Sujet :

L'Europe de plus en plus sous influence américaine

Date :

03/11/2006

Envoi de Robert Hadjadj (MRSP(chez)wanadoo.fr)

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

François Asselineau, Conseiller de Paris, (François asselineau) a écrit :  

 

L'ÉTAU AMÉRICAIN SE RESSERRE ENCORE UN PEU PLUS

SUR LA « CONSTRUCTION EUROPÉENNE »...

 

 

Charles de Gaulle« Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France ».

Charles de Gaulle

 

Avec mes conférences tenues à Paris (Sorbonne et Académie du Gaullisme), Lyon, Rouen, Douai, Toulouse, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon, Saint Étienne et Versailles, ce sont désormais près de 800 personnes qui m'ont écouté leur expliquer « Qui gouverne la France ? ».

Preuves formelles, nombreuses, et incontestables à l'appui, j'explique dans ces conférences comment la « construction » dite « européenne » obéit en réalité à une stratégie hautement élaborée de vassalisation de toute l'Europe - et spécialement de la France - par les États-Unis.

 

EXACTEMENT CE QUE DE GAULLE AVAIT DÉNONCÉ ET PRÉDIT DES 1963

J'expose en particulier à quel point la Commission européenne est infiltrée par la CIA et comment les intérêts anglo-saxons règnent en maîtres dans les allées du pouvoir européiste, notamment par les bien-pensants et les grandes agences de désinformation et de trafic d'influence américaines.  

Or deux événements, hier et aujourd'hui, sur lesquels les grands médias feront naturellement silence, viennent d'apporter une nouvelle et spectaculaire illustration à mes analyses. Ces deux événements concernent la nomination de deux nouveaux Commissaires européens à la Commission, le Bulgare et le Roumain, puisque la Bulgarie et la Roumanie vont devenir les 26e et 27e membres de l'Union européenne au 1er janvier prochain.

Ce qui est passionnant à décortiquer, c'est la différence de traitement qui a été réservée aux deux personnalités.

Deux traitements radicalement différents, comme on va le voir.

 

 

1°) Le nouveau Commissaire Bulgare, Mme Meglena Kouneva, a été accueillie à bras ouverts par la Commission européenne

Comme le montre la dépêche de l'AFP, le Président Barroso s'est félicité chaleureusement de cette nouvelle recrue :

La ministre bulgare des Affaires étrangères nommée commissaire européenne 
 BRUXELLES, 26 octobre 2006 (AFP) - La ministre bulgare des Affaires européennes Meglena Kouneva, dont le pays entrera dans l'UE le 1er janvier prochain, a été nommée jeudi commissaire européenne à la Protection des consommateurs, a annoncé la Commission européenne dans un communiqué.
 
« Je suis persuadé que Mme Kuneva possède les qualités professionnelles et politiques, l'engagement personnel et l'expérience nécessaires pour accomplir les tâches que je me propose de lui confier », a commenté le président de la Commission José Manuel Durao Barroso.

  Avant d'entrer en fonction, la future commissaire devra être auditionnée et investie par le Parlement européen.

Pour comprendre cet éloge dans la bouche de Barroso, il est intéressant de jeter un petit coup d'œil à la biographie de Mme Meglena Kouneva, disponible notamment sur le web dans l'Encyclopédie Wikipédia.

Je vous la laisse découvrir ci-infra, mais vous noterez que cette dame a fait rien moins que 3 séjours à... Georgetown University.

Je rappelle ici - pour les personnes n'ayant pas assisté à mes conférences - que Georgetown University est la plus grande université de Washington et qu'elle constitue l'une des principales pépinières de recrutement de la CIA.

Je rappelle notamment que plusieurs directeurs généraux de la CIA sont diplômés de Georgetown et que George Tenet, directeur de la CIA limogé par George W. Bush il y a deux ans, est retourné à Georgetown comme professeur.

Je rappelle enfin que plusieurs Commissaires européens ont fait leurs classes à Georgetown, notamment le président Barroso lui-même, mais aussi la Lituanienne Dalia Grybauskaité (à laquelle Barroso a confié le poste stratégique du budget de l'UE) et le Slovaque Jan Figel.

Que de « coïncidences », non ?

Meglena Kouneva (en cyrillique, Меглена Кунева) (née à Sofia le 22 juin 1957) est la ministre bulgare des Affaires européennes et la négociatrice en chef (de l'adhésion à l'Union européenne).

Elle a été jusqu'en 2004 l'une des 105 membres de la Convention sur l'avenir de l'Europe chargée de rédiger le Traité établissant une Constitution pour l'Europe.

