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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 4e trimestre 2019

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Alerter-le-CSA-sur-un-programme

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant : http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? -  http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 (ou
https://www.facebook.com/M%C3%A9diateur-des-programmes-France)- ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr.

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​tél. : 0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​tél. : 0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - tél. : ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ https://www.france.tv/services/aide-contact.html

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- pour M6 : http://www.m6.fr/m6-et-vous/contact-service-telespectateurs.html

- pour Radio France : http://mediateur.radiofrance.fr/mediateur/

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée.

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Roch-Olivier Maistre : Roch-Olivier.Maistre@csa.fr, et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

Pas de publicité pour le français au JT de 20h de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le jeudi 3 octobre 2019, au JT de 20h de France 2, le journaliste Matthieu Boisseau, envoyé spécial à Tbilissi en Géorgie, en commentant un reportage sur la France qui serait un eldorado médical pour les Géorgiens, fit parler un docteur de ce pays sans qu’il ne prononce un mot de français, alors que ce monsieur a pourtant vécu 13 ans en France.

Comment se fait-il que le journaliste Matthieu Boisseau ait évité de faire parler en français ce docteur géorgien ?

Est-ce que c’est parce que le JT de 20h de France 2 ne veut pas se risquer de faire de la « publicité » pour notre langue au cas où le téléspectateur rependrait confiance en sa langue et que cela pourrait quelque peu perturber l’anglicisation en marche, si chère aux médias ?

S’il reste encore quelqu’un au CSA qui s’intéresse à la langue française, merci à lui alors de bien vouloir intervenir auprès de Matthieu Boisseau et des journaliste en général, pour que ceux-ci cessent de minimiser l’importance de notre langue comme s’il fallait nous préparer à la substituer à l’anglais.

 

Laurent Desbonnets, un bon élève pour France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20h de France 2, le mardi 8 octobre 2019, le journaliste Laurent Desbonnets pour réaliser une reportage en Finlande sur la gestion des produits alimentaires arrivés à la date limite de consommation, a interrogé en anglais 7 Finlandais.

Force a donc été de constater que si ces Finlandais ne jettent peut-être pas leurs produits comestibles à la poubelle, ils jettent néanmoins leur langue aux orties, puisqu'ils se sont tous exprimés en anglais devant le journaliste français qui a eu la flemme de prendre un traducteur pour respecter leur langue, et, ce faisant, la diversité linguistique du pays.  

 Pourquoi en anglais, en Finlande ?

- Parce que l'on parle plus l'anglais que le français dans ce pays, allez-vous me dire, et que Laurent Desbonnets ne parle ni le finnois ni le suédois, les deux langues officielles de la Finlande ?

- Soit, mais pourquoi alors, afin d'éviter de faire de la publicité à l'anglais dans un pays non anglophone et de donner ainsi aux téléspectateurs français l'impression que tout le monde parle anglais en dehors de la France, pourquoi ne pas avoir pris un traducteur-interprète ?

- Parce que cela coûte cher, allez-vous encore me dire ?

- Non, vous répondrais-je, car il suffit d'aller dans une université du pays et de demander à un étudiant qui apprend notre langue de servir d'interprète, et il doit bien y avoir des étudiants qui apprennent notre langue dans ce pays.

Ainsi, à moindre coût, et en faisant plaisir à un étudiant qui mettrait pour le coup à profit le français qu'il apprend, les journalistes du service public français joueraient sur deux tableaux : ils éviteraient de propager l'anglais, comme s’ils étaient des agents du British Council, et rempliraient une des missions du Service public de la télévision qui consiste à veiller à la défense et à la promotion de la langue française.

Qui va dire cela à nos journalistes ? - Le CSA ?

 

Delahousse et Lachaud, angliciseurs sur France Two !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le dimanche 13 octobre 2019, il y a eu un festival d’anglicismes notamment lorsque fut diffusé le reportage sur les courriels frauduleux, titré à l’écran avec l’anglicisme "mail" : « Impôts - Attention aux mails frauduleux ».

Pour présenter ce reportage, le journaliste Laurent Delahousse employa l’anglicisme "mail" et la journaliste, Dorothée Lachaud, qui le commenta, utilisa à plusieurs reprises les anglicismes "mail" et "e-mail".

Pourquoi ces journalistes ont-ils usé de ces termes anglais, alors que depuis 2003, le mot français pour les remplacer est COURRIEL ?

De plus, j’ai noté que Laurent Delahousse pour nous présenter un reportage sur des affaires criminelles non élucidées, employa le terme anglais "cold case" et ne put s’éviter de nous parler de « l’heure du live » à sa rubrique « le 20h30 le dimanche ».

Bref, à travers tous ces exemples, où est le devoir d'exemplarité à l'égard de la langue française qui incombe à tous ceux qui travaillent pour le Service public de France ? 

Quid de l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions qui dit :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

 Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. 

Comment se fait-il que cet article semble totalement inconnu de ces journalistes ?

Pour remédier à cette carence, je demande donc au CSA, dans le cadre de sa mission pour la langue française, de rappeler, et de faire appliquer, ce fameux article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 à l’ensemble du personnel de France Télévisions.

ET merci au CSA de ne pas prendre prétexte de la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 1994 censurant certains articles de la loi Toubon, pour rejeter en bloc le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009, car la décision du Conseil constitutionnel concerne la loi de 1994 et non, forcément, ce décret qui date de 2009.

 

De Chalvron au Rwanda pour France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Mercredi 16 octobre 2019, au JT de 20 heures de France 2, le journaliste Marc de Chalvron nous présenta un reportage sur le Rwanda.

Force a été de constater que tous les intervenants rwandais qui s’exprimèrent dans ce reportage, s’y exprimèrent en anglais, même la responsable du tourisme, Belise Kariza.

