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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 1er trimestre 2020

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Roch-Olivier Maistre : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr, et au Président de la République - http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Toujours le minimum pour le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 1er janvier 2020, sur France 2, aux actualités de 20 heures, j’ai remarqué que le journaliste Arnaud Conte qui a commenté un reportage sur l’augmentation du salaire minimal au Royaume-Uni, a parlé de « salaire minimum », alors qu’en bon français, c’est «salaire minimal » qu’il aurait fallu dire.

Cette faute fut marquée également en incrustation-vidéo sur nos écrans sur un dessin pour illustrer le reportage. De plus, Marie-Sophie Lacarrau, la journaliste présentatrice du journal fit également la faute.

Ce n’est pas la première fois, hélas, que je constate que l’on dit « minimum » pour minimal(e)» dans les JT de 20h de France 2, journalistes et rédactions refusant, apparemment, de faire la différence entre « minimum » employé comme nom et « minimal » employé comme adjectif.

Si ces messieurs et dames s’intéressaient un peu à notre langue, ils sauraient que l'Académie française dit : « …à Maximum employé adjectivement, on préfèrera l’adjectif Maximal ». https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M1426 

Comment se fait-il que l’on n’attache pas plus d’importance à bien parler le français lorsqu'on a l'honneur d'être journaliste dans un grand journal télévisé comme est celui du 20h de France 2 ? N’y aurait-il que la promotion de l’anglais qui intéresse les journalistes du JT de 20h ?

Pourtant, le service public de la télévision française a parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue. 

En effet, l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, ne commence-t-il pas ainsi :

« Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions […] » ?

Il est donc reconnu que la télévision joue un grand rôle dans la connaissance de la langue, et qu'en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire.

L’importance est donc grande de bien parler notre langue à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler aux journalistes Arnaud Comte et Marie-Sophie Lacarrau que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il se décline, selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ; cela dit, bien sûr, pour faire mieux, vous pourriez transmettre ce rappel sous la forme d'une note de service, à l’adresse de tous les journalistes de France Télévisions.

Merci d'avance de bien vouloir agir.

 

Chapel et Lapix ne font pas le maximum pour le français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le lundi 6 janvier 2020, au sujet d’une explication sur les retraites que les journalistes Anne-Sophie Lapix et Jean-Paul Chapel ont donnée sur le plateau du JT, j’ai remarqué qu’ils nous ont parlé d’ « âge minimum ».

Pourquoi  « âge minimum », alors qu’en bon français, c’est « âge minimal » qu’il aurait fallu dire.

À noter que la faute a même été écrite sur le tableau qui servait de support aux explications de Jean-Paul Chapel.

Je sais bien que la faute est largement répandue, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas la corriger ?

Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire. L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble avoir pris la main.

Alors, merci au CSA de rappeler aux journalistes Anne-Sophie Lapix et Jean-Paul Chapel que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il se décline, selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ;

Merci de leur préciser, par la même occasion, que cette règle a été validée par l’Académie française et qu’il est, ce faisant, plus que temps de la respecter.

 

La Russie en anglais !

Mesdames, Messieurs,

Était-il bien nécessaire que le journaliste, Luc Lacroix, au JT de 20 heures de France 2, le mercredi 8 janvier 2020, à l’occasion d’un reportage sur Saint-Pétersbourg, ait diffusé à l’antenne le passage où une touriste française dit que « les jeunes [de St-Pétersbourg] se sont mis à la mode européenne, à l'anglais... » ?

En effet, est-ce bien du rôle de notre télévision du service public, et donc d’un journaliste du service public, de faire ainsi la publicité de l'anglais, alors que selon le dernier paragraphe du préambule du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière […] de promotion de la langue française. […] » ?

Est-ce que Luc Lacroix croit faire la promotion de la langue française en laissant penser aux téléspectateurs par la voie de la touriste qu’il interroge, qu'être à la mode européenne, c'est parler anglais ?

Cette façon subliminale de faire la propagande de la langue de la TRUMPerie, n’est donc pas digne d’un journaliste employé du service public français.

J'ai habité pendant plusieurs mois à Saint-Pétersbourg et je peux dire que très peu de gens, même les jeunes, peuvent s'exprimer de façon cohérente en anglais. Mais ce qui a été dit sur l’anglais dans le reportage de Luc Lacroix tend à laisser penser le contraire, tend à laisser penser aux spectateurs qu'il peuvent voyager en Russie sans faire le moindre effort d'apprendre la langue du pays, car on les laisse croire qu’ils peuvent exiger des Russes de communiquer avec eux en anglais.

C'est un cycle vicieux, parce qu’en participant à propager une telle mentalité, tout le monde commence à penser qu'il faut impérativement parler anglais à l’étranger, voire même dans son propre pays.

Les touristes qui vont visiter la Russie sans faire l'effort de maitriser les rudiments du russe montrent leur profond irrespect pour le peuple russe, sa langue et sa culture. C'est à tout le moins un manque de savoir-vivre.

Ce tourisme-là, basé sur la paresse d’apprendre la langue de l’autre, ne serait-ce que quelques rudiments, ne doit pas être encouragé, et, a fortiori, notre télévision nationale n’a pas à en parler pour ne pas laisser croire aux téléspectateurs qu’il est normal d’ignorer la langue du pays qu’on visite.

Puisse le CSA faire part de mes remarques au journaliste Luc Lacroix, et, plus généralement, à l’ensemble des journalistes de France Télévisions.

 

Justin Trudeau et carlos Ghosn en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 10 janvier 2020, on nous a fait entendre Justin Trudeau et Carlos Ghosn en anglais, alors qu’il aurait été tout à fait possible de les entendre en français.

En effet, pourquoi ne pas avoir choisi de diffuser à l’antenne, les passages où ces personnes s’exprimaient en français, plutôt qu’en anglais ?

Est-ce pour faire une énième publicité à cette langue et participer ainsi à la propagande générale qui consiste à dire et à redire aux Français que leur langue est finie, qu’elle n’est plus parlée à l’étranger, et qu’il faut, ce faisant, se soumettre sans discuter à l’anglais-roi ?

Oui, pourquoi la journaliste Anne-Charlotte Hinet nous a-t-elle fait entendre Justin Trudeau en anglais, alors que ce monsieur a fait le même discours en français ? A-t-elle eu la flemme de chercher la version française ou se fout-elle de notre langue comme de sa première couche-culotte ?

