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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 3e trimestre 2017

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info?http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​tél. : 0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

RIRES de colonisés sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Bravo à Serge Lama qui, le samedi 30 septembre 2017 sur France 2, dans l'émission « Les Années Bonheur », de Patrick Sébastien, s'est étonné que le chanteur "français", Tibz, chante une chanson en partie en anglais.

Tibz lui a alors répondu qu'il avait fait une version de sa chanson entièrement en français pour le Québec (!).

Moralité : Tibz a une version de sa chanson en français pour le Québec, mais pour la France, pays anglo-colonisé oblige, c'est la version bilingue français-anglais qui a cours !

Et tout ça, ça fait rigoler l'équipe à Sébastien ! - Lamentable, Non ?

Est-ce que le CSA trouve normal la façon de faire de Tibz : avoir une chanson entièrement en français pour le Québec et avoir une chanson en bilingue français-anglais pour la France ?

N'est-ce pas la preuve que notre pays est trop laxiste pour la défense de sa langue et que le CSA n'est pas assez ferme pour faire respecter sur les ondes, les quotas de chansons en français ?

Serge Lama et les Glands anglo-vendus des Années Bonheur ! от Anglomalaria на Rutube.



E-MAIL, encore et encore, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le jeudi 28 septembre 2017, le journaliste, Alexandre Lechenet, dans « L’œil du 20 heures » qu’il commentait, a employé le mot anglais « e-mail » en lieu et place du mot français COURRIEL.

Une fois de plus, force est de constater, qu’il n’y a eu aucun effort de fait de la part d'un journaliste pour promouvoir un terme français capable de remplacer un mot anglais.

Encore une fois, donc, comment se fait-il que l'équivalent français COURRIEL ait été ignoré ?

Comment se fait-il qu'un jeune journaliste qui sort tout juste de l'école de journalisme, ne sache pas que depuis le 20 juin 2003 - 14 ans ! - le terme officiel pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail" est Courriel ?

Comment se fait-il, de plus, qu'il ne connaisse pas l'article 39 du Cahier des charges de France Télévisions, un article qui dit noir sur blanc que les termes étrangers sont proscrits à l'antenne de la télévision du Service public, lorsqu'il existe un équivalent français pour les remplacer ?

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait organiser, dans le cadre de la formation continue des journalistes, des stages pour leur apprendre à parler français sans le polluer de mots anglais ?

Merci d’agir vite, car l’anglomalaria touche de plus en plus de monde.

 

Anne-Sophie Lapix serait-elle entrée dans les rangs de France TWO ?

Mesdames, Messieurs,

Hélas, si Anne-Sophie Lapix a prononcé à la française la série étatsunienne « Rizzoli et Isles », le 4 septembre 2017, lors de sa première prestation en remplacement de David Pujadas, hélas, les angliciseurs qui rôdent dans les couloirs de France Télévisions lui ont vite mis la main dessus, car désormais, tous les lundis soirs,  Anne-Sophie Lapix prononce "Isles" à l'anglaise et « et », "and", en anglais !

Pourquoi ce lundi 25 septembre 2017, entends-je « Rizzoli et Isles », prononcé à l'anglaise de la bouche d'Anne-Sophie Lapix ? Pourquoi ce revirement ? Pourquoi cet abandon du français au profit de l'anglais ?

- Parce que, mise en place de l'anglais partout oblige, la rédactrice en chef du JT, Agnès Molinier, lui a certainement dit d'annoncer en anglais le titre de cette série, la mission de la télévision publique n'étant plus pour cette dame - et pour bien d'autres, hélas -, de veiller à l'illustration, à la promotion, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Alors, oui, face au détricotage en cours de la langue française, face à la dictature de l'anglais qui se met en place partout en France et en Europe, alors oui, il serait plus que temps d'informer les Français de ce qui se trame dans leur dos en leur disant, notamment, que l'anglais ne s'est pas imposé par hasard, mais par une volonté politique voulue et orchestrée (https://www.francophonie-avenir.com/Archives/Index_Imperatif-francais_Analyse_de_Charles_Durand_sur_la_mise_en_place_de_l-anglais_partout.htm) et qu'il serait temps de réagir.

Cela dit, je demande aux responsables du CSA de bien vouloir intervenir dans cette affaire auprès de la Rédaction du JT du 20 heures de France 2, pour que, AU MOINS, le « ET » de Rizzoli et Isles soit prononcé à la française et non « AND », en anglais.



L'E-MAIL anglais d'Amaury Guibert sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal de 20 heures de France 2, le jeudi 21 septembre 2017, le journaliste Amaury Guibert qui a commenté un reportage sur Alice Weidel - la tête de liste du groupe d’extrême droite allemand, l’AFD -, a employé le mot anglais "e-mail" en lieu et place du mot COURRIEL, son équivalent français.

Certes, dans l’image donnée à l’écran représentant un courriel rédigé en allemand par Mme Weidel, le mot "e-mail" apparaissait, mais est-ce une raison pour traduire "e-mail" par "e-mail", si en allemand ce mot se dit pareillement qu’en anglais ? 

En français, il se trouve que depuis le 20 juin 2003, le terme officiel pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail" est COURRIEL. Ce mot a été fabriqué par nos cousins québécois au milieu des années 90. En 2003, il a été validé par la DGLF (Délégation générale à la langue française), et par l’Académie française comme étant l'équivalent français pour les mots anglais "mail" et "e-mail", alors comment se fait-il que plus de 14 ans après l’officialisation du mot COURRIEL, la plupart des journalistes, à l’image d’Amaury Guibert, aient l’air de l’ignorer ?