Oui, tous parlèrent en anglais, et cela sans que le journaliste Marc de Chalvron n’émette la moindre interrogation sur cette anglophonie, alors que pourtant il y avait de quoi, puisque juste avant la prise de pouvoir du dictateur Paul Kagame, ce pays faisait partie des pays francophones.

Comment se fait-il que M. De Chalvron n’ait vu dans le Rwanda qu’une destination pour faire des safaris, alors que parallèlement à cette activité, on y fait aussi la chasse au français ?

Puisque ce monsieur ne semble pas informé de ses obligations à l’égard de la langue française, est-ce que le CSA, afin de pallier cette lacune, pourrait lui transmettre le dernier paragraphe du préambule du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ?

Merci, ce faisant, de faire remarquer à M. Marc de Chalvron que parler anglais dans un pays où notre langue en a été chassée, ce n’est pas faire la promotion de la langue française.

 

Quand Delahousse, de France TWO, reçoit Nicoletta !

Mesdames, Messieurs,

À la rubrique « le 20h30 le samedi », du samedi 19 octobre 2019, était invitée la chanteuse Nicoletta.

Elle nous apprit, entre autres choses, que sa chanson « Il est mort le Soleil » avait été reprise par le chanteur étatsunien Ray Charles et que celui-ci, pour ce faire, l’avait traduite en anglais avec le titre « The Sun Died ».

Parallèlement à cela, Laurent Delahousse, l’animateur de cette rubrique, nous présenta Nicoletta chantant du Gospel, mais sur des chansons en anglais, sans traduction et sans adaptation aucune en français.

La question que l’on pourrait alors se poser serait de savoir comment il se fait que Ray Charles est capable de traduire en anglais une chanson en français, alors que Nicoletta n’est pas capable de traduire en français des chansons en anglais.

Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? Voilà la question que j’aurais aimé que Laurent Delahousse pose à Nicoletta.

Pourquoi ne l’a dit-il pas posée ?

- Serait-ce parce qu’il considère que face à l’anglais toutes les autres langues sont des sous-langues qui ne sont pas dignes et capables de traduire des textes écrits en anglais ?

M. Delahousse est connu pour ne pas être hostile à l’anglicisation de notre langue, les mots business, live, greenwashing, mail, récemment employés par lui dans les JT en témoignent.

 Qu’attend alors le CSA pour le rappeler à l’ordre, pour lui dire, notamment, qu’employé du Service public, il a des obligations à l’égard de la langue française qui consistent non seulement à éviter les anglicismes, mais à ne pas rester passif face à des gens qui ignorent notre langue, comme cela a été le cas avec Nicoletta dans le « Le 20h30 Le samedi », du 19 octobre dernier.

Nicoletta et la traduction от Anglomalaria на Rutube



Anne-Claire Poignard, une journaliste professeur d'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 20 octobre 2019, aux actualités de 20h de France 2, la journaliste Anne-Claire Poignard qui commentait un reportage sur le trafic de clandestins à Mayotte, employa à plusieurs reprises le terme anglais "lookalike" pour qualifier les clandestins qui, profitant d’une ressemblance physique avec un habitant de l’île, usurpent son identité pour prendre l’avion et pour joindre ainsi la Métropole.

Mais pourquoi Anne-Claire Poignard a-t-elle employé un terme anglais ? Parlerait-on anglais à Mayotte ?

Avec cette jeune journaliste, on a tout de même l’impression que les écoles de journalisme n’apprennent pas le respect de la langue française à leurs élèves, et c’est bien regrettable.

Bien regrettable également que France 2 qui emploie cette journaliste ne lui ait pas rappelé que travaillant pour le service public de la télévision, elle avait, plus encore que les journalistes qui travaillent pour des chaînes privées, des obligations à l’égard de la langue française.

Ces obligations sont précisées notamment au dernier paragraphe du préambule du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions  :

« […] la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de qualité et d'innovation des programmes, de respect des droits de la personne, de pluralisme et de débat démocratique, d'insertion sociale et de citoyenneté ainsi que de promotion de la langue française. […] » ?

Merci donc au CSA de rappeler tout cela à la jeune Anne-Claire Poignard puisque ni son école ni ses responsables hiérarchiques à France 2 n’ont eu l’honneur de le faire.

 

Sur France TWO, on traduit de l'anglais par de l'anglais !

Mesdames, Messieurs,

Bizarre cette attitude des journalistes à ne pas vouloir employer le mot français « COURRIEL » en lieu et place des mots anglais "MAIL" ou "E-MAIL".

Pourtant, lorsqu'il s'est agi de dire « LIGUE » pour remplacer le mot « DIVISION » dans le domaine du ballon-rond, ils n’ont montré aucune hésitation à employer le nouveau terme. Pourquoi ce deux poids deux mesures ?

Ainsi, une fois de plus, un journaliste de France 2 - ici le journaliste Hakim Abdelkhalek - est attrapé en flagrant délit en train d’utiliser les anglicismes "mail" et "e-mail", alors que le mot français COURRIEL doit normalement les remplacer depuis le mois de juin 2003 !

En effet, dans le journal télévisé de 20h de France 2, le mercredi 23 octobre 2019, j'ai eu la désagréable surprise d'entendre le journaliste Hakim Abdelkhalek, envoyé spécial en Nouvelle-Zélande, traduire le "e-mail" de ses interlocuteurs anglophones par les termes anglais "mail" et "e-mail" ?

Pourquoi traduire de l'anglais par de l'anglais ?

Moralité : personne, apparemment, n'a fait remarquer à ce journaliste qu'il fallait dire COURRIEL en français et non "e-mail" ou "mail", personne ne lui a donc rappelé que le Service public de la Télévision française avait parmi ses obligations celle de veiller à la qualité, à la promotion, à l'illustration et à la défense de la langue française.

Qu'attend le CSA pour intervenir ? - Que notre pays soit entièrement anglicisé ?

