Les deux langues officielles sont maintenant le français et le malgache, ce qui est une avancée juridique forte pour le français, car la Constitution précédente ne mentionnait nullement le français et stipulait seulement que « le malgache est la langue nationale ». 

Maintenant, les choses sont parfaitement claires : le français est langue officielle, non plus seulement de facto, mais de jure :

http://www.primature.gov.mg/index.php/item/625

C'est une excellente nouvelle, car Madagascar est un pays stratégique dans l'Océan Indien, tant pour la France que pour la francophonie. Il est très étendu et peuplé de vingt millions d'habitants. À terme, avec les progrès de la scolarisation, le français devrait être de plus en plus diffusé (c'est déjà la langue officielle dominante, dans laquelle sont rédigés tous les sites internet malgaches).

DDP

 

 

  Les Malgaches disent « oui » à une nouvelle Constitution

Agence France-Presse
Antananarivo

 

74% des électeurs malgaches se sont prononcés en faveur de l'adoption d'une nouvelle Constitution au cours du référendum du 17 novembre, selon des résultats provisoires annoncés lundi par la Commission électorale malgache (CÉNI)

Selon ces résultats, établis à partir de 99,37% des bulletins exprimés, le taux de participation atteint 52,91%, a indiqué à la presse le président de la CÉNI Hery Rakatomanana.

 

Ce référendum était le premier scrutin depuis la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina

(notre photo) qui, soutenu par la rue et l'essentiel de l'armée,

a évincé en mars 2009 le président élu Marc Ravalomanana.

PHOTO : JEROME DELAY, ARCHIVES AP

 

Le « oui » l'emporte avec 74,13% des votes, a précisé M. Rakatomanana.

Le principal enjeu de cette consultation concernait le taux de participation, alors que la campagne pour le « non » a été très limitée. Les partisans du projet espéraient atteindre une participation d'au moins 43%, comme lors du précédent référendum constitutionnel en 2007.

Ce référendum était le premier scrutin depuis la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina qui, soutenu par la rue et l'essentiel de l'armée, a évincé en mars 2009 le président élu Marc Ravalomanana.

Il doit être suivi d'élections municipales en décembre, de législatives en mars et d'une présidentielle en mai, conformément à un accord politique signé en août entre le pouvoir et une centaine de partis politiques.

Les trois mouvances des anciens présidents Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, aujourd'hui dans l'opposition, refusent ce processus et ont appelé au boycottage de la consultation.

La communauté internationale n'a pas non plus donné son assentiment au plan de M. Rajoelina, jugeant l'initiative « pas assez consensuelle ».

Samedi, les autorités ont mis fin à une tentative de mutinerie militaire menée sans aucun effet par un petit groupe d'officiers et qui avait débuté mercredi, jour du référendum.

 

 

Source : cyberpresse.ca, le 22 novembre 2010

http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201011/22/01-4345137-les-malgaches-disent-oui-a-une-nouvelle-constitution.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4344696_article_POS3