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EXTRAIT du numéro
de septembre-octobre 2008
(...) La Constitution belge a été modifiée et a évoluée dans le
temps ; nos parlementaires ont créé les Régions et les Communautés.
Actuellement, la Région flamande est un territoire établi dans des
frontière reconnues, avec une langue et une culture officielles.
De même, la Région wallonne occupe un territoire également reconnu
avec une langue majoritaire, le français, mais avec des communes
germanophones, dans sa partie orientale.
Cette communauté espère aussi obtenir plus d'autonomie.
La Région bruxelloise est plus complexe, elle est plurilingue de
fait, multiculturelle et donne l'impression d'être un carrefour du
monde, accueillant l'immigration depuis plusieurs générations.
l'institution européenne, présente en ses murs, enrichit cette
évolution.
La réalité de la Belgique connait quatre Régions à caractères
différents qui souhaitent une égalité de droit et une autonomie
effective.
(...)
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EXTRAIT du numéro
de juillet-août 2008
Je suis indépendantiste, je désire une Wallonie autonome Libre,
indépendante et souveraine. En conséquence, je suis séparatiste, car
l'autonomie de la Wallonie ne peut se faire qu'en dehors de la
Belgique.
Pourquoi cette position ? parce qu'en regardant la suite des
événements depuis la création de la Belgique et en restant dans
l'observation toujours guidé par le simple bon sens, je constate ce
qui suit : à la création de la Belgique, avec les hésitations et
difficultés de départ, le mariage «
Flandre-Wallonie » voit
la Wallonie apporter une dot importante à son partenaire, qui,
germain pourtant, refuse d'entrer dans l'espace Pays-Bas.
La dot de la Wallonie est celle d'une fiancée riche, riche de ses
valeurs industrielles et scientifiques.
La Flandre est sous la coupe d'une bourgeoisie flamande, dite
fransquillonne occupant le terrain dans la capitale bruxelloise,
alors que la Wallonie est gérée, elle aussi, par le capital et la
finance centrés à Bruxelles, Bruxelles étant ainsi le centre de
décisions économiques du pays. C'est là que les fransquillons de
Flandre, formés à l'université de Gand et de Louvain se retrouvent
pour s'accorder à favoriser la Flandre...
(...)
Jacques Dupont,
Président
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EXTRAIT du numéro
de mai-juin 2008
Du fait communautaire au fait régional !
On éduque un enfant dans le cadre d'une culture, pas dans le
cadre d'un État.
Ces dernières semaines, le vieux débat de la rivalité entre
Communauté française et régions a rebondi.
D'une part, dans certains milieux bruxellois composés
essentiellement de milieux d'affaires et de personnalités bilingues,
généralement d'origine flamande, l'on a relancé l'idée d'une
troisième région, Bruxelles capitale, fondamentalement bilingue et
prétendument trait d'union indispensable pour le maintien de l'État
belge. Un «
manifeste
» récoltant des signatures émanent des mêmes
milieux, mais très peu des milieux académiques et de l'enseignement,
a été publié. Des pressions de tout genre ont d'ailleurs été
organisées sur certaines personnalités politiques de la Région de
Bruxelles. !
(...)
Il est étrange que dans le débat qui est ouvert, l'on oublie de
rappeler que la base des réformes institutionnelles opérées dès le
début des années 70 était double : une certaine indépendance
d'action économique d'une part et l'autonomie culturelle des deux
grandes communautés et même de la communauté germanophone d'autre
part.
(...)
Pertinax
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EXTRAIT du numéro
de janvier-février 2008
Charles Rogier, à l'aide !
(...)
la Wallonie est plus que lasse de ce jeu de dupes, de ces
faux-fuyants qui masquent encore et toujours l'inéluctable vérité,
comme disait Destrée en 1922 : « Sire, il n'y a pas de Belges !
»
Encore moins en 2008 qu'il y a cent ans ! cette fausse identité
masque depuis trop longtemps notre vraie nature ; il est plus que
temps que cela cesse. Il est temps d'afficher notre vrai nom :
Wallonie ! Membre de la Grande communauté des Peuples Francophones,
pointe Nord de la Latinité, fille de France où tous ses fleuves
prennent source... telle est la vérité que le belgicanisme béat et
lénifiant nie depuis 100 ans.
On nous a volé notre identité, on a tué nos symboles, on nous a
menti. À l'école, dans la presse, au bureau, à l'usine ! Et
aujourd'hui, on voudrait encore nous atteler à ce convoi mortuaire !
NON MERCI ! IL Y A BIEN MIEUX
À FAIRE ! d'abord tomber le
masque et dire que nous sommes vraiment : WALLONS !
(...)
Laurent Vandamme
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RESPONSABLE
DE LA REVUE : Michel DEVOS |
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