 

Expression anglaise privilégiée à la française sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 27 octobre 2019, dans le journal télévisé de 20h de France 2, pour commenter un reportage sur la défense des animaux que mène l’association L214, la journaliste Diane Schlienger nomma par deux fois en anglais une clause dite « Engagement européen pour le poulet ».

En effet, pourquoi a-t-il fallu qu’elle dise et qu’on mette à l’écran "European Chicken Commitment" ?

Serait-ce à penser que tout ce qui émane de l’Union européenne doit être dit en anglais pour être crédible et que le français, ce faisant, n’a qu’à faire ses valises ?

Que penser également du journaliste Thomas Sotto qui, à la fin de journal,  recevant le chanteur Mika n’a rien eu à redire de son nouvel album « My name is Michael Holbrook », un album entièrement en anglais, alors que pourtant ce chanteur est parfaitement francophone et vit en France ?

Mais que sont ces journalistes, tellement colonisés par l’anglais, qu’ils sont incapables d’émettre la moindre critique à l’encontre de l’anglais qui, partout, est en train de faire la peau de notre langue ?

Cela dit, quand est-ce que le CSA va sortir de sa réserve pour exiger le respect plein et entier de la langue française sur nos ondes, et plus particulièrement sur les ondes du service public de l’audiovisuel qui, en la matière, doit donner l’exemple ?

Quand est-ce qu'il va se décider à conscientiser les journalistes à plus de respect envers notre langue et à être plus critiques à l'égard des anglomanes ?

 

Loi Toubon, on ne connaît pas sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mardi 29 octobre 2019, pour illustrer un reportage afin de faire voir aux téléspectateurs ce qui a changé dans le pouvoir d’achat des Français entre les années 1960 et 2019, la dessinatrice Héloïse Chochois, dans un de ses dessins, marqua en anglais la provenance d’un maillot.

En effet, nous vîmes écrit en lettres capitales Made IN ASIA, là où l’on aura pu s’attendre à voir un beau « Fabriqué en Asie. », voire un « Fait en Asie ».

Cette dessinatrice est née en 1991, elle avait donc 3 ans lorsque Jacques Toubon a fait voter sa loi éponyme pour venir au secours de la langue française, notre langue déjà, à l’époque, menacée par l’anglais.

Cette jeune femme ne connaît donc peut-être pas la loi Toubon, mais alors pourquoi France 2 qui l’a employée pour illustrer de ses dessins un reportage, ne l’a-t-elle pas mise au courant ?

N’est-ce pas une des missions du service public de la télévisions que de veiller à la défense, à l’illustration et à la promotion de la langue française ?

Et comment veiller à la défense, à l’illustration et à la promotion de la langue française si personne à France Télévisions ne rappelle aux personnels ses obligations à l’égard de notre langue commune ?

D’une manière générale, pourquoi a-t-on l’impression que l’on ne fait rien pour notre langue sur le 20h de France 2, rien pour la mettre en valeur, rien pour éviter les anglicismes, rien pour fortifier son caractère international, rien pour la faire voir dans le monde à travers la francophonie, etc.

Au regard de ces tristes constatations, ne serait-il pas temps que le CSA, chargé entre autres missions de veiller au respect de la loi Toubon dans nos médias, se penche enfin sérieusement sur le phénomène anti langue française du JT de 20h de France 2 ?

 

Valérie Heurtel au Paris Games Week pour France Two !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20h de France 2, le samedi 2 novembre 2019, la journaliste, Valérie Heurtel, nous a présenté un reportage sur le 3e Salon mondial de Paris du jeu vidéo, un salon apparemment nommé également en anglais, le "Paris Games Week".

Force m’a été de constater cependant que c’est la dénomination en anglais qui a été retenue par la Rédaction de France 2, par Valérie Heurtel, la journaliste, et par l’infographiste de service puisque l’appellation anglaise est apparue en incrustation-vidéo sur nos écrans tout le long du reportage.

Cela dit, comment se fait-il que notre télévision du service public ait mis en avant l’appellation anglaise de cet évènement, alors qu’une de ses missions est de veiller à la promotion de la langue française (voir le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions) et que cet évènement, de surcroit, pouvait très bien se nommer en français le « 3e Salon mondial du jeu vidéo », comme cela est écrit sur le site des organisateurs : https://www.parisgamesweek.com/La/article/3eme-salon-mondial-du-jeu-video ?

Une fois encore donc, notre service public de la télévision est pris en flagrant délit d’anglomanie, et il serait donc plus que temps que le CSA se décide enfin à intervenir contre ce fléau, un fléau qui est en train de tuer non seulement notre langue, mais aussi la diversité linguistique et culturelle de toute l’humanité.

Merci donc au CSA d'intervenir promptement et fermement.

 

Delahousse et Rougerie, des journalistes ouverts à l'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 8 novembre 2019, au JT de 20 heures de France 2, les journalistes Laurent Delahousse et Catherine Rougerie, à l’occasion d’un reportage consacré aux problèmes des bureaux partagés, ont employé à plusieurs reprises le mot anglais "open-space".

Ce mot anglais est même apparu en incrustation-vidéo sur les écrans de nos télévisions dans un passage du reportage qui nous expliquait les nuisances rencontrées lorsqu’on travaillait ainsi, c’est-à-dire dans une grande salle, sur un plateau ouvert non cloisonné.

Les termes français pour qualifier cette façon de travailler ne manquent pas : « bureaux ouverts », « bureaux partagés », « plateau ouvert », « sur plateau », etc.

Pourquoi alors a-t-il fallu que les journalistes Laurent Delahousse et Catherine Rougerie, nous bombardent du mot anglais "open-space" ?

Sont-ils payés par le British Council, le Wall Street English ou un autre organisme chargé de propager l’anglais ou sont-ils payés par le Service public de la télévision française qui a, entre autres missions, la mission de veiller à la promotion de la langue française ?

