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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 4e trimestre 2020

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1-  Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour TF1 : mediationinfo@tf1.fr

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Roch-Olivier Maistre : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr, et au Président de la République - http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Pourquoi France TWO veut enregistrer REC dans le cerveau des téléspectateurs ?

Mesdames, Messieurs,

J’ai remarqué qu’à l’occasion de la crise sanitaire que nous vivons actuellement, apparaissait très souvent dans les reportages du 20h de France 2, l’abréviation anglaise REC (pour « recording »).

Cela a été le cas, notamment, dans le journal télévisé du vendredi 2 octobre 2020, dans un reportage consacré aux emplois qui ouvrent des perspectives d’embauche.

Mais, pourquoi mettre systématiquement l’abréviation anglaise, pourquoi ne pas montrer que notre langue est une langue vivante, qu’elle est capable de se régénérer, de s’adapter au monde qui évolue, et d’éviter en cela de copier servilement ce qui se fait du côté de la langue anglaise ?

Ainsi, pourquoi ne pas opter pour l’abréviation ENR., abréviation logique du mot « enregistrement » ou « enregistrer » ?

Comment se fait-il que parmi tous les journalistes qui travaillent à la réalisation des journaux du 20 heures de France 2, aucun n’ait eu l’idée de proposer ENR. en lieu et place du REC anglais ?

Nos journalistes seraient-ils à ce point colonisés mentalement par l’anglo-américain qu’il leur serait désormais impossible de penser et de créer dans leur propre langue ?

Ce qui est préoccupant dans cette façon d’agir, c’est que, mine de rien, le JT de 20h de France 2 instaure une accoutumance à l’abréviation anglaise qui, à force de son passage répétitif à l’antenne, finira par s’imprégner dans le cerveau des téléspectateurs au point que proposer une abréviation française comme ENR. leur paraîtra étrange, inutile, voire ridicule.

Pourtant, autant que je me souvienne, le Service public de la télévision a des obligations à l’égard de la langue française, des obligations écrites, notamment, à l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions :

« Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.»

 Comment se fait-il que cet article semble être totalement inconnu des équipes rédactionnelles des JT de 20h de France 2 ?

Puisque dans cette article il est question du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et des recommandations qu’il peut faire pour que notre télévision publique contribue à la promotion et à l’illustration de la langue française, je demande donc au CSA de bien vouloir faire le nécessaire pour que le REC anglais disparaisse de nos écrans au profit du ENR. français.

Merci d’avance de votre action.

 

SUV sur France TWO, VUS sur France DEUX !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 6 octobre 2020, au JT de 20 heures de France 2, dans un reportage pour dénoncer la pollution créées par les véhicules de type 4X4, j’ai remarqué que le journaliste Simon Ricottier nous parlant des SUV a eu la bonne idée de nous donner la signification de ce sigle.

Il nous a dit alors qu’il s’agissait de Véhicules Utilitaires Sportifs, mais a oublié de nous dire cependant que le sigle SUV était un sigle anglais bâti sur l’expression anglaise Sport Utility Vehicle.

Simon Ricottier a donc traduit le sigle anglais SUV par Véhicule Utilitaire Sportif, très bien, pourrait-on dire, mais pourquoi, tant qu’à faire, n’a-t-il pas opté par la suite, dans ses commentaires, pour le sigle français VUS ?

Et pourquoi, le sigle anglais est même apparu en incrustation-vidéo dans le titre du reportage tout le long de sa diffusion ?

Bien sûr, je sais que le sigle français VUS est totalement ignoré en France, pourtant au Québec, il est employé !

Alors pourquoi ce qui est possible chez nos cousins québécois ne le serait pas en France ?

Serions-nous moins indépendant linguistiquement parlant que cette province canadienne perdue dans un océan anglophone ?

Est-ce les soutenir dans leur volonté de continuer à parler français que d’ignorer leur combat en cédant, nous, à tous les anglicismes qui nous sont jetés en pâture ?

Cela dit, merci au CSA de faire quelque chose pour que nos journalistes et nos gens de médias soient encouragés à imiter le Québec dans ce qu’il fait pour la langue française, plutôt qu’à se laisser-aller à avaler tous les anglicismes qu’on leur présente.

 

Véronique Genest, une anglomane en paix sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 10 octobre 2020, dans l’émission de Laurent Ruquier On Est En Direct (OEED), Il y eut parmi les invités, l’actrice Véronique Genest qui vint présenter une pièce dans laquelle elle joue actuellement : Betty’s Family.

De prime abord, lorsque j’ai entendu ce titre, j’ai pensé à Bêtises Famili, mais non, il s’agissait bien d’un titre totalement en anglais Betty’s Family, pour ce qui pourrait se dire en français La famille de Betty.

Ce qui est choquant dans cette affaire, c’est que personne parmi les invités - et Laurent Ruquier en premier -, n’a émis la moindre critique sur ce titre en anglais, comme s’il était normal qu’en France, à Paris, une pièce française, écrite par des Français,  jouée par des acteurs français pour un public français, se nomme en anglais.

Pourquoi Laurent Ruquier qui d’ordinaire n’a pas sa langue dans la poche, pourquoi n’a-t-il rien dit sur l’incongruité de nommer en anglais une pièce française ?

Pourquoi n’a-t-il pas demandé à Véronique Genest des explications sur ce titre en anglais, un titre en anglais alors que dans l’émission On n’est pas couché du 9 mars 2013, la même Véronique Genest, candidate pour être députée, défendait bec et ongles, la langue française et la Francophonie ?

La versatilité de cette dame méritait d’être relevée et Laurent Ruquier, producteur et animateur de cette émission devait intervenir pour défendre notre langue, ne serait-ce que parce qu’il travaille pour France 2, une chaîne de France Télévision, notre télévision nationale de service public qui a de ce fait des obligations statutaires à l’égard de notre langue, obligations rappelées notamment à l’article 39 du décret 2009-796 du 23 juin 2009 :

« Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel. » 

Puisque avoir fermé les yeux sur le Betty’s Family de Véronique Genest a montré que France Télévisions, par l’intermédiaire de Laurent Ruquier, n’a pas contribué pour le coup à la promotion et à l’illustration de la langue française, je demande donc au CSA, dans le cadre de ses recommandations, de bien vouloir intervenir auprès de la direction de France Télévisions pour que cesse, partout sur ses antennes, l’indifférence et le laisser-aller à l’égard de notre langue face à l’anglais qui l’assaille.



