Mon commentaire n'est resté que deux jours sur le site où paraît cet article, censure oblige, bien sûr, lorsqu'il s'agit de dire la vérité sur la langue impérialiste. Essayez de faire mieux que moi.

À voir leur banderole "World 2 Gather", je constate que voilà encore des jeunes qui ne rouleront pas pour la langue française ! Et comme par hasard, tout ça, ça va profiter à "Art Child", un machin anglo-saxon. Bon, après cette première constatation, on s'aperçoit que nos deux jeunes sont parrainés, comme c'est bizarre,  par une entreprise parisienne au nom anglais "Studio Sixty", des passionnés de langue française, aussi, comme leur dénomination ne l'indique pas.

Enfin, nos cyclistes vont faire du "couchsurfing", au cas où on l'on douterait encore qu'ils soient fiers d'être francophones.
Vive la France francophone, vive la Francophonie..., sans eux, tant pis !

JPC

 

 

Aventure et philanthropie :

Partants pour un tour du monde à vélo

 

Le départ de l'aventure doit être donné à la mi-octobre de la place d'Erlon.

 

« À force de se dire qu'on aimerait bien faire un grand voyage autour du monde à vélo, on a fini par mettre sur pied un vrai projet. » Nicolas Swirsky, natif de Reims, a aujourd'hui 24 ans ; il sort de RMS, l'école supérieure de commerce du cru ; mais il ne commencera pas tout de suite sa carrière professionnelle : avec son camarade d'école et ami Thomas Desphieux, sensiblement du même âge, il veut d'abord passer un an à pédaler à travers le monde. « Pour réaliser à la fois une aventure humaine et une action philanthropique », commente Nicolas.


Rapatriement d'urgence

De Reims, les deux jeunes étudiants commerçants s'élanceront en effet pour une sorte de tour du monde à vélo : vingt-sept pays sont au programme, sur tous les continents, à l'exception de l'Océanie (et de l'Amérique du nord) : ils commenceront par l'Espagne, puis le Maroc, enchaîneront avec l'Amérique du sud (rejointe par avion) ; puis l'Asie du sud est, l'Afrique de l'est et l'Europe centrale pour finir et boucler la boucle jusqu'au retour à Reims, prévu donc une grosse année plus tard.

« Sur chaque continent, nous nous déplacerons uniquement à vélo, précise notre interlocuteur, sauf dans certaines zones sensibles où nous serons peut-être contraints de prendre l'avion ; par exemple pour la traversée entre la Thaïlande et le Népal, où la situation est tellement dangereuse qu'il nous faudrait une escorte militaire, ou bien entre le Kenya et l'Éthiopie… »

Car les deux jeunes « pédaleurs » ne sont pas des têtes brûlées, et font tout pour rassurer la famille et les amis avant le départ pour la grande vadrouille, et pouvoir tout simplement en revenir en bonne santé.

Ainsi, pour leur hébergement, si tout n'est pas calé pour chaque jour précisément, ils peuvent au moins compter sur un contact par pays qui leur évitera de se trouver perdus dans la nature. « Pour le reste, cela dépendra du contexte… Nous irons frapper chez l'habitant, ou bien nous ferons du camping, ou nous irons à l'hôtel, en Inde notamment, où ils ne sont pas trop chers, ou nous ferons du couchsurfing (recherche d'hébergement chez l'habitant par internet) ; nous ferons également jouer le réseau des anciens diplômés de RMS. »

Les aventuriers ont également réussi à négocier un rapatriement sanitaire d'urgence avec une compagnie d'assurance, au cas où…


Un film sur les lémuriens

L'aspect philanthropique de cette méga-randonnée se concrétisera, grâce à un partenariat avec une entreprise de communication parisienne, Studio Sixty, et avec l'association Culture aventure, qui amènera les deux amis à se faire aussi cinéastes : ils devront en effet réaliser des prises de vue, qui seront exploitées sous forme de séries au fur et à mesure du voyage d'une part, et sous forme d'un film récapitulatif une fois le voyage accompli d'autre part, sur le thème double de la diversité culturelle et du développement durable : « Nous avons déjà une idée de sujet sur la protection des lémuriens à Madagascar ». Les fonds ainsi obtenus serviront à aider une autre association, Art child (enfant d'art), qui a vocation à créer des centres internationaux d'expression artistique.

Si tout va bien, l'aventure pourrait commencer à la mi-octobre sur la place d'Erlon ; la date du 17 octobre est avancée, mais s'il le faut, elle sera décalée pour ne pas risquer un déraillement prématuré. On n'est pas à quelques semaines près quand on part pour plus d'un an…
 

Antoine PARDESSUS

 

 

Source : herodote.net, le dimanche 05 septembre 2010

Possibilité de réagir sur :

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/aventure-et-philanthropie-partants-pour-un-tour-du-monde-a-velo

 

 

 

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