Environ 150
personnes ont
manifesté ce
mercredi en
faveur du
travail
dominical. Une
délégation a été
reçue par
Jean-Marc
Ayrault.
"Yes, Week End", pour des étudiants anglicisés !
Voilà où nous en sommes arrivés à
vouloir enseigner l'anglais massivement
à nos enfants dès la maternelle : ils
ont désormais une mentalité
d'Anglo-américain, d'ailleurs, même leur
slogan revendicatif, dans cette
manifestation, est en anglais "Yes, Week End".
Pourtant, il est fort à parier que s'ils avaient été élevés dans un enseignement basé sur les Humanités (français-latin-grec), ils ne seraient pas aujourd'hui colonisés par l'esprit mercantile et consumériste cher aux Anglo-Saxons.
Qui sème l'anglais, récolte une société qui ne sera plus la nôtre, une société de plus en plus ultralibérale et financiarisée où on aura le culte du renard qui va libre égorger les poules dans le poulailler et la haine profonde des faibles qui, à l'image des poules dans le poulailler, se font bouffer par le renard, impuissantes face à la loi du plus fort.
Arrêter l'anglicisation serait un des remèdes pour que notre jeunesse retrouve l'esprit français des Lumières, du combat social et de la lutte pour plus de liberté, d'égalité et de fraternité.
Merci d'aller voir et de signer, et de faire signer, la pétition :
http://www.petitions24.net/non_a_langlicisation_de_carrefour_de_la_france_et_de_leurope
NT
***************************
"Yes, Week-End" comme aux "States" !
Possibilité de noter cette vidéo et d'y apporter un commentaire,
en allant sur : http://youtu.be/qup22Z76mAc
***************************
"Yes, week-end", clament les salariés du bricolage près de Matignon
« On ne fait pas la manche, on veut le dimanche » : environ 150 salariés des enseignes de bricolage Leroy Merlin et Castorama se sont rassemblés mercredi à proximité de l’hôtel Matignon pour réclamer de pouvoir travailler le dimanche.
Aux cris de "Yes, week-end" et au son de tambours, les salariés du « Collectif des Bricoleurs du dimanche », dont les ouatés et autres pancartes sont intégralement financés par leurs entreprises, étaient derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Si on attend le rapport, on est morts. »
Le gouvernement a chargé lundi l’ex-PDG de La Poste Jean-Paul Bailly de faire des propositions de réforme sur l’épineuse question du travail dominical fin novembre, mais ils estiment qu’il y a « urgence ». « Tous les gens qui sont là sont dans la panique. On a des étudiants qui ne savent pas s’ils pourront travailler dimanche prochain », a déploré Gerald Fillon, porte-parole du collectif.
Face à la polémique sur ce serpent de mer qu'est le travail dominical, objet d’une réglementation très complexe, il a assuré que les salariés volontaires du collectif n’avaient « jamais remis en cause le repos dominical », mais parlaient juste « de la spécificité des magasins du bricolage », qui n’ont pas de dérogations permanentes alors que leurs collègues de la jardinerie ou de l’ameublement en ont.
Les salariés ont reçu la visite du député UMP Frédéric Lefebvre, à l’origine d’une proposition de loi visant à élargir les possibilités d’ouverture le dimanche. « Je suis venu leur dire qu’ils ne sont pas seuls » et ont le soutien de nombreux parlementaires, a-t-il déclaré. « On ne peut pas rester dans ce blocage. Quand vous avez des gens qui veulent travailler, ils doivent être libres de travailler », a ajouté Frédéric Lefebvre, dénonçant « l’archaïsme des syndicats sur cette question ».
Une délégation a été reçue en fin de matinée par des membres du cabinet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. À la sortie, Gerald Fillon a évoqué un «aéchange serein et très constructif », indiquant que les salariés devraient être « mis rapidement en relation avec Jean-Paul Bailly ».
Source : liberation.fr, le mercredi 2 octobre 2013
Possibilité de réagir sur :
***************************
Réactions :
Il est drôle de constater que les patrons des grandes enseignes, qui doivent critiquer la Corée du Nord, emploient les mêmes méthodes que ces dirigeants : ils paient des figurants pour faire le sale boulot et pour défiler « joyeusement »…
Voir des « étudiants » manifester pour la fierté de la précarité estudiantine, voilà qui est joyeux.
Ces salariés n'ont bien entendu jamais été « invité » chaleureusement par leurs patrons à organiser cette manifestation « spontanée ». Non, bien sûr.
Ces étudiants à plein temps sont fiers de devoir travailler le dimanche, au lieu de se reposer ou de passer du temps avec des amis ou de la famille. Ces étudiants sont très heureux que le système les contraignent à travailler en plus de leurs études ; pour pouvoir se loger, se nourrir, se soigner.
Et leurs pancartes, très professionnelles, avec un slogan travaillé sans aucun doute par l'agence de pub du magasin dont on aperçoit le logo, sont elles aussi « spontanées » et ce sont les étudiants qui les ont faites eux-mêmes. Personne ne les leur a fourni.
Au lieu de manifester pour avoir le droit de se faire exploiter et de devoir pourrir leurs études ces étudiants devraient se mobiliser contre un système qui les contraints à devoir travailler pour les études car ils ne sont pas assez riches.
Quelle couverture médiatique, pour une manifestation de 150 personnes ! J'ai vu des manifestations de 50 000 personnes dont on parlait bien moins dans les médias !
Et toujours pas une seule voix discordante. Les médias cherchent-ils à nous faire croire que c'est l'unanimité sur le sujet chez les salariés de Castorama et Leroy-Merlin ?
Pas une seule voix discordante, pas un seul salarié qui ne dit qu'il ne veut pas travailler le dimanche, pas un seul pour dire qu'on l'y a déjà obligé, pas un seul syndicaliste interrogé sur le sujet.
Le patronat et les médias, unis dans le mensonge !
Une délégation de figurants sponsorisés par Conforama, Leroy-Merlin, et cætera a été reçue par Jean-Marc Ayrault. Les milliers de salariés menacés de perdre leur emploi seront ravis de voir la nouvelle réactivité du PM à leur endroit.
Quand on est étudiant, il n'est pas normal de devoir bosser la fin de semaine pour payer ses études ! C'est pour dénoncer cela qu'ils devraient manifester ! Un étudiant étudie, point, barre! Si les bourses ne sont pas au niveau ou si les logements étudiants sont trop chers, pourquoi ne manifestent-ils pas contre celaa? Demain manifesteront-ils pour devoir bosser la nuit pour payer leurs études ? Manifester pour le droit d'être un esclave ! On aura tout vu ! les patrons ont un boulevard devant eux ! c'est clair !
À vous de réagir...