Merci au CSA de poser la question à ces journalistes et de leur rappeler, ce faisant, leurs obligations à l’égard de la langue française.

 

Métézeau, un journaliste de France Inter qui se croit à la BBC !

Mesdames, Messieurs,

Merci au CSA de transmettre au directeur de l’information de France Inter, radio publique, la protestation indignée de mon association de défense du français contre le comportement linguistiquement délétère de Frédéric Métézeau qui, sur le service public, a interrogé un vendeur de jeux vidéos israélien sur la crise israélo-palestinienne en cours en lui laissant la parole en anglais pendant près d'une minute sans se donner la peine de fournir la moindre traduction en français.

Quel mépris, non seulement pour notre langue, qui est pourtant le premier outil de travail des journalistes francophones, mais pour le locuteur français moyen qui a LE DROIT ABSOLU de ne pas comprendre l’anglais et, même s’il le comprend, d’être informé dans sa langue maternelle quand il écoute une radio qu’il finance par ses impôts.

Il s’agit du journal de 18 h du mardi 12 novembre 2019 (https://vimeo.com/373336428).

Merci de rappeler à ce journaliste que « La langue de la République est le français » (art. II de la Constitution) et qu’il n’est pas au dessus de la Constitution ni au dessus de la loi Toubon de 1994 ?

Métézeau, un angliciseur sur France Inter ! от Télé-Afrav на Rutube



FIOUL à la française ou FUEL à l'anglaise ? - Choix difficile pour France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20h de France 2, le vendredi 15 novembre 2019, j’ai remarqué que les mots « fuel » et « fioul » se faisaient face dans un reportage consacré au chauffage des Français.

En effet, à un moment donné, le mot FIOUL écrit à la française est apparu en haut de l’écran, tandis que le mot fuel écrit à l’anglaise figurait en bas, dans le titrage du reportage.

Où est la cohérence dans cette façon de faire : deux orthographes différentes pour un même mot, l’orthographe anglaise et l’orthographe française !

Pourtant, depuis le 18 février 1987, la Commission d'enrichissement de la langue française dépendant du Ministère de la Culture, conseille de franciser l'orthographe du mot anglais "fuel" en FIOUL. Cela, bien évidemment, pour que nous restions cohérents avec la prononciation des lettres de notre alphabet et avec la graphie de notre langue. 

Apparemment, vu le reportage de France 2 et l'article y afférent sur https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/entreprendre/aides/chauffage-les-francais-restent-attaches-au-fuel_3704929.html, ce n'est pas gagné !

C'est un peu comme pour le mot COURRIEL qui devrait remplacer depuis juin 2003 les anglicismes "mail" et "e-mail", ce n'est pas gagné, non plus !

Pourtant, veiller à la logique et à la cohérence de la langue française devrait être l'objectif à tenir pour tous les francophones dignes de ce nom, à moins que les sirènes de l'anglicisation en marche ne les aient rendus sourds désormais à la beauté de leur langue et au respect qu’on lui doit. 

Quoi qu’il en soit, France 2 faisant partie du service public de la télévision française, cette chaîne est tenue de montrer le bon exemple dans l’emploi de la langue française.

D’ailleurs, l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions et là pour le rappeler :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

 Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français. 

À l’appui de ces remarques, merci au CSA, dans le cadre de sa mission pour la langue française, de transmettre aux équipes rédactionnelles des JT de 20h de France 2, ce fameux article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 et merci de veiller à son application.

 

Laurent Delahousse, un direct dans la gueule de la langue française sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 17 novembre 2019, à la rubrique le « 20h30, le dimanche » diffusée à la fin du journal télévisé de 20 heures de France 2, le journaliste Laurent Delahousse, animateur de cette rubrique, employa le mot anglais "live".

-  « En "live"... », « Ce "live"... », a-t-il dit au sujet de la chanteuse Angèle conviée à chanter une chanson de son nouvel album en direct sur le plateau de l’émission.

Pourquoi M. Delahousse a-t-il employé le mot "live", alors qu’il existe un mot français pour dire cela sans passer par l'anglais, un mot qui est DIRECT ?

L’émission se passant en direct, peut-être que M. Delahousse par l’emploi du mot "live" veut-il éviter une redondance, ou du moins marquer la différence entre les deux directs : celui de l’émission et celui de la chanson.

Mais comment peut-on chanter autrement qu’en direct lorsqu’on s’apprête à chanter dans une émission elle même en direct ?

Employer le mot "live" n’a donc aucun sens, et prouve bien que M. Delahousse est un anglomane patenté qui met de l’anglais là où il n’a pas lieu d’être, et où le français suffirait.

Fort de ces constatations, je demande au CSA de rappeler à ce journaliste ses obligations à l’égard de la langue française, des obligations écrites noir sur blanc dans l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, un article qui dit :

[La langue française] Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions contribue à sa promotion et à son illustration dans le cadre des recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Elle veille à l'usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services conformément aux dispositions de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 et, notamment, proscrit les termes étrangers lorsqu'ils possèdent un équivalent en français.

ET merci au CSA de cesser de prendre prétexte de la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 1994 censurant certains articles de la loi Toubon, pour rejeter en bloc tout ce qui pourrait protéger notre langue de son anglicisation, car cette décision du Conseil constitutionnel concerne la loi de 1994 et non, forcément, le décret n° 2009-796 du 23 juin 2009.

 

Avec France TWO, vous ne saurez pas quel est le sigle français pour TTL !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20h de France 2, le mardi 19 novembre 2019, dans un reportage consacré aux véhicules polluants, les journalistes Anne-Sophie Lapix, Florence Griffond et l’infographiste de service ce jour-là, ont employé le sigle anglais "SUV" (Sport Utility Vehicle).

Soit, ce sigle anglais est très largement répandu en France, mais était-ce une raison pour l’employer exclusivement sans faire une allusion au sigle français ?