Fort de cette triste constatation, je demande aux responsables du CSA de faire circuler une note de service auprès des journalistes de France Télévisions pour leur rappeler leurs obligations à l’égard de la langue française, en leur disant notamment qu’il faut privilégier les mots français aux anglicismes, qu’il faut privilégier, entre autres exemples, le mot COURRIEL aux anglicismes "mail" et "e-mail".

 

LOW COST et THRILLER par laurent Delahousse sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le samedi 16 septembre 2017, j’ai constaté que le journaliste-présentateur du journal, Laurent Delahousse, avait employé les anglicismes "low cost" et "thriller"; "low cost" pour nous parler de la compagnie à bas coût, Ryanair ; "thriller" au sujet du film policier de Guillaume Cannet, film qu’il nous a présenté à la fin du JT.

Pourquoi ce monsieur a-t-il employé ces mots anglais, alors qu’il existe des équivalents français pour les éviter ? 

Ce monsieur n’aurait-il pas de supérieurs hiérarchiques pour lui rappeler qu’une des missions du service public de la télévision française consiste à veiller à la qualité, à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de notre langue.

Merci au CSA de faire quelque chose pour faire passer cette information à M. Delahousse.

 

Sur Arte, Élisabeth QUIN, 20/20 ; Cécile JOLY, 00/20 !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 11 septembre 2017 sur Arte, pour annoncer la rubrique « Désinfox », qui était consacrée ce soir-là sur les fausses informations diffusées par l’extrême droite étatsunienne, Élisabeth Quin, la présentatrice et animatrice de l’émission « 28 Minutes », a employé le mot français INFOX.

Bravo et merci à elle, d’avoir employé le mot INFOX, car il est rare, hélas, de voir de nos jours un journaliste préférer un équivalent français à un terme anglais à la « mode ».

Bravo et merci à elle, d’avoir employé le mot INFOX qui est l’équivalent français officiel pour remplacer dans notre langue, le mot anglais "fake news", mais, malheureusement, force a été de constater que la journaliste, Cécile Joly, qui a commenté le « désinfox » qui a suivi, nous a parlé de "fake news" dès le début du reportage avec, comme si cela ne suffisait pas, le mot écrit en incrustation-vidéo sur l’écran.

Apparemment donc Mme Joly et l’équipe de « Désintox » ne se sont pas été informées, contrairement à Mme Quin, que l’expression anglaise "fake news" a un équivalent en langue française qui est INFOX.

Je demande donc à la direction d’Arte de bien vouloir informer Mme Joly que le mot INFOX existe en français pour remplacer l’expression anglaise "fake news", et je demande de lui rappeler, par la même occasion, que, travaillant pour le service public, elle a, plus que partout ailleurs, des obligations à l’égard de la langue française, et l’obligation notamment, d’éviter les anglicismes lorsque ceux-ci ont un équivalent français.

Merci aussi à la direction d’Arte de bien vouloir féliciter Mme Quin d’avoir employé le mot INFOX en lieu et place du mot anglais. 



Le FACE BOOK de Ruquier sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Samedi 9 septembre 2017, j’ai remarqué que Laurent Ruquier, l'animateur, le présentateur et le producteur de l'émission "On N'est Pas Couché" (ONPC), une émission qui est diffusée les samedis en fin de soirée sur France 2, j’ai remarqué que M. Ruquier avait instauré une nouvelle rubrique et qu’il avait donné un nom à caractère anglophone à cette rubrique, puisqu’il l’a appelée le « FACE BOOK », rubrique qui, en français, soit dit en passant, aurait très bien pu s’appeler le « TROMBINOSCOPE ».

Force est donc de constater, qu’après son "FLOP TEN", une rubrique à la dénomination anglaise qui a contribué à polluer le paysage francophone de notre télévision du service public durant les années 2012 à 2015, voilà que M. Ruquier récidive en nous proposant le "FACE BOOK" pour la saison 2017-2018.

Voilà donc encore une dénomination à connotation anglophone, une dénomination qui ne respecte pas la langue française, qui va à l'encontre de l’article 39 de la Charte de France Télévisions, qui fait fi d'une des missions de la télévision du service public : celle de veiller à l'illustration, à la promotion, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Quand est-ce que le CSA, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, va-t-il enfin se décider à intervenir auprès de ce monsieur pour lui rappeler ses obligations à l'égard de la langue française ?

Pourquoi serait-ce les anglomanes qui feraient la loi à la Télévision française ?

Puisque le CSA n’a rien fait pour exiger de ce monsieur qu’il francise l’appellation « FLOP TEN », en « FLOP DIX », par exemple, il y a donc un fort risque, hélas, que le CSA ne fasse rien encore contre l’appellation « FACE BOOK ».

Dans ces conditions, que penser de la passivité de cet organisme à vouloir faire respecter notre langue face aux anglomaniaques qui l’attaquent de toutes parts ?

Ne serions-nous pas en droit alors de nous poser la question : est-ce que le CSA ne serait pas en fait le Conseil Supérieur à l'Anglicisation ?

Merci au CSA de bien vouloir se démasquer et aux autres de bien vouloir enquêter !



DIESEL GATE sur France TWO et THINK TANK sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le vendredi 8 septembre 2017, lors d'un reportage consacré au scandale du diesel qui touche la groupe automobile PSA, les journalistes, David Delahousse et Diane Schlienger, ont employé l’expression anglaise "diesel gate".

Mais pourquoi dire "diesel-gate", alors que normalement en français, il faudrait dire « le scandale du diesel », voire, « l'affaire du diesel » ?

Pourquoi, plus généralement parlant, nos journalistes et nos médias ont-ils tendance à employer le mot anglais GATE, au lieu du terme français SCANDALE ?