1999-2000 Georgetown University, Washington D.C., (États-Unis), école de droit, maîtrise

1995 Georgetown University, Washington D.C., école étrangère, diplôme

1984 Université de Sofia : Doctorat en doit environnemental

1981 Université de Sofia : Maîtrise de droit

Expérience professionnelle :

1987 – 1989 Professeur assistante à l'Université de Sofia ;

1988 – 1990 Journaliste à l'office de diffusion national bulgare ;

1992 – 1994 Professeur à l'Université libre de Bourgas ;

1993 Scénariste d'un film documentaire pour l'abolition de la peine de mort ;

1994 - 1995 Superviseuse, Agence de privatisation ;

1995 Membre de la délégation bulgare à la quatrième session de la commission de l'ONU sur le développement durable ;

1991 – 2001 Conseillère légale auprès du Conseil des ministres ;

Juin - août, 2001 députée du Mouvement national Siméon II (membre du groupe européen ELDRa;

Août 2001 Négociatrice en chef de la Bulgarie auprès de l'Union européenne et ministre déléguée aux Affaires étrangères ;

29 mai 2002 Ministre des Affaires européennes.

Formations spécialisées :

1993 Human Rights Institute, Finlande

1995 Georgetown University, USA (É-U-A)

1996 Oxford Center, Grande-Bretagne

2001 Georgetown University, USA (É-U-A)

Elle parle couramment anglais et russe. Mariée et un fils.

Ce qu'il est intéressant de noter aussi, c'est que Mme Meglena Kouneva a été députée du « Mouvement national » dirigé par Siméon II, l'ancien tsar des Bulgares - qui se considère d'ailleurs comme tel puisqu'il n'a jamais abdiqué. Siméon II, né en 1937, est monté sur le trône bulgare en 1943 (lorsque son père, le tsar Boris III est mort), et qu'il en a été chassé en 1946, suite à un référendum abrogeant la monarchie.

Or si la monarchie bulgare a été abolie, c'est certes que l'Union soviétique était derrière les nouvelles autorités bulgares, mais c'est aussi parce que le roi Boris III, le père de Siméon II, avait été un allié d'Hitler depuis février 1940 et cela jusqu'à sa mystérieuse mort de 1943. Boris III et son gouvernement avaient d'ailleurs pris des lois antisémites dès le mois de décembre 1940. (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_III_de_Bulgarie)

Si je précise cela, c'est simplement pour faire ressortir que la nouvelle Commissaire bulgare a donc été accueillie à bras ouverts à Bruxelles alors qu'il est avéré qu'elle a été députée d'un parti visant au rétablissement d'une monarchie disqualifiée par son alliance hitlérienne. Cela n'en rend que plus savoureux le procès fait au Commissaire roumain, comme on va le voir maintenant.

 

2°) En revanche, le nouveau Commissaire roumain, le sénateur Varujan Vosganian, a été quasiment boycotté par le Président de la Commission et a fait l'objet d'une telle campagne hostile dans les médias qu'il a fini par jeter le gant et qu'il a donné sa démission au président de la République de Roumanie

À peine nommé par le président roumain Traian Basescu, le nouveau Commissaire Varujan Vosganian a fait l'objet d'une « avalanche d'accusations  à son encontre », comme nous l'apprend la dépêche AFP ci-dessous.

Le pauvre sénateur roumain, qui n'était jusque là connu que pour être diplômé de l'Académie de sciences économiques et de la Faculté de mathématiques, et l'auteur d'ouvrages économiques et de livres de poésie, a été soudain présenté comme le Diable en personne.

  Il a été pêle-mêle accusé (cf. les dépêches AFP ci-infra) :

 

1) d'avoir des liens avec l'extrême-droite.

Outre que l'intéressé a absolument démenti, cette attaque est assez savoureuse lorsqu'on la compare aux éloges qui ont entouré la nomination de la Bulgare, amie de Siméon II...

 

2) d'avoir des liens financiers peu clairs avec un homme d'affaires.

L'attaque est également assez savoureuse lorsque l'on sait que le président Barroso a fait étouffer le scandale de ses liens avec le milliardaire grec Latsis, et surtout lorsque l'on sait les fréquentations de Mme Kroes, Commissaire néerlandaise, avec la pègre internationale (l'organisation criminelle de Willem Holleeder : cf. ma conférence).

 

3) de collaboration avec la Securitate (l'ancienne police politique communiste de Ceaucescu).