Une fois encore le mot COURRIEL est ignoré sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Encore une fois, un journaliste, ici en l'occurrence le journaliste, Ambroise Bouleis, a employé le mot "mail" dans son sens anglais, en lieu et place du mot français officiel qui est COURRIEL (JO du 20 juin 2003).

Ce mot est même apparu à l’écran en incrustation-vidéo !

Cela s'est passé aux actualités de 20 heures de France 2, le mardi 13 octobre 2020, alors que ce journaliste commentait un reportage dans le cadre de la chronique « L’Œil du 20 heures », une chronique consacrée ce soir-là au cumul dans les emplois publics.

Ainsi, Ambroise Bouleis a-t-il prononcé le mot "mail" pris dans son sens anglais, ainsi, ce mot anglais est-il apparu également sur nos écrans en incrustation-vidéo, ainsi, encore, puisque ce qu’a dit le journaliste dans le reportage est écrit noir sur blanc sur le site de FrancetvInfo, ce mot anglais est-il lisible sur la page, https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/recherche-d-emploi/fonction-publique/fonctionnaire-adjoint-au-maire-conseiller-regional-quand-des-elus-cumulent-les-postes-et-les-remunerations_4140341.html :

« Quatorze mails en seize mois

Dans les Alpes-Maritimes, le centre de gestion de la fonction publique territoriale gère les ressources humaines des collectivités locales. Ce service, qui emploie une soixantaine d'agents, est dans le viseur de la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Elle s'interroge sur la réalité du travail de certains agents : un chauffeur, qui n’a "ni agenda, ni portable", un chargé de mission, par ailleurs élu en mairie de Nice, qui n'aurait produit que "14 mails" en "16 mois", […] ».

Pourtant, la préparation de ce texte a certainement nécessité l'élaboration d'un brouillon, pour, au final, tirer la version définitive qui est passé au JT et qui a été transcrite sur le site FrancetvInfo, comment se fait-il alors que ce monsieur, tout le long de son travail d'écriture, n'ait pas eu l'idée de remplacer le mot anglais "mail" par le mot français COURRIEL.

Comment se fait-il que parmi toute l’équipe de « L’Œil de 20 heures » : Anne Tribouart, Sarah Lerch, Laurent Desbois, Xavier Lepetit, Germain Vaudry, personne n’ait eu l’idée de remplacer le "mail" anglais par le mot français COURRIEL.

Voilà donc où nous en sommes : un jeune journaliste qui sort à peine de l'école de journalisme et qui n'est pas capable de voir dans sa copie qu'il y a une faute : un anglicisme que l'on peut éviter puisqu'il y a un équivalent français pour le remplacer.

Qu'attend le CSA pour exiger de la part des journalistes plus de rigueur à l'égard de la langue française ?

J'ose espérer qu'il n'attend pas notre basculement à l'anglais pour nous dire ensuite que c'est trop tard, que désormais en France l'anglais est entré dans les mœurs et qu'il n'est plus nécessaire, ce faisant, de le considérer comme une langue étrangère.

Oui, je demande l'intervention du CSA pour que demain notre seul recours ne soit pas de pleurer sur notre langue perdue, en organisant, pour être à la mode, une marche blanche comme ultime protestation ?

 

Laurent Ruquier, un anglomane sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, en fin de soirée, le samedi 17 octobre 2020, Laurent Ruquier, le présentateur et animateur de l’émission « On est en direct » (OEED), a employé à plusieurs reprises les mots anglais "guests" et "guests stars" lors de la discussion qu’il a eue avec l’équipe de la série « dix pour cent ».

Mais pourquoi M. Ruquier a-t-il employé les mots anglais GUESTS et GUESTS STARS, alors qu’il pouvait dire tout simplement en français INVITÉS et VEDETTES INVITÉES ?

Pourquoi dire en anglais ce que l’on peut dire en français ?

Comment se fait-il que personne ne lui ait dit que, travaillant pour le service public de la télévision nationale, il a - plus que tout autre - le devoir de respecter la langue française en évitant d’employer tout anglicisme inutile ?

Le Président de la République a dénoncé récemment le séparatisme religieux, en viendra-t-on un jour à dénoncer le séparatisme linguistique à force de laisser-faire les Ruquier et Cie nous angliciser ?

Pour éviter cette rupture du lien social qui se profile, merci alors au CSA d’intervenir auprès de M. Ruquier, ainsi qu’auprès de tous les anglomanes en général qui sévissent sur nos antennes, pour leur rappeler qu’ils doivent éviter le jargon américanoïde afin d’être compris de tous les Français, même de ceux qui ne parlent pas l’anglo-américain.

 

Ohio, prononcé à l'anglaise par Loïc De La Mornais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20h, le jeudi 22 octobre 2020, le journaliste Loïc de La Mornais qui commentait un reportage sur les méfaits de médicaments à base d’opium aux États-Unis d’Amérique, a prononcé à plusieurs reprises, le nom de l’état de l’« Ohio », à l’anglaise « O-aï-o », et cela est bien regrettable, car ce nom est d’origine française et doit, ce faisant, se prononcer à la française « O-i-o » par les Français, et plus généralement parlant, par tous les Francophones.

Pour essayer de faire comprendre à ce journaliste, la raison pour laquelle il faut prononcer à la française le mot Ohio, je demande au Conseil supérieur de l’audiovisuel de bien vouloir lui communiquer l’explication suivante :

Le toponyme Ohio désigne un État des États-Unis qui a une histoire française comme plusieurs villes des États-Unis et du Canada.

Il date d’au moins 1666 lorsque Robert Cavelier de La Salle a remonté la rivière Ohio et exploré cette région qu’il a appelée Ohio à partir de l’appellation amérindienne. Les Français considéraient la vallée de l’Ohio comme un lien vital entre la Nouvelle-France et la Louisiane et la revendiquaient comme une possession française.

Vers les années 1750, les colons de la Virginie commencèrent à s’implanter dans cette région, qui devint le théâtre de plusieurs combats pendant la guerre de Sept Ans jusqu’en 1763. Plus tard, l’Acte de Québec de 1775 rattacha le territoire de la vallée de l’Ohio à la « Province of  Quebec » d’alors.

L’Ohio est donc une région qui a été explorée par les Français, nommée par eux, revendiquée par eux comme possession française et reconnue plus tard comme territoire britannique. Pendant tout ce temps et par la suite, les Français et les Canadiens ont prononcé naturellement le « i » d’Ohio selon la phonétique française comme dans Rio.