Cela dit, quand dénoncera-t-on le scandale de l’anglicisation ?

Une anglicisation qui a continué sur Arte, hélas, puisque dans la même soirée, dans l'émission « 28 Minutes », en sous-titrage à l'écran, j’ai pu constater que M. Gaspard Koenig était le président du « think Tank Génération Libre ».

Pourquoi, là encore, n'a-t-on pas traduit le mot anglais "think Tank" en français, par « laboratoire d'idées », par exemple ?

Et pourquoi, pour la version allemande, n'a-t-on pas traduit "think Tank" par DENKFABRIK, un mot allemand qui, dans l'émission du vendredi 8 juillet 2016, avait été employé pour qualifier la fonction de M. Gaspard Koenig, président du laboratoire d'idées "Génération Libre" ?

Arte, Gaspard Koenig, laboratoire d'idées, think tank, DenkFabrik

Pourquoi a-t-on pu traduire "think Tank" en allemand le 8 juillet 2016 et n'a-t-on pas pu le traduire le 8 septembre 2017 ? - Où est la logique dans cette façon de faire ?

Faut-il le dire, tout cela n'est pas normal, et cela est d'autant pas normal qu'Arte est une chaîne publique franco-allemande qui a, ce faisant, entre autres missions, celle de veiller à la qualité et au respect des langues respectives des pays qui la financent : l'Allemagne et la France.

Peut-on demander alors aux responsables d'Arte de bien vouloir supprimer le mot anglais "think tank" de leur registre pour le remplacer, côté francophone, par « laboratoire d'idées » et côté germanophone, par "DenkFabrik" ?

L'anglicisation de notre pays va en s'accélérant, hélas, alors il est plus que temps que le CSA passe à la vitesse supérieure, passe à la vitesse supérieure en ne se contentant plus de donner des recommandations du bout des lèvres à l'endroit des anglomanes, mais en les obligeant à éviter les anglicismes, comme la loi sur l'audio visuel public les y oblige.

Merci au CSA de se mettre au travail !

 

FAKE et DEAL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

 Le mardi 5 septembre 2017, aux actualités de 20 heures sur France 2, dans le reportage intitulé « La Réforme du Code du travail : l’histoire secrète du revirement de Jean-Claude Mailly », j’ai relevé l’emploi de deux anglicismes : "Fake" et "deal".

Le premier a été employé par la ministre du travail, Muriel Pénicaud, une ministre qui n’est apparemment donc pas au courant que le mot anglais "Fake" a un équivalent français « officiel », un néologisme récemment créé par la commission d’enrichissement de la langue française dépendant du ministère de la Culture, un nouveau mot français qui est « INFOX ».

Si la journaliste, Sophie Brunn, qui a commenté le reportage, a lu le mot anglais "Fake" lorsqu’il est apparu en incrustation-vidéo à l’écran, en le traduisant aussitôt par « fausse information », pourquoi n’a-t-elle pas profité de l’occasion pour INFORMER les Français - et la Ministre - de l’existence du mot INFOX ?

- Un journaliste, ça informe, non ?

Mais pourquoi, d’une façon générale, les journalistes ont-ils l’air de se régaler d’employer des anglicismes et pourquoi, d’autre part, nous donnent-ils l’impression de freiner des deux pieds pour ne pas promouvoir les nouveaux mots français ?

Hélas, force est de constater que d’autres mots français qui pourraient remplacer des mots anglais, sont largement boudés par les médias, notamment le mot « COURRIEL », qui fait l’objet d’un réel ostracisme de la part du milieu journalistique ?

- Pourquoi ?

Pour en revenir au reportage sur M. Mailly et pour parler du deuxième anglicisme,  je citerai alors la journaliste Sophie Brunn qui a dit à un moment donné dans ses commentaire : « ce "deal" sera tenu » !

Pourquoi, là encore, ne pas avoir dit tout simplement en français « cet engagement sera tenu » ou « ce marché sera tenu », pourquoi, toujours et encore, préférer un anglicisme à un mot français, un mot français qui aurait tout de même le gros avantage d’être compris de tous ?

Voilà les remarques que je voulais faire au sujet des deux anglicismes "Fake" et "deal" employés dans le JT de 20 heures, le mardi 5 septembre. Je remercie les membres du CSA de l’attention qu’ils auront portée aux questions que j’ai posées et les remercie par avance des solutions qu’ils voudront bien y apporter.



BRAVO à Anne-Sophie Lapix, de France 2 !

Mesdames, Messieurs,

 Le lundi 4 septembre 2017, Anne-Sophie Lapix, la journaliste qui présente désormais le journal de 20 heures de France 2 à la place de David Pujadas, a prononcé à la française, c'est-à-dire en respectant la prononciation des lettres de l'alphabet français, Rizzoli et Isles, Rizzoli et Isles étant le titre d'une série télévisuelle étatsunienne diffusée par France 2 après le JT, le lundi.

Je tiens par ce message à féliciter cette journaliste qui a fait montre de respect à l’égard de la langue française puisqu’elle a prononcé selon les règles de notre alphabet, le titre anglais de cette série.

Merci au CSA de bien vouloir transmettre mes plus vifs remerciements à Mme Lapix, dans l’espoir, bien évidemment, qu’elle ne finisse pas par céder aux anglomaniaques qui rôdent dans les couloirs de France Télévisions et qui risquent, hélas, de la mettre sous leur influence.



SUPERFICIALITÉ d'un journaliste sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

 Quelle honte le reportage sur Malte qui est passé au JT de 20 heures sur France 2, le mercredi 30 août 2017 !

Voilà qu’on nous a fait voir un jeune entrepreneur français, Benjamin Carlotti, qui s’est installé sur l’île de Malte et qui se plaint qu’il a du mal à trouver du personnel pour son entreprise (OulalaGames !).