Jean-Baptiste Marteau, journaliste

Et pourquoi pareillement, le journaliste Jean-Baptiste Marteau nous a-t-il fait entendre Carlos Ghosn en anglais, alors qu’une partie de son discours était en français ? Lui aussi a-t-il eu le flemme de chercher les passages où Ghosn parlait en français ou se fout-il de notre langue comme de sa première couche-culotte ?

Oui, il serait temps que le CSA intervienne auprès de tous ces journalistes indélicats plus enclins à faire briller la langue de l’Oncle Sam plutôt que celle du Service public qui les paie.

Dans l’espoir de votre intervention qui leur rappellera leurs obligations à l’égard de la langue française, recevez mes salutations francophonophiles.

 

Quant Lorant Deutsch croit donner un cours de français sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 11 janvier 2020, Laurent Delahousse recevait Lorant Deutsch à sa rubrique du 20h30.

Laurent Delahousse a alors demandé à Lorant Deutsch de nous parler du mot anglais BUZZ : comment est-il né, quelle est son histoire ?

Lorant Deutsch s’exécuta sous la forme d’une saynète :

«  (…) Le "buzz" est aussi menaçant que le moustique pour les plus farouches défenseurs de la langue française, vous savez, les anti-globish (NDLR : globiche !) qui voient des anglicismes partout venir envahir notre langue, un peu comme le moustique envahit nos belles soirées d’été, alors à cela j’ai envie de dire : Les mecs, on se calme, on met de la crème anti-moustique. C’est vrai que "buzz", c’est un anglicisme, c’est un mot anglais, là, y a rien à dire, mais je ne vais pas vous faire un cours d’histoire sur l’Angleterre. Je vous rappelle quand même que depuis 1066 et la bataille d'Hastings avec Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, premier roi d’Angleterre, eh bien, ça va causer français à la cour de Londres. Pendant 500 ans, le français va y devenir la langue du Roi, du pouvoir, de l’élite, de la justice, et voilà pourquoi, encore aujourd’hui, près de la moitié du vocabulaire anglais vient de chez bibi, c’est du français, on a de l’avance les gars. En plus "buzz", c’est peut-être un mot anglais, mais au départ, c’est qu’un bruit et qui s’entend pareil, et qui s’entend pareil qu’on soit Français ou Anglais (…) »   

À travers ces propos, nous remarquons que Lorant Deutsch trouve tout à fait normal que nous employons le mot "buzz", car les Anglais utilisent eux-mêmes beaucoup de mots de français, près de la moitié du vocabulaire anglais vient du français, dit-il, alors il sous-entend que ce n’est pas grave que nous, Français, utilisions quelques mots anglais.

Le problème, et il le dit lui-même, c’est que si la langue anglaise est composée de beaucoup de mots français (les deux tiers, selon Henriette Walter), c’est que l’Angleterre a été conquise par Guillaume le Conquérant qui y a imposé le français comme langue officielle. Ainsi durant plusieurs siècles, jusqu'aux environs de 1300, le français était langue officielle en Angleterre, au point que la devise de ce pays est en français « Honi soit qui mal y pense ».

Mais pourquoi la langue française devrait-elle s’angliciser au même titre que la langue anglaise s’est francisée, alors que nous, nous n’avons pas été conquis par les Anglais ? Nous, ou plutôt les Gaulois, avons été conquis par les Romains. Leur présence en Gaule durant plusieurs siècles, a fait que les dialectes gaulois ont disparu au profit de dialectes oil et oc issus du latin que parlaient les Romains et c’est à partir de ces dialectes oil et oc qu’est née la langue française.

Par la force des choses, nous sommes un peuple gallo-romain et non un peuple gallo-saxon. Notre langue est une langue latine et non une langue saxonne, et aujourd’hui, nous n’avons aucune raison d’angliciser notre langue, à moins d’accepter, dans le contexte de la guerre de velours, la main mise anglo-saxonne sur notre pays.

Cela dit, certes, le français est une langue d'emprunts, mais il est loin le temps où l'on francisait les termes étrangers empruntés, comme cela a été le cas pour "packet-boat" qui est devenu "paquebot"; pour "riding coat" qui est devenu "redingote".

Verra-t-on sur le même principe des "ouiquinde" ou des "ticheurte" ? - Non, parce que des gens comme Lorant Deutsch confondent enrichissement et colonisation.

Quant au mot anglais "buzz", en admettant que l’on ne puisse pas trouver un équivalent français pour le remplacer, il faudrait alors le franciser, comme on a francisé "packet-boat" et "riding coat", car le vrai problème du mot "buzz" dans la langue française, c’est sa prononciation et sa graphie qui ne correspondent pas aux normes de la langue française.

Oui, pourquoi dire "beuse", lorsqu’on écrit "buzz", voila la question, une question que, bien évidemment ni Laurent Delahousse ni Lorant Deutsch ne se sont posée.

Alors, puisque ces messieurs ne se sont pas posés la question, est-ce que le CSA qui, je le sais, veille aux intérêts de notre langue dans les médias, pourrait-la leur poser, car il n’est tout de même pas normal que l’on diffuse à la télévision, à des millions de téléspectateurs, une information d’un pseudo spécialiste de la langue sans que l’on prenne soin de donner la parole à ceux qui pensent différemment ?



Claire Colnet et le maximum sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Qui va dire à la journaliste Claire Colnet qu’en français correct, c’est « pensions minimales » qui est 10 sur 10 et non « pensions minimum » ?

En effet, j’ai remarqué cette faute de français dans le commentaire que faisait la journaliste Claire Colner au sujet d’un reportage consacré aux avocats qui protestaient contre la réforme de leur système de retraite, un reportage diffusé au JT de 20 heures de France 2, le mercredi 15 janvier 2020.

Eh oui, « pensions minimum » n’est pas correct, et pour ceux qui en douteraient, ils n’ont qu’à consulter le dictionnaire de l’Académie français qui dit :

« …à Maximum employé adjectivement, on préfèrera l’adjectif Maximal » (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M1426). 

Ce n’est pas la première fois, hélas, que je remarque cette faute dans les JT du 20 heures.

Serait-ce à penser qu’il n’y aurait-il personne au sein des rédactions pour corriger les fautes de français des journalistes, ainsi que des infographistes qui commentent la faute en transcrivant le mot fautif en incrustation-vidéo sur nos écrans ?

