Occitan : Le sénateur Robert Navarro espère aboutir dans le courant 2013...
Les acteurs de la culture occitane ont le sentiment que celle-ci est en danger... Que leur dites-vous ?
Ils ne sont pas oubliés. Mais il faut trouver une loi qui fasse consensus. Même si la France venait à ratifier la Charte européenne des langues régionales, la question constitutionnelle resterait posée. Mais j'en ai parlé avec François Rebsamen, mon président de groupe au Sénat (NDLR : socialistes et apparentés) et il a souhaité que nous poursuivions le travail déjà réalisé, en liaison avec le ministère de la Culture. Une soixantaine de parlementaires bretons, catalans, basques... participent à nos discussions et je pense qu'une rencontre pourrait avoir lieu avec la ministre, Aurélie Filippetti, avant la mi-novembre.
Les langues et la culture régionale, c'est vraiment important aujourd'hui ?
Nos différences sont une chance pour la France, c'est la richesse de notre pays, au même titre que le patrimoine archéologique ou les arts plastiques. Pourtant, on a tendance à oublier ce qui n'est pas « physique » et ça, c'est irresponsable. C'est un sujet qui concerne toutes les régions, un sujet transversal, qui dépasse les oppositions classiques entre droite et
gauche. Il faut non seulement protéger les cultures régionales, mais aussi favoriser leur propagation. J'espère qu'un texte pourra être présenté dès le premier semestre de 2013...
Un commentaire à propos des critiques adressées par les occitans à la Drac Languedoc-Roussillon ?
Les fonctionnaires de l'État sont parfois soumis à des contraintes très fortes (...), je pense que la volonté parlementaire peut permettre de débloquer des situations. L'expression de la différence n'est pas toujours facile à accepter, mais il faut apprendre à se connaître...
Réaction envoyée au journaliste, M. Philippe Mouret :
Monsieur le Journaliste,
Vous avez fait un article dans le Midi Libre du 16 octobre sur le régionaliste Robert Navarro.
Je constate, encore une fois, que ce monsieur fait montre d'une grande énergie pour défendre les langues régionales, alors que, fait scandaleux, il n'a même pas daigné répondre à notre lettre de septembre 2011 lui demandant d'intervenir à Montpellier-Fréjorgues où Air France, compagnie française, bafoue notre langue nationale en n'employant que l'anglais dans ses récépissés d'embarquement (voir : http://www.francophonie-avenir.com/Infolettre_RR_Robert_Navarro_et_le_respect_de_notre_langue.htm)
M. Navarro, que la défense des langues passionne apparemment, ne semble donc pas s'intéresser à notre propre langue.
Voilà la preuve que cet homme est un escroc, un arriviste qui vogue sur la vague langue-régionale parce que c'est à la mode aujourd'hui et qui, demain, collaborera à l'anglais partout, puisque c'est, in fine, ce qui a été prévu après les langues régionales.
Une loi pour les langues régionales ?
Occitan : Le sénateur Robert Navarro espère aboutir dans le courant 2013...
Les acteurs de la culture occitane ont le sentiment que celle-ci est en danger... Que leur dites-vous ?Ils ne sont pas oubliés. Mais il faut trouver une loi qui fasse consensus. Même si la France venait à ratifier la Charte européenne des langues régionales, la question constitutionnelle resterait posée. Mais j'en ai parlé avec François Rebsamen, mon président de groupe au Sénat (NDLR : socialistes et apparentés) et il a souhaité que nous poursuivions le travail déjà réalisé, en liaison avec le ministère de la Culture. Une soixantaine de parlementaires bretons, catalans, basques... participent à nos discussions et je pense qu'une rencontre pourrait avoir lieu avec la ministre, Aurélie Filippetti, avant la mi-novembre.
Les langues et la culture régionale, c'est vraiment important aujourd'hui ?
Nos différences sont une chance pour la France, c'est la richesse de notre pays, au même titre que le patrimoine archéologique ou les arts plastiques. Pourtant, on a tendance à oublier ce qui n'est pas « physique » et ça, c'est irresponsable. C'est un sujet qui concerne toutes les régions, un sujet transversal, qui dépasse les oppositions classiques entre droite et
gauche. Il faut non seulement protéger les cultures régionales, mais aussi favoriser leur propagation. J'espère qu'un texte pourra être présenté dès le premier semestre de 2013...
Source : Midi Libre, le mardi 16 octobre 2012
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Réaction envoyée au journaliste, M. Philippe Mouret :
Monsieur le Journaliste,
Vous avez fait un article dans le Midi Libre du 16 octobre sur le régionaliste Robert Navarro.
Je constate, encore une fois, que ce monsieur fait montre d'une grande énergie pour défendre les langues régionales, alors que, fait scandaleux, il n'a même pas daigné répondre à notre lettre de septembre 2011 lui demandant d'intervenir à Montpellier-Fréjorgues où Air France, compagnie française, bafoue notre langue nationale en n'employant que l'anglais dans ses récépissés d'embarquement (voir : http://www.francophonie-avenir.com/Infolettre_RR_Robert_Navarro_et_le_respect_de_notre_langue.htm)
M. Navarro, que la défense des langues passionne apparemment, ne semble donc pas s'intéresser à notre propre langue.
Voilà la preuve que cet homme est un escroc, un arriviste qui vogue sur la vague langue-régionale parce que c'est à la mode aujourd'hui et qui, demain, collaborera à l'anglais partout, puisque c'est, in fine, ce qui a été prévu après les langues régionales.
Régis Ravat