Plus tard, cette région fut cédée aux États-Unis pour en devenir le dix-septième État en 1803. Les États-Uniens n’ont pas hésité à transformer ce nom français en celui d’« O-aï-ho », suivant la phonétique propre à la langue anglaise, tout comme ils l’ont fait pour bien d’autres mots.

Les Francophones n’ont pas à abandonner la prononciation française de ce nom historique. Il doit en être du toponyme Ohio comme de Montréal, Québec, Détroit, Duluth, la Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, etc.

Merci par avance au CSA de bien vouloir rapporter tout cela à M. Loïc De La Mornais..

 

Encore un REC et un “ mail ” au JT de 20h de France TWO

Mesdames, Messieurs,

Une langue n'est vivante que si on la fait vivre en créant des mots à partir de son génie propre et non en empruntant systématiquement à l'anglais !

Ainsi, sur France 2, aux actualités de 20h, le vendredi 23 octobre 2020, ai-je vu apparaître, une nouvelle fois sur l’écran de ma télévision, le sigle anglais REC pour "recording", alors qu’en toute logique, c’est ENR. pour "enregistrement", que j’aurais dû voir.

Mais pourquoi l’équipe rédactionnelle du JT de France 2 ne fait-elle pas l’effort de traduire en français le sigle anglais REC ?

Pourquoi, ce faisant, n’adopte-elle pas le sigle ENR. - que l’on trouve par ailleurs sur certains caméscopes -, pour participer à la défense et à l’illustration de la langue française, comme elle en a pourtant l’obligation ?

Je voudrais signaler également le "mail" du journaliste-présentateur Laurent Delahousse qui, parlant de l’astronaute américaine Kate Rubins nous dit qu’elle avait envoyé un "mail" (sic) crypté de la navette spatiale internationale afin de voter par anticipation aux élections américaines.

À se demander si M. Delahousse connaît le mot COURRIEL, mot qui normalement, et cela depuis 2003, doit remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail".

Ne serait-il pas temps que ce monsieur s’informe sur l’actualité de sa langue ?

Ainsi a-t-on été servi ce vendredi 23 octobre, d’un REC et d’un "mail", deux anglicismes que la rédaction du JT de 20h de France 2 aurait pourtant pu éviter d’employer si elle était un peu plus consciente que faisant partie du service public de la télévision française, elle a, plus que tout autre, un devoir d’exemplarité à l’égard de notre langue,

Cela dit, merci au CSA de bien vouloir faire quelque chose pour que le REC anglais soit remplacé par le ENR. français sur les écrans des JT de France 2 et pour que les "mail" et les "e-mail" cèdent enfin la place au COURRIEL dans tous les cerveaux anglicisés des journalistes de France Télévisions.

 

Séparatisme linguistique en gestation sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 25 octobre 2020, à l’émission «  Le 20h30, le dimanche », diffusée à la fin du journal télévisé de 20 heures de France 2, le journaliste Laurent Delahousse, animateur et producteur de cette émission, employa à plusieurs reprises le mot anglais "live", et ce n’est pas la première fois, hélas, que je constate cela.

-  « C’est l’heure du "live" », a-t-il dit à la chanteuse Louane, une des invitées de ce «  20h30, le dimanche »,  pour la convier à chanter une chanson de son nouvel album en direct sur le plateau de l’émission.

Et le mot « live » est même apparu en incrustation-vidéo sur nos écrans !

Il n'y a donc personne à France 2 ou au CSA pour dire à M. Delahousse que "live" ça ne se dit pas lorsqu'on parle français ?

Le séparatisme religieux tant décrié aujourd’hui dans notre pays ne suffirait donc pas, en laissant faire les angliciseurs polluer notre langue à coups de mots anglais inutiles, comme le fait M. Delahousse avec son « live » récurrent, nous sommes à coup sûr en train de préparer le terreau du séparatisme linguistique de demain !

Qu’attendent les responsables du CSA pour réagir ?

- Que l’heure de la retraite sonne pour donner le bébé malade à leurs successeurs qui, forcément, s'en laveront les mains puisqu'ils auront beau de dire que la faute revient à ceux qui les ont précédé et non à eux qui viennent d'arriver ?

Pauvre France !

 

De satisfaction à déception sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, le mercredi 28 octobre 2020, juste avant le discours du Président de la République, Jean-Baptiste Marteau, le journaliste-présentateur du journal télévisé du 20h ce jour-là, a employé le mot français « mot-dièse » à la place du mot anglais « hashtag », ce mot anglais que par ailleurs ses collègues Anne-Sophie Lapix, Laurent Delahousse, Thomas Sotto, pour ne citer qu’eux, emploient allègement la fleur aux dents.

Bravo donc à Jean-Baptiste Marteau qui a fait l’effort de parler correctement notre langue en évitant d’utiliser un anglicisme inutile.

Dommage, par contre, que juste après le discours du Président de la République, reprenant l’antenne pour continuer de présenter le 20h, dommage qu’il ait qualifié de « confinement "light" », le confinement que venait de nous annoncer le président Macron.

Doublement dommage, car la journaliste, Nathalie Saint-Cricq, présente aux côtés de Jean-Baptiste Marteau sur le plateau, répéta bêtement, et sans sourciller, l’anglicisme "light".

Voilà comment la satisfaction d’avoir entendu « mot-dièse » de la bouche de Jean-Baptiste Marteau en début de journal, c’est transformée en déception 20 minutes plus tard.

Devant ce manque de rigueur, ce manque de suivi dans la pensée et dans l’action, est-ce qu’il serait possible au CSA de faire quelque chose afin de sensibiliser nos journalistes à la question de la langue, à sa défense, à sa promotion, à son illustration pour qu’il y ait dans nos médias une volonté réelle de faire gagner le français ?

Merci d’avance de votre action.

 

Anglicismes toujours, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 31 octobre 2020, Thomas Sotto présentait le JT de 20h sur France 2, et j’ai constaté, alors que ce monsieur parlait de Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada, qu’il prononçait à l’anglaise, le prénom de cet homme politique francophone.

« DJEUSTINN’ Trudeau », lâcha-t-il à l’antenne, pour introduire un reportage sur les caricatures dans lequel précisément Justin Trudeau donnait son avis. J’ai noté, par contre, que le journaliste Mathieu Boisseau qui commentait le reportage, prononçait, lui, « Justin » à la française.