Car pour le cas, le sigle français existe , c’est "TTL" pour « Tout-Terrain de Loisir » et ce mot figure parmi les termes officiels français, dans le site « France terme » de la Commission d’enrichissement de la langue française : http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=SUV&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search

Cela dit, comment voulez-vous que le sigle français s’impose sur le sigle anglais, si les journalistes de tous les médias s’entendent pour ne pas l’employer ?

Pourtant, pour ce qui concerne les journalistes du 20h de France 2, faut-il le rappeler, le service public de la télévision a, entre autres missions, la mission de veiller à la promotion de la langue française.

Est-ce veiller à la promotion de la langue française que de ne pas informer les téléspectateurs que le sigle anglais "SUV" pourrait se rendre en français par le sigle "TTL" ?

- Non, certainement pas, alors merci au CSA dont une des missions est de veiller au respect de la langue française, de faire le nécessaire pour que notre télévision soit l’ambassadrice de notre langue et non une machine qui concourt à l’angliciser les téléspectateurs.

 

Pas de COURRIEL sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au 20h de France 2, le dimanche 24 novembre 2019, j’ai remarqué que les termes anglais "mail" et "e-mail" ont été largement employés dans le reportage consacré à la fin des tickets de caisse, et que, ce faisant, le terme français COURRIEL a été grassement ignoré. Pourquoi ?

Pourquoi la journaliste Dorothée Lachaud qui commentait le reportage, n’a-t-elle jamais employé le terme COURRIEL ? Pourquoi l’infographiste a-t-il mis à l’écran le mot « e-mail », ignorant lui aussi le terme français ?

Bref, pourquoi notre télévision du service public (France Télévisions) qui a pourtant parmi ses missions celle de veiller à la promotion et à la défense de la langue française, pourquoi est-elle si perméable aux anglicismes et se transforme-t-elle, par voie de conséquence, en machine à les propager ?

Pourtant, selon l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, France 2 doit veiller à ce que son personnel intervenant dans ses services proscrivent les termes étrangers lorsque ces termes étrangers possèdent un équivalent en français.

Et c’est le cas avec les termes "mail" et "e-mail" puisque depuis juin 2003, l’Académie française a reconnu officiellement le terme COURRIEL pour remplacer les termes "mail" et "e-mail".

Comment se fait-il, en l’espèce, que l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 n’ait pas été appliqué par les journalistes qui sont intervenus dans ce reportage ?

Qu’attend le CSA pour réagir, alors qu’il est chargé de faire respecter les lois et les décrets qui régissent le fonctionnement de nos médias ?

S'appuie-t-il toujours sur la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 1994 censurant certains articles de la loi Toubon, pour rejeter en bloc tout ce qui pourrait protéger notre langue de son anglicisation, alors que pourtant la décision du Conseil constitutionnel concerne la loi de 1994 et non, forcément, un décret de 2009 ?

 

Valéry Lerouge, un journaliste à l'aise sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur France 2, aux actualités de 20 heures, le jeudi 28 novembre 2019, le journaliste Valéry Lerouge nous a présenté un reportage consacré à la limitation de vitesse sur les autoroutes aux Pays-Bas.

Force m’a été alors de constater que toutes les personnes qu’il a interrogées, l’ont été en anglais et ont répondu en anglais, serait-ce à penser qu’on ne parlerait plus néerlandais aux Pays-Bas, mais anglais ?

Autre remarque, on dit que les peuples situés au Nord de la France sont doués pour les langues étrangères, mais pourquoi alors aucun Néerlandais qui s’est exprimé à travers ce reportage, n’a été capable de parler en français, une langue qui est tout de même une langue internationale, une langue qui a une place très importante en Europe et qui, selon une enquête de l’UNESCO, pourrait être parmi les 3 langues les plus parlées au monde aux environs de 2050 ?

Enfin, le journaliste Valéry Lerouge, à défaut de ne pas parler néerlandais, et afin d’éviter de parler anglais dans un pays théoriquement non anglophone, pourquoi n’a-t-il pas eu recours à un traducteur-interprète ?

En effet, pourquoi, sachant qu'il allait faire un reportage aux Pays-Bas, un pays non francophone, sachant que les personnes qu’il interrogerait ne parleraient pas forcément français, sachant que lui-même ne maîtrise pas le néerlandais, sachant que de s'exprimer en anglais aux Pays-Bas concourt à fortifier encore un peu plus l'hégémonie de cette langue tout en affaiblissant la nôtre, bref, pourquoi Valéry Lerouge, sachant tout cela, n'a-t-il pas pris le soin de s'octroyer les services d'un traducteur, quitte à prendre pour cela un étudiant néerlandais francophile et amoureux de notre langue ?

Fort de ces remarques, je voudrais demander au CSA, dans le cadre de la mission qu’il a de veiller aux intérêts de la langue française dans nos médias, d’aller voir la direction de France télévisions afin de l’inciter à développer le recours à des traducteurs-interprètes pour que ses journalistes, lorsqu’ils ne connaissent pas la langue du pays qu’ils visitent, évitent l’emploi systématique de l’anglais face à des locuteurs non anglophones de naissance qui ne parleraient pas le français.

 

France TWO, anglicisation et service minimal pour la langue française !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20 heures de France 2, le lundi 2 décembre 2019, dans le reportage consacré à la grève du 5 décembre et commenté par la journaliste Caroline Sinz, j’ai constaté que celle-ci parlait de « service minimum », alors qu’en bon français, c’est « service minimal » qu’il faut dire, et la faute fut marquée à l’écran, de surcroît, montrant, hélas, que l’infographiste de service n’est pas plus au courant de règle de notre langue que Caroline Sinz.

J’ai remarqué également, qu’est apparu dans le reportage, un tableau de départs de trains de la SNCF, un panneau bilingue avec des inscriptions français-anglais.