Cette troisième attaque est du même acabit que les deux précédentes.

D'abord, on est quand même assez surpris de constater que l'on reproche au même personnage d'avoir été à la fois d'extrême droite et communiste.

Ensuite parce que je rappelle ici que la Commission compte en son sein un ancien Premier ministre de la Hongrie Communiste (Laszlo Kovacs)  et un ancien ministre de Brejnev (Siim Kallas) (Je renvoie là encore à mes conférences).

Enfin parce que non seulement l'intéressé a démenti catégoriquement son appartenance aux anciens services communistes, mais que son démenti a été confirmé officiellement par le chef de l'État et le chef des actuels  services secrets roumains en personne.

En revanche, ce qui est très intéressant, c'est que la rumeur contre M. Vosganian a été lancée... à partir les États-Unis.

Et, mieux encore, par un ancien responsable des services de Ceaucescu.

 

 

CONCLUSION GÉNÉRALE

 

Ce qui vient de se passer avec les commissaire bulgare et roumain est doublement grave.

D'une part parce que l'on constate qu'avec l'entrée d'une 4ème diplômée de Georgetown University à la Commission dite « européenne », le garrot américain (et probablement de la CIA)  se resserre encore un peu plus sur Bruxelles. Barroso est bien un homme aux ordres. 

D'autre part parce que l'éviction du commissaire désigné par la Roumanie montre que désormais les États sont en passe de perdre même leur liberté de nommer qui ils veulent.

L'orchestration soudaine d'une campagne de dénigrement contre le commissaire roumain - probablement un tissu de calomnies pures et simples - a, selon toute probabilité, été téléguidée par les services secrets américains. Probablement le commissaire roumain, qui était un homme d'origine arménienne, un homme cultivé et un homme non diplômé d'une université américaine, a-t-elle profondément déplu à Washington.

Peut-être les services de renseignement américains ont-ils découvert que l'homme risquait de troubler le jeu à Bruxelles, ou de s'opposer farouchement à l'entrée de la Turquie dans l'UE (du fait de ses origines ) ?

En tout cas, la preuve est faite que la Roumanie a dû plier et que les États-membres de l'Union sont dans un carcan de plus en plus dictatorial.

Au passage, ces nouvelles informations, qui confirment à 100% les analyses de mes conférences, montrent aussi par la même occasion l'incroyable naïveté - ou l'insondable sottise -  ou la simple hypocrisie, c'est selon - de tous les responsables politiques français qui prétendent avoir un projet pour « une autre Europe ».

IL NE PEUT PAS Y AVOIR D'AUTRE EUROPE, d'une part parce que toute la machinerie européiste est parfaitement et complètement verrouillée part les États-Unis et leurs relais, d'autre part parce qu'une majorité d'États européens sont d'accord avec cette vassalisation.

C'est pourquoi tous les projets mirobolants que l'on fait miroiter aux Français , que ce soit le projet d'une « Europe confédérale »,  le projet d'une « Europe contrepoids aux États-Unis »,  le projet d'une « Europe indépendante des États-Unis », le projet d'une « Europe plus socialea», etc., ne sont que des fadaises pour endormir nos concitoyens.

Face à une machine à broyer notre liberté aussi puissante que celle qui a été mise en place depuis un demi-siècle par les États-Unis, il n'y a qu'une seule solution : EN SORTIR UNILATERALEMENT, tant qu'il en est encore temps avant que les autres « États-frères » ne nous envoient des chars.

 

Roumanie : confusion autour de la nomination du futur commissaire européen
 BUCAREST, 27 octobre 2006 (AFP)

 La confusion régnait vendredi à Bucarest autour de la nomination du futur commissaire européen roumain, alors que le sénateur libéral Varujan Vosganian, proposé mercredi par le gouvernement, a été accueilli froidement à Bruxelles.

M. Vosganian, qui a rencontré jeudi le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, est rentré à Bucarest dans la soirée sans avoir obtenu l'accord de principe de ce dernier pour occuper ce poste, selon les médias roumains.

« Les consultations pour la désignation du commissaire roumain sont encore en cours », s'est bornée à déclarer la Commission.

Bruxelles a en revanche officiellement annoncé la désignation de la ministre bulgare des Affaires européennes Meglena Kouneva comme commissaire européenne à la Protection des consommateurs.

Les réserves de Bruxelles quant au candidat roumain sont liées à de récentes révélations sur le passé de M. Vosganian, qui aurait notamment reçu des financements de la part d'un homme d'affaires controversé, Sorin Ovidiu Vantu, alors qu'il dirigeait un petit parti de droite.