Il y eut donc deux prononciations du prénom « Justin » : celle fautive de Thomas Sotto et celle correcte de Mathieu Boisseau.

Où est la cohérence du parler français dans cette façon de faire !

Plus loin dans le journal, Thomas Sotto parlant du réexamen de la notion de commerce de première nécessité par l’Association des maires de France, l’AMF, employa le mot anglais "soft" pour qualifier ce réexamen plus souple que la façon de faire de certains élus qui ont choisi de désobéir en prenant des arrêtés autorisant l’ouverture de commerces non alimentaires.

Pourquoi "soft" ? M. Sotto manquerait-il de vocabulaire en français ?

Question anglomanie, il y eut encore Agnès Vahramian qui, commentant un reportage sur le lac Powell aux É-U-A, employa pas moins de 5 fois le mot anglais "pipeline" (prononcé à l’anglaise, pardi), alors qu’elle aurait pu dire "canalisation", "conduite d’eau", et pourquoi pas « aquaduc », un néologisme qui pourrait très bien remplacer l’anglicisme "pipeline", car, après tout, pourquoi un néologisme français serait-il moins légitime qu’un anglicisme.

DJEUSTINN, SOFT, PIPELINE, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour responsabiliser les journalistes et les gens de médias en général à plus de respect à l'égard de la langue française, en leur précisant, notamment, que les anglicismes et la prononciation à l'anglaise de certains mots ne concourant pas au maintien de la cohésion et de la clarté de notre langue, sont à bannir.

Merci de votre attention.

 

Tout pour les États-Unis, rien pour la Côte d'Ivoire sur le JT de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au JT de 20h de France 2, le mardi 3 novembre 2020, la journaliste Anne-Sophie Lapix, en direct des États-Unis d’Amérique pour suivre l’élection qui s’y déroulait, nous a présenté les journalistes présents à ses côtés : Poignard, Burgot, La Mornais, Vahramian.

Force a donc été de constater que l’élection américaine a été très bien couverte par la rédaction des JT de 20h de France 2.

Soit, vu l’importance des États-Unis dans le monde, cela pouvait se justifier, mais fallait-il pour autant ignorer ce qui se passait ailleurs sur la planète, et notamment, en Côte d’Ivoire où se déroulait également une élection présidentielle ?

En effet, l’élection en Côte d’Ivoire a été quasiment court-circuitée des JT de 20h de France 2, pourquoi ?

Pourquoi cela, alors que, qui plus est, ce qui s’est passé là-bas a été une mascarade électorale où il y a eu des arrestations arbitraires, des intimidation, de la répression, des assassinats... ?

Pourquoi la rédaction des JT de 20h n’a eu d’yeux que pour l’élection américaine, alors que la Côte d’Ivoire faisant partie de la Francophonie et partageant en cela avec nous la langue française, méritait tout de même un peu plus d’attention ?

Est-ce cela le métier d’informer que d’ignorer ce qui se passe dans certaines parties du monde ?

De plus, la ruée des journalistes du JT de France 2 aux États-Unis donne l’impression qu’ils veulent aller là-bas pour profiter de leur séjour afin d’y peaufiner leur anglais aux frais du contribuable, cette motivation passant avant le fait de vouloir aller ailleurs nous informer, et notamment en Côte d’Ivoire où les lieux sont moins surs et où on a le « malheur » de parler français ?

Par ailleurs, pour confirmer le désintérêt à l’égard de la langue française et de la Francophonie qui règne sur les JT de 20h de France 2, j’ai remarqué que le Journée internationale de la langue française et de la Francophonie, le 20 mars de chaque année, y était totalement ignorée.

Il y a donc bien, de la part des équipes rédactionnelles des JT de 20h de France 2, une volonté de minimiser l’importance la langue française et la Francophonie au profit de l’anglais et du monde anglo-américain.

Fort de toutes ces remarques, je demande donc au Conseil supérieur de l’audiovisuel dont une des missions est de veiller aux intérêts de la langue française dans l’audiovisuel, d’intervenir auprès des équipes rédactionnelles des JT de 20h de France 2 pour les libérer de l’anglomanie qui les étreint et pour éviter ainsi aux téléspectateurs d’être atteints par leur anglolâtrie.

Merci d’avance de bien vouloir faire ce travail salutaire.

 

Laurent Delahousse, éternel pollueur à l'anglais, sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Laurent Delahousse, le présentateur de l’émission le « 20h30, le dimanche », nous a accablés, dans l’émission diffusée le dimanche 8 novembre 2020, de l’anglicisme "playlist" pour qualifier une sélection d’évènements, d’artistes, de films, répondant au goût de l’invité de la soirée.

Bien évidemment, au lieu de dire « voici la "playlist" de l’invité », il pourrait très bien dire pour éviter l’anglicisme « voici la sélection de l’invité », mais voilà, M. Delahousse, respecter la langue des téléspectateurs, ce n’est pas son truc.

Je n’oublie pas non plus son "live", son anglicisme préféré, un anglicisme qu’il nous sert à chacune de ses émissions, en toute tranquillité, en toute impunité.

En effet, personne ne semble vouloir dire à ce monsieur qu’il faut arrêter avec les anglicismes, que la langue du pays c’est le français et non un mélange abâtardi de français et d’anglais.

Apparemment, il n’y a donc pas un responsable « langue française » à France 2, un responsable qui serait chargé de corriger et de donner des conseils en matière de langue aux journalistes, ainsi qu’à tous ceux qui ont l’occasion de prendre la parole à l’antenne !

Un correcteur, en somme, comme il y en a dans les maisons d’éditions, dans les grands journaux.

À l’appui de cette remarque, est-ce que le CSA pourrait faire mettre en place un conseiller-correcteur « langue française » pour chaque chaîne de télévision et de radio, notre langue s’en portera mieux, et il est grand temps d’agir.

 Merci de votre attention.

 

France Inter, un nid d'anglomaqués ?

Mesdames, Messieurs,

Le mercredi 11 novembre 2020, sur France Inter, le général Pierre de Villiers était l’invité de l’émission le 7/9, une émission animée par les journalistes Nicolas Demorand et Léa Salamé.

À un moment donné, au bout d’1h20 d’émission, le général De Villiers a évoqué le soldat et l’écrivain académicien Maurice Genevoix qui vient d’entrer au Panthéon.