Merci au CSA de bien vouloir se pencher sur le problème et d’y apporter une solution.

 

Quand France TWO parle de diversité dans la publicité en ignorant le tout-anglais qui la colonise !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, aux actualités de 20 heures, le dimanche 19 janvier 2020, fut diffusé un reportage consacré à la diversité dans la publicité.

Hélas, pour les journalistes qui ont traité le sujet, il n'a été question que de parler de la diversité d’un point de vue ethnique, alors que pourtant, tant qu’à parler de la diversité, ils auraient tout de même pu parler également de la diversité linguistique qui, c'est le moins que l'on puisse dire, est lourdement menacée dans la publicité par l’omniprésence de l’anglais.

Comment se fait-il que les journalistes Anne Guéry et Mathieu Dreujou qui ont signé ce reportage, n’aient pas parlé de ce problème d’atteinte à la diversité ?

Seraient-ils sourds et aveugles pour ne pas avoir constaté que la plupart des publicités diffusées en France, sont colonisées par l’anglais ?

Je sais bien qu’il est mieux vu de parler des Noirs, des Arabes, des Beurs, des Métis ou des Asiatiques que de parler de l’hégémonie de l’anglais, pourtant, l’anglais est bel et bien en train de s’installer partout et, ce faisant, il est en train de tuer toute diversité tant linguistique que culturelle,

Mais tout de même, avant que France 2 ne devienne France TWO, ne serait-il pas temps que les journalistes du JT de 20 heures se réveillent et fassent correctement leur travail en disant la vérité aux Français : « Aujourd’hui, la diversité est lourdement menacée avec la politique linguistique actuellement en vigueur qui consiste à mettre de l’anglais partout. »

Si la mission du CSA de veiller à la défense et à l’illustration de la langue française dans l’audiovisuel fait toujours partie des missions du CSA, autrement dit, si cette mission n’a pas encore été supprimée pour permettre aux angliciseurs d’angliciser sans problème, alors merci à cet organisme de bien vouloir intervenir auprès de l'ensemble des journalistes pour leur dire que le sujet de l’anglicisation de notre société n'a pas à être occulté de l’information qu’ils sont chargés de donner aux Français.

 

Conseils en anglicismes sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 24 janvier 2020, dans le journal de 20 heures de France 2, j’ai constaté que pour désigner un conseiller immobilier, la journaliste Catherine Rougerie a parlé de "coach" et a même parlé de "coaching", pour traduire le fait de donner des conseils.

Le titre du reportage sur nos écrans de télévision s’affichait également avec le mot anglais "coach".

Bref, une fois de plus, notre langue française, la langue du service public, par essence, a été maltraitée, bafouée et violée.

Y a-t-il à France Télévisions un Monsieur ou une Dame « Langue française » qui veillerait au respect de notre langue auprès des journalistes ? Quelqu’un qui leur ferait remarquer leurs fautes et qui les inviterait à se corriger, quelqu’un qui leur rappellerait que les anglicismes sont à éviter, et en plus forte raison lorsqu’ils ont un équivalent en français ?

Je sais qu’après le départ de Patrice Gélinet du CSA, en 2017, il n’y a plus eu personne dans cet organisme pour veiller sur la langue française.

Serait-ce une volonté politique pour livrer notre langue aux griffes de ceux qui veulent la reléguer au rang de langue régionale en persuadant les Français que leur langue, comme le suédois, n’a pas de vocation à être une langue internationale, et qu’il faut, ce faisant, comme les Suédois, s’abandonner à l’anglais-roi sans discuter ?

J’espère me tromper, alors je demande au CSA, d’intervenir auprès des journalistes qui, comme Catherine Rougerie, emploient à l’antenne des mots anglais plutôt que français.

 

Anne-Sophie Lapix perdrait-elle la mémoire sur France TWO ?

Mesdames, Messieurs,

Il y a un an, le mercredi 20 février 2019, sur France 2, aux actualités de 20 heures, Anne-Sophie Lapix qui présentait la rubrique « Faux et usage de faux », avait employé le mot français INFOX en lieu et place du mot anglais "fake news". Bravo à elle.

Malheureusement, le lundi 27 janvier 2020, parlant du coronavirus, elle employa le mot anglais « fake news », comme si l’équivalent français INFOX n’existait plus, comme s’il s’était évaporé de son cerveau.

« Cette épidémie suscite beaucoup de "fake news" », dit-elle à l’antenne.

 Selon la genèse de ce mot anglais,  "fake news" a été mis à la « mode » par Donald Trump qui accuse souvent la presse et les médias de diffuser de fausses infos. Le problème est que, s'il est normal que Donald Trump parle anglais, ça l'est moins pour nous qui sommes francophones.

Ainsi, le téléspectateur francophone écoutant une chaîne de télévision francophone est tout de même en droit d'attendre que l'on parle français sur cette chaîne, et un Francophone lambda n'est pas censé comprendre, que je sache, ce que "fake news" signifie en français.

N'en déplaise à certains, l'obligation au bilinguisme français-anglais n'a pas encore été votée au Parlement, ni même l'obligation de détenir un dictionnaire français-anglais près de sa télévision pour comprendre ce qui s’y dit.

Je demande donc au CSA d'intervenir auprès de la journaliste Anne-Sophie Lapix, pour lui remémorer le mot INFOX et pour lui faire comprendre que l'information en France doit se faire en français, et dans un français compréhensible de tous, exempt, en cela, de tout anglicisme inutile.



Valéry Lerouge et Ursula Von der Leyen en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 31 janvier 2020, aux actualités de 20h sur France 2, j’ai constaté que le journaliste Valéry Lerouge avait interrogé en anglais la présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula Von der Leyen.

Mais pourquoi l’a-t-il interrogée en anglais, alors qu'elle parle très bien français ?

Serait-ce à penser que le journaliste et que cette dame trouvent normal de parler entre eux en anglais, alors que pourtant, ni l’un ni l’autre ne sont anglophones de naissance ?

Est-ce le sort des Européens de finir ainsi, c’est-à-dire tous anglicisés au point de ne plus communiquer entre eux qu’en anglais ?

Le journaliste Valéry Lerouge a touché là un problème, mais va-t-il en profiter pour faire son travail de journaliste, un travail d’investigation pour tenter de nous informer sur le pourquoi et le comment de cette situation ?

