans ma mémoire et dans mon cœur.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Beaucoup. Je suis plus ouvert sur le monde, je comprends mieux les autres nations qui étaient là, car  à travers la culture, on peut en apprendre beaucoup des autres peuples. Aussi, de belles rencontres qui m’ont beaucoup aidé au niveau de ma carrière. En gros, après les Jeux je suis sorti grandi et gagnant.

Jean-Jean Roosevelt, gagnant 2013 des Jeux de la Francophonie, catégorie

Grâce aux Jeux, je ne suis plus un inconnu sur le plan international, j’ai déjà fait de grands festivals, comme le Festival International de Jazz de Montréal, le Festival d’Eté de Québec, le Mondial des Cultures à Drummondville, le MASA en Côte d’Ivoire, Terre de Blues de Marie-Galante en Guadeloupe, Francophonie Métissée à Paris etc., pour ne citer que ceux-là !

J’ai eu la chance aussi de réaliser mon 4ème album dans les studios de YOUSSOU N’Dour à Dakar. Donc que de bonnes choses pour moi.

Quels conseils donneriez-vous aux qualifiés pour les VIIIes Jeux à Abidjan en Côte d’Ivoire ?

Les Jeux de la francophonie, c’est une grande occasion donnée aux jeunes par l’OIF pour grandir intellectuellement, culturellement et professionnellement.  Il y a beaucoup d’opportunités à saisir   pour pouvoir développer votre carrière quel que soit votre domaine, artistique ou sportif. Même si vous ne gagnez pas une médaille, vous allez sortir quand même gagnant. Alors profitez de cette grande vitrine pour réaliser de très bonnes choses.

Un mot à la jeunesse francophone ?

On doit rester solidaire pour promouvoir les valeurs de la Francophonie. Notre diversité fait notre force ; on doit unir nos savoir-faire, pour s’entraider, et avancer ensemble.

Source : jeux.francophonie.org



Pour que la France quitte le concours de l'Eurovision de la chanson

Pour que la France quitte le concours de l’Eurovision de la chanson et crée à la place à un concours international de la chanson francophone.

Puisque ce concours existe à travers les Jeux de la Francophonie, demandons alors à la ministre de la Culture que ce concours ait les moyens d'être à la hauteur du concours de l'Eurovision.

Pour donner du poids à cette demande, merci de penser, si ce n'est déjà fait, à signer et à faire signer notre pétition en ligne : 

https://www.petitions24.net/pour-que-la-france-quitte-le-concours-eurovision-de-la-chanson

​Demandons à la ministre de la Culture,

Mme Françoise Nyssen, d'intervenir pour :

- premièrement, quitter l'Eurovision

- deuxièmement, donner les moyens au concours de la chanson des Jeux de la Francophonie d'être à la hauteur médiatique et financière du concours de l'Eurovision.

​Pour écrire à la ministre :

​- Mme Françoise Nyssen, ministre de la Culture
  Madame la Ministre de la Culture
  3, rue de Valois
  75001 Paris

​- https://www.facebook.com/Ministere.culture.communication/​

- http://www.culturecommunication.gouv.fr/Nous-contacter?service=1

- https://twitter.com/MinistereCC

 

 




Publié par Régis RAVAT le 04 juin 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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