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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 3e trimestre 2020

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Roch-Olivier Maistre : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr, et au Président de la République - http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Anglomanies sur France Five (5) et France TWO (2) !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 1er juillet 2020 au JT de 20h de France 2, pour animer la rubrique CQFD - Ce qui Fait Débat - deux journalistes (Simon Ricottier et claire Vérove) se présentent à l’écran en train de jouer aux cartes.

J’ai constaté alors que les cartes étaient anglaises puisque la Reine était désignée par la lettre Q (Queen), le Roi par la lettre K (King), etc.

Voilà, un petit détail certes, mais qui montre, ô combien, que l’anglomanie est fortement présente parmi le milieu journalistique de notre télévision publique.

De plus, comment ces journalistes seraient-ils capables de trouver des équivalents français aux anglicismes qui nous envahissent, alors qu’ils ne se soucient même pas de trouver un jeu de cartes français pour animer une séquence qui sera vue par des millions de téléspectateurs ?

- Queen, King, Jack… Pagnol aurait de quoi se retourner dans sa tombe !

Simon Ricottier et Claire Vérove, journalistes à France 2

Plus tard dans la soirée, sur France 5 cette fois-ci, autre chaîne de notre télévision publique, dans l’émission littéraire de François Busnel, La Grande Librairie, un romancier, Bernard Minier, a employé des expressions anglaises inintelligibles pour un francophone de base, sans que cela suscite la moindre réaction de François Busnel qui aurait pu tout de même demander à ce monsieur ce que signifiait son baragouinage en anglais.

Moi, pour comprendre, il m’a fallu revisionner l’émission en ré-écoute pour décortiquer et traduire les mots anglais que Bernard Minier a dégurgités.

Parmi ces mots, il y avait notamment "borderline", "background", "bigger than life", "feel-good books".

Est-il normal d’employer de tels mots anglais, sans traduction aucune, et, qui plus est, dans une émission littéraire du service public de la télévision française ?

D’aucuns diront qu’on est libre de parler en utilisant les mots que l’on veut, soit, mais que fait-on alors du droit au français dans cette affaire ? Que fait-on de mon droit à moi de comprendre ?

De plus, je ne suis pas sûr que François Busnel serait resté silencieux s’il s’était agi de mots en chinois, en russe, en arabe ? Deux poids, deux mesures ?

Fort de ces remarques, je demande au CSA de faire quelque chose pour sensibiliser les journalistes au respect de notre langue, en leur rappelant, notamment, que mettre de l’anglais partout, c’est pousser peu à peu notre langue sur une voie de garage sans issue.

 

Triste FIN sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 4 juillet 2020, sur France 2, pour le premier numéro de la série d’été du magazine « 20h30 le Samedi », Laurent Delahousse, a consacré l’émission au pouvoir des chansons.  

Très bien ce concept de nous faire découvrir des Français lambda passionnés de chansons en train de chanter en famille ou dans des concours locaux de radio-crochet, mais pourquoi avoir fini l’émission sur une chanson en anglais et sur l’inscription « The End », marquée à l’écran ?

Pourquoi l’anglomanie finit-elle toujours par ressortir, par gagner ?

Serions-nous mentalement colonisés au point qu’il serait désormais impossible pour nous de penser « chanson » sans penser à l’anglais ?

Merci au CSA qui normalement veille sur notre langue dans l’audiovisuel, de faire le nécessaire pour que l’anglais ne devienne pas la vedette incontournable de notre télévision nationale.

 

Langue française et francophonie, sujets tabous sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le journaliste Hakim Abdelkhaler qui a commenté un reportage intitulé « Le Liban, un pays au bord du gouffre », le mercredi 8 juillet 2020, au JT de 20h de France 2, nous fit voir un billet du Liban sur lequel était écrit en français «  Banque du Liban, cent mille livres ».

Tiens, parlerait-on encore français au Liban, me suis-je dit ?

Hélas, il n’a pas été question de Francophonie pour Hakim Abdelkhaler, et cela est bien dommage, car évoquer la solidarité francophone, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la diaspora libanaise à travers le monde francophone, cela aurait donner une autre dimension au reportage et une lueur d’espoir pour ces pauvres Libanais au bord de la misère.

Pourquoi le mot « francophonie » semble-t-il être un mot tabou au JT du 20h de France 2.

À plusieurs reprises, j’ai remarqué que la Journée internationale de la langue française et de la Francophonie, qui a lieu chaque 20 mars, était systématiquement et totalement occulté du 20h de France 2. Et pareillement pour les Jeux de la Francophonie qui se déroulent tous les 4 ans dans une grande ville francophone du monde.

J’ai la triste impression que les journalistes de France 2 évitent de parler de la Francophonie comme ils évitent d’employer, pour la plupart d'entre eux, les équivalents français aux anglicismes.

Y aurait-il des consignes en haut lieu pour ne pas informer les Français sur le rôle international de leur langue ? 

Merci au CSA de bien vouloir enquêter sur le sujet.

 

Arte, une chaîne-télé franco-allemande vendue à l’impérialisme étatsunien !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 10 juillet 2020, commençait sur Arte, une série composée de films, de reportages et de chansons, une série qui vient désormais tous les étés depuis 2007, une série intitulée en anglais : SUMMER OF DREAMS !

Voilà donc, une fois encore, qu'un thème produit et réalisé par Arte, est affublé d'une dénomination en langue anglaise.

Force est de constater cependant que ce SUMMER OF DREAMS vient après une longue série de "SUMMERS" : Summer of Love, en 2007 ; Summer of Seventies, en 2008 ; Summer of Eighties, en 2009 ; Summer of Sixties, en 2010 ; Summer of Girls, en 2011 ; Summer of Rebels, en  2012 ; Summer of Soul, en  2013 ; Summer of Nineties, en 2014 ; Summer of Peace, en 2015 ; Summer of Scandals, en 2016 ; Summer of Fish’n Chips, en 2017 ; Summer of Lovers, en 2018. ; Summer of Freedom en 2019.

Tout cet anglais pose une question : «  Mais pourquoi avoir créé une chaîne publique franco-allemande si ce n'est pas pour promouvoir les langues et cultures des deux pays qui la financent : l'Allemagne et la France ? ».

Pourquoi Arte promeut-elle l'anglais et la culture qui va avec elle, alors que l'anglais et sa culture sont hégémoniques un peu partout dans le monde et qu'il serait, ce faisant, plus opportun, à faire de la promotion, faire la promotion de l'allemand et du français et des cultures qui vont avec ces langues ?