Il dit notamment à son sujet qu’il avait été un défenseur de la langue française, qu’il avait eu un temps d’avance en ayant été très agacé par tous les anglicismes qui commençaient à envahir notre société, et qu’au vu du résultat atteint aujourd’hui, il devait se retourner dans sa tombe.

Ce commentaire fit ricaner bêtement les animateurs Demorand et Salamé, comme si ce sujet ne méritait pas qu’on le prenne au séreux, comme si le viol quotidien de notre langue par des mots qui ne respectent ni sa graphie ni la prononciation des lettres de son alphabet, devait être accepté, acquis et validé.

Oui, au lieu de rire bêtement, ils pourraient se poser la question à savoir pourquoi France Inter écrit  « France Inter » avec « France » sans majuscule.

Pourquoi, lorsque France Inter demande à ses auditeurs de s’inscrire à l’infolettre, c’est le mot anglais "newsletter" qui est utilisé ?

Pourquoi encore, lorsqu’il s’agit de demander une adresse-courriel, c’est le mot anglais "e-mail" qui apparaît dans les formulaires ?

Le général Pierre de Villiers, Nicolas Demorand, Léa, Salamé, Maurice Genevoix, France Inter et les anglicismes

Merci au général De Villiers qui a rappelé que Maurice Genevoix était un défenseur de la langue française et qu’il dénonçait déjà à son époque les anglicismes qui commençaient à envahir notre société.

Et merci au CSA de bien vouloir prendre contact avec la direction de France Inter pour que dans son logo, « France » retrouve sa majuscule, pour que, sur son site Internet, l’ "e-mail" anglais soit remplacé par COURRIEL et que "newsletter" cède le terrain à l’INFOLETTRE.



Un coup bon, un coup mauvais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Je félicite le journaliste Hugo Puffeney qui a employé le mot INFOX au lieu de l'anglicisme FAKE NEWS, mais pourquoi ensuite a-t-il fallu que la personne chargée des sous-titres mette FAKE NEWS pour qualifier la spécialité de M. Thomas Huchon qui est intervenu dans le reportage ?

Le reportage en question avait pour sujet le film « Hold up » et a été diffusé aux actualités du journal de 20 heures de France 2, le samedi 14 novembre 2020.

Cela dit, merci de bien vouloir transmettre mes félicitations au journaliste Hugo Puffeney et merci par la même occasion, de le donner en exemple à la personne qui met les incrustations-vidéo à l’écran, afin que la prochaine fois elle se renseigne à deux fois avant de servir un anglicisme inutile à des millions de téléspectateurs.

 

Julie Ferrier pas stimulée pour le français sur France 3 !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 3, le mardi 17 novembre 2020, à partir de 21 heures, dans le téléfilm « À la vie, à la mort », un téléfilm faisant partie de la série « Crimes Parfaits », j’ai constaté que le mot anglais "pacemaker" revenait souvent dans la bouche des acteurs, et principalement de Julie Ferrier, l’actrice incarnant le rôle principal de cet épisode.

Mais comment se fait-il que ce mot anglais ait littéralement supplanté l’expression française « stimulateur cardiaque » ?

Comment se fait-il que la scénariste, Marie-Anne Le Pezennec, ne se soit pas corrigée d’elle-même lorsqu’elle a écrit le scénario de cet épisode ? Elle avait pourtant le temps de se lire, de se relire, et donc de trouver un équivalent français à "pacemaker". En allant sur France Terme, par exemple, elle aurait eu cet équivalent sans problème.

Son anglicisme était donc parfaitement évitable, et il est en cela encore moins excusable.

Les acteurs ne sont pas excusables non plus, car ils n’avaient pas à répéter bêtement un mot qui ne fait pas partie du lexique français, et auraient pu d’eux-mêmes corriger la faute de la scénariste.

Ce n’est pas la première fois, hélas, que je constate que dans les téléfilms et séries fleurissent des anglicismes que l’on pourrait parfaitement éviter s’il y avait une relecture des scénarios en faveur de la langue française.

Face à ce problème, est-ce que le CSA pourrait mettre en place une procédure de relecture des scénarios pour en extirper les anglicismes inutiles, cela, bien sûr, avant que France Télévisions, notre télévision de service public qui a, je le rappelle, des obligations à l'égard de la langue française, n’achète la série, le téléfilm ou le documentaire en question ?

Bien évidemment, le scénariste serait « libre » de maintenir ses anglicismes, mais France Télévisions serait « libre » alors de ne pas acheter son scénario (article 15 de la loi Toubon).

 

De plus en plus d'anglais au JT de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 19 novembre 2020 au journal télévisé de 20h de France 2, nous fûmes victimes d’une avalanche de mots anglais.

En effet, on nous parla du "Black Friday", du "Made in France", du "Duo Day", et comme si cela ne suffisait pas, il y eut aussi un REC anglais pour nous signaler un "recording" !

On dit que notre société est de plus en plus violente, que les gens ne respectent plus rien, mais comment s’en étonner, alors que notre télévision publique est elle-même dans l’irrespect puisqu’elle respecte de moins en moins notre langue, la langue des téléspectateurs, la langue du service public, la langue qui concourt à tisser le lien social entre Français ?

Oui, pourquoi notre télévision publique cède-t-elle de plus en plus aux expressions et aux mots anglais à la mode, alors qu’elle est censée montrer l’exemple du bon usage de la langue française et qu’elle devrait servir de contre-pouvoir au pouvoir des multinationales et des grands groupes financiers qui, entre autres choses, par les mots qu’ils nous dictent, veulent imposer partout leur façon de voir et de penser ?

J’ai entendu dire que France Télévisions devait contribuer à la promotion et à l’illustration de la langue française, cela, sous le contrôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Serait-il donc possible que le CSA rappelle ces obligations aux responsables de France Télévisions et sonne ainsi l’alarme pour mettre fin à la dérive mortifère qui entraîne de plus en plus notre télévision nationale vers la langue glottophage de l’Oncle Sam ?

Je vous remercie par avance de votre action.

 

Nagui et le “ live ” sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 24 novembre 2020, sur France 2, j’ai constaté pour une énième fois, que l’émission de variétés de Nagui, « Taratata », était présentée sous le titre « Taratata 100% live ».

Cela fait au moins 10 ans que cela dure, 10 ans durant lesquels, apparemment, personne n’a dit à Nagui que sur France 2, chaîne de notre télévision du service public oblige, on se doit de respecter, plus que partout ailleurs, la langue française, et que par conséquent le titre « Taratata 100% live » est à bannir, cela d’autant plus que « Taratata 100% en direct » peut très bien se substituer au titre en anglais  ?