Va-t-il alors parler de la question linguistique de l’UE aux téléspectateurs en leur faisant remarquer qu’avec le Brexit, au niveau des langues officielles de l'UE, l’anglais n'est désormais représentée que par deux états confettis : Malte et l’Irlande. Malte qui a toutefois déclaré le maltais comme langue officielle lorsqu’elle est entrée dans l’Union, et l'Irlande qui a déclaré, elle, le gaélique.

Va-t-il expliquer aux téléspectateurs que si l'UE continue de donner la priorité à l'anglais, nous aurons alors la preuve qu'il s'agit bien d'une construction étatsunienne et non européenne, et que cette construction s’est alors bâtie sur le mensonge et l’escroquerie  ?

Hélas, je crains bien que Valéry Lerouge préfère réviser son anglais que de revoir les fondements du journalisme en se posant des questions sur le pourquoi de l’anglais de Mme Von der Leyen, et, plus largement, de l’Union européenne.

Cela dit, comme j’ai toujours espoir et que le pire n’est jamais certain, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour tenter de libérer l’esprit linguistiquement colonisé de la plupart de ceux qui ont la parole au journal télévisé de 20h de France 2 ?

 

Delahousse et son LIVE du dimanche soir sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 2 février 2020, à la rubrique le « 20h30, le dimanche », rubrique diffusée à la fin du journal télévisé de 20 heures de France 2, le journaliste Laurent Delahousse, animateur de cette rubrique, employa l’expression à connotation anglaise « Le live ».

-  « Voici "Le live" de Clara Luciani », a-t-il dit, pour convier la chanteuse Clara Luciani à chanter une chanson de son nouvel album en direct sur le plateau de l’émission.

Ainsi dit, pourquoi M. Delahousse a-t-il employé le mot "live", alors qu’il existe un mot français pour dire cela sans passer par l'anglais, un mot qui est DIRECT ?

L’émission se passant en direct, peut-être alors que M. Delahousse par l’emploi du mot "live" veut-il éviter une redondance, ou du moins marquer la différence entre les deux directs : celui de l’émission et celui de la chanson.

Mais pourquoi alors, au lieu de dire « Le live », ne pas dire « L’instant chanson », « La séquence chanson », etc. ?

-  « Voici l’instant chanson avec Clara Luciani », aurait-il pu alors faire son annonce pour éviter « Le live » anglais !

Dire « Le live » n’est donc pas excusable, et prouve bien que M. Delahousse est un anglomane invétéré qui met de l’anglais là où il n’a pas lieu d’être, et où le français suffirait.

Fort de ces constatations, je demande au CSA de rappeler à ce journaliste ses obligations à l’égard de la langue française, des obligations écrites noir sur blanc dans l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, un article qui dit :

« [La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français.»

Merci au CSA de faire respecter la loi, même à Laurent Delahousse.

 

Thebaut, t'es pas beau avec tes anglicismes !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission La Maison France 5, le vendredi 7 février 2020, en faisant découvrir une maison du val d’Isère, le chalet Ô Valala, plus précisément, Stéphane Thebaut employa deux mots anglais :  "ski-room" et "indoor".

Mais quelle est donc cette maladie qui semble atteindre un bon nombre de journalistes et de présentateurs à la télévision, une maladie qui consiste à préférer utiliser des termes anglais plutôt que français ?

En effet, pour le cas, pourquoi Stéphane Thebaut a-t-il employé l’expression anglaise "ski-room", alors que l’expression française "local à ski" aurait très bien pu faire l’affaire ?

Pourquoi « mobilier "indoor" », alors que « mobilier d’intérieur » se dit en français ?

On voudrait détruire notre langue qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Mais que fait le CSA pour arrêter le massacre ? Quand est-ce qu’il va enfin taper sur la table pour que les Thebaut et Cie comprennent que les anglicismes ne sont pas les bienvenus à la télévision française, et, qui plus est, à la télévision française du Service public ?

 

Le 20h30 Le Dimanche, un direct dans la gueule de la langue française !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 9 février 2020, au «  20h30, Le Dimanche », un magazine de la rédaction de France 2 conçu sur une idée originale de Laurent Delahousse, est apparue en incrustation-vidéo sur nos écrans, l’expression à connotation anglaise « Le live ».

Ce soir-là, l’émission était présentée par le journaliste Thomas Sotto, qui, tout à son honneur, ne prononça pas une seule fois le mot "live", mais, hélas, le mot n’en fut pas pour autant absent de l’émission puisqu’il apparut écrit sur nos écrans.

Fort de cette triste constatation, je demande au CSA comment il se fait que parmi tous les journalistes qui travaillent pour réaliser cette rubrique : Laurent Delahousse, Jean-Michel Carpentier, Thomas Sotto, Agnès Gardet, Sarah Missaoui, Frédérique Renimel, Victoire de Rincquesen, Elsa Margout, Florence Biaud-Loison, Myriam Bouziane, Patrick Pons, Arlette Loubeau, Christophe Valdejo, il n’y en ait pas un qui dise qu’il faut remplacer "live", par un mot ou une expression qui fasse plus francophone, qui respecte la langue des téléspectateurs et celle du service public ?

En effet, pourquoi ne pas dire, par exemple : « L’instant chanson », « La séquence chanson », « Le direct en chanson », etc. ?

L'équipe rédactionnelle du « 20h30, Le Dimanche » aurait-elle si peu d'imagination au point qu'elle ne puisse pas créer un titre de rubique en français, sans la béquille lexicale de l'anglais ?

Merci aux responsables du CSA chargés de veiller sur notre langue dans les médias, de poser la question à la rédaction de France 2.

 

Loïc de La Mornais aux State pour France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20h de France 2, le jeudi 13 février 2020, dans un reportage sur une usine d’Airbus installée aux États-Unis d’Amérique, j’ai constaté que le journaliste, de France 2, Loïc de La Mornais avait interrogé en anglais un ingénieur et le directeur du site. 

Forcément, si le journaliste a interrogé ces personnes en anglais, c’est qu’elles ne parlaient pas français. Forcément, États-Unis obligent, ces personnes sont très vraisemblablement monolingues anglais, et forcément, cela n’a pas choqué le journaliste de France 2 pour qui, c’est bien connu, seuls les Français sont nuls en langues étrangères.

 Pourtant, si une pareille scène s’était passée en France, à Toulouse dans une usine d’Airbus, on aurait constaté que la quasi totalité des ingénieurs et directeurs sont capables de s’exprimer en anglais.