L'anglicisation s'installe donc lentement, mais sûrement sur Arte, comme elle s'est installée sur l'Eurovision et comme elle s'installe, apparemment, sur tout ce qui de près ou de loin contient le mot « Europe ».

Rappel : Arte a pour forme juridique celle d'un Groupement public européen d'intérêt économique (GEIE). Sa structure comprend donc le mot « Europe ».

Serait-ce alors pour cette raison que la chaîne se croit permis de nous angliciser, pensant qu'il est normal et acquis que l'Europe doive parler l'anglo-américain et qu'il faille ainsi pousser les Allemands et les Français à se mettre à l'anglais plutôt que de les pousser à apprendre la langue de l'autre ?

Face à cet infâme SUMMERS OF DREAMS, face à la politique anglicisante d'Arte, je demande aux responsables du CSA chargés de la langue française et de la Francophonie, de bien vouloir aller voir M. Bruno Patino,  Président d’ARTE et M. Alex Szalat, Directeur de l’Unité des Programmes Société et Culture, pour leur rappeler que cette chaîne reçoit un financement public de l'Allemagne et de la France et qu'elle a pour mission, ce faisant, non pas de jouer la carte de l'anglophonie, mais plutôt celle des langues allemande et française.

 

France TWO et la dictature de l'anglo-américain au sein de l'UE !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 15 juillet 2020, au JT de 20h de France 2, dans un reportage consacré au procès Apple, j’ai constaté que Mme Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la concurrence, s'exprimait en anglais.

Elle s’est exprimée en anglais, alors que désormais l'anglais, avec le Brexit, en tant que langue maternelle, ne représente plus en Europe qu'une minorité de locuteurs.

Mais comment Mme Margrethe Vestager peut-elle exiger quoi que ce soit d'Apple, grand groupe américain s’il en est, si elle n’est même pas capable d’éviter de se soumettre à leur langue ?

Cela dit, est-ce que les journalistes du 20h de France 2 pourraient être incités à être un peu plus curieux face à l’anglais qui nous immerge ?

C’est tout de même bizarre, ce sujet est occulté des médias, serait-il tabou de parler de l’hégémonie de l’anglo-américain dans l’UE ? 

Le CSA dont une des missions est de veiller sur la langue française dans l’audiovisuel, ne pourrait-il pas, dans le cadre de cette mission, demander aux responsables de notre télévision nationale d’organiser un débat public sur cette question.

Le silence qui pèse sur le viol des langues en Europe au seul profit de l’anglais est un vrai scandale qu’il serait temps de dénoncer.

 

Nagui, un anglomane en direct sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 16 juillet 2020, sur France 2, j’ai constaté que l’émission de variétés de Nagui, « Taratata », était présentée sous le titre « Taratata 100% live ».

Pourquoi avoir mis le mot  anglais « live » dans ce titre, alors que « Taratata 100% en direct » ou « taratata 100% direct » aurait très bien pu faire l’affaire ?

J’ai remarqué également qu’en début d’émission, un panneau « ON AIR » apparaissait pour nous indiquer qu’après le générique, l’antenne était donnée à Nagui, le présentateur et l’animateur de cette soirée.

Pourquoi, là encore, ne pas mettre « ANTENNE », tout simplement, pour éviter l’anglicisme « ON AIR » ?

Cette manie de singer les Anglo-Américains devient vraiment insupportable.

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait intervenir au niveau de cette émission, en allant rappeler à l’animateur Nagui, l’existence de la loi Toubon, loi relative à l’emploi de la langue française en France, une loi qui dit à son article 3 que « toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l'information du public doit être formulée en langue française ».

Merci alors de lui faire remarquer que « on air, « live » et même « teaser » qu’il emploie volontiers par ailleurs, sont des termes étrangers traduisibles en français donc hors la loi au vu de l’article 3, s’ils ne sont pas traduits.

 

TF1, la chaîne du “ Mieux-disant globiche ” !

Mesdames, Messieurs,

Lorsque le groupe de Martin Bouygues s'est porté acquéreur de TF1 en 1987, alors première chaîne de la télévision française du Service public, il s'était engagé à en faire une chaîne du « MIEUX-DISANT CULTUREL ».

Mais peut-on parler aujourd'hui de « MIEUX-DISANT CULTUREL », alors que TF1 participe tous les jours davantage à tuer notre langue à coups de titres d’émissions et de séries en anglais ?

Il y a entre autres horreurs, The Voice, Person Of Interest, Unforgettable, Grey’s Anatomy, Almost Human, Arrow, Breakout Kings, Black List, Crossing Lines (série européenne tournée en anglais avec, entre autres acteurs, le chanteur français Marc Lavoine) Ghost Whispere, Hostages, Revenge, Following, Americanwives, Forgotten, Eleventh Hour, Jo (série française tournée à Paris, en anglais), The Whole Truth, Human Target, Countdown, Brothers and Sisters, Life, Parenthood, Dirty Sexy Money, FlashForward, Undercovers, Covert Affairs, Vampire Diaries, Moonlight, Close To Home, Gossip Girl, No Limit, Secret Story, Baby Boom, Love and Bluff, Monney Drop, Mask Singer, et maintenant, ce vendredi 17 juillet 2020, voici venir Good Singers !

Mais de qui se moque-t-on ?

Manifestement, TF1 au lieu de nous servir du « MIEUX-DISANT CULTUREL », nous servirait plutôt du « PLUS-DISANT GLOBICHE », c’est-à-dire du « MOINS-FAISANT-CULTUREL » !

Fort de cette constatation, est-ce que le CSA pourrait étudier le contrat de vente qui a été signé en 1987 entre le groupe de Martin Bouygues et les autorités publiques, contrat qui doit normalement contenir les clauses garantissant le « MIEUX-DISANT CULTUREL » demandé par le vendeur et garanti par l’acheteur.

Si, comme je le pense, les clauses sur le « MIEUX-DISANT CULTUREL » n’ont pas été respectées, merci alors au CSA d’attaquer le groupe de Martin Bouygues en justice pour non respect de ses engagements ?

 

Coup de poignard, un de plus, à notre langue sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 21 juillet 2020, sur le plateau du JT de 20 heures de France 2, aux côtés de l’animateur du journal, Julian Bugier, la journaliste Anne-Claire Poignard, nous présenta un exposé pour nous expliquer la faillite des « Cars Macron ».

- « Une des causes, nous dit-elle, c’est la concurrence des trains "low cost". »

Et ces mots anglais furent même écrits en long et en large sur le tableau qu’elle présenta à l’écran.

