Le nouveau ministre de l'Anglicisation nationale doit absolument laisser
sa trace dans le processus de tout-anglicisation du pays.
« C'est effectivement une vraie faiblesse de notre pays, nous ne sommes
pas bons en anglais », dixit Luc Chatel.
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Ah bon ! Dans quelle cadre serait-ce une faiblesse ?
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Est-ce la raison des faibles performances du pays en commerce
international ?
Voici donc sa dernière contribution à l'édifice.
Cependant en voyant la composition de ce comité, on peut espérer qu'il ne
se préoccupera pas uniquement d'anglais.
AK
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L'anglais, « une vraie faiblesse de notre pays », selon Luc Chatel
«
Le niveau d'anglais des Français constitue une vraie faiblesse de notre
pays », a estimé lundi le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel, au
jour de la création d'un « comité stratégique » destiné à « réinventer »
l'enseignement de cette langue, notamment chez les tout-petits.
« C'est effectivement une vraie faiblesse de notre pays, nous ne sommes
pas bons en anglais », a constaté le ministre dans un entretien diffusé
sur i-Télé.
« Ce n'est pas le problème du nombre d'heures », a-t-il estimé, en
soulignant qu'« un lycéen qui présente le baccalauréat a eu 1000 heures
d'anglais dans sa scolarité ». « Le sujet, c'est de savoir ce qu'on fait
pendant ces 1000 heures et comment on les répartit tout au long de la
scolarité », a-t-il ajouté.
Le comité stratégique qui débutera ses travaux ce lundi devra ainsi
réfléchir à des modalités d'apprentissage plus efficaces, s'appuyant sur
les nouvelles technologies.
« Aujourd'hui on a des progrès considérables, vous pouvez avoir des
locuteurs natifs en visio-conférence dans des salles de cours, ou (...)
vous pouvez sensibiliser dès la maternelle à partir de trois ans », a fait
valoir M. Chatel. « Je crois à la sensibilisation dès le plus jeune âge »,
a-t-il rappelé. « On peut tout à fait dès trois, quatre ans, au moment où
on découvre le langage, être sensibilisé à la langue anglaise, à des mots,
à des comptines, à des chansons », a-t-il poursuivi.
L'idée d'enseigner l'anglais aux enfants dès trois ans a été plutôt mal
accueillie par les éducateurs, au moment où des postes d'intervenants en
langues vont être supprimés en primaire.
Source : lepoint.fr, le 4 avril 2011
Possibilité de réagir sur :
http://www.lepoint.fr/societe/l-anglais-une-vraie-faiblesse-de-notre-pays-selon-luc-chatel-04-04-2011-1314864_23.php
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Les Français faibles en anglais,
un comité stratégique des langues est installé
PARIS
— Le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel, qui estime que le
niveau d'anglais des Français est une « faiblesse », a installé lundi un
comité stratégique des langues, présidé par l'angliciste Suzy Halimi,
présidente honoraire de Paris-3, selon un communiqué du ministère.
Ce comité, qui compte 17 membres, dont des professeurs en langues, des
inspecteurs, le sénateur Jacques Legendre (UMP, Nord), comprend également
deux présidents d'honneur, Claude Bébéar, président de l'Institut
Montaigne, ainsi que Claude Hagège, professeur au Collège de France.
Il devra remettre au ministre un rapport d'étape au mois d'octobre, un
rapport définitif à la fin de l'année 2011, « en vue de propositions à la
rentrée 2012 », selon la lettre de mission de Mme Halimi.
Le comité devra se « pencher sur la progression de l'apprentissage des
langues vivantes, de l'école maternelle au baccalauréat et sur
d'éventuelles modifications de la répartition du volume horaire à chacun
de ces niveaux afin de gagner en efficacité ».
« La pratique de l'oral, la place des outils numériques et le rôle des
innovations » entre autres feront « l'objet de préconisations
particulières », selon cette lettre, de même que « la mobilité des jeunes
et des enseignants (échanges) ».
Autre axe d'étude : « la présence des langues de la mondialisation dans
notre enseignement ».