Mais pourquoi le journaliste, Michael Guiheux, qui a fait et commenté ce reportage, a-t-il oublié de nous dire que si ce jeune arriviste s’est installé à Malte, c’est surtout et avant tout pour échapper au fisc français, Malte étant connue pour être un paradis fiscal ? 

Oui, nous avons là un jeune français qui crée une entreprise au nom anglais (OulalaGames), qui s’expatrie pour ne pas payer d’impôts en France (si c’était pour le climat, il serait aller en Corse ou à la Réunion !), et qui demande ensuite à des chômeurs de l’UE d’aller le rejoindre pour aller travailler EN ANGLAIS sur son île, une ile qui pratique le moins-faisant social et qui permet l’optimisation fiscale, c’est-à-dire une île qui contribue au chômage et à la casse sociale en France et ailleurs en Europe !

Mais pourquoi donc, sans qu’il y ait eu la moindre analyse, le moindre travail d’investigation de la part du journaliste, Michael Guiheux, France 2, chaîne publique de la télévision française, a-t-elle permis la diffusion un tel reportage ? Serait-ce pour endormir encore un peu plus les Français ?

Pourtant, Michael Guiheux avait de quoi parler, parler des paradis fiscaux, bien sûr, mais parler aussi de la mise en place de l’anglais obligatoire partout dans toutes les écoles d’Europe - bientôt à partir de la maternelle -, qui permettra de plus en plus ce genre d’opération : délocaliser son entreprise pour payer le moins d’impôts et de cotisations sociales possibles, puis faire venir dans cette entreprise, du personnel de toute l’Europe, la barrière de la langue ayant sauté, puisque tout le monde aura été vacciné à l’anglais ; parler également de la politique de la mise en place de l’anglais partout, qui va transformer le travailleur européen, en nomade corvéable et mutable à souhaits, un travailleur qui perdra peu à peu l’identité culturelle et linguistique de son pays d’origine, un travailleur qui aura alors la puissance d’une feuille morte balayée par le vent dominant.

Oui, il y avait de quoi dire dans ce reportage et rien n’a été dit ! Pourquoi ?

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA de bien vouloir aller voir les équipes rédactionnelles du JT de 20 heures de France 2, afin de leur poser la question.

 

France TWO dénonce le sexisme, quand dénoncera-t-elle aussi, l'anglicisation ?

Mesdames, Messieurs,

Mardi 29 août 2017, dans le JT de 20 heures de France 2, il y a eu un reportage consacré au sexisme dans la publicité.

Si le sexisme mérite certes d’être dénoncé, comment ne pas penser, dès lors que l’on parle de publicité, à dénoncer également le viol constant de la langue française, un viol qui, aujourd’hui, semble être devenu la règle chez les publicitaires ?

Partant de ce triste constat, est-ce que le journaliste, Simon Ricottier qui a fait ce reportage sur le sexisme dans la publicité pour le JT de France 2, pourrait faire, dans le même esprit, un reportage sur la maltraitance faite à notre langue dans la publicité, en nous montrant, notamment, que la loi Toubon sur l’emploi de la langue française en France, y est largement bafouée ?

Merci au CSA de demander aux équipes rédactionnelles du JT de France 2, qu’un tel reportage puisse être réalisé, un reportage qui entrerait pleinement dans le cadre d'une des missions de notre service public de la télévision : veiller à la défense de la langue française.

 

Le LOW COST de Julian Bugier et le BAS COÛT de Simon Ricottier sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures sur France 2, le jeudi 24 août 2017, Julian Bugier, le journaliste-présentateur du journal, a parlé de lunettes "low cost" pour introduire un reportage sur des lunettes pas chères.

Pourquoi ce monsieur a-t-il employé l’anglicisme "low cost", alors qu’il existe en français le mot « bas coût », pour le remplacer ?

M. Bugier ne serait-il pas au courant de l’article 39 de la Charte de France Télévisions qui proscrit les termes étrangers lorsque ceux-ci ont un équivalent en français ?

De plus, fait intéressant, le journaliste, Simon Ricottier qui commenta le reportage sur les lunettes en question, employa, lui, le terme français « bas coût », cela à trois reprises et sans prononcer une fois l’anglicisme "low cost". Bravo !

Voilà donc, un journaliste que l’on peut féliciter pour bonne conduite à l’égard de la langue française, une qualité qui devient de plus en plus rare à la télévision, hélas !

Enfin, à la fin de journal télévisé, j’ai remarqué que le journaliste Nicolas Lemarignier, dans son reportage consacré à Charles Aznavour, avait insisté lourdement sur le caractère polyglotte du chanteur.

Soit, c’est très bien que Charles Aznouvour chante dans plusieurs langues étrangères, mais j’aimerais bien savoir pourquoi cependant les journalistes, en général, n’ont l’air de s’intéresser au plurilinguisme que lorsque ça touche les Francophones.

En effet, pourquoi ne s’étonnent-ils jamais du monolinguisme de la plupart des chanteurs anglophones, souvent même pas capables de dire « bonjour » et « au revoir » en français, lorsqu’ils sont en tournée en France ?

Pourquoi ce deux poids deux mesures  ?

Merci au CSA de l’attention qu’il aura bien voulu porter à mes remarques et des réponses qu’il faudra bien y apporter.

 

Leïla et Tahar, des GLANDS face aux anglicismes, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Ce dimanche 20 août 2017, pour nous parler de la sortie du film « Le Prix du succès » dont il est l’acteur principal, Tahar Rahim était l’invité du 20 heures de France 2.

