REVUE  WALLONIE  LIBRE

(extraits de numéros de l'année 2007)

 

 

 

EXTRAIT du numéro de septembre-octobre 2007

Affichons notre wallonitude !

 

 

Depuis des semaines, une certaine presse, la même que celle qui joue dans le sensationnel au quotidien, entretient les peurs et mythes, et ne jure que par les chiens écrasés, cette pseudo presse, se targue de « réveiller le Belge qui sommeille - paraît-il (?) - en chacun de nous », à coup de slogans racoleurs tels « UN BELGE, UN DRAPEAU » ou « UN POUR TOUS, TOUS VOOR EEN ! » dans un mélange de genre des plus douteux ! Dans le même temps, des pétitions circulent, appelant à l'unité, « COÛTE QUE COÛTE ! »...

À Wallonie-Libre, on en rigole, tant les appels semblent ceux de la « dernière chance ». Oh, c'est vrai qu'ils récoltent encore leur lot de gogos, de nostalgiques que le réflexe pavlovien « NOIR-GEEL-ROUGE » doit encore faire saliver, pour ne pas dire plus ! Que voulez-vous, on ne change pas une mauvaise éducation en 100 jours, et même les évidences les plus criantes ont toujours leurs doctes détracteurs... Si Copernic revenait, il vous le dirait !

Nous refusons de verser dans cette surenchère, parce qu'elle ne sert à rien, et que tôt ou tard, nos intérêts  triompheront. parce que la nature se charge toujours de détruire les constructions artificielles, et qu'elle finit toujours par reprendre ses droits.

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EXTRAIT du numéro de juillet-août 2007

Cette Belgique...

dont les Flamands ne veulent plus.

 

À force de parler divorce et de disserter sur la crise existentielle de leur royaume, les Belges ne peuvent plus se supporter. En s'appuyant sur les élections du 10 juin, les partis flamands entendent bien, cette fois, prendre le large.

 

Et maintenant, que peut-il se passer ? La question en Belgique n'est pas jamais seulement politique et les élections masquent mal l'angoisse de ce pays éprouvette, artificiellement créé il y a à peine 150 ans (NDLR : en 1830). Ce 10 juin, pas moins d'une vingtaine de partis coagulés en listes communes ont ferraillé pour renouveler la Chambre et le sénat. de ce scrutin à la proportionnelle à un tour sortiront sans doute gouvernement et nouvelles alliances dès qu'un "informateur" désigné par le roi aura trouvé le nouveau Premier ministre.

La Belgique a quelque chose d'impénétrable pour l'observateur qui ne partage pas depuis l'enfance le mystère de cette « trinité belge » : la Flandre, la Wallonie et Bruxelles. Le père, la Mère et l'enfant hyperactif, comme le traduisent les Belges en vocabulaire psy, pour mieux se moquer d'eux-mêmes et de leur monarchie gentillette. Le père sévère, flamand, néerlandophone, travailleur et près de ses sous, la mère wallonne, francophone, dépensière et paresseuse, enfin Bruxelles, l'enfant polyglotte, gâté, pourri. Du Lacan avec des frites mayonnaise !

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Liliane Sichler 

 

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EXTRAIT du numéro de mai-juin 2007

Rendons aux Wallons...

Les Wallons : premiers colonisateurs de New-York

 

C'est à tort que l'on attribua à des familles hollandaises, émigrées à la fin de l'année 1623, la fondation de New York. En effet, comme l'a très clairement prouvé en 1981, un savant français, P.-Th. Virlet d'Aoust, Jesse de Forest, d'Avesnes, était déjà établi depuis plus de huit mois, avec ses cinq cents colons, dans l'île de Manhattan, quand arrivèrent les susdits Hollandais au nombre desquels se trouvaient les Roosevelt. Ce fait est aujourd'hui historiquement établi, d'après les documents cités par Virlet d'Aoust dans le Bulletin de la Société de Géographie de Paris (1891).

Vers le commencement du XVIIe siècle, dit l'auteur, il y eut, surtout chez les peuples du Nord de l'Europe, un véritable entraînement pour l'émigration en Amérique ; or, à cette époque, il existait déjà depuis longtemps à Avesnes, petite ville du Hainaut, une famille de riches négociants drapiers, les « de Forest ». En 1533, Melchior de Forest, d'Avesnes, épouse une très riche héritière de Mons, une demoiselle du Fosset, dont il eut entre autres, un fils, Jean, marié et père de Jesse de Forest, qui, fut sans contredit, le vrai fondateur de New York.

(...)

Michel Elsdorf

 

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EXTRAIT du numéro de janvier-février 2007

Le manifeste de Wallonie Libre

Pour la Wallonie,

Au nom de la démocratie et de ses principes inaliénables.

Au nom de la justice, des droits et des devoirs de chaque citoyen.

Au nom de la Liberté chèrement conquise dans le passé.

Au nom de la Culture et de la Langue française qui cimentent notre existence,

à travers la richesse de nos dialectes et de nos traditions,

Au nom de la Fraternité et de la Solidarité de tous ses habitants,

Pour son autodétermination,

Pour son indépendance,

Pour le mieux-être de tous,

Pour la Wallonie maîtresse de son destin,

Libérons-nous

de la domination de la Flandre, de ses valets et des ses complices !

 

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RESPONSABLE  DE  LA  REVUE : Michel  DEVOS

 

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