Bref, est-ce que le CSA pourrait intervenir au niveau de cette émission, en allant rappeler à Nagui, notamment, qu’en vertu de l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de France Télévisions, les anglicismes sont proscrits à l’antenne pour peu qu’il existe un équivalent français pour les remplacer, et de lui signaler, ce faisant, qu'il existe bien un équivalent français pour éviter d’employer le "live" anglais ?

Bien évidemment, au nom de la sacro-sainte liberté d’avoir le droit de nous angliciser, Nagui est « libre » de maintenir son « Taratata 100% live », mais il faudrait lui rappeler alors que France Télévisions est « libre » aussi de se passer de ses services.

 

Laurent Ruquier sur France TWO, muet face aux anglicismes !

Mesdames, Messieurs,

Samedi soir, le 28 novembre 2020, dans l’émission de Laurent Ruquier « On est presque en direct », Karine Giebel, invitée sur le plateau pour présenter son nouveau livre, a dit qu’elle n’aimait pas les "Happy end".

J’aurais aimé alors que Laurent Ruquier lui dise, lui, qu’il n’aimait pas les anglicismes, et cela d’autant plus que sur le service public de la télévision, on se doit, plus que partout ailleurs, de montrer le bon exemple en matière de qualité et de respect de la langue française.

Évidemment, vu l’anglomanie patente de Laurent Ruquier, l’anglicisme de Karine Giebel est passé comme une lettre à la Poste, et le viol en direct de notre langue tout autant.

Pour qu’une pareille chose ne se reproduise plus, est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès des journalistes et des animateurs qui travaillent à France télévisions pour leur rappeler leurs obligations à l’égard de la langue française et pour qu’ils cessent, ce faisant, d’être les témoins muets de notre anglicisation ?

 

Une fois n'est pas coutume, félicitons François Busnel !

Mesdames, Messieurs,

Si, le samedi soir sur France 2, le 28 novembre 2020 dans l’émission « On est presque en direct », Laurent Ruquier est resté passif devant le "happy end" dit par une de ses invités, l’écrivaine Karine Giebel, j’ai remarqué par contre que le mercredi 2 décembre 2020, François Busnel, le présentateur de la Grande Librairie sur France 5, a fait remarquer à celle qui vient d’obtenir le Prix Médicis, l’écrivaine Chloé Delaume, que l’anglicisme "empowerment" qu’elle venait de prononcer n’était n’était pas trop académique.

Il a même pris à témoin l’Académie française en disant « qu’il allait se faire engueuler s’il laissait passer des anglicismes sur le plateau ».

Bravo donc à M. Busnel qui fait remarquer à ses invités l’incongruité d’employer des anglicismes inutiles et, qui plus est, des anglicismes incompréhensibles pour la très grande majorité des téléspectateurs.

Félicitons François Busnel de la Grande Librairie sur France 5

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait transmettre mes félicitations à M. François Busnel pour cet acte civique envers notre langue et est-ce qu’il pourrait, par la même occasion, citer François Busnel en exemple auprès des anglomanes patentés, auprès de Laurent Ruquier, de Laurent Delahousse, notamment.

Je vous en remercie par avance.

 

Delahousse, l'anglomanie en direct sur France TWO !

Madame, Monsieur,

Le dimanche 6 décembre 2020, sur France 2, dans l’émission « 20h30, le dimanche », le journaliste Laurent Delahousse qui en est l’animateur, employa une fois encore, car cela se répète d’émission en émission, le mot anglais "live".

-  « C’est l’heure du "live" », a-t-il dit, pour convier son invitée, en l’occurrence la chanteuse Angélique Kidjo, à chanter une chanson de son nouvel album en direct sur le plateau de l’émission.

Mais pourquoi M. Delahousse emploie-t-il systématiquement le mot "live", alors qu’il existe un mot français pour dire cela sans passer par l'anglais, le mot « DIRECT » ?

L’émission se passant en direct, peut-être alors que M. Delahousse par l’emploi du mot "live" veut éviter une redondance, ou du moins marquer la différence entre les deux directs : celui de l’émission et celui de la chanson.

Mais comment peut-on chanter autrement qu’en direct lorsqu’on s’apprête à chanter dans une émission elle même en direct ?

Employer le mot "live" n’a donc aucun sens, et prouve bien que M. Delahousse est un anglomane invétéré qui met de l’anglais là où il n’a pas lieu d’être, et où le français suffirait.

Pour parler correctement ce monsieur devrait dire tout simplement :

- « C’est l’heure de la chanson en direct » ou mieux,  « Voici, l'instant chanson ».

Est-ce que le CSA pourrait faire part de ma remarque à M. Delahousse et est-ce qu’il pourrait par la même occasion, lui rappeler ses obligations à l’égard de la langue française ?

Je l’en remercie par avance.

 

Prononciation à l'anglaise sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le lundi 7 décembre 2020, les journalistes Anne-Sophie Lapix et François Beaudonnet ont parlé d’un iceberg qui menaçait de s’échouer sur l’île britannique de Géorgie du Sud et qui pourrait connaître alors un bouleversement des écosystèmes de ses fonds marins pendant plusieurs décennies, un bouleversement qui serait préjudiciable, bien évidemment, à la population de manchots et de phoques qui l’habitent.

Cela dit, force fut de constater, cependant, que les journalistes en question prononcèrent  le mot « iceberg » à  l’anglaise.

C’est bien beau de nous parler de manchots et de phoques menacés, mais quid de la langue française menacée par la folie de l’anglomanie qui sévit actuellement partout ?

Oui, les journalistes Anne-Sophie Lapix et François Beaudonnet ont  prononcé le mot « ICEBERG » à l'anglaise, alors que ce mot est un emprunt au néerlandais "ijsberg" (littéralement « montagne de glace », de "ijs" « glace » + "berg", « montagne »)  et qu'il n'y a donc pas lieu d'en faire un mot anglais.

Prononcer ICEBERG à la française est donc fortement conseillé, d'autant plus que le « i »  français ne doit pas, pour garder la cohérence de notre langue, se muer en « ail » anglais.

À noter toutefois, qu'il y a quelques années de cela, le 31 janvier 2011, David Pujadas, alors présentateur du JT du 20 heures, avait fait la remarque à l'antenne qu'il fallait prononcer « iceberg » à la française et non pas à l'anglaise.