Mais pourquoi, que diable, dans l’entretien qu’il a eu avec la journaliste-présentatrice du JT, Leïla Kaddour, nous parler à plusieurs reprises de "stand up", de "Stand-uper", de "Showman" ? N’y aurait-il pas des mots français compréhensibles de tous, disponibles dans notre lexique, pour exprimer tous ces concepts ?

Et s’il n’existe pas encore de termes français pour remplacer ces termes barbares, pourquoi les gens de la profession n’en inventent-ils pas ?

Pourquoi auraient-ils de l’imagination pour faire des spectacles et aucune pour donner à la langue française un terme approprié à ce qu’il font ?

Spectacles vivants ne devraient-ils pas rimés en France et en Francophonie, avec langue française vivante, c’est-à-dire avec création vivante de néologismes dans le respect de l’alphabet et de la graphie de notre langue latine ?

Bref, pourquoi les journalistes, à l’image de Leïla Kaddour ce soir, n’interpellent-ils sur ce sujet, les artistes anglo-marqués qu’ils ont l’occasion de côtoyer ?

Merci au CSA de bien vouloir sensibiliser les journalistes sur ce sujet.

 

Cardoze en anglais au Costa Rica et le MEÏDJOR CRAÏME, de Bugier, le tout sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 14 août 2017, au journal de 20 heures de France 2, j'ai remarqué que le journaliste Jacques Cardoze, pour les besoins d'un reportage réalisé au Costa Rica, parlait en anglais avec les personnes qu'il questionnait.

Pourquoi en anglais ? - Parce que l'on parle plus l'anglais que le français au Costa Rica, allez-vous me dire et que M. Cardoze ne parle pas l'espagnol ?

- Soit, mais pourquoi alors, afin d'éviter de faire de la publicité à l'anglais dans un pays non anglophone et de donner ainsi aux téléspectateurs français l'impression que tout le monde parle anglais en dehors de la France, pourquoi ne pas avoir pris un interprète ?

- Parce que cela coûte cher, allez-vous encore me dire ? - Non, vous répondrais-je, car il suffit d'aller dans une université costaricaine et de demander à un étudiant qui apprend notre langue de servir d'interprète et il doit bien y avoir des étudiants qui apprennent notre langue puisque le Costa Rica est devenu en 2014 membre observateur de la francophonie.

Ainsi, à moindre coût et en faisant plaisir à un étudiant qui mettrait pour le coup à profit le français qu'il apprend, vous joueriez sur deux tableaux : vous éviteriez de propager l'anglais et vous rempliriez une des missions du Service public de la télévision qui consiste à veiller à la défense et à la promotion de la langue française.

De plus, pourquoi M. Cardoze ne parlerait-il pas espagnol ? Pourtant, aujourd'hui en France, l'apprentissage de deux langues étrangères est obligatoire au Lycée. M. Cardoze ne serait-il pas allé au Lycée puisqu'il donne l'impression de n'avoir appris qu'une seule langue étrangère ? De plus, il me semble que la moindre des choses serait qu'un journaliste envoyé spécial à l'étranger connaisse au moins 3 langues étrangères !

Alors, M. Cardoze qui a l'air de n'en connaitre qu'une, ne serait-il qu'un pistonné, entré à la télévision parce que son père y était avant lui ?

De plus, à la fin du journal, comme pour finir sur un touche anglophone, pourquoi Julien Bugier s'est-il senti obligé de prononcer à l'anglaise le nom du feuilleton "Major Crimes", feuilleton qui allait être diffusé juste après le JT ?

Est-ce que cela fait partie désormais de la mission des employés de France Télévisions, que de promouvoir le plus possible tout ce qui, de près ou de loin, revêt un caractère anglophone ?

Cela dit, quand est-ce que le CSA va enfin agir en prenant des mesures pour que cesse l'anglicisation rampante, mais bien réelle, hélas, de notre télévision publique ?

Quand est-ce, ce faisant, il va dire à nos journalistes que leur métier ne consiste pas à diffuser et à encourager l'anglais, mais qu'au contraire, ils doivent veiller au respect du plurilinguisme et de la langue française, en évitant, autant que faire se peut, d'utiliser l'anglais dans les pays non anglophones et les anglicismes inutiles, dans notre langue ?

 

Maltraitance de notre langue sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 7 août 2017, aux informations de 20 heures de France 2, j’ai constaté, et cela m’a attristé, que les journalistes qui commentaient l’actualité, avaient aucune réaction face à l’anglais qui s’immisçait à travers les images et face à la langue française qui se faisait maltraitée.

Ainsi, nous a-t-on fait voir un bateau d’Identitaires européens, un bateau dont l’équipage était formé d’Allemands, d’Italiens et de Français, mais qui arborait un slogan en anglais "Stop Human Trafficking". Pour le coup, la journaliste, Joséphine Devambez, qui commentait le reportage, aurait pu s’étonner d’un slogan en anglais, alors que parmi les Identitaires présents dans le bateau, aucun n’étaient anglophones. La journaliste aurait pu même mettre alors en avant leur manque d’identité linguistique, un détail qui prouve tout de même que c’est plus le racisme qui les meut que la protection de leur identité.

On nous fit voir également, Thierry Bolloré, directeur délégué chez Renault qui, au nom de cette entreprise française, a signé un accord industriel en Iran pour y fabriquer des automobiles. Ce monsieur s'est exprimé en anglais ! Pourquoi, en anglais, aurait pu dire la journaliste Magali Boissin, qui, rappelons-le, travaillant pour le service public de la télévision française, a parmi ses obligations celle de veiller à la promotion, à l’illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française ? Oui, pourquoi M. Bolloré a-t-il parlé en anglais, alors que pour ce genre d'accord il y a toujours un traducteur et qu'à prendre un traducteur autant en prendre un qui traduise du français au fârsi (langue iranienne) et vice-versa, plutôt que de se servir de l’anglais qui n’est la langue ni des Iraniens ni des Français ?

