France-Rwanda : Kigali en quête de barrages, de géothermie, mais pas de langue française

  Deux organisations non gouvernementales ont interpellé lundi le président rwandais Paul Kagame sur la situation des droits de l'Homme au Rwanda, au deuxième jour d'une visite symbolique et controversée à Paris, dominé par un déjeuner avec son homologue français Nicolas Sarkozy. (c) Afp

 

Le gouvernement rwandais a détaillé lundi à Paris ses besoins d'investissements extérieurs, des barrages hydroélectriques à l'exploitation de gaz méthane en passant par les réseaux électriques, en soulignant que la langue anglaise permet d'aller plus loin que le français.

La coopération recherchée avec la France, où le président rwandais Paul  Kagame effectue actuellement une visite officielle de trois jours, concerne « la  construction de barrages hydroélectriques, la géothermie, l'exploitation de gaz  méthane, l'expansion du réseau électrique dans les villages », a déclaré le ministre rwandais du Commerce et de l'Industrie, François Kanimba.

À l'exportation, le Rwanda a des capacités en matière « de café, thé,  d'horticulture, ainsi que dans le secteur minier », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse tenue avec plusieurs autres ministres rwandais.

Sur le plan intérieur, le Rwanda « a le grand projet de lier Kigali à l'océan indien via un chemin de fer », celui de construire un centre de conférences dans la capitale et d'avoir un aéroport international pour faire de Kigali un « hub logistique » pour la région, a précisé François Kanimba.

Mardi, au dernier jour de sa visite, le président Kagame doit notamment  avoir une rencontre avec le patronat français.

Lors d'un déjeuner lundi avec son homologue français Nicolas Sarkozy, les échanges ont porté « sur la coopération, le développement des infrastructures, l'énergie, les échanges commerciaux et l'éducation », a indiqué la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo.

L'objectif était de « renforcer la confiance même si toutes les questions ne  sont pas résolues ». « On n'est pas le Rwanda du génocide, mais le Rwanda de  2011 », a-t-elle tenu à préciser.

Interrogée sur la francophonie, malmenée sous le régime de l'anglophone Paul Kagame, la ministre a commencé par souligner que le français restait l'une  des trois langues de son pays. 

Mais « c'est un peu un signe des temps. L'anglais est une langue avec  laquelle on va plus loin que le français. Sinon le français au Rwanda ne va  nulle part », a-t-elle dit.

 

Source : echoroukonline.com, le 12 septembre 2011

Possibilité de réagir sur :

http://www.echoroukonline.com/fra/international/11326-kigali-en-quete-de-barrages-de-geothermie-mais-pas-de-langue-francaise.html

 

 

 

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Bizarre et scandaleux, que le Président Sarkozy reçoive

 le président-génocidaire Paul Kagame.

 Voir :

Kagame-assassin

http://www.francophonie-avenir.com/Index_B.Desgagne_Sur_Paul_Kagame,_le_President-genocidaire_du_Rwanda.htm

http://www.francophonie-avenir.com/presse_Afrique_Lumiere_sur_le_Rwanda_de_Paul_Kagame.htm

 

 

 

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