Alors pourquoi ce deux poids deux mesures, pourquoi nos médias ferment-ils les yeux sur le monolinguisme des Étatsuniens, préférant critiquer sans arrêt la prétendue nullité des Français en langues étrangères ?

Merci au CSA de poser la question à Loïc de La Mornais et aux journalistes en général et merci de leur demander en cela que, lorsqu’ils parlent du niveau des Français en langues étrangères, ils soient contraints de le comparer avec celui des Anglo-américains.

 

Mirage, une série-télé tournée majoritairement en anglais coproduite par France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Lundi 17 février 2020, à 21h05, était diffusé sur France 2, le premier épisode de la série Mirage, une coproduction franco-germano-canadienne tournée majoritairement en anglais.

Ainsi, comme on peut le constater, notre télévision de service public dont pourtant une des missions est de veiller à la promotion et à l’illustration de la langue française, finance des projets qui concourent à éliminer notre langue des coproductions dites européennes ou internationales, et cela n’est pas normal.

Cela n’est pas normal, car l’argent public, l’argent des contribuables français n’a pas à servir à participer à tuer notre langue.

De plus, pourquoi toujours considérer comme synonymes les termes « international » et « langue anglaise » ?

Quand on veut toucher le monde, le vrai « international », on produit dans sa langue et les autres pays doublent ou sous-titrent dans leur langue !

Ce qui est bon trouve toujours preneur, même tourné dans une petite langue, et en plus le français n'est pas une petite langue (plus 300 millions de francophones dans le monde aujourd’hui, tout de même, et leur nombre approchera les 700 millions en 2050 soit 8 % de la population mondiale (1 personne sur 12))

Cela dit, pour ne pas être obligé d’utiliser l'anglais lorsqu'on veut réaliser un projet entre plusieurs pays, pourquoi ne pas travailler alors avec des pays de la Francophonie, il sont plus de 70 à travers le monde (dont le Canada, soit dit en passant !), il y a là, tout de même, de quoi faire de belles coproductions à caractère international, sans trahir notre langue et donc sans baisser son pantalon face à la dictature du tout-anglais.

Fort de ces remarques, je demande au CSA d’intervenir auprès de la direction de France Télévisions pour lui rappeler ses obligations à l’égard de la langue française, obligations qu’elle ne respecte pas en participant au financement de séries télévisées majoritairement tournées en anglais.

 

Jean-Paul Chapel et les sondages sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 20 février 2020, aux actualités de 20 heures sur France 2, le journaliste Jean-Paul Chapel, dans un reportage consacré au compte personnel de formation, le CPF, a dit à l’antenne que l'écrasante majorité de ceux qui demandaient une formation en langues, se concentrait sur l'anglais (sic).

Il est regrettable que ce monsieur n'ait pas fouillé davantage le sujet, car il se serait alors aperçu qu'à Carrefour, par exemple, lorsqu'un employé demande une formation en langue(s) étrangère(s) dans le cadre de sa formation, seul l'anglais lui est proposé.

En effet, s'il veut apprendre l'espagnol, l'italien, l'allemand, l'arabe, le chinois, etc., cela lui sera refusé, car Carrefour n’a référencé que l’anglais comme langues étrangères accessibles à la formation pour ses employés.

Carrefour, c'est plus de 100 000 employés en France, et ce n'est certainement pas la seule entreprise à favoriser l'anglais !

Dans ces conditions, comment peut-on donner du crédit aux statistiques qui nous sont données puisqu’elles sont faussées par des entreprises qui, en matière de langues étrangères, n’ont validé que des formations en anglais ?

Comment ne pas voir dans le fait de se servir de telles statistiques que cela concourt plus à une énième propagande à l'anglais-roi qu’à une réelle information ?

Ce n’est pas la première fois, hélas, que M. Jean-Paul Chapel parle ainsi de l’anglais, serait-il alors possible que le CSA fasse remarquer à ce monsieur qu’être un journaliste-économique ce n’est pas seulement se contenter de lire des chiffres devant un tableau, mais c’est surtout et avant tout avoir l’esprit suffisamment critique pour savoir les analyser, savoir y apporter des nuances, voire des bémols avant de les livrer à des millions de téléspectateurs qui, pour la plupart et parce que ça vient de la télévision, vont les prendre pour argent comptant ?

 

Pas de ALLÔ ni de PRONTO, mais le HELLO anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20h de France 2, le lundi 24 février 2020, la journaliste Maryse Burgot qui commentait le reportage intitulé « Italie : Comment le virus est-il arrivé ? » a employé le mot "mail" pris dans son sens anglais, mot qui a pourtant sa traduction en français par le mot COURRIEL.

Le mot COURRIEL a été approuvé par l’Académie française en 2003 et est paru la même année au journal officiel de la République pour être l’équivalent français des mots anglais "mail" et "e-mail".

Pourquoi, 17 ans après cette parution, bon nombre de journalistes dont Mme Burgot, ne l’emploient-ils pas ? Ne seraient-ils pas au courant qu’il y a sous l’égide du ministère de la Culture, une Commission d’enrichissement de la langue française qui veille à trouver des équivalents français aux mots anglais, et que ces équivalents sont accessibles sur le site France terme (http://www.culture.fr/franceterme) ?

Pourquoi ne s’informent-ils pas de l’évolution de notre langue ? C’est tout de même le cœur de leur métier que de se tenir informés !

Enfin, j’ai noté que lors de la diffusion de ce reportage est apparu à l’écran, le mot anglais HELLO, mot qui est venu ainsi nous rappeler le caractère pro-anglais du 20h de France 2. Ce mot anglais, bien évidemment, n’avait rien à faire dans ce reportage puisqu’on y parlait de l’Italie.

À noter qu'à défaut de mettre ALLÔ, sa traduction française, on aurait très bien pu mettre PRONTO, le terme équivalent en italien. Mais non, l’anglais a court-circuité les deux langues, preuve que la politique du tout-anglais n’est pas une ouverture au monde, mais bien un processus pour l’enfermer dans sa seule vision anglophone.

Cela dit, je demande au CSA d’agir auprès des directions rédactionnelles du 20h de France 2 afin qu’elles attachent plus d’importance à la langue française, qu’elles fassent connaître le site France Terme à leurs journalistes et qu’elles veillent, lorsqu’il est question de langues étrangères, que ce ne soit pas systématiquement l’anglais qui tienne le haut du pavé.