Thierry Bolloré et Renault, traites à la langue française ?

Il fut question aussi de la hausse du salaire minimal en Suisse, et là les journalistes Julian Bugier et Julie Beckrich d’un commun accord répétèrent en cœur « SALAIRE MINIMUN », alors que ce mot lorsqu’il est employé comme adjectif se transforme en MINIMAL. Voici encore une preuve, s’il en fallait une, que nos journalistes manquent de rigueur à l’égard de notre langue.

Enfin, comme souvent, hélas, la fin du JT se fit sur des images habillées d’un fond sonore en anglais.

Voilà donc la triste réalité d’un journal de 20 heures de France 2, un journal peut respectueux de notre langue et passif face à l’anglais qui l'envahit.

Ces tristes constatations, m’amènent à demander au CSA quand est-ce qu’il va se décider enfin à faire quelque chose contre cet état de fait ? Pour une affaire à caractère sexuel, le CSA est intervenu prestement contre le présentateur Cyril Hanouna sur C8 , mais pourquoi alors, lorsque notre langue se fait violer quotidiennement à l’antenne, le CSA se bouche les oreilles et ferme les yeux pour ne pas agir ?

 

BEST OF, encore de l'anglais, sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi l'émission "28 minutes" d'Arte, diffusée le vendredi 4 août 2017, était-elle affublée de l'expression anglaise BEST OF, alors qu'en français, il aurait fallu la nommer "Meilleurs moments" ou "Florilège" ?

Serait-ce parce que la direction d'Arte considère que l'anglais doit servir de langue commune entre Allemands, Français et, en général, entre Européens ?

Dans ce cas, je rappelle, que cette chaîne est née d'une volonté politique entre l'Allemagne et la France et qu'elle a été conçue comme une chaîne culturelle franco-allemande, dont la vocation est de devenir européenne et non anglo-américaine comme semble le démontrer, hélas, les pratiques linguistiques actuelles de la chaîne (durant tout l'été, comme tous les étés, n'avons-nous pas été abreuvés de la thématique "Summer", "Summer of Fish 'n' Chips, cette année !).

Mais où est-il marqué dans les statuts d'Arte que « Européenne » est synonyme d'anglicisation, d'américanisation, d'anglomanie, d'assujettissement linguistique par le renoncement de sa langue nationale ?

En conséquence de quoi, je demande au CSA, organisme public de surveillance des médias, de faire le nécessaire pour recadrer Arte afin que cette chaîne, conformément à ce qu'avaient décidé les diplomates allemands et français qui l'ont mise sur pied au début des années 1990, serve les intérêts linguistiques et culturels de l'Allemagne, de la France et de l'Europe et non ceux du seul monde anglophone.

 

FINA WORLD CHAMPIONSHIPS, mais pas les Jeux de la Francophonie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 30 juillet 2017, au journal télévisé de 20 heures sur France 2, nous avons eu un reportage sur Camille Lacourt qui a donné une médaille d'or à la France, aux Championnats du monde de natation qui se passaient à Budapest.

Très bien, bravo et merci à lui.

Le problème cependant, c'est que le JT aurait pu nous parler aussi des 8es Jeux de la Francophonie qui se déroulaient à Abidjan, en Côte-d'Ivoire et qui prenaient fin aujourd'hui.

En effet, pourquoi les journalistes de France 2 ont-ils fait l'impasse sur les Jeux de la Francophonie ?

Dès le 21 juillet, date à laquelle ont commencé ces Jeux, j'ai regardé tous les soirs le JT de 20 heures sur France 2, dans l'espoir d'entendre un peu d'information sur ce qui s'y passait, ne serait-ce qu'un mot, mais peine perdue, rien, silence radio sur cet évènement francophone international majeur.

Pourquoi ce silence sur cette manifestation internationale, alors que, par ailleurs, la Rédaction des JT du 20 heures de France 2 n'est pas en manque de diffuser à gogo de l'information - souvent des faits divers -  sur le monde anglo-américain ?

Oui, pourquoi France 2, chaîne publique de la télévision française, préfère-t-elle nous parler de l'anglosphère plutôt que du monde francophone, alors que pourtant, France 2 a des obligations à l'égard de la langue française : veiller à la promotion, à l'illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française ?

La réponse à cette question pourrait peut-être se trouver dans le fait que la Directrice de la Rédaction des JT du 20 heures de France 2, Agnès Vahramian, aurait des penchants pro-anglo-américains plutôt que pro-francophones. En effet, n'a-t-elle pas fait acte de candidature, en juin dernier, pour être la correspondante à Washington, de France Télévisions !

Bref, comme on peut le constater, cette dame veut aller travailler à Washington à la rentrée prochaine et comme on peut le constater encore, elle n'a pas choisi l'Afrique, l'Asie, la Russie, l'Amérique du Sud ou autre, mais bien le pays de l'Oncle Sam. 

On comprendra, dès lors, que les Jeux de la Francophonie, que la Journée Internationale de la langue française, le 20 mars, que ce qui se passe en Afrique ou ailleurs dans l'Espace Francophone, Agnès Vahramian n'en a cure - ou presque - l'essentiel étant pour elle, la vision anglo-américaine du monde, et en anglais, si possible.

Fort de toutes ces constatations, je demande au CSA de faire quelque chose pour arrêter le massacre, pour que, notamment, les anglomanes de tout poil qui travaillent pour le service public de la télévision française, soient mis devant le pied du mur : soit ils se mettent à travailler dans le sens de nos intérêts linguistiques, soit ils quittent le groupe France Télévisions.