Merci alors aux responsables du CSA de faire part de ma remarque à Anne-Sophie Lapix et à François Beaudonnet, et merci de leur rappeler, ce faisant, le bon conseil de leur confrère David Pujadas.



Du RECORDING sur France TWO, pas de l'ENRegistrement !

Mesdames, Messieurs,

Au 20 heures de France 2, le jeudi 10 décembre 2020, dans un reportage où il était question de savoir pourquoi la contamination au covid-19 ne baissait pas, j’ai remarqué que les plans hors cadrage officiel étaient marqués de l'inscription anglaise REC (recording), en haut à gauche de l’écran.

Je voudrais signaler qu'en français, c'est ENR. (enregistrer) qu'il faut mettre. J'ai un caméscope SONY qui, lui, marque bien l'abréviation en français ENR. :

https://www.francophonie-avenir.com/images/afrav/Abreviation_pour_l-ENREGISTREMENT_ENR._et_non_REC.jpg

Pourquoi, ce qu'une société japonaise peut faire pour la langue française, France 2, chaîne de la télévision publique, ne pourrait-elle pas le faire ?

Ainsi dit, je demande au CSA d'intervenir auprès des équipes rédactionnelles du JT de 20 heures de France 2, afin qu'à l'avenir, l’abréviation anglaise REC soit remplacée par le ENR. francophone.

Merci d’avance de votre action.

Notons que dans ce journal sont apparus Frédéric Biessy, directeur du Théâtre La Scala à Paris, qui nous a parlé de "Stop and Go" et Jean Labadie, directeur du cinéma Le Pacte, également à Paris qui nous a parlé de "cluster". 

Frédéric Biessy, directeur du Théâtre La Scala, et le Stop-and-Go

Jean Labadie, directeur du cinéma Le Pacte, et le Cluster

Autrement dit, le milieu culturel, du moins par ces deux personnages, n'a pas l'air concerné par la défense et l'illustration de la langue française.

Dommage et inquiétant !

 

Le plurilinguisme selon France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le dimanche 13 décembre 2020, dans un reportage consacré au covid-19 dans le monde, j’ai remarqué qu’un Suisse du canton des Grisons parlait en anglais au journaliste qui l’interrogeait.

Alors que la Suisse possède quatre langues nationales : l'allemand, l'italien, le romanche et le français, comment se fait-il que ce journaliste ait trouvé le moyen de court-circuiter toutes ces langues au profit du seul anglais ?

Quelle est donc cette façon de faire de tout ramener à l’anglais sans avoir l’air de se soucier de la langue ou des langues parlées par les locuteurs du pays qu’on visite ?

Pour éviter un tel mépris envers les langues étrangères autres que l’anglais, est-ce que le CSA pourrait intervenir auprès de la direction de France Télévisions afin que dans les conditions d'embauche des journalistes, figure le fait qu’ils connaissent au moins 3 langues étrangères (normalement un bachelier doit en connaître au minimum 2 !).

Le CSA pourrait-il également encourager la direction de France télévisions à développer le recours à des traducteurs-interprètes par ses journalistes lorsque ceux-ci ne connaissent pas la langue du pays qu’ils visitent, cela afin d’éviter l’emploi systématique de l’anglais face à des locuteurs non-anglophones de naissance qui ne parleraient pas français ?

Merci de votre attention.

 

Propagande en faveur de l'anglais sur TF1, le chaîne prétendument du mieux-disant culturel !

Mesdames, Messieurs,

Mardi 15 décembre 2020 était diffusé au journal de 20h de TF1, un reportage de propagande en faveur de la langue anglaise.

Pour ce faire, le journaliste Cédric Pueyo s'est mué en touriste anglais unilingue pour demander des renseignements en anglais aux passants lillois qu'il abordait, et ce fut, bien sûr, une occasion de plus pour fustiger le faible niveau en anglais des Français, classés 28e sur 34 en Europe selon Education First, un institut qui, comme par hasard, vend des cours d'anglais. 

Je signale pourtant que la France est meilleure en anglais que 17 ex-colonies britanniques (source : https://www.cermf.org/france-meilleure-en-anglais-que-17-ex-colonies-britanniques).

Oui, contrairement à une idée entretenue par certains, et notamment par des reportages de propagande du style de celui qu'a diffusé TF1 le 15 décembre, les Français excellent presque en anglais, dans une France qui subit une anglicisation à marche forcée. Une situation pourtant clairement contraire à ses intérêts de grande puissance. Une grave erreur stratégique.

Selon l'édition de 2019 du classement international annuel EF EPI (Education First, English Proficiency Index), publiée le lundi 4 novembre 2019, la France se classe 31e pour ce qui est du niveau en anglais de sa population.

L’Hexagone fait ainsi mieux que de nombreux pays pouvant être considérés comme anglophones, et non des moindres, et dépasse également de nombreuses puissances économiques et géopolitiques. La France dépasse ainsi non moins de 17 anciennes colonies britanniques ayant toutes l’anglais pour langue co-officielle, de jure ou de facto, comme Hong Kong (33e), l’Inde (34e), les Émirats arabes unis (70e), la Jordanie (75e) ou le Sri Lanka (78e).

Propagande en faveur de l'anglais sur TF1 par Cédric Pueyo, Gilles Bouleau et Thierry Chartier.

Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas les Français les plus nuls en langues étrangères, ce sont les Anglo-américains qui, en général, n’apprennent aucune langue étrangère, puisque tout le monde fait l'effort d'apprendre la-leur.

Cela dit, est-ce que le journaliste Cédric Pueyo s'est posé la question à savoir pourquoi un touriste Anglais serait dispensé de parler notre langue lorsqu'il décide de passer ses vacances en France ?

 Est-ce que Cédric Pueyo a fait le même reportage à Liverpool, en ne parlant que français pour voir si les Anglais qu'il apostrophait étaient capables de lui répondre en français ?

- Non, bien sûr.

Alors pourquoi ce deux poids, deux mesures : on dénigre systématiquement les Français parce qu'ils seraient nuls en anglais, mais on ferme les yeux sur la nullité des Britanniques à parler le français, ou, plus généralement parlant, une langue étrangère.

Fort de ces tristes constatations, merci au CSA de prendre des mesures pour que cesse la propagande en faveur de l’anglais telle que nous l’avons vue avec le journaliste Cédric Pueyo, de TFI.  