 

Anne-Élisabeth Lemoine, une employée du service public qui ne défend pas le français !

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 26 février 2020, sur France 5, face aux protestations que les Francophones pourraient faire à l'encontre de la chanson "The best in me", une chanson aux 3/4 en anglais, mais qui devrait tout de même représenter le France à l'Eurovision, le 16 mai 2020 à Amsterdam, aux Pays -Bas, l'animatrice-présentatrice de l'émission "C à Vous", Anne-Élisabeth Lemoine a donné l'air d'être dégoûtée à l'idée que l'on puisse protester contre cette chanson du seul fait qu'elle ait des paroles en anglais.

Voir la vidéo : https://youtu.be/GxOleMABtJ4

Cette dame oublie une chose : elle travaille pour le service public de la télévision française et a, en cela, des obligations à l'égard de la langue française.

Elle doit notamment, dans le cadre de son travail, en vertu du cahier des charges de France Télévisions et du décret 2009-763 du 23 juin 2009, veiller à la promotion et à l 'illustration de la langue française.

Le dégoût qu'elle affiche à l'égard de ceux qui vont émettre des critiques sur la chanson "The Best in me", en dit long sur ses dispositions à respecter les règles de la maison qui l'emploie.

En cela, elle mériterait un bel avertissement de sa direction !

Merci au CSA de faire le nécessaire.



Même dans les abréviations, France TWO préfère l'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Au 20 heures de France 2, le vendredi 28 février 2020, j’ai remarqué que dans le reportage consacré à une famille confinée chez elle à cause du covid-19, les plans hors cadrage officiel, étaient marqués en haut à gauche de l'inscription anglaise REC (record).

Je voudrais signaler qu'en français, c'est ENR. (enregistrer) qu'il faut mettre. J'ai un caméscope SONY qui, lui, marque bien l'abréviation en français ENR.

Pourquoi, ce qu'une société japonaise peut faire pour la langue française, France 2, chaîne de la télévision publique, ne pourrait-elle pas le faire ?

Abréviation pour l'ENREGISTREMENT ENR. et non REC (recording)

Ainsi dit, je demande au CSA d'intervenir auprès du personnel coupable d'avoir mis sur nos écrans l'abréviation anglaise REC, afin qu'à l'avenir, ce soit le ENR. francophone qui prenne la place.

 

Laurent Delahousse, un anglomaqué sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

En nous donnant ses coups de cœur, juste avant de rendre l’antenne, Laurent Delahousse qui présentait l’émission « Le 20h30 Le Dimanche », le 1er mars 2020 sur France 2, nous livra le titre en anglais d’une série américaine appelée aux États-Unis THE MORNING SHOW, mais appelée en français au Québec LA MATINALE.

Pourquoi Laurent Delahousse a-t-il préféré donner le nom anglais de cette série, alors que ce titre existe en français ? Plus largement parlant, pourquoi fait-il la publicité d’une série dont le titre est en anglais en ne se donnant même pas la peine de le traduire en français ?

Enfin, finissant l’émission, il dit à Isabelle Huppert, l’invitée de ce 20h30 Le Dimanche :

« On va se quitter en musique avec Patti Smith, ça vous va ? Because The Night, c’est un bon choix ? »

Oui, ce monsieur est plus porté sur le monde anglophone que sur celui de la Francophonie.

Certes, il est libre de ses choix, mais de les faire apparaître à l’antenne me paraît incompatible avec une des missions de France télévisions qui est, selon son cahier des charges, de veiller à la promotion et à l’illustration de la langue française.

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour tempérer les élans anglomaniaques de M. Delahousse ?

Comme une piqûre de rappel, il serait bon de lui rappeler, me semble-t-il, qu’il travaille pour le service public de la télévision française et non pour une télévision anglo-américaine, et qu’il a, en ce sens, des obligations à l’égard de la langue française ?

Merci d’avance de votre intervention.

 

Protéger les éléphants, oui, mais la langue française, aussi !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, dans le journal télévisé de 20h, le mercredi 4 mars 2020, je me suis rendu compte que le journaliste Nicolas Bertrand qui commentait un reportage sur les éléphants en Thaïlande, employa deux anglicismes : check up et tour opérateur.

Pourquoi ces deux anglicismes, alors que pourtant, ils ont leur équivalent en français qui sont respectivement « bilan de santé » et « voyagiste » ?

Pourriez-vous faire remarquer à ce journaliste, s’il vous plaît, mesdames et messieurs du CSA que si protéger les éléphants est une bonne chose, protéger notre langue en évitant de la polluer d’anglicismes inutiles, est une bonne chose aussi.

Je vous remercie de votre attention.

 

Pas d'écoblanchiment, mais le terme anglais pour Valérie Heurtel, de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 5 mars 2020, au 20h de France 2, pourquoi la journaliste Valéry Heurtel commentant un reportage consacré à la plantation d’arbres pour réduire l'impact de l'activité économique sur la nature, nous a-t-elle parlé en anglais en nous disant que de nombreux scientifiques dénonçaient le "greenwashing" ?

Ne comprenant pas ce que ce mot bizarre signifiait, j’ai cherché dans un dictionnaire pour savoir de quoi il s’agissait.

J’ai alors constaté que ce mot existait en français sous le nom de « ÉCOBLANCHIMENT », un nom très imagé et directement compréhensible pour tout francophone.

Dans ces conditions, pourquoi Valérie Heurtel a-t-elle préféré ignorer le mot français, lui préférant le terme anglais ?

Est-il normal qu’écoutant des informations sur une chaîne de télévision française, je sois obligé de prendre un dictionnaire pour comprendre le terme anglais d’une journaliste, alors que, de surcroît, ce terme existe en français ?

Merci au CSA de rappeler à Valérie Heurtel, et aux journalistes en général, que c’est le français qui prime sur les chaînes françaises de l’audiovisuel, et non l’anglais.

 

Pas de mot-clic “ MOI AUSSI ” chez Delahousse de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 8 mars 2020, Journée de la Femme oblige, Laurent Delahousse qui animait la rubrique « 20h30 Le Dimanche », reçut trois personnalités féminines et nous parla du mot-clic MeToo, ou plutôt du "hashtag" MeToo, comme il dit et comme disent nos médias.