Ainsi, au lieu de nous parler dans un français compréhensible de tous, de trains à tarifs réduits, par exemple, elle préféra employer l’expression anglaise "low cost".  

La faute est d’autant plus impardonnable que son texte et le tableau étaient préparés à l’avance, et qu’elle aurait donc pu se corriger avant de passer à l’antenne.

Je note que les journalistes de l’équipe rédactionnelle qui travaillent avec elle, n’ont pas été capables de lui dire que l’anglicisme "low cost" était évitable et qu’il fallait l’éviter.

Ce manque de tact, ce manque de respect, ce manque de volonté de parler français sans l'émailler de mots anglais devient de plus en plus fréquent à la télévision et à la radio, qu’attend donc le CSA pour intervenir ? 

Qu’attend-il pour rappeler aux journalistes qui travaillent pour notre télévision nationale publique, du service public, qu’ils ont des obligations à l’égard de la langue française, obligations rappelées, notamment, au dernier paragraphe du préambule de l’annexe « Étendue des droits cédés par genre d'œuvre » du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ;

- Obligations rappelées aussi à l’article 39 du même décret :

« La langue française

Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. » ?

Et merci au CSA de ne pas s’appuyer sur la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 1994 pour dire que ces obligations ne sont pas applicables, alors qu’elles émanent d’un décret écrit 15 ans après cette décision, donc un décret écrit en conscience de cause et, forcément, dans le respect de la loi.

 

Arte, est-elle toujours une chaîne franco-allemande ?

Mesdames, Messieurs,

Sur Arte, chaîne de télévision publique franco-allemande, le dimanche 26 juillet 2020, je suis tombé sur une bande-annonce m’indiquant que dans le cadre du "Summer of dreams", il y aurait en début de soirée, un film intitulé "Little Miss Sunshine", une famille de "losers" dans un "road-movie", nous dit-on, film suivi d’un reportage sur les "Chippendales".

Devant cet avalanche de mots anglais, je voudrais savoir si Arte est toujours une chaîne de télévision franco-allemande, ou si, comme je le crains, elle a été vendue aux Anglo-Américains.

Merci de bien vouloir me renseigner.

 

“ Enregistrement ” en français, ce n'est pas gagné sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 30 juillet 2020, une fois encore, j’ai constaté que la rédaction du JT de 20h de France 2 mettait à l’écran le sigle REC signifiant « recording » en anglais, lorsqu’une scène était filmée hors cadreurs officiels.

Comment se fait-il que personne dans l’équipe rédactionnelle du JT n’ait proposé un sigle plus parlant pour les téléspectateurs français qui sont encore, jusqu’à preuve du contraire, de langue française.

Je me rappelle qu’à un moment donné, pour éviter le REC anglais, la rédaction mettait un point rouge clignotant en haut à gauche de l’écran pour indiquer qu’il s’agissait d’une scène hors cadre officiel.

Mais, avec le changement de logo de France 2, un gros point rouge suivi de chiffre 2, cette façon de faire a disparu et c’est le REC anglais qui a pris la place. Cela n’est pas normal.

Une langue vivante n’est vivante qui si ses locuteurs la font vivre, et ce n’est pas la faire vivre que de piocher systématiquement dans le lexique anglais lorsqu’on a besoin d’un mot nouveau.

Pourquoi ne pas remettre le point rouge clignotant en haut à gauche de l’écran, le logo de France 2 étant en haut à droite ?

Et pourquoi, pour faire honneur à notre langue, ne pas mettre tout simplement ENR., abrégé du mot « enregistrement » ?

Merci aux personnes du CSA chargées de veiller sur la langue française dans l’audiovisuel de faire part de mes remarques à qui de droit pour qu’enfin le REC anglais disparaisse de nos écrans.

 

Valéry Lerouge et les traducteurs-interprètes sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mardi 4 août 2020, j’ai constaté que le journaliste Valéry Lerouge en commentant un reportage consacré aux trésors de la mer Noire, en Bulgarie, s’était attribué les services d’un guide bulgare qui parlait anglais.

Pourquoi Valéry Lerouge sachant qu'il allait faire un reportage en Bulgarie, un pays non francophone, sachant que les personnes qu’il interrogerait ne parleraient pas forcément français, sachant que lui-même ne maîtrise pas le bulgare, sachant que de s'exprimer en anglais en Bulgarie, pays faisant partie de la Francophonie (OIF), concourt à fortifier encore un peu plus l'hégémonie de cette langue tout en affaiblissant la nôtre, bref, pourquoi Valéry Lerouge, sachant tout cela, n'a-t-il pas pris le soin de s'octroyer les services d'un traducteur-interprète ?

Pourquoi, par exemple, n’a-t-il pas demandé à un étudiant de ce pays qui apprend le français, de lui servir d’interprète, ainsi il aurait fait d’une pierre deux coups : pas de publicité de l’anglais en parlant cette langue à des non-anglophones et encouragement à apprendre la nôtre auprès d’étudiants qui ont opté pour le français dans leurs études ?

Cet exemple montre, hélas, que la conscience et la vision linguistiques font défaut chez certains journalistes, alors, pour tenter d’éviter que ce mal ne se répande, je me permets de demander au CSA de bien vouloir intervenir auprès de la direction de France Télévisions afin de lui demander de développer le recours à des traducteurs-interprètes pour ses journalistes en déplacement en terre non francophone afin que ceux-ci ne connaissant pas la langue du pays qu’ils visitent, évitent l’emploi systématique de l’anglais face à des locuteurs non anglophones de naissance qui ne parleraient pas français ?

Merci de votre attention et du suivi que vous donnerez à mes remarques.

 

Arte et France TWO, main dans la main pour nous angliciser !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 7 août 2020, au journal télévisé de 20 heures de France 2, j’ai remarqué que le journaliste, Pierre-Yves Salique, qui commentait la chronique « La semaine d’actualité en photos », parlait de l’homme-araignée en anglais en le nommant « spiderman ».

Force fut même de constater que jamais, dans ses commentaires, il ne prononça le mot français « homme-araignée ».

Dans ces conditions, comment voulez-vous que les téléspectateurs, et les plus jeunes notamment, parlent le français correctement, si les journalistes à la télévision montrent le mauvais exemple en évitant de nommer en français ce qui doit l’être.

Pourtant, n’y a-t-il pas un article dans le cahier des charges de France télévisions qui dit que notre télévision publique tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, contribue à sa promotion et son illustration ?