Chose étrange, tout de même, car dans 98% des cas, la SNCF respecte la loi Toubon en la matière, c’est-à-dire respecte l’article 4 de la loi qui dit que lorsqu’il y a traduction d’un texte français, la traduction doit se faire en au moins deux langues étrangères, or, le tableau bilingue que nous présentait Caroline Sinz, était illégal par rapport à la loi.

Le JT de 20h de France 2 et les panneaux de la SNCF - Caroline Sinz

Serait-ce à penser que la rédaction du JT de France 2 a fait faire un tableau par son infographiste sans se soucier de la loi en matière d’affichage ?  Connaissant l’anglomanie qui règne dans les rédactions du JT de France 2, cela ne serait pas étonnant, mais cela n’est tout de même pas normal.

Seul l’anglais comme langue étrangère pour traduire un panneau en français relevant du domaine public, n’en déplaise à ces messieurs, dames, ça ne suffit pas !

Fort de toutes ces remarques, je demande aux responsables du CSA chargés de veiller sur la langue française dans les médias, de faire quelque chose pour sensibiliser les journalistes à plus de rigueur envers notre langue en leur rappelant, notamment, que face à des millions de téléspectateurs, ils ont la responsabilité de bien la parler puisque, par la force des choses, ils tendent à être une référence dans l'usage de la langue.

 

Arte, laboratoire d'idées pour l'anglicisation ?

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission « 28 Minutes » du jeudi 5 décembre 2019, j’ai pu lire dans un sous-titrage qui est apparu à l'écran, que M. Maxime Sbaihi était le président du « think Tank Génération Libre ».

C’est quoi un "think Tank" en français, me suis-je demandé ?

Pourquoi, n'a-t-on pas traduit ce mot anglais en français, par « laboratoire d'idées », par exemple ?

Et pourquoi, pour la version allemande, n'a-t-on pas traduit "think Tank" par DENKFABRIK, un mot allemand qui, dans l'émission du vendredi 8 juillet 2016, avait été employé pour qualifier la fonction de M. Gaspard Koenig, président du laboratoire d'idées "Génération Libre" ?

Pourquoi a-t-on pu traduire "think Tank" en allemand le 8 juillet 2016 et pourquoi n'a-t-on pas pu le traduire le 5 décembre 2019 ? - Où est la logique dans cette façon de travailler ?

Faut-il le dire, tout cela n'est pas normal, et cela n’est d'autant pas normal qu'Arte est une chaîne publique franco-allemande financée à 95% par de l’argent de nos impôts, une chaîne qui a, ce faisant, entre autres missions, comme tout ce qui touche le domaine public, la mission de veiller à la qualité et au respect des langues respectives des pays qui la font vivre : l'Allemagne et la France.

Dans ces conditions, peut-on demander alors aux responsables d'Arte de bien vouloir supprimer le mot anglais "think tank" de leur registre pour le remplacer, côté francophone, par « laboratoire d'idées » et côté germanophone, par "DenkFabrik" ?

L'anglicisation de notre pays va en s'accélérant, hélas, alors il est plus que temps que le CSA passe à la vitesse supérieure, passe à la vitesse supérieure en ne se contentant plus de donner des recommandations du bout des lèvres à l'endroit des anglomanes, mais en les obligeant à éviter les anglicismes, comme toute personne qui travaille pour le service public est tenue de le faire (voir notamment la Circulaire Vallini-Girardin: https://www.francophonie-avenir.com/Archives/circulaire_Girardin-Vallini-du-1er_10_2016.pdf).

Merci au CSA de passer de la recommandation à l’exigence, l’avenir de notre langue en dépend !

 

Pour que KIRIKOU ne devienne pas KIRIKOO sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

À la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, le lundi 9 décembre 2019, la journaliste Anne-Sophie Lapix nous a livré le nom de la nouvelle marque de France Télévisions, "OKOO", une marque qui va désormais regrouper toutes les offres de vidéos concernant la jeunesse pour les chaînes publiques France 3France 5 et France 4  .

Très bien, mais comment se fait-il qu’Anne-Sophie Lapix ait prononcé « OU », les deux « OO » du mot « Okoo » ?

Les concepteurs de la marque disent que c'est un mot facile à prononcer, soit, mais pourquoi alors Mme Lapix a-t-elle prononcé les deux « OO », « OU » comme dans l'anglais « COOL », alors qu’en français les deux « OO » se prononcent « O » comme dans le mot « COOPÉRATIVE » ?

Je crains, hélas, vu l'anglomanie régnante à France télévisons et l'esprit de capitulation linguistique qui prévaut de plus en plus chez de nombreux Français, que ce soit la prononciation anglaise qui l'emporte.

Mais, tout de même, pourquoi le CSA, pour éviter ce problème, n’est-il pas intervenu dans cette affaire ?

Pourquoi n’a-t-il pas fait remarquer à la direction de France Télévisions qu’il fallait écrire « OKOO » en français « OKOU », comme dans KIRIKOU, pour éviter l’amalgame avec l’anglais ?

Y a-t-il vraiment quelqu’un au CSA qui est chargé de défendre les intérêts de notre langue ?

- Si oui, merci de le mettre au travail.

 

France TWO, le minimum pour le français !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 20 heures de France 2, le mercredi 11 décembre 2019, j’ai constaté que les journalistes Anne-Sophie Lapix, Valérie Astruc et Anne Guillé-Épée ne faisaient pas la différence entre « minimum » et « minimal ».

Ainsi, pour annoncer le reportage sur la réforme des retraites, Anne-Sophie Lapix, la journaliste-présentatrice du journal, nous parla de « seuil minimum », puis, dans le reportage qui suivit, ce fut la journaliste Valérie Astruc qui, avec sa « retraite minimum », nous montra elle aussi qu’elle ne faisait pas de différence entre « minimum » et « minimal ».

Ensuite, dans un reportage suivant consacré à la retraite à 1000 euros, ce fut la journaliste Anne Guillé-Épée qui fit également la faute entre « minimum » et « minimal ».

