Vidéo :

John Kerry, un francophile à la tête de la diplomatie américaine

Date :

03/03/2013

John Kerry, un francophile à la tête de la diplomatie américaine

Barack Obama a annoncé la nomination du sénateur John Kerry à la tête du département d'État pour succéder à Hillary Clinton. Portrait d'un politicien consensuel, francophone et rompu à l'exercice diplomatique depuis plusieurs années.

John Kerry convoitait le poste de secrétaire d’État depuis 2009. Mais, à l’époque, Barack Obama lui avait préféré Hillary Clinton. Quatre ans plus tard, celui que la plupart des Américains connaissent comme le candidat malheureux de la présidentielle de 2004 atteint enfin son but. Le président américain l’a désigné, vendredi 21 décembre 2012, chef de la diplomatie américaine.

« La vie entière de John Kerry l’a préparé à de telles fonctions », a affirmé Barack Obama lors d’une courte allocution à la Maison Blanche. « Un choix parfait », a-t-il assuré en désignant le sénateur du Massachusetts âgé de 69 ans. « Il a gagné le respect et la confiance des dirigeants du monde entier. Il n'aura pas besoin d'avoir une formation importante. » Il est vrai que, depuis son échec face à George W. Bush, John Kerry s'est investi dans les travaux du Congrès, se forgeant une réputation de spécialiste des questions internationales.

« On peut dire sans se tromper que peu de personnes connaissent autant de présidents ou de Premiers ministres ou ont une maîtrise aussi ferme de la politique étrangère que John Kerry, et cela fait de lui un candidat parfait pour guider la diplomatie américaine dans les années à venir », a précisé Barack Obama. Depuis l'arrivée de ce dernier à la présidence en janvier 2009, John Kerry, élu en 2008 à la tête de la commission des Affaires étrangères du Sénat, a été envoyé en émissaire sur les dossiers chauds de la diplomatie.

En février 2009, ce fils de diplomate est l'un des trois parlementaires américains à visiter la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, que les États-Unis considèrent comme un groupe terroriste. En mai 2011, c’est encore lui que le président américain dépêche à Islamabad pour tenter d'apaiser l'allié pakistanais qui n'avait pas été informé par Washington du raid contre Oussama Ben Laden, le chef d'Al-Qaïda, sur son territoire.

Francophone

Catholique, John Kerry, marié à l'héritière Heinz, connaît aussi l'Europe et surtout la France, où ses parents ont passé de nombreux étés. Le sénateur, qui parle très bien le français, revient régulièrement en vacances en Bretagne, ne serait-ce que pour rendre visite à son cousin, l'ancien maire d'une petite commune de la région, Brice Lalonde, l'écologiste français à la tête de la conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20).

Malgré son expérience du terrain et ses liens avec les plus hauts dirigeants de la planète, comme le président afghan Hamid Karzaï ou le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, John Kerry n’était pourtant pas le premier choix de Barack Obama, qui avait d’abord opté pour l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice. Mais cette dernière a été contrainte de renoncer à briguer le département d'État après avoir été visée par des critiques acerbes d'élus républicains pour ses prises de position après l'attentat de Benghazi, en Libye, qui a coûté la vie, le 11 septembre dernier, à quatre Américains, dont l'ambassadeur.

(...)

Ségolène ALLEMANDOU 

 

 

Source : france24.com, le 22 décembre 2012

http://www.france24.com/fr/20121222-john-kerry-choix-parfait-secretaire-etat-americain

 

 

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John Kerry en français

Possibilité de noter cette vidéo et d'y apporter un commentaire,

en allant sur : http://youtu.be/GdmisfGZ39s

 

 

Dans cette vidéo, nous remarquerons que John Kerry, le nouveau secrétaire d'État américain, qui a des origines françaises et qui allait régulièrement en vacances en Bretagne dans sa famille lorsqu'il était plus jeune, parle très bien le français. Au début de son discours, il parle français durant plus d'une minute.

Ensuite, ce qui est normal, il revient à l'anglais, la langue officielle de son pays.

Cette façon de faire devrait servir d'exemple aux Français de type DSK, Lagarde, Lamy, Trichet et Cie qui, bien que n'ayant aucune origine anglo-saxonne, n'hésitent pourtant pas à s'exprimer totalement en anglais à l'étranger.

John Kerry leur montre ce qu'il faut faire : par politesse et courtoisie, essayer de s'exprimer, par quelques phrases, dans la langue du pays visité, puis, par respect de sa propre langue, revenir à la langue officielle de son pays.
 

Source de la vidéo : Journal télévisé de France 2, le mercredi 27 février 2013

 

 

 

 

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