Pourriez-vous parler de cet article à M. Pierre-Yves Salique, car, apparemment, il ne le connaît pas ?

Arte : Summer of Dreams et ses titrages en anglais

Ensuite, plus loin dans la soirée, sur Arte, chaîne publique franco-allemande, j’ai été bombardé d’une bande-annonce pour me dire que dans le cadre du « Summer of dreams » (?), il y aurait à 22h30, « Queen : Hungarian Rapsody Live in Budapest » (?).

Tiens, encore de l’anglais non traduit, en contradiction totale avec la loi Toubon, et sur une chaîne publique qui plus est !

Face à toute cette anglomanie, qui touche à notre droit au français, qu’attend le CSA pour intervenir, puisqu’il est chargé de veiller à la défense et à l'illustration de la langue et de la culture françaises dans l’audiovisuel ?

Merci de me renseigner.

 

Arte, la chaîne où SE MEURT notre langue !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 10 août 2020, alors que je regardais l’émission « 28 Minutes » sur Arte, j’ai été choqué de constater qu’il y avait une chronique nommée en anglais.

Cette chronique est appelée "Summer body", et elle est présentée, qui plus est, par une linguiste (?), Aurore Vincenti.

Une linguiste nullement gênée, apparemment, par l’intrusion d’une expression anglaise sur une chaîne franco-allemande où l’anglais, normalement, n’a rien à faire ; une linguiste à mille lieues de la pensée du grand linguiste Claude Hagège qui condamne, lui, la politique du tout-anglais.

Pour preuve, dans son livre « Contre la pensée unique », il dit que « l’anglais détruit notre pensée ».

L’anglais serait-il parvenu alors à détruire la pensée d’Aurore Vincenti qui, bien que linguiste, cautionne par sa présence à cette chronique, le "Summer body" glottophage d’Arte ?

Avec le SUMMER OF DREAMS de cet été, et avec le Summer of Freedom de 2019, le Summer of Lovers de 2018, le Summer of Fish’n Chips de 2017, le Summer of Scandals de 2016, le Summer of Peace de 2015, le Summer of Nineties de 2014, le Summer of Soul de 2013, le Summer of Rebels de  2012, le Summer of Girls de 2011, le Summer of Sixties de 2010, le Summer of Eighties de 2009, le Summer of Seventies de 2008, le Summer of Love de 2007, Arte joue contre la langue française.

Tous ces « SE MEURT » d’Arte contribuent à ce que meurent les langues au profit de l’anglais-roi, qu’attend donc le CSA pour agir afin que cesse cette boucherie ?

N’a-t-il pas parmi ses missions, celle de veiller à la défense de la langue française dans l’audiovisuel ?

 

Encore un 2 poids, 2 mesures en faveur de l'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20h de France 2, le vendredi 14 août 2020, dans le reportage consacré à la quatorzaine imposée par la Grande-Bretagne à tous les entrants dans son territoire à partir du 15 août, force fut de constater que tous les touristes anglais interrogés par la journaliste Anaïs Bard lui répondirent en anglais, ils lui répondirent en anglais, alors que pourtant ils séjournaient en France pour leurs vacances.

Bizarre, tout de même, tous ces touristes anglais qui viennent en vacances en France et qui ne parlent pas un mot de français ! Ne serait-ce plus nous alors, les Français, les plus nuls en langues étrangères ?

Bien évidemment, si les journalistes ont tendance à critiquer les Français qui ne parlent pas anglais, la réciproque n’est pas de mise chez eux, car, en effet, je n’ai jamais entendu un journaliste critiquer le monolinguisme des Anglophones.

Fort de cette remarque, est-ce que le CSA pourrait faire remarquer ce deux poids, deux mesures à Anaïs Bard, ainsi qu’aux journalistes en général, cela leur éviterait, comme on l’entend trop souvent dans les médias, de critiquer les Français qui ne parlent pas anglais ?

 

Plateau fermé pour le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20h de France 2, le mardi 18 août 2020, pour nous présenter un reportage consacré au port du masque obligatoire en entreprise, le journaliste Thomas Sotto employa à deux reprises, l’expression anglaise OPEN SPACE.

Ensuite, la journaliste Sophie Lanson qui commenta le reportage, employa, elle aussi, l’expression anglaise OPEN SPACE.

Voilà donc encore des journalistes pris en flagrant délit d’anglomanie, qui emploient une expression anglaise en toute impunité, alors qu’ils auraient très bien pu dire à la place PLATEAU OUVERT, alors qu’il s’adresse à des millions de téléspectateurs qui n’ont pas forcément envie d’apprendre l’anglais en regardant le JT de 20h, ni de voir leur langue polluée par un énième anglicisme.

Si respecter les téléspectateurs, c’est aussi respecter leur langue, alors on peut dire que les journalistes Thomas Sotto et Sophie Lanson n’ont pas respecté les téléspectateurs avec leur OPEN SPACE.

Sachant que le CSA est très actif pour la défense de notre langue dans l’audiovisuel, ne pourrait-il pas alors pour le coup, faire remarquer à ces deux journalistes que la langue d’information sur le 20h de France 2 est le français et qu’il faut éviter, tant que faire se peut, d’angliciser son langage.

Merci d’avance de votre intervention.

 

France TWO, un foyer d'anglomanie !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 23 août 2020, aux actualités télévisées de 20h de France 2, la journaliste, Jihane Benzina, qui commentait une reportage sur la circulation du virus du corona, employa à deux reprises le mot anglais "cluster".

Au début du reportage, elle employa même cet anglicisme comme pour expliquer ce que l’expression française signifiait : « (…) des foyers épidémiques ou "clusters" », dit-elle.

Pour expliquer, ou peut-être bien aussi, pour apprendre aux Français ce mot anglais, tant il est vrai qu’un bon nombre de journalistes semblent plus intéressés à propager les anglicismes parmi la population que de vouloir servir de référence dans l'usage correct et respectueux de la langue française.

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait rappeler à Mme Jihane Benzina que le rôle des journalistes, c’est d’informer et non de jouer au professeur d’anglais en participant à diffuser des anglicismes auprès téléspectateurs qui, de surcroît, n’ont pas forcément envie, et c’est leur droit, d’apprendre l’anglais ?

Merci de votre attention.

 

Le mot COURRIEL banni d'une série française sur France 3 !

Mesdames, Messieurs,

Mardi 25 août 2020, sur France 3, j’ai regardé le premier épisode de la série La Stagiaire, un épisode inédit intitulé « Espace détente ».