Un ancien responsable des services secrets roumains sous le régime communiste a par ailleurs accusé vendredi M. Vosganian d'avoir été informateur de la Securitate (ancienne police politique).

 

Varujan Vosganian, un économiste libéral cible d'accusations gênantes
 BUCAREST, 27 octobre 2006 (AFP) 

 Le sénateur roumain Varujan Vosganian, un économiste libéral, est la cible d'accusations embarrassantes dans la presse de Bucarest depuis qu'il a été désigné par le gouvernement roumain comme futur commissaire européen.

Affable et cultivé, diplômé de l'Académie de sciences économiques et de la Faculté de mathématique, ce libéral âgé de 48 ans, auteur d'ouvrages économiques et livres de poésie, a toujours défendu l'intégration de la Roumanie dans l'Union européenne.

Il est depuis 2004 sénateur du Parti national libéral (PNL), la formation du Premier ministre Calin Tariceanu, et vice-président de l'Union des écrivains.

Cet homme au front dégarni, issu de la minorité arménienne et qui parle couramment l'anglais et le français, avait jusqu'à présent été épargné par la presse roumaine, qui abonde généralement en révélations incendiaires sur les hommes politiques.

Mais sa désignation a suscité une avalanche d'accusations à son encontre, allant de la collaboration présumée avec la Securitate (l'ancienne police politique communiste) à des liens avec l'extrême droite. Le quotidien Evenimentul Zilei a ainsi affirmé vendredi que M. Vosganian faisait actuellement partie d'une association d'extrême droite, ce que le sénateur a aussitôt démenti. Selon le quotidien, « M. Vosganian fait partie du groupe Rost, un mouvement fondé autour de la revue chrétienne du même nom, qui est profondément marquée par les idées des légionnaires roumains d'entre les deux guerres". Evenimentul Zilei se référait à la Garde de Fer, mouvement d'extrême droite et antisémite également connu comme la « Légion de l'archange Michel ». « Je n'ai aucun lien avec l'extrême droite, c'est une accusation absurde », a rétorqué M. Vosganian.

Le président de Rost, Claudiu Tarziu, a nié tout lien avec l'extrémisme de droite de son association, qui prône selon lui un « conservatisme classique ».

 

Les médias ont aussi accusé le sénateur d'être lié à un homme d'affaires controversé, Sorin Ovidiu Vantu.

M. Vosganian a reconnu que M. Vantu avait financé le petit parti de droite qu'il dirigeait à la fin des années 1990, mais il a assuré que ces financements n'avaient «arien d'illégal".

De plus, un ancien responsable des services secrets communistes, cité vendredi par un quotidien de Bucarest, a affirmé que M. Vosganian avait autrefois été recruté par le service de contre-espionnage de la Securitate.

Le sénateur a démenti. « Je n'ai eu aucun lien avec la Securitate », a-t-il déclaré.

Il a reçu le soutien du président roumain Traian Basescu, qui a assuré vendredi que M. Vosganian « n'a pas de dossier d'informateur » de la Securitate. «aJe me suis renseigné auprès de services secrets et je vous garantis qu'un tel dossier n'existe pas », a déclaré le président à des journalistes.

 

Plusieurs hommes politiques, le Premier ministre en tête, ont défendu M. Vosganian, laissant entendre qu'il était victime d'une campagne de dénigrement lancée soit par des adversaires politiques, soit par les services secrets.

Qualifiant de « spéculations » et d' « intoxication » les accusations à son encontre, M. Tariceanu a appelé M. Basescu à « soutenir cette candidature ». La désignation de M. Vosganian avait fait l'objet d'âpres négociations entre MM. Tariceanu et Basescu, en conflit ouvert depuis plusieurs mois.
 Selon des sources proches des deux hommes, M. Basescu n'y aurait donné son accord qu'en échange de la démission du ministre de la Défense Teodor Atanasiu.

Les accusations lancées à Bucarest ont eu leur écho à Bruxelles. Au Parlement européen, le socialiste autrichien Hannes Swoboda a mis en cause le choix de Bucarest.
« M. Vosganian est un illustre inconnu qui n'a jamais été ministre, ni occupé aucune fonction liée à l'Europe », a-t-il déclaré. « Ce qui est connu, c'est qu'il a été très à droite en politique et financé par des magnats ».

La Commission européenne a refusé vendredi de commenter les rumeurs sur les problèmes concernant la désignation du commissaire roumain, indiquant seulement que « les consultations se poursuivaient ».

 

 

 

 

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