EXTRAIT du numéro de novembre-décembre 2003

Chers amies et amis de Wallonie, chaque jour qui passe nous rapproche inexorablement de l'éclatement de la Belgique. Je ne sais si nous aurons le bonheur d'assister à cet éclatement, mais nos enfants doivent s'y préparer.

Malgré la déclaration de paix communautaire lors de la formation du gouvernement violet, la Flandre, plus que jamais, menée par le Vlaams Blok, voit tous ses partis chatouillés par celui-ci et gagnés par le virus "autonomiste" tandis que le cordon sanitaire commence à s'effilocher sérieusement.

Bien sûr, il y a des freins de part et d'autre de la frontière linguistique, mais les plaquettes de freins sont plus usées au Nord qu'au Sud du pays.

La société du Nord s'organise en démocratie à discipline orientée, tandis qu'au Sud nous vivons une démocratie où la liberté est l'héritage des fondateurs de Wallonie Libre qui se battaient pendant les années noires, pour un monde libre.(...)

J.F.A. Dupont,

Président

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EXTRAIT du numéro de septembre-octobre 2003

Le 18 juin

Le rassemblement que Wallonie Libre a organisé en juin 2003 devant l'Aigle blessé à Lasnes eut, comme chaque année, un succès croissant.

La prise de conscience que l'union de tous ceux qui exigent le respect de la culture et de la langue française dans le Royaume de Belgique, semble prendre corps dans l'esprit du citoyen et aussi parmi nos élus.

Soyons d'une vigilance, toujours en éveil, afin de combattre ceux qui veulent détruire notre culture et notre identité.

(...)

Jacques Dupont,

Président

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EXTRAIT du numéro de mars-avril 2003

Appel aux candidats parlementaires.

Madame, Monsieur,

Vous vous présentez aux suffrages des Wallons et des Wallonnes !

Permettez-nous de vous rappeler que la Wallonie est minorisée et étouffée au « sein » de ce qu'il reste de l'État belge.

Nous vous demandons de vous souvenir que des Wallons vivent sous une véritable occupation flamande aux Fourons, que des dizaines de milliers de francophones de la périphérie bruxelloise subissent au quotidien des brimades du fait qu'ils s'expriment en français, que les Belges ne sont plus égaux devant la loi.

Un échevin flamand est imposé dans chaque commune bruxelloise, même là où le nombre de voix flamandes n'est pas suffisant pour obtenir un seul conseiller communal néerlandophone. (...)

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