Je fus surprise du nombre très important de mots « mél » dit par les acteurs tout le long de cet épisode.

Je suppose qu’ils disaient « mél » pour éviter de dire les anglicismes « mail » ou «  e-mail », l’idée était donc bonne et salutaire.

Seulement voilà, le mot « mél » tel que défini par l’académie française,  est une abréviation de « messagerie électronique », une abréviation qui peut figurer devant l'adresse électronique sur un document (papier à lettres ou carte de visite, par exemple), tout comme « Tél. » devant le numéro de téléphone,  mais « Mél » comme « tél. » ne doivent pas être employés comme des substantifs.

Pour le cas, il fallait donc que les acteurs disent COURRIEL et non « mél ».

Face à cette erreur de langage, on a tout de même l’impression que le mot COURRIEL est banni par les médias, les journalistes, les artistes et les gens travaillant dans la communication en général.

On se demande bien pourquoi ce mot est banni, car sa construction à partir de « courrier » et de « électronique » est tout à fait parlante et entre dans la lignée, qui plus est » des mots qui ont fait leur place dans la langue française, des mots comme « logiciel », « tutoriel », « rançongiciel  », etc.

Pourquoi alors le réalisateur de cet épisode, Philippe Bérenger et les acteurs de la série n’ont-ils pas eu le réflexe de dire COURRIEL au lieu de ce « mél » inapproprié ?

Merci au CSA de faire part de ma remarque aux personnes concernées.

 

Candice Renoir, une série française sous le chantage de l'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 28 août 2020, j'ai regardé sur France 2, la série policière Candice Renoir, une production française, ai-je pu constater, mais une série française qui a opté pour une chanson en anglais pour sonoriser le générique de début et de fin de chaque épisode.

Mais pourquoi, tant qu'à faire une série française, ne pas l'avoir habillée d'une chanson en français ? Moi, je n'ai jamais entendu une chanson en français accompagner une série américaine ou anglaise, tandis que pour les séries et films français, une chanson en anglais, c'est quasiment obligatoire !

N'y aurait-il pas, parmi les artistes francophones du monde entier, un ou une artiste capable de chanter en français sur Candice Renoir ?

Pourquoi France Télévision qui a participé à la production de cette série (donc qui a donné de l'argent public pour ce faire ) n'a-t-elle pas exigé une chanson en français pour accompagner la série ?

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait rappeler à ces messieurs-dames de la Production, que défendre les séries et films français, c'est défendre la langue française, aussi.... et surtout ?

Puisque, dans l’audiovisuel, le CSA est normalement chargé de faire respecter la loi Toubon, la loi relative à l’emploi de la langue française en France, je demande alors qu’au nom de cette loi qui dit notamment à son article 15 que :

« L'octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi. Tout manquement à ce respect peut, après que l'intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention. »,

je demande que toute subvention publique donnée à la production de séries françaises soit assujettie au fait que la série respecte la langue française : dénomination de la série et illustration musicale, notamment.

Merci d’avance de votre action.

 

Anglicisme partagé, à défaut du “ plateau partagé ”, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Force est de constater qu'un nombre important de nos journalistes, ne fait pas grand chose pour la promotion, l'enrichissement, l’illustration et la défense de la langue française.

Ainsi, au journal télévisé de 20 heures de France 2, le mardi 1er septembre 2020, ai-je eu la désagréable surprise d’entendre la journaliste Christelle Méral employer le mot anglais "Open Space", alors qu’elle commentait un reportage sur la nécessité de mettre un masque en entreprise.

Manque d'inspiration, défaut de vocabulaire, adepte de la pensée et de la langue des Anglo-Saxons, esprit colonisé par la machine de guerre hollywoodienne, paresse lexicale, manque réel d’intérêt pour la langue française, volonté de suivre le troupeau bêlant la langue de Mickey, etc. bien de nos journalistes mériteraient plus de retourner en cours de français plutôt que de parler à des millions de téléspectateurs.

Du temps de la France indépendante, c'est-à-dire celle du temps du Général De Gaulle, on aurait prononcé un tel mot à la télévision, on se serait excusé et on aurait demandé immédiatement à son initiateur, pourquoi ce mot anglais.

Aujourd'hui, face aux anglicismes, les journalistes font comme si de rien n'était, pire, ils ont l'air de trouver ça normal. L'anglais s'est banalisé, en quelque sorte, un peu comme la violence dans notre société : on s'habitue à tout, comme dirait l'autre.

Eh, bien, moi non ! Je suis désolé, je ne m'habitue pas, et ne veut pas m'habituer à l'anglicisation de ma langue, autant que je ne veux pas m'habituer non plus, à la violence qui s'installe dans notre société.

Je demande donc au CSA puisque, sauf erreur de ma part, cet organisme veille sur notre langue dans l’audiovisuel, je lui demande de rappeler aux journalistes, par une notre de service, par exemple, qu’ils ont une responsabilité à l’égard de la langue française : celle de bien la parler en évitant notamment les anglicismes autant que faire se peut.

Une note de service pour qu’ils comprennent que de bien ou de mal parler le français à des millions de téléspectateurs, a une incidence sur l’usage de la langue en général.

Les publicitaires l’ont compris : à force de passer et de repasser la même publicité, les gens arrivent à s’habituer au produit et finissent par l’adopter et l’acheter.

Il en est de même avec les anglicismes : à force de les dire à l’antenne et de les redire, les gens arrivent à s’y habituer, finissent par les adopter et oublient même les mots français qui pouvaient les remplacer.

Merci donc au CSA de bien vouloir intervenir auprès des journalistes pour les sensibiliser au problème que je viens d’évoquer.

 

Laurent Delahousse en flagrant délit d'anglomanie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 5 septembre 2020, au journal télévisé de 20h sur France 2, dans un reportage consacré à la colère des Vétérans américains suite au fait que le président Donald Trump les auraient traités de perdants, j’ai remarqué que les deux journalistes envoyés spéciaux aux États-Unis, Loïc De La Mornais et Thomas Donzel, traduisaient « losers » par « perdants ».

Bravo et merci à eux d’avoir eu le réflexe de traduire « loser » par le mot français « perdant ».

Par contre, lorsque Laurent Delahousse aux commandes du JT de ce dimanche 5 septembre, a présenté ce reportage, il a employé, lui, le mot anglais « loser », tel quel, sans le traduire en français.

Voilà donc, une nouvelle fois, Laurent Delahousse pris en flagrant délit d’anglomanie.