Mais pourquoi cette propension à utiliser des termes anglais sans se soucier de les traduire, alors que les traduire dans la langue du pays serait tout de même la moindre des politesses à avoir vis-à-vis des téléspectateurs francophones que nous sommes ?

Au Québec, le mot-clic MeToo est traduit par le mot-clic MoiAussi, alors pourquoi ce que les Québécois peuvent faire pour notre langue, une chaîne de la télévision française ne pourrait-elle pas le faire ?

Est-ce que le CSA pourrait sérieusement se pencher sur ce problème, c’est-à-dire faire le nécessaire pour que les gens de médias cessent d’abreuver la population française de mots anglais, mots qu’ils ne veulent pas traduire soit par snobisme, par laxisme, par aplaventrisme, par aveuglement ou tout simplement par anglomanie ? 

Merci d’intervenir vite, car, hélas, le mal devient pandémique.

 

Pas de boîte à courriels sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

À la fin du journal télévisé de 20h, sur France 2, le jeudi 12 mars 2020, la journaliste Anne-Sophie Lapix a employé l’expression « boîte mail ».

- « Si vous souhaitez recevoir les résultats de votre commune dans votre boîte mail », a-t-elle dit à l’antenne.

Ainsi, une fois de plus, force est de constater que le mot officiel français COURRIEL pour remplacer les termes anglais "mail" et "e-mail", a été magistralement ignoré. Pourquoi ?

Comment se fait-il qu’une journaliste dont le travail est de parler devant des millions de téléspectateurs ne fasse pas plus attention à éviter les anglicismes ?

Pour le cas, et ce n’était pourtant pas bien difficile, il suffisait de dire « boîte à courriels » sur le même canevas que « boîtes aux lettres », et l’anglicisme trouvait naturellement son équivalent en français.

Faut-il ne pas aimer notre langue pour ne pas avoir ce réflexe simple et salutaire d’éviter de l’encombrer d’anglicismes inutiles.

Face à ce phénomène d’anglicisation qui ne dit pas son nom, je voudrais demander aux responsables du CSA chargés de veiller sur la langue française dans l’audiovisuel, de bien vouloir organiser une campagne de sensibilisation auprès des journalistes afin que ceux-ci prennent conscience de la valeur de notre langue, une campagne qui leur préciserait que la langue française est la langue commune, grâce à la Francophonie, de plusieurs centaines de millions de locuteurs à travers le monde, que selon une enquête de l’UNESCO plus de 800 millions de francophones devraient apparaître aux environs de 2050, que le français est reconnu comme faisant partie des langues officielles et de travail de la plupart des organisations internationales, etc. bref, qu’il n’y a aucune raison d’abdiquer face à l’anglo-américain qui tend à s’imposer partout.

Enfin, bon serait de leur rappeler aussi ce que disait Pierre Bourgault, journaliste, professeur d'université, essayiste, éditorialiste et homme politique québécois :  « Quand nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l’hégémonie d’une seule. » 

 

Énième anglomanie de Mme Lapix au 20h de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal de 20h de France 2, le mardi 17 mars 2020, dans le passage réservé au Dr Damien Mascret qui répondait aux questions sur le covid-19 posées par des téléspectateurs, la journaliste Anne-Sophie Lapix employa le terme anglais "hashtag" pour désigner le mot-dièse « OnVousRépond ». 

Ainsi, une fois encore, force est de constater que le mot officiel français MOT-DIÈSE (voir le site France Terme pour s’en convaincre : http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=hashtag&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search) pour remplacer le mot anglais "hashtag", a été magistralement ignoré. Pourquoi ?

Comment se fait-il qu’une journaliste dont le travail est de parler devant des millions de téléspectateurs ne fasse pas plus attention à éviter les anglicismes ?

Comment se fait-il que personne parmi l’équipe rédactionnelle du JT, personne parmi ses supérieurs hiérarchiques ne lui rappelle ses obligations à l’égard de la langue française, obligations précisées notamment à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions.

Cet article est pourtant clair :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

 Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. 

Puisque, apparemment, c’est la loi du laisser-aller qui règne au JT de 20h de France 2, je demande alors au CSA de bien vouloir intervenir afin que dans le cadre de sa mission qui consiste à veiller à la défense et à l’illustration de la langue française dans l’audiovisuel, Mme Lapix soit mise en demeure de parler notre langue sans y adjoindre d’anglicismes lorsque ceux-ci ont un équivalent français pour les éviter.

 

François Busnel en voyage linguistique aux États-Unis grâce à France 5 !

Mesdames, Messieurs,

Comme très souvent dans l'émission La Grande Librairie, l’émission littéraire de France 5 diffusée tous les mercredis en soirée, François Busnel donne la parole à un Anglophone qui s'exprime en anglais.

De l'anglais dans une émission littéraire française, ça doit faire bien, dans la lignée de la pensée et de la langue uniques, une façon actuelle d’être dans le vent, somme toute.

Le mercredi 13 novembre 2019, nous avions eu droit à l'Américain James Ellroy, le 18 décembre 2019 à Paul McCartney, le 22 janvier 2020 à Ian MacEwan, et ce mercredi 18 mars 2020, c'est au tour d'un autre Anglophone ne parlant pas français, Richard Powers.

Pour revenir sur l'anglomanie de M. Busnel, je voudrais dire que je ne me prends pas la tête, j'essaie simplement de réfléchir, et il me semble que d'essayer de réfléchir, c'est tout de même la moindre des choses lorsqu'on regarde une émission littéraire.

Je persiste à dire qu'il n'est pas normal d'être obligé d'entendre de l'anglais dans une émission littéraire française, et dans la Grande Librairie présentée par Busnel, c'est souvent le cas.

Nos émissions littéraires vont-elles finir comme nos émissions de variétés ou comme nos séries-télé, c’est-à-dire toutes empreintes d’une touche d’anglais comme si notre langue ne pouvait plus se suffire à elle-même, comme si elle ne pouvait pas vivre sans la béquille de l’anglais. 

Faut-il le rappeler, France 5 est une chaîne de la télévision du service public français, une chaîne qui a donc parmi ses missions celles de veiller à la promotion, à l'illustration et à la défense de la langue française. Est-ce en donnant la parole à l'anglais, et uniquement à l'anglais (bizarre, il n'y a jamais de place pour l'arabe ou le chinois, l’allemand ou le russe, etc. !) que François Busnel compte remplir cette mission ?