Je signale que pour les deux cas, « retraite minimum » et « pension minimum » apparurent sur nos écrans de télévision en incrustation vidéo. Les infographistes ne connaissent pas la règle, apparemment !

Je sais bien que la faute est largement répandue, mais est-ce une raison pour ne rien faire, est-ce une raison pour ne pas la corriger ?

Le JT de 20 heures de France 2 et la retraite minimum

Le service public de la télévision française n’a-t-il pas parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue ?

Cela est prouvé, les gens lisent peu et les enfants à l’école n’étudient plus le français en profondeur comme il s’étudiait jadis. La télévision joue donc un grand rôle dans la connaissance de la langue, en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire. L’importance est donc grande de bien parler la langue française à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler aux journalistes Anne-Sophie Lapix, Valérie Astruc et Anne Guillé-Épée que lorsque les mots « minimum » et « maximum » sont employés comme des adjectifs, ils s’accordent alors en genre et en nombre avec le nom qu’ils qualifient. Ainsi aura-t-on des « minimal », « minimales », « minimaux » et des « maximal », « maximale », « maximaux ».

La règle est pourtant simple, pourquoi alors ne pas l’appliquer ? - Nos journalistes préféreraient-ils peaufiner leur anglais plutôt que de s’appliquer à bien parler notre langue ?

 

Delouvrié, une journaliste de France TWO qui traduit l'anglais au lieu de s'en offusquer !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le dimanche 15 décembre 2019, dans un reportage consacré à l’obsolescence de nos appareils ménagers, la journaliste Marie-Candice Delouvrié nous a parlé d’un nouveau label créé par deux entrepreneurs toulousains, un label qu’ils ont nommé en anglais "Longtime".

Face à ce nom en anglais, force a été de constater que la journaliste n’a émis aucune remarque, ce qu’elle aurait pu faire tout de même puisque, employée du service public de la télévision, elle a, entre autre mission, la mission de veiller à la promotion de la langue française (dernier paragraphe du préambule du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale des programme de France Télévisions).

Non, elle n’a émis aucune remarque sur cette appellation en anglais venant de deux entrepreneurs toulousains, elle s’est contentée seulement de la traduire en français au cas où les téléspectateurs ne seraient pas encore assez colonisés par l'anglais pour comprendre par eux-mêmes !

Face à cet aplaventrisme devant l’anglais, je demande au CSA de rappeler à la journaliste Marie-Candice Delouvrié, et, plus généralement, à tous les journalistes de France Télévisions, qu’ils ont des obligations à l’égard de la langue française, et que veiller à sa promotion, ce n’est pas traduire les mots anglais employés par des Français, mais c’est surtout faire remarquer à ces Français indélicats que la langue officielle de notre pays c’est le français et non l’anglais.

 

Un Suisse francophone en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Lundi 16 décembre 2019, aux actualités de 20 heures sur France 2, dans un reportage commenté par le journaliste Yves Junqua et consacré au lancement d'un vaisseau capable de nettoyer le cosmos, j’ai été surpris d’entendre un Suisse francophone, Luc Piguet, s’exprimer en anglais.

Serait-ce à penser qu’Yves Junqua n’est pas allé en Suisse interroger Luc Piguet et qu’il s’est alors contenté simplement de récupérer une vidéo en anglais prise sur la Toile pour faire intervenir ce dernier dans son reportage ?

Si tel est le cas, est-ce bien sérieux de travailler ainsi ?

Mais peut-être, cependant, la direction de la rédaction du JT n’a pas jugé important d’envoyer Yves Junqua en Suisse pour avoir le témoignage de M. Piguet en français, cette direction considérant sans doute que d’entendre parler en anglais un suisse francophone sur une chaîne publique française sensée promouvoir la langue française, ce n’est pas grave.

Pourtant, si cela n’est pas grave, cela est tout de même contraire à une des missions de notre télévision de service public, une mission qui consiste à promouvoir la langue française et non à faire constamment, même indirectement, la publicité de l’anglais-Roi.

Force a été de constater également, que Luc Piguet, bien que Suisse francophone, a nommé en anglais ("CleanSpace One"), son vaisseau capable de nettoyer l’espace !

-  « À quand une machine pour nous débarrasser des anglicismes qui nous polluent ? », aurait-on eu envie de  dire à Luc Piguet, mais, bien sûr, hélas, Yves Junqua et la direction de la rédaction du JT étaient à mille lieues de se poser cette question, eux pour qui l’anglais n’est désormais plus une langue étrangère.

Puisse le CSA ne pas être le Conseil Supérieur à l’Anglicisation, et nous sauver de notre mort linguistique annoncée.

 

Apparemment, on ne fait pas le maximum pour le français à France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le vendredi 20 décembre 2019, sur France 2, aux actualités de 20 heures, j’ai remarqué que le journaliste Julien Bigard qui a commenté un reportage sur les retraites, a parlé de « pension minimum », alors qu’en bon français, c’est « pension minimale » qu’il aurait fallu dire.

Cette faute fut marquée également en incrustation-vidéo sur nos écrans sur un dessin pour illustrer le reportage.

Ce n’est pas la première fois, hélas, que je constate que la rédaction du 20h fait cette faute, refusant, apparemment de faire la différence entre « minimum » employé comme nom et « minimal » employé comme adjectif.

Comment se fait-il que l’on n’attache pas plus d’importance à bien parler le français lorsqu'on a l'honneur d'être journaliste dans un grand journal télévisé comme est celui du 20h de France 2 ? N’y aurait-il que la promotion de l’anglais qui intéresse les journalistes du JT de 20h ?

Pourtant, le service public de la télévision française a parmi ses missions, celle de donner l’exemple à suivre en ce qui concerne le bon usage de la langue. 