Ici, son anglomanie est flagrante, car pourquoi ce que messieurs Loïc De La Mornais et Thomas Donzel sont capables de faire pour éviter un anglicisme, pourquoi Monsieur Laurent Delahousse ne le pourrait pas ?

Je demande donc au Conseil supérieur de l’audiovisuel qui, me semble-t-il, doit veiller à la défense de notre langue à la télévision, d’aller voir M. Delahousse pour lui rappeler qu’employé du service public de la télévision française, il a des obligations à l’égard de notre langue ce qui implique que tout naturellement il traduise en français les mots anglais qui peuvent lui arriver à travers des dépêches.

Merci d’avance de votre intervention.

 

France Musique ou la musique de l'anglicisation !

Mesdames, Messieurs,

Sur France Musique, aux alentours de 8h15, le jeudi 10 septembre dernier, le présentateur, Jean-Baptiste Urbain, nous a parlé d’un spectacle commandité par le théâtre du Châtelet à Paris, un spectacle nommé "Singing Trees" qui allait se dérouler au Jardin du Palais Royal.

"Singing Trees" ! Mon oreille francophone a tout de suite été heurtée par cette dénomination en anglais, dénomination en anglais pour un spectacle qui, de surcroît, allait se passer sous les fenêtres du ministère de la Culture. Faut le faire !

Par contre, Jean-Baptiste Urbain, lui, n’a nullement été perturbé par le caractère anglophone de cette dénomination.

Apparemment, s’il a l’oreille musicale, il n’est pas sensible à la musique de la langue française, et c’est bien dommage, car tout de même, France Musique étant une radio publique, ce monsieur devrait savoir qu’il a des obligations à l’égard de la langue française, et ce n’est pas respecter ces obligations que de fermer les yeux à l’antenne lorsque notre langue s’y fait violer.

De plus, je remarque que sur le logo de France Musique, « France » est écrit sans majuscule.

Serait-ce à penser que « langue française » et « France » ne sont pas dignes de respect sur cette radio publique ?

Fort de ces remarques, je demande au CSA de bien vouloir intervenir auprès de la direction de France Musique pour que la musique de l’anglicisation n’y passe pas comme une lettre à la Poste et pour que « France » y retrouve sa majuscule.

 

Pas de russe en Ukraine pour France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le dimanche 13 septembre 2020, j’ai entendu l’opposante ukrainienne, Svetlana Tikhanovskaïa, s’exprimer en anglais lors d’une entrevue avec le journaliste français Julien Gasparutto.

Ainsi, j’en ai déduit que ce journaliste envoyé en Ukraine par la rédaction du 20h de France 2 ne parle pas russe, une langue pourtant très courante en Ukraine.

Cette méconnaissance de la langue russe, alors que l’on va faire un reportage dans un pays de l’Est de l’Europe, dénote certainement une attitude anti-Russe, une attitude qui sied mal avec les obligations d’objectivité qui normalement font partie du code déontologique du journalisme.

Apparemment, Svetlana Tikhanovskaïa préfère parler l’anglo-américain que le russe, preuve qu’un impérialisme peut en cacher un autre : l’impérialisme soviétique ayant imposé le russe à toute l’Europe de l’Est, aujourd’hui, après la chute de l’Union soviétique, c’est l’impérialisme de l’UE qui impose l’anglo-américain à l’ensemble de l’Union européenne.

Le souhait de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n’est-il pas de faire de l’anglais, la seule langue de travail de l’UE ?

Bien évidemment, le journaliste Julien Gasparutto ne s’est pas posé toutes ces questions, pourtant, il est correspondant de France Télévisions à Bruxelles, mais nos journalistes ne sont-ils pas à l’image de notre presse : aux ordres.

Selon Reporteurs Sans Frontières, la France se classe 32e dans le classement mondial de la liberté de la presse en 2020. Des pays comme le Ghana, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Estonie, la Lituanie, la Slovaquie, la Slovénie sont devant elle.

Oui, en se donnant à l’anglais sans hésitation, nos journalistes se donnent à un impérialisme la fleur aux dents, un impérialisme dictée par les forces de l’argent, les mêmes qui tiennent les rênes de la presse et des médias en France.

Puisse le CSA, combattre l’anglomanie qui étreint la liberté de penser de nos journalistes, et ainsi sauver la liberté de la presse.

 

La “ bas-coût ” minoritaire sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le reportage consacré aux compagnies à bas-coût qui s’en sortiraient mieux que les compagnies classiques face à la crise du coronavirus, nous eûmes droit à une avalanche du terme anglais "low-cost".

Ce reportage fut diffusé le lundi 14 septembre 2020 au JT de 20 h de France 2. Il nous fut présenté par la journaliste Anne-Sophie Lapix qui employa, pour ce faire, le terme anglais, et uniquement le terme anglais.

Ensuite, ce fut le journaliste Julien Bigard qui prit le relai et qui commenta le reportage en question en disant dans ses commentaires 4 fois le terme anglais "low-cost" pour 2 fois le terme français "bas-coût".

Eh oui, le terme français rendu minoritaire dans son propre pays !

Que dire également du sous-titrage en franglaid « Le low-cost redécolle », sous-titrage qui est apparu en incrustation-vidéo sur nos écrans, tout le long de la diffusion du reportage.  

Apparemment donc, on ne sait plus parler français au JT de 20h de France 2 sans la béquille de l’anglais.

À l’appui de cette remarque, que compte faire le CSA pour redresser la situation afin que nos journalistes puissent se passer de cette béquille et ne ressemblent plus ainsi à des infirmes de la langue française ?

 

Christelle Mérat, une journaliste digne de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Mercredi 16 septembre 2020, aux actualités de 20h de France 2, dans un reportage consacré à la formation en entreprise, j’ai constaté qu’il était question de formations en langues au pluriel, mais qu’en réalité, seule la langue anglaise a été évoquée.

Ainsi, la journaliste, Christelle Méral, qui commentait ce reportage, nous a présenté une employée de l’entreprise Meilleurs Agents qui a profité de son temps au chômage partiel pour prendre des cours afin d’améliorer son anglais sous prétexte que l’entreprise se développe à l’international.

Bien évidemment, la journaliste, Christelle Méral, conditionnée à l’anglais, n’a pas eu l’idée de faire remarquer à cette personne que « International » pouvait rimer avec plurilinguisme, avec traduction, ainsi qu’avec les langues espagnole, chinoise, russe, portugaise, des langues représentant des centaines de millions de locuteurs sur des aires géographiques non négligeables.