Je constate que depuis des années, l'anglais ne cesse de grignoter du terrain partout en France et en Europe, qu'il est devenu obligatoire dans toutes nos écoles. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, veut même introduire l’anglais dès la maternelle et généraliser dès le primaire des enseignements tels la géographie, l’histoire, les mathématiques, etc. dans cette langue.

Je suis de plus en plus persuadé que cela n'est pas dû hasard, ni, bien sûr, à la seule valeur intrinsèque de l'anglais, cela est dû à une volonté politique, celle de vouloir toujours plus nous angliciser pour nous faire glisser peu à peu vers le mode de vie et de pensée anglo-américain, mode de vie et de pensée en adéquation avec l’euro-mondialiste si cher aux partisans d’une gouvernance mondiale de type GAFAM et Cie.

Avec son anglais chronique, François Busnel participe donc, consciemment ou inconsciemment, à préparer nos esprits à la langue de nos futurs maîtres. Alors, excusez du peu, j'aimerais bien que monsieur Busnel soigne son américano-manie et cesse, ce faisant, de profiter de l'antenne pour asseoir une hégémonie à laquelle tous les Francophones amoureux de leur langue et tous les amoureux des langueS (au pluriel), en général, devraient s'opposer.

Cela dit, je voudrais que le CSA demande à M. François Busnel de varier ses sorties « littéraires » pour qu’il ne les cantonnent pas aux seuls écrivains anglophones, je voudrais que le CSA l’invite à se rendre en Louisiane, au Québec et partout ailleurs en francophonie pour parler avec des écrivains francophones et, ainsi, nous les faire connaître en direct, chez eux.

Merci d’avance de votre action.

 

Delahousse, un des foyers de l'anglomanie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le dimanche 22 mars 2020, pour nous présenter un reportage sur une famille confinée dans un foyer de l’épidémie du coronavirus à Compiègne dans l’Oise, le journaliste Laurent Delahousse employa le mot anglais "cluster".

Pourtant, à lire l’article qui accompagne ce reportage sur le site de franceinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/temoignage-confinement-comment-tenir-au-quotidien_3879887.html), on peut lire :

« Depuis une semaine, la France est en confinement. La rédaction du 20 Heures a recueilli le témoignage d’une famille qui vit dans un foyer de l’épidémie à Compiègne dans l’Oise. »

Autrement dit, la Rédaction du journal parle de « foyer », mais Laurent Delahousse a préféré, lui, parler de "cluster" ! On lui met sous les yeux le mot « foyer » et il le traduit en anglais pour les téléspectateurs.

Mais de qui se moque-t-il ? Pour qui se prend-t-il ?

Qui lui fera la remarque que ce qu’il a fait n’est pas correct, qu’il n’a pas à employer un mot anglais, lorsque manifestement le mot français existe, et que ce mot, de plus, est utilisé par son équipe rédactionnelle ?

Un employé de supermarché qui gagne à peine le smic est convoqué devant sa direction pour s’expliquer à la moindre faute commise, est-ce que M. Delahousse, au salaire peut-être 20 fois supérieur à celui de cet employé, sera convoqué auprès de ses supérieurs hiérarchiques, lui, pour s’expliquer de son anglomanie ?

« Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », disait Jean de La Fontaine.

Notre télévision du Service public, serait-elle devenue une cour où les journalistes, chroniqueurs, présentateurs, producteurs, les plus puissants se permettent en toute impunité de ne pas respecter les règles, ici, en l’occurrence, pour M. Delahousse, le cahier des charges de France télévisions en son article 39 ?

Fort de ces remarques, je demande au CSA de bien vouloir rappeler à ce journaliste ses obligations à l’égard de la langue française, et de le mettre en demeure, ce faisant, de les respecter.

 

Anne-Sophie Lapix rêve du CAIRE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi Anne-Sophie Lapix qui présentait le journal télévisé du 20h de France 2, le mardi 24 mars 2020, a-t-elle prononcé à l’anglaise CARE, le sigle français pour Comité Analyse Recherche et Expertise ?

En effet, en prononçant à l’anglaise le nom de ce comité que le président Macron vient de créer, Anne-Sophie Lapix, nous a montré, une fois de plus, que notre télévision publique n’était pas au service de la langue française, mais plutôt au service de l’anglicisation voulue actuellement par le pouvoir.

Je me doute bien que le président Macron, anglomane de son état, a certainement fait exprès de créer ce comité sur le mot anglais CARE, un mot qui veut dire SOIN en français, mais est-ce une raison pour le suivre dans son anglolâtrie en le prononçant nous-mêmes comme il veut, c’est-à-dire à l’anglaise ?

- Non, bien sûr, car nous sommes encore libres de prononcer les lettres de notre alphabet à la française.

 Une question se pose cependant, Mme Lapix ayant prononcé le CARE du président Macron à l’anglaise, n’aurait-elle pas eu des instructions pour qu’il en soit ainsi ?

Sa liberté de parole et ses obligations à l’égard de la langue française n’auraient-elles été entravées par le pouvoir politique montrant alors que l’indépendance de la presse n’est qu’un leurre.

Fort de ces remarques, je remercie au CSA de diligenter une enquête sur le rapport qu’il y a entre le pouvoir en place partisan de l’anglicisation tous azimuts et notre service public de l’audiovisuel qui se fait de plus en plus agent de  cette anglicisation.



Non au “ REC ” anglais de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Cela fait plusieurs fois que je remarque qu’apparaît sur nos écrans l’abréviation anglaise REC  pour « recording » en anglais, alors que l’on pourrait très bien mettre, puisque nous sommes tout de même en France, l’abréviation française ENR. pour « enregistrement » en français.

Par exemple, j’ai vu ce fameux REC au JT du 20h de France 2, le dimanche 29 mars 2020, dans le reportage consacré aux victimes du covid-19.

Comment se fait-il que personne parmi les équipes rédactionnelles des JT de 20h n’ait été interpellé par cet anglicisme inutile ?

Comment se fait-il que parmi tous ces professionnels de la télévision et du journalisme, il n’y ait eu aucune réaction, cela me paraît bien triste et préoccupant.

J’espère que ce manque de rigueur au niveau de la langue française, ne reflète pas aussi un manque de rigueur général au niveau de l’information donnée.

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait intervenir pour que le REC anglais disparaisse de nos écrans au profit du ENR. français.

Je vous en remercie par avance.

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 10 avril 2020

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