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À
Monsieur le Directeur général d'Air France
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Le
10 mai 2005
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objet : Anglofolie à Air France
Monsieur
le Directeur général d'Air France
J'espère
seulement que vous vous rendez compte, même si cela vous est
parfaitement égal, que beaucoup de Québécois, dont moi-même,
sont indignés devant l'adoption par Air France de
l'appellation «Flying Blue» pour désigner désormais le
service «Fréquence Plus».
Nous
considérons qu'il s'agit là d'une soumission honteuse à
la langue de l'Empire et d'une trahison de plus de la part
de nos cousins français, qui s'ajoute à celle que
constituait la présentation en anglais de l'A-380, sans
parler de votre adresse électronique commençant par «mail»
alors que «mél» est officiel, comme «courriel» d'ailleurs.
Forum
Francophone International
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Le
10 mai 2005
Voilà...Après
notre grand ami J-M Léger, d'autres Québécois, du FFI-Québec, sont
montés au créneau.
Écrivez de votre côté!
J'envoie aussi copie de ceci à M. X. North, DGLFLF,
en lui suggérant de réagir avec une particulière vigueur.
ALF avait écrit à M. Spinetta, avec copies à
divers ministres et "responsables"...
Il faut obtenir le retrait de cette mesure !
Du reste, si, pour KLM, "Flying Dutchman
"avait un sens, et même faisait voler le client sur le mythe et le
rêve (bien que l'expression ne fût pas en néeerlandais) et Fréquence
Plus" était compréhensible en français, bien que peu poétique,
"Flying Blue" ne veut rien dire, et nous met dans un
"bleu européo-globish" imbécile.
Tous ces gens d'argent scient leur branche, et
fabriquent des ennemis de la belle idée européenne elle-même, au-delà
de l'affaire "constitutionnelle".
SF. A.Salon, Président d' "Avenir de la
langue française".
Salon
Albert
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Le
10 mai 2005
Chers
amis,
L'appellation
contestable de ce programme de fidélisation ne m'avait pas échappé.
Le ministre, que j'ai saisi personnellement, a décidé d'écrire une
lettre de protestation à M. Spinetta. Mais c'est à la clientèle d'Air
France qu'il importe de se faire entendre en l'occurrence : le choix
d'une appellation en anglais n'est pas seulement contraire à la
politique linguistique du Gouvernement, telle qu'elle a été présentée
au Conseil des ministres du 17 mars, et qui vise à concilier la libre
circulation des personnes et des biens et le légitime attachement de
nos concitoyens à leur langue et au rayonnement du français dans le
monde ; c'est de surcroît une erreur commerciale, car à prestations
techniques égales (et rien ne ressemble plus à un airbus qu'un autre
airbus), qu'est-ce qui fait la spécificité d'une compagnie aérienne,
sinon son image de marque, et comment ne pas voir que la France est le
seul pays au monde dont l'image est à ce point déterminée par la
langue et la culture?
Bien à vous,
NORTH
Xavier
Voilà...Après
notre grand ami J-M Léger, d'autres Québécois, du FFI-Québec, sont
montés au créneau.
Ecrivez de votre côté!
J'envoie aussi copie de ceci à M. X. North, DGLFLF,
en lui suggérant de réagir avec une particulière vigueur.
ALF avait écrit à M. Spinetta, avec copies à
divers ministres et "responsables"...
Il faut obtenir le retrait de cette mesure!
Du reste, si, pour KLM, "Flying Dutchman
"avait un sens, et même faisait voler le client sur le mythe et le
rêve (bien que l'expression ne fût pas en néeerlandais) et Fréquence
Plus" était compréhensible en français, bien que peu poétique,
"Flying Blue" ne veut rien dire, et nous met dans un
"bleu européo-globish" imbécile.
Tous ces gens d'argent scient leur branche, et
fabriquent des ennemis de la belle idée européenne elle-même, au-delà
de l'affaire "constitutionnelle".
SF. A.Salon, Président d' "Avenirde la langue
française".
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De : |
Jacqueline Picoche
Professeur d’université
6 rue Charles Divry
75014 Paris
(33) 01 45 43 74 70
jacqueline.picoche@wanadoo.fr
www.jacqueline-picoche.com
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À
Monsieur le Directeur général d'Air France
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Le
10 mai 2005
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objet : Anglofolie à Air France
Monsieur
le ministre,
C’est
avec étonnement et perplexité que j’ai appris que la
compagnie AIR-FRANCE vient de changer l’intitulé de l’un de
ses services, naguère FRÉQUENCE PLUS en
FLYING BLUE.
L’ancien
intitulé présentait l’avantage d’être français et de
signifier quelque chose. Le nouveau présente le désavantage d’être
anglais et, même dans cette langue à la mode, de ne vouloir
rien dire.
Je
ne doute pas que vous n’usiez de votre influence auprès de la
compagnie AIR-FRANCE qui, en l’occurrence, mérite bien mal
son nom, pour faire cesser cette aberration.
Croyez,
je vous prie à l’expression de tout mon respect
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