Pire, alors que l’employée de l’entreprise Meilleurs Agents, Mme Aminata Pelletier, expliquait qu’elle était obligée d’améliorer son niveau d’anglais pour quelqu’un qui ne parle pas forcément français (sic), son propos a été déformé dans le résumé fait par la journaliste sur le site de francetvinfo.fr en « (pour) quelqu’un qui n’est pas forcément français » (source : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/chomage-partiel-les-patrons-ont-ils-joue-le-jeu-de-la-formation_4108465.html).

Aminata Pelletier et Christelle Mérat au JT de 20h France 2.

Ainsi, il apparaît que pour la journaliste seuls les Français parlent français, alors que pour Mme Aminata Pelletier il était question de quelqu’un qui ne parle pas forcément français, laissant supposer qu’un étranger peut parler français soit qu’il soit issu d’un pays francophone, soit qu’il ait appris le français en tant que langue étrangère.

Apparemment, cette subtilité dans la nuance a échappé à la journaliste Christelle Méral, qui a l’air de ne pas savoir, du coup, qu’il existe des étrangers qui parlent français.

Devant tant d’ignorances et de soumission à l’anglais-roi, je demande au CSA de faire quelque chose pour que Christelle Méral, et les journalistes en général, aient un peu plus d’amour propre à l’égard de la langue française et cessent, ce faisant, d’être les acteurs actifs de notre anglicisation.

 

Laurent Delahousse et son indécrottable “ live ” sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Qui du CSA, ou d’ailleurs, va se décider à aller voir M. Laurent Delahousse pour lui demander d’arrêter avec son "live"  anglais qu’il nous ressasse chaque dimanche soir dans son émission « 20h30, le Dimanche » ?

« C'est l'heure du "live" », nous dit-il ! Mais quand sera-t-il l'heure pour ce monsieur, d'éviter les anglicismes inutiles afin de nous respecter en respectant notre langue ?

Ainsi, une fois encore, le dimanche 20 septembre 2020 sur France 2, dans son émission « 20h30, le Dimanche », pour nous dire que le slameur, Le Grand Corps Malade, allait chanter en direct, Laurent Delahousse dégaina à l’antenne un énième "live", mot anglais s’il en est, mot que l’on peut pourtant parfaitement éviter en employant tout simplement le mot « direct ».

Merci au CSA de rappeler à ce monsieur que, employé du service public de la télévision nationale, il a des obligations à l’égard de la langue française et que ne pas les respecter relève de la faute professionnelle.

 

François Busnel et Jean Pruvost ou le “ tout va très bien Madame la Marquise ” sur France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 5, le mercredi 23 septembre 2020, François Busnel, le présentateur et animateur de l'émission « La Grande Librairie », nous a déportés une fois encore aux États-Unis d’Amérique pour nous faire part d’une entrevue en anglais qu’il a eue avec un écrivain de là-bas, en l’occurrence, David Joy.

Depuis que je regarde cette émission, je constate que chaque fois que monsieur Busnel s'en va en extérieur pour présenter un livre, c'est d’un pays anglophone qu’il s’agit et c’est une entrevue en anglais qui nous est servie. Cela est déplorable et cela n’est pas normal, car la littérature étrangère ne se résume pas seulement à la littérature anglophone.

Quand aurons-nous droit, ne serait-ce que pour contrebalancer la toute puissance de l’anglais, à des entrevues en espagnol, en italien, en portugais, en russe, en chinois, en arabe ? 

Un des invités de cette soirée était le linguiste Jean Pruvost. Il nous présenta son nouveau livre : « La story de la langue française ».

La première réflexion qui m’est venue à l’esprit a été de savoir pourquoi Jean Pruvost a employé le mot anglais  « story », alors qu’il existe le mot « histoire » pour dire la même chose en français ? Hélas, la question ne fut pas posée par M. Busnel ni par aucun invité de l’émission, bien que pourtant le livre en question parle du pourquoi et du comment des apports des mots étrangers dans notre langue.

Pour lancer le sujet et mettre ainsi à l’honneur le livre de Jean Pruvost, François Busnel donna une phrase en franglais  :

«  Pour le fun, avant la conf call, j’ai envoyé un mail à ma coach avec une playlist, c’est pas un gag, je crois que j’ai un ticket. »

Il aurait pu dire alors que cette phrase pouvait aisément se dire en français sans un seul anglicisme :

« Pour le plaisir, avant la téléconférence, j'ai envoyé un courriel à ma conseillère avec une liste de diffusion, ce n'est pas une blague, je crois que j'ai une touche. »

Mais non, François Busnel ayant dit sa phrase en franglais, il n’y a pas eu de questionnement de sa part ni de celle de Jean Pruvost ni des autres invités de l’émission, aucun questionnement sur l’utilité des anglicismes, ni à savoir si remplacer les mots français par des mots anglais était un enrichissement pour la langue française, ou une méthode pour la faire disparaître progressivement.

Là encore, il n’y au aucune profondeur dans la réflexion.

Ensuite, on nous expliqua que le « mail » anglais venait de la « malle » française, mais on oublia de nous dire que le mot « mail » - prononcé comme le mot « maill(e) » - existe en français, qu’il désigne une promenade publique (où jadis on jouait au maillet), que ce mot signifie aussi une voie piétonnière à l'intérieur d'un centre commercial, et on oublia de nous dire, bien sûr, que le mot COURRIEL était le mot français pour éviter les anglicismes « mail » et « e-mail ».

Jean-Pruvost, La Story de la langue française

Il n’y eut donc pas non plus de réflexion sur le mot COURRIEL largement ignoré des médias, rien sur le pourquoi de cet ostracisme. 

Il fut question aussi des mots arabes (arobase, nuque, masser, massage, alcool) et italiens (veste, torse, buste, escroc) introduits dans notre langue. On discuta sur ces apports sans toutefois que l’accent soit mis sur le fait que ces mots ont été assimilés, francisés contrairement à la tendance qui s’opère actuellement avec les mots anglais qui ne sont ni assimilés ni francisés : cool, prime time, green, live, week end, tee shirt, deal, low cost, stand up, boost, book, made in…, light, etc.

Le questionnement sur l’assimilation et la francisation des mots anglais introduits dans notre langue, n’eut pas lieu.