 

Fin de journal en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le JT de 20 heures de France 2, le mardi 25 juillet 2017, j'ai remarqué qu'une fois encore, le journal s'est terminé sur une chanson en anglais, comme s'il était normal de diffuser systématiquement des images de fin de JT sur un fond sonore en anglais.

Pour le coup, on nous a fait voir de belles images sur du parapente pratiqué en Espagne. Pourquoi alors, au lieu d'avoir choisi une chanson en anglais pour illuster un évènement qui se passe au pays de Cervantes, ne pas avoir pris une chanson en espagnol, à défaut d'avoir pris une chanson en français ?

J'ai remarqué aussi que Julian Bugier, le présentateur du journal, à mille lieues de critiquer le monopole de l'anglais pour illustrer les fins du 20 heures de France 2, en a même été de son petit mot en lançant le clap de fin :  « des images de parapente sur une belle musique (sic) » ! - « Une belle musique », a-t-il dit, voilà qui montre le haut degré d'objectivité et de sens critique de ce journaliste !

Bref, je demande aux responsables du CSA d'aller voir les rédacteurs du journal de 20 heures de France 2 - Étienne Leenhardt et Anne Ponsinet pour l'édition du 25 juillet -, afin de leur rappeler que la chanson en français existe et que sur le Service public de la télévision française, elle prévaut sur la chanson en anglais.

 

ROLLING BACK, mais pas de Jeux de la Francophonie sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 21 juillet 2017 était le premier jour des Jeux de la Francophonie. En effet, les 8es Jeux de la Francophonie ont commencé le vendredi 21 juillet, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et se dérouleront jusqu'au 30 juillet.

Force est de constater cependant, que le JT de 20 heures a fait l'impasse sur cette information, tout comme, par ailleurs, il évite chaque année (le 20 mars) de parler de la Journée internationale de la langue française et de la Francophonie.

Par contre, comme à son habitude, le JT ne nous épargna pas un fait divers qui s'est passé aux É-U-A, un fait divers qui fut l'objet d'un reportage : un rendu d'un procès concernant un ancien joueur de base-ball, Orenthal James Simpson. Et, comme si parler de ce fait divers ne suffisait pas, la journaliste, Anne-Claire Hinet, qui commenta le reportage, se permit de nous parler en anglais : [Orenthal James Simpson] le "rolling back préféré des Américains" ! Comprenne qui pourra !

Mais pourquoi donc notre télévision de service public dont une des missions est de veiller à la diffusion, à la promotion, à l'illustration et à la défense de la langue française, pourquoi donc, d'une part, elle laisse faire ses journalistes angliciser notre langue et évite, de l'autre, de traiter de sujets qui mettent en avant la Francophonie et, ce faisant, le caractère international de notre langue ?

Pourquoi, en général, aux 20 heures de France 2, y a-t-il plus de reportages qui parlent des États-Unis ou de la Grande-Bretagne que des pays du monde qui ont en partage avec nous, la langue française ?

Le volonté de la chaîne serait-elle de devenir France TWO ?

Merci au CSA de bien vouloir répondre à ma question.

 

THINK TANK sur Arte, la chaîne franco-allemande !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission "28 Minutes" du lundi 17 juillet 2017, sur Arte, lorsqu'un invité, M. Alexandre Malafaye, est apparu à l'écran, on nous l'a présenté en sous-titrage vidéo comme étant le président du "think Tank" Synopia.

Mais, pourquoi, n'a-t-on pas traduit le mot anglais "think Tank", par "laboratoire d'idées", en français ?

Et pourquoi, pour la version allemande, n'a-t-on pas traduit "think Tank" par DENKFABRIK, un mot allemand qui, dans l'émission du vendredi 8 juillet 2016, avait été employé pour qualifier la fonction de M. Gaspard Koenig, président du laboratoire d'idée "Génération Libre".

Pourquoi a-t-on pu traduire "think Tank" en allemand, le 8 juillet 2016 et n'a-t-on pas pu le traduire, le 17 juillet 2017 ? - Où est la logique dans tout ça ?

Faut-il le dire, tout cela n'est pas normal et cela est d'autant pas normal que Arte est une chaîne publique franco-allemande qui devrait avoir, entre autres missions, celle de veiller à la qualité et au respect des langues respectives des pays qui la financent : l'Allemagne et la France.

Fort de ces tristes constatations, je demande aux responsables du CSA de bien vouloir prendre contact avec la Direction d'Arte afin que soit supprimé le mot anglais "think tank" du registre de la chaîne, pour le remplacer, côté francophone, par "laboratoire d'idées" et côté germanophone, par "DenkFabrik".

Merci d'avance de votre action.

 

Prononciation anglaise du mot ICEBERG sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mercredi 12 juillet 2017, Julian Bugier, le journaliste-présentateur du JT, a prononcé à l'anglaise le mot ICEBERG lorsqu'il a introduit à l'antenne le reportage intitulé : « Croisières, l'engouement pour les icebergs ».

Mot prononcé à l'anglaise également par le journaliste, Simon Ricottier, qui commenta le reportage en question.

Mais pourquoi donc prononcer le mot ICEBERG à l'anglaise, alors que ce mot est un emprunt au néerlandais ijsberg (littéralement « montagne de glace », de ijs « glace » + berg « montagne)  et qu'il n'y a donc pas lieu d'en faire un mot anglais.

Prononcer ICEBERG à la française est donc fortement conseillé, d'autant plus que le "i" français ne doit pas, pour garder la cohérence de notre langue, se muer en "aïl".