« Les dernières enquêtes internationales démontrent que malgré des
progrès, les résultats de nos élèves peuvent être encore améliorés »,
écrit le ministre dans cette lettre.
Lundi matin, sur i-télé, le ministre avait déclaré : « C'est effectivement
une vraie faiblesse de notre pays, nous ne sommes pas bons en anglais ».
« Ce n'est pas le problème du nombre d'heures », a-t-il estimé. « Le
sujet, c'est de savoir (...) comment on les répartit tout au long de la
scolarité », a-t-il ajouté.
« Aujourd'hui on a des progrès considérables, vous pouvez avoir des
locuteurs natifs en visio-conférence dans des salles de cours, ou (...)
vous pouvez sensibiliser dès la maternelle à partir de trois ans », a fait
valoir M. Chatel.
« On peut tout à fait dès trois, quatre ans, au moment où on découvre le
langage, être sensibilisé à la langue anglaise, à des mots, à des
comptines, à des chansons », a-t-il rappelé.
L'idée d'enseigner l'anglais aux enfants dès trois ans a été plutôt mal
accueillie par les éducateurs, au moment où des postes d'intervenants en
langues vont être supprimés en primaire.
L'anglais est la langue vivante-1 de 93% des élèves du second degré, selon
le ministère.
Les adultes français arrivent à la 17e place, pour leur niveau
d'anglais, d'un classement de 44 pays à travers le monde où l'anglais
n'est pas la langue maternelle, selon une enquête d'Education First,
société d'enseignement linguistique (EF, séjours linguistiques, échanges
culturels) publiée fin mars.
©
2011 AFP
Source : google.com, le 4 avril 2011
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jlL_HJLyj0rTisr4lsjlPgJ_u1ig?docId=CNG.91c71aa0ca9de5f374b65e32012ca84e.961
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Réaction de l'Afrav
(sous le pseudo
de
Pasagenou) parue sur le Point.fr,
sur Francesoir.fr :
http://www.francesoir.fr/pratique/education/luc-chatel-devoile-ses-pistes-pour-langues-vivantes-88494.html#comment-263238
non-diffusée sur 30minutes.fr
:
(http://www.20minutes.fr/article/700601/societe-luc-chatel-cherche-relever-niveau-anglais-ecoliers-francais)
L'anglais colonial
Je suis stupéfait de voir tous ces commentaires lécher les bottes à
l'anglicisation. À lire toutes ces réflexions, je me demande même s'il y a
eu des résistants en France, en 39-45, car aujourd'hui, à l'évidence,
l'heure est plutôt à la Collaboration. Bizarre, tout de même, de dire que
les Français sont nuls en anglais, alors que parallèlement à cette
affirmation on ferme les yeux à la colle Super Glue sur des gens qui sont
encore plus nuls en langues que nous, à savoir, les Américains. Des
Américains qui, eux, contrairement à nous, n'ont aucune obligation
d'apprendre une ou des langues étrangères durant leur cursus scolaire.
Intéressant aussi, de constater que nos angliciseurs de service nous
refont le coup de comparer la France avec la Suède, la Suède qui, avec le
suédois, possède une langue régionale l'obligeant forcément à prendre une
langue étrangère à portée internationale pour sa communication avec le
monde. Elle a pris l'anglais, car cette langue est proche de la leur, tout
comme l'espagnol et l'italien sont proches du français. Et si les Suédois
regardent les séries et les films américains en VO, c'est plus parce que
ce n'est pas « rentable » de les postsynchroniser en suédois, que
d'assouvir leur envie folle de s'imbiber d'anglais. On ne devrait donc pas
comparer la France et la Suède en ce qui concerne l'enseignement de
l'anglais, car le français, n'en déplaise aux anglomaqués de tout bord,
n'est pas une langue régionale comme le suédois, mais bien une langue
internationale qui, comme l'anglais, est parlée sur les 5 continents. Le
marché francophone existe (750 millions de locuteurs francophones d'ici
2050, selon l'UNESCO) et il est donc rentable de postsynchroniser en
français les films étrangers et pas nécessaire, ce faisant, de baisser le
pavillon et de la langue française et de la Francophonie.
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