Enfin, on peut se demander comment il est possible de parler de l’histoire de la langue française, sans parler des endroits où elle a disparu pour être remplacée par l’anglais : Louisiane, Ouest-canadien, Rwanda, ex-Indochine française, etc., où elle a dû céder la place à l’anglais en tant que première langue vivante étrangère enseignée à l’école comme cela a été le cas en Espagne, au Portugal, en Italie, en Roumanie, en Bulgarie, en Grèce, et où elle est en grande difficulté : publicité, industrie du numérique, instances européennes, grandes écoles françaises (plus de 1200 masters sont 100% en anglais en France - sans un seul cours en français !), etc.

Bref, le passage de l’émission « La Grande Librairie » avec le linguiste Jean Pruvost, c’était un peu comme la chanson « Tout va très bien Madame la Marquise » : tout va très bien pour la langue française mise à part que la politique du tout-anglais est en train de la mettre à terre.

Cela dit, et pour tenter d’ouvrir les yeux à MM. Busnel et Pruvost sur l’anglomanie qui s’immisce  partout, je demande au CSA de bien vouloir transmettre à ces messieurs les quelques remarques que je viens de vous présenter, et merci, d’une façon plus générale, de faire quelque chose pour sensibiliser les gens de médias sur la nécessité de défendre, de promouvoir et d’illustrer la langue française, car celle-ci, à l’image de nos langues régionales, peut tout simplement finir par être mise de côté au profit de la langue des plus forts du moment.

Gardarem lo francès ! Mercés plan.

 

Le français en minuscule sur France Inter !

Mesdames, Messieurs,

Sur France-Inter, le dimanche 27 septembre 2020, dans l’émission de Noëlle Bréham, « Les P’tits Bateaux », il a été question de la langue anglaise.

En fait, une jeune auditrice d’une dizaine d’années dénommée Lola a posé une question à l’antenne à savoir pourquoi l’anglais est la deuxième langue principale que tout le monde parle (sic).

Pour répondre à cette petite fille, Noëlle Bréham a donné la parole à Stephen Clarke, un journaliste britannique installé à Paris depuis les années 90 et qui travaille à France Inter, apparemment.

Celui-ci a très justement dit que la puissance de l'anglais est très « historique » et qu'elle est due en partie à son empire colonial et à la puissance des États-Unis qui a pris le relai. Il en a déduit que l'anglais a colonisé le monde et que peut-être demain se sera le chinois qui fera pareil.

Puis il a expliqué que l'anglais était une langue bâtarde issue de deux courants ; celui des Normand qui parlaient une sorte de français et les Anglo-Saxons qui parlaient une sorte d’allemand, et les deux langues se sont mélangées à travers les siècles, mais d’une façons assez fluide pour que les deux communautés se comprennent, etc.

Stephen Clarke a ensuite émis quelques critiques à l’encontre de la langue française : accord du participe passé, le « tu » et le « vous » (tutoiement et vouvoiement), lenteur de l’Académie française pour accréditer les nouveaux mots.

Ce plaidoyer pour l’anglais était certes intéressant, mais j’aurais aimé qu’il y ait un contradicteur à la hauteur du problème soulevé par la petite Lola pour répondre à M Stephen Clarke puisque Mme Noëlle Bréham n’a fait qu’écouter ce monsieur sans jamais émettre le moindre avis discordant et sans jamais, ce qui est peut-être plus grave, défendre la langue française.

Stephen Clarke et l'anglais, émission Les-Petits-Bateaux de Noëlle Bréham sur France-Inter

En effet, dire que l’anglais c’est facile et que le français c’est horriblement difficile, c’est répondre à des clichés tenaces, à des idées reçues . Mais en réalité, qu’en est-il au juste ? Et si Mme Noëlle Bréham pour préparer son émission s’était appuyée sur des critères objectifs pour répondre plus justement à la petite Lola ?

Des critères comme...

1. l’alphabet :

Anglais : non phonétique, 20 voyelles (phonétiques), 46 phonèmes, 1120 graphèmes.

Français : non phonétique, 16 voyelles (phonétiques), 35 phonèmes, 190 graphèmes.

Notons que le taux de dyslexie est nettement plus élevé en Angleterre qu’en France.

(Article paru dans Science : Jean-François Démonet de l’unité Inserm [Institut national la santé et de la recherche médicale] de l’Hôpital Purpan de Toulouse a mené la partie française de l’étude. Le reste de l’équipe est composé de scientifiques italiens, anglais, canadiens.)

Bien que ce sujet soit peu exploré et que les causes de la dyslexie soient probablement multifactorielles, il est clair qu’il y a un lien entre la phonétique plus ou moins difficile de la langue et la dyslexie.

En France, les enseignants estiment qu’on apprend à lire au CP, en un an.

En Angleterre, les enseignants estiment ce temps d’apprentissage de la lecture à trois années.

2. la prononciation :

Anglais : chaotique, insaisissable ; impossibilité de fixer une norme, les règles existent, mais les exceptions sont trop nombreuses pour pouvoir lire des mots inconnus.

Français : chaotique, règles existent avec quelques exceptions, il est possible de lire des mots inconnus pour la plupart des cas.

3. l’accent tonique :

Anglais : indéfinissable, fixé par l’usage ; aucune norme ne peut être établie.

Français : fixe, sur la dernière syllabe.

4. les verbes irréguliers :

Anglais : 283.

Français : 81.

C’est vrai que les verbes français, ce n’est pas facile, mais l’anglais est-il mieux ? Présent simple, présent progressif, preterit simple, preterit progressif, présent perfect simple, présent perfect progressif, past perfect simple, futur simple, past future, conditionnel présent, futur proche, passé exprimant une habitude... Si on se souvient que plusieurs temps français ne sont pour ainsi dire jamais utilisés... disons, ex æquo pour l’anglais et le français de ce point de vue.

5. l’identification de la fonction grammaticale :

Anglais : très confuse, le même mot pouvant être un nom, un verbe, un adjectif, un adverbe.

Français : plus claire ; il existe des mots faisant office à la fois d’un nom et d’un adjectif, mais les verbes et les adverbes sont identifiables.

6. la syntaxe :

Anglais : ordre des mots rigide, la moindre inversion change le sens.

Français : ordre des mots fixe, mais l’inversion est possible, le sens n’est pas altéré (une belle maison - une maison belle).

Conclusion, cela fait 5 points en faveur du français plus facile que l’anglais !

Ces remarques étant faites, est-ce que le CSA pourrait les transmettre à Mme Noëlle Bréham, et est-ce qu’il pourrait lui rappeler par la même occasion que, travaillant à France Inter, une radio du service public, elle a parmi ses obligations celle de défendre la langue française, et que déléguer cette obligation à un Britannique ne relève pas de la meilleure des stratégies ?

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 13 juillet 2020

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