Est-ce que le CSA, dans le cadre de sa mission "langue française et Francophonie", pourrait aller voir MM. Bugier et Ricottier pour leur faire part de mes remarques.

Merci d'avance.

 

L'anglais ne SE MEURT pas sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 10 juillet 2017, j'apprends qu'Arte va diffuser toutes les fins de semaine, à partir du 14 juillet et jusqu'au 20 août, une série intitulée : SUMMER OF FISH'N CHIPS !

Voilà donc, une fois encore, qu'une émission produite et réalisée par Arte, est affublée d'une dénomination en anglais. Cerise sur le gâteau, la série est présentée par Johnny Rotten, un Anglais ex-chanteur des Sex Pistols qui ne parle ni français ni allemand.

Force est de constater cependant que ce SUMMER OF FISH'N CHIPS vient après une longue série de "Summers" : Summer of Love, en 2007 ; Summer of Seventies, en 2008 ; Summer of Eighties, en 2009 ; Summer of Sixties, en 2011 ; Summer of Girls, en 2011 ; Summer of Rebels, en  2012 ; Summer of Soul, en  2013 ; Summer of Nineties, en 2014 ; Summer of Peace, en 2015 ; Summer of Scandals, en 2016.

Mais pourquoi avoir créé une chaîne publique franco-allemande si ce n'est pas pour promouvoir les langues et cultures des deux pays qui la financent : l'Allemagne et la France ?

Pourquoi Arte promeut-elle l'anglais et la culture qui va avec elle, alors que l'anglais et sa culture sont hégémoniques un peu partout dans le monde et qu'il serait, ce faisant, plus opportun, à faire de la promotion, à faire celle de l'allemand et du français ?

L'anglicisation s'installe donc lentement, mais sûrement sur Arte, comme elle s'est installée sur l'Eurovision et comme elle s'installe, apparemment, sur tout ce qui de près ou de loin contient le mot "Europe". Rappel : Arte a pour forme juridique celle d'un Groupement public européen d'intérêt économique (GEIE). Sa structure comprend bien le mot "Europe" ! Serait-ce donc pour cette raison que la chaîne se croit permis de nous angliciser ?

Face à cette anglicisation infâme, je demande aux responsables du CSA chargés de la langue française et de la Francophonie, de bien vouloir aller voir M. Alain Le Diberder, directeur des programmes d’Arte, pour lui rappeler que cette chaîne reçoit un financement public de l'Allemagne et de la France et qu'elle a pour mission, ce faisant, non pas de jouer la carte de l'anglophonie, mais plutôt celle des langues allemande et française.

 

Pas de CADREURS sur France TWO, mais des CAMERAMEN !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi, aux actualités de 20 heures de France 2, le vendredi 7 juillet 2017, a-t-il fallu que les journalistes, Grégory Naboulet, Olivier Gardette, Stéphane Nervest, Laurent Bourdu et Patrick Torz, les journalistes  qui ont réalisé le reportage « Tour de France, du grand spectacle », pourquoi a-t-il fallu qu'ils emploient l'anglicisme CAMERAMAN, à l'oral comme à l'écrit, en lieu et place du terme français CADREUR ?

Pourquoi cela, alors que, de plus, le journaliste-présentateur du JT, Laurent Delahousse avait  employé pour présenter le reportage en début du journal, le mot français CADREUR ?

Comment se fait-il que ces messieurs qui travaillent pour la télévision publique n'aient pas l'air de savoir qu'il faut éviter les anglicismes à l'antenne, ne serait-ce qu'au nom de l'article 39 de la Charte de France Télévisions, à défaut d'avoir l'honneur et la fierté de parler notre langue sans la polluer de mots anglais ?

Journalistes de France 2 :  Grégory Naboulet, Olivier Gardette, Stéphane Nervest, Laurent Bourdu et Patrick Torz

De plus, comment se fait-il qu'ils ne soient pas au courant, apparemment, que "cameraman" a son équivalent français qui est CADREUR, terme officiel depuis 2000 (JO du 22/09/2000) ?

Oui, ce mot est officiel depuis septembre 2000, c'est-à-dire, depuis presque 17 ans, et l'information ne serait pas encore parvenue aux oreilles de ces messieurs ! Mais quelle sorte de journalistes doivent-ils être pour être si peu informés ?

Fort de cette triste constatation, je demande au CSA de faire quelque chose pour ouvrir nos journalistes à l'information, toute l'information, même celle concernant notre langue. Merci en ce sens de les abonner à "franceterme.fr".

 

FINISH ET MEÏDJOR CRAÏME sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 3 juillet 2017, au JT de 20 heures de France 2, pourquoi a-t-il fallu que les journalistes Nathalie Saint Crick et Julian Buger emploient l'anglisme "finish" ?

Nathalie Saint Crick l'a employé dans le sens de "au final" : « Au finish, il (le président Macron) a fait un vrai discours de président... » ; Julian Buger, dans le sens de "arrivée" : « Il ( Peter Sagan, champion du monde slovaque de cyclisme) s'est offert cette 3e étape dans un finish très serré... ».

De plus, à la fin du journal, pourquoi Julien Bugier s'est-il senti obligé de prononcer à l'anglaise le nom du feuilleton "Major Crimes", feuilleton qui allait être diffusé juste après le JT ?

Est-ce que cela fait partie désormais de la mission des employés de France Télévisions, que de promouvoir le plus possible tout ce qui, de près ou de loin, revêt un caractère anglophone ?

Merci au CSA de bien vouloir répondre à la question et merci d'intervenir pour que cesse enfin le règne des angliciseurs, sur notre télévision de service public.

 




Publié par Régis RAVAT le 20 juillet 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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