En effet, l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de France Télévisions, ne commence-t-il pas ainsi : « Tendant à être une référence dans l'usage de la langue française, France Télévisions […] » ?

Il est donc reconnu que la télévision joue un grand rôle dans la connaissance de la langue, et qu'en cela, elle est devenue presque la référence en matière de ce qu’il faut dire ou ne pas dire.

L’importance est donc grande de bien parler notre langue à la télévision, en évitant autant que faire se peut les anglicismes et en réinstaurant le bon usage lorsque c’est le mauvais qui semble tenir le pavé.

Alors, merci au CSA de rappeler au journaliste Julien Bigard que lorsque le mot « minimum » est un adjectif, il se décline, selon le nom qu'il qualifie, en « minimal », minimales » et « minimaux » ; cela dit, bien sûr, pour faire mieux, vous pourriez transmettre ce rappel sous la forme d'une note de service, à l’adresse de tous les journalistes de France Télévisions.

Merci de votre attention.

 

Anglicismes, mes amours sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, le dimanche 22 décembre 2019, au sujet d’un reportage sur le Père Noël, le journaliste Paul-Luc Monnier qui le commentait, nous parla de « nouveau business », préalablement, Laurent Delahousse, pour nous le présenter, nous dit que « le Père Noël est devenu un produit d’appel marketing » et l’infographiste de service titra le reportage sur nos écran de télévision « le Père Noël, ce businessman ».

Pourquoi tous ces anglicismes, alors qu’ils auraient pu très bien être évités : « nouveau commerce », pour le premier ; « le Père Noël est devenu un produit commercial », pour le deuxième ;  « le Père Noël, cet homme d’affaires », pour le troisième.

Pourquoi le travail de francisation que j’ai fait en deux minutes, les journalistes du JT de 20 heures ne l’ont-ils pas fait ?

Deux choses l’une :

- soit, ils ne sont pas doués en français, alors pourquoi font-ils ce métier ?

- soit, ils n’ont envie d’éviter les anglicismes, alors ils ne respectent pas leurs obligations à l’égard de la langue française, obligations que l’on doit pourtant suivre à la lettre lorsqu’on a l’honneur de travailler pour le Service public.

Dans les deux cas, il y a des mesures à prendre, je demande donc au CSA de se pencher sur le problème puisque normalement cet organisme est censé veiller sur la qualité de la langue française parlée dans nos médias.

Merci d’avance de bien vouloir agir.

 

Agnès Vahramian et la chanson de Noël sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le mardi 24 décembre 2019, à la fin du journal de 20 heures, sur France 2, il y eut un reportage d’Agnès Vahramian consacré aux chansons de Noël.

Force fut alors de constater qu’il n’y eut de présenter que des chansons en anglais : Mariah Carey avec All I Want for Christmas is You, Elvis Presley avec Blue Christmas, Frank Sinatra avec Let It Snow, les Beach Boys avec Little Saint Nick, George Michael avec Last Christmas.

Quid des chansons de Noël en français ?

Notre service public de la télévision ne serait-il plus désormais au service de la langue du public français, mais plutôt au service de celle de l'Oncle Sam ?

En suivant de telles pratiques, nos enfants ne connaîtront bientôt plus des chansons comme "Petit Papa Noël" ou "Mon Beau Sapin", est-ce le but recherché ?

Si la journaliste Agnès Vahramian loue un culte inconditionnel à la langue et à la culture anglo-américaines que cela reste son problème, mais il faut tout de même lui remémorer qu’elle est payée avec l’argent des contribuables français, et que ceux-ci sont tout de même en droit d’exiger que le travail qu’elle rend, n’aille pas contre leurs intérêts linguistiques et culturels.

En conséquence, merci au CSA de rappeler à Agnès Vahramian qu’elle travaille pour le service public français et non pour l’industrie musicale étatsunienne.

 

COMMERCE, on ne connaît pas sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au 20 heures de France 2, le jeudi 26 décembre 2019, pour nous parler du commerce des fruits exotiques, pourquoi avoir titré le reportage en partie en anglais : « Fruits exotiques : un juteux business » ?

Pourtant, pour le cas, on aurait très bien pu remplacer "business" par "commerce", et le titre du reportage serait alors devenu : « Fruits exotiques : un commerce juteux ».

Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ?

Pourquoi, d’une manière générale, l’anglais est-il si présent dans les JT de 20h de France 2 ?

Qu’attend alors le CSA pour rappeler aux équipes rédactionnelles responsables de ce qui se dit dans les JT, que, selon le décret n°2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges France Télévisions, la télévision de service public a vocation à constituer la référence en matière de promotion de la langue française et que ce n’est pas œuvrer dans ce sens que de mettre des anglicismes là où ils pourraient être évités ?

 

Garou, un champion sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l’émission « La chanson française fête le 31 », une émission diffusée sur France 2, le 31 décembre 2019, pourquoi le chanteur Garou a-t-il chanté en anglais, une chanson en anglais qui, de surcroît, existe en français, sous le nom de « J’attendrai », interprétée par Claude François ?

Ce monsieur aurait-il un passe-droit sur cette chaîne qui lui permettrait de venir troubler une soirée en venant chanter une chanson en anglais, alors que cette dernière soirée de l’année était placée sous le signe de la chanson française ?

Je me rappelle que l’an dernier, présentateur de l’émission « Destination eurovision » sur France 2, il n’était pas avare de mots anglais : green room, live, twelve points, etc.

Bref, puisque ce monsieur semble préférer l’anglais à notre langue, merci au CSA de lui rappeler que sur le Service public de la télévision française, c’est le français qui prime, et qu’il n’est pas obligé, de plus, de faire carrière en France : il peut aller aux États-Unis d’Amérique, par exemple, où il sera plus près de son Québec natal et où chanter en anglais est tout de même un peu plus normal qu’en France.

 

 

 




Publié par Régis RAVAT le 28 septembre 2019

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