EXTRAIT du numéro de novembre-décembre 2005

Les Wallons ? Des moins que rien en Belgique...

et en Europe ?

Et la Wallonie dans l'Europe de demain ? Pour les Flamands nous ne constituons pas une minorité, mais le rapport Nabholz nous donnait quelque espoir d'être reconnus.

Nous avons dû déchanter, car il semble bien aux dernières nouvelles que l'Europe épousera le point de vue flamand.

Conclusion : n'étant pas minoritaires et encire moins majoritaires, les Wallons ne sont rien en Belgique, mais cela, nous le savions, et en Europe, pour être considérée, la Wallonie doit d'abord être indépendante et obtenir le même statut que par exemple le Danemark, la Slovaquie voire le Luxembourg, qui s'est même payé le luxe d'une Présidence de l' Union européenne pendant six mois (...)

Jacques Piret

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EXTRAIT du numéro de septembre-octobre 2005

En 1945, le Congrès wallon organisé par Wallonie Libre aboutit à deux votes : 

-- Celui, dit sentimental, du rattachement à la France, mais était-il si sentimental ou était-il plutôt raisonnable ? Les circonstances du moment ne lui furent pas favorables.

-- Celui du fédéralisme paraît plus raisonnable dans le contexte international d'alors. Il satisfaisait ceux qui voyaient en cette démarche une attitude transitoire vers plus d'autonomie dans une Belgique rassurante en espérant une paix communautaire.

A posteriori, il est facile de constater qu'il n'en est rien et que même si ce cheminement a apporté à la région wallonne une structure pratiquement étatique, l'État central dominé par la Flandre majoritaire reste un énorme frein au développement de la Région, pire encore le maintien dans l'État belge en sous-régions minées par le chômage et le déclin.

A posteriori encore, en 1945 n'aurait-il pas été plus juste de s'orienter vers une autonomie réelle de la Wallonie ? N'était-ce pas plus raisonnable.

C'est ce que Wallonie Libre a compris en 1969 en prônant : « l'indépendance de la Wallonie dans l'État belge, si c'était encore possible, hors l'État si, ce ne l'était plus ».

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J.F.A. Dupont,

Président

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EXTRAIT du numéro de juillet-août 2005

Comme chaque année - et cette année c'était le 19 juin - nous nous sommes réunis devant le monument de l'Aigle blessé pour manifester notre volonté d'obtenir une Wallonie libre de choisir son destin. De plus, c'était le 65^e anniversaire de la création de notre mouvement. À cette occasion, nous avons fait graver dans une plaque de granit la date, les noms des fondateurs et la raison de la création de Wallonie Libre, le 18 juin 1940.

Ces 65 années furent très dures au départ, c'était un combat, pendant la guerre 40-45, cruel mais obstiné demandant détermination et don de soi. Des militants payèrent de leur vie la foi qu'ils avaient mise dans la cause wallonne. Le combat qu'ils menaient pour la démocratie et la liberté n'était pas qu'un combat d'idées et de discours, c'était un combat physique et dangereux.

65 ans plus tard, le même combat d'idées reste tout aussi crucial et vital, mais il se déroule dans une atmosphère non meurtrière.

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J.F.A. Dupont,

Président

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