 

Même avec le Brexit, ils sont toujours autant EXITés avec l'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le vendredi 18 décembre 2020, à l’occasion d’un reportage sur l’impossibilité de trouver un accord dans le cadre du Brexit, les journalistes Laurent Delahousse et Julien Gasparutto nous ont parlé de NO DEAL pour nous dire qu’il n’y avait toujours pas d’accord de sortie entre la Grande-Bretagne et l’UE.

Pourquoi ces personnes ont-elles dit en anglais ce que par « PAS D’ACCORD », on pouvait dire en français ?

Pourquoi toujours et encore de l’anglais, comme si le rôle des journalistes était moins de nous informer que de participer à nous angliciser ?

De plus, pourquoi ne s’interrogent-ils pas sur les effets du Brexit au niveau de la langue anglaise dans l’UE ?

En effet, le Brexit devrait être une bonne occasion pour l’UE de rompre avec l’omniprésence de l’anglais en son sein, car avec la sortie de la Grande-Bretagne, plus aucun pays n’aura l’anglais comme langue officielle, l’Irlande ayant déclaré, le gaélique et Malte, le maltais.

Trouvera-t-on un journaliste de France 2 qui aura le courage de s’arracher de ses cours d’anglais, pour mettre cette question à l’ordre du jour ?

Merci au CSA de bien vouloir poser la question à l’ensemble des journalistes de France Télévisions.

 

TF1 et son laisser-faire face aux angliciseurs !

Mesdames, Messieurs,

Que penser de ce téléfilm affublé d’un titre mi-français mi-anglais diffusé en soirée sur TF1, le 21 décembre 2020, un téléfilm réalisé, qui plus est, par Muriel Robin, une comédienne et humoriste bien de chez nous ?

En effet, pourquoi a-t-elle nommé son téléfilm « I Love You coiffure » ? Quel manque de respect envers notre langue et envers ses locuteurs, et quel manque d’imagination et de dignité que de suivre par conformisme la langue que nous impose les plus forts du moments !

Mme Muriel Robin ferait-elle partie des personnes, toujours plus nombreuses, hélas, victimes de ce que l’on pourrait appeler le syndrome linguistique de Stockholm ?

Quoi qu’il en soit, pourquoi TF1 ne l’a-t-elle pas convaincue de franciser le titre de son téléfilm, après tout lorsque le groupe de Martin Bouygues s'est porté acquéreur en 1987 de notre première chaîne publique de télévision (TF1), ne s'était-il pas engagé à en faire une chaîne du « MIEUX-DISANT CULTUREL ?

Et peut-on parler aujourd'hui de « MIEUX-DISANT CULTUREL », alors que TF1, à l’image du « I love you coiffure » de Muriel Robin,  nomme en anglais la plupart de ses émissions de divertissement, ses jeux de téléréalités, ses séries ?

À n’en pas douter, TF1 semble plutôt avoir sombré dans le « MOINS-FAISANT-CULTUREL » en participant à l’anglicisation générale par son laisser-faire face aux angliciseurs, une anglicisation générale qui est contraire à notre culture puisque notre langue est un élément fondamental de notre personnalité et du patrimoine de la France.

Dans ces conditions, ne serait-il pas opportun que le CSA rappelle à TF1 les termes de son contrat au travers duquel, en 1987, cette chaîne de télévision s’était engagée à faire du mieux-disant culturel ?

 

Du FIVE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 25 décembre 2020, à 21h05, France 2 diffusait le premier épisode d’une série intitulée en anglais "Big Five", les "five" étant les CIND animaux mis en avant dans la série : le lion, le buffle, l’éléphant, le rhinocéros et le léopard.

Cette série a été réalisée par le Français Gilles de Maistre, avec des acteurs français dont Chantal Ladesou, dans un pays francophone, le Sénégal, mais pourtant, force est de constater que France Télévisions qui a coproduit cette série, n’a pas trouvé mieux que de lui donner un nom en anglais.

Elle a même donné un nom en anglais à la réserve, la réserve Rainbow, où se déroule l’action, alors que les lieus se trouve à 100 km de Dakar, une ville francophone.

Avec cette série, il paraît que France télévisions a voulu marquer son engagement pour l’écologie et la sauvegarde des animaux.

Une question m’est venue alors : « Quand est-ce que France Télévisons voudra bien marquer son engagement, aussi, à honorer son cahier des charges en ce qui concerne le respect de la langue française ? ».

Devant le Big five de France Télévisions, qu’attend le CSA, dans le cadre de sa mission de défense et d’illustration de la langue française dans l’audiovisuel, pour intervenir ?

 

De l'anglais au Portugal “ grâce ” au journaliste Viktor Frédéric, de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé du 20 heures de France 2, le mardi 29 décembre 2020, j’ai constaté que le journaliste Viktor Frédéric donnait des témoignages d’employés portugais d’une usine qui fabrique des vélos au Portugal, et que ces témoignages étaient tantôt en portugais, tantôt en anglais.

Pourquoi en anglais me suis-je dit ? Qu’est venu faire l’anglais dans cette usine au Portugal ?

En effet, si le journaliste Viktor Frédéric est capable de prendre des témoignages en portugais, c’est soit qu’il parle et comprend le portugais ou qu’il a à sa disposition un interprète.

Pourquoi alors, dans ces conditions, avoir eu recours à l’anglais ?

Anglomanie, prime à l’anglais offerte par le British Council, par le Wall Street English, par Education First, etc.

Merci au CSA d’offrir une enquête sur ce journaliste anglomane.

 

Stéphane Bern touche à notre patrimoine linguistique sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

La soirée du 31 décembre 2020 sur France 2 a été marquée par une émission de variétés qui se déroulait aux Château de Versailles et qui était animée par Stéphane Bern.

Force fut de constater qu’à un moment donné dans l’émission, voulant annoncer un pot-pourri de chansons disco des années 80, Stéphane Bern employa le mot anglais "medley".

Face à cet anglicisme inutile, serait-il possible que le  CSA rappelle à ce monsieur qu’il existe un terme français pour éviter d’employer le mot anglais "medley", un terme français qui est "pot-pourri" ?

Serait-il possible de lui rappeler, ce faisant, lui qui se dit défenseur de notre patrimoine, que la langue française fait partie de notre patrimoine et que ces mots méritent en cela tout autant d’attention que les pierres de nos châteaux.

